Le changement s’impose parfois à nous…

L'heure du changementLe changement s’impose parfois à nous…

Le changement, est-ils bon ou mauvais ?

Ayant grandit dans une famille européanno-asiatique, je me sui évidemment intéressée au bouddhisme pendant un temps. Et, j’y ai trouvé des choses intéressantes qui ont ouvert mes perspectives mais aussi des limitations qui limitaient mon champs de conscience. Alors, j’ai changé de point d’intérêt. Je ne suis pas pour le déni ou l’attentisme et encore moins pour le rejet de la Matière, du Corps et de la Vie. Ce changement d’orientation de mon intérêt pour le bouddhisme m’a permis de changer de chemin et d’aller me nourrir psychiquement d’une Connaissance qui s’est révélée pour moi bien plus savoureuse.

Laisser la possibilité au changement de prendre place et laissant la Vie faire son oeuvre

J’ai alors pris Conscience que l’important n’était pas de rejeter la Matière, de faire preuve d’apathie existentielle ou d’incontinence comportementale. En Vérité, il est question de lâcher-prise sur la Valeur que nous conférons à cela. Or, ne nous trompons pas, en matière de lâcher-prise, il n’est pas question de laisser-aller. Il est question de relâcher le contrôle que nous tenons à avoir sur la matière pour laisser la Vie prendre la main. Ainsi, nous permettons que naturellement certains éléments s’en vont, se libèrent pour laisser une place libre à de nouveaux éléments qui seront désormais davantage en accord avec qui nous sommes devenus. Car nous aussi, nous changeons, à chaque instant.

L’idée n’est pas de se laisser porter par la non-décision. Absolument pas !

Le fond, c’est d’accepter sans se faire souffrance, que lorsque nous avons semé des graines en mettant en place des intentions, des paroles, des actions, il faut laisser du temps au temps pour que les choses se mettent en place. Le temps que les graines germent et que les conditions soient favorables, pour qu’une première pousse, traverse la terre et commence à grandir. C’est cela le lâcher-prise.

Mais il y a certes des circonstances extérieures qui peuvent mener votre projet à l’échec : des insectes, des oiseaux, une inondation, la grêle ou la sécheresse… donc, il faut rester vigilant sans être pour autant crispé(e).

Le changement requière du lâcher-prise

Lâcher-prise c’est se laisser porter par la vague quand tout a été mis en place pour le mieux afin de palier aux risques et impondérables. Le moment est alors venu de laisser le processus naturel se dérouler en restant vigilant(e).

Être vigilant(e) veut dire attentif/ve pas crispé ni sous stress.

A ce moment-là toute résistance est superflu. lacher-priseA part consommer inutilement votre énergie et vous fatiguer, brasser de l’air ou vous ronger les sangs n’a pas le moindre intérêt.

Le stress est positif ponctuellement, mais en continu, il peut gravement impacter votre santé. Alors faites-vous du bien, détendez-vous !

 

Pourquoi je vous parle de ça ?

Il y a quelques mois de cela, j’avais décidé de créer un blog plutôt qu’un site pour mettre en avant mes activités professionnelles de coach professionnelle et d’équipe certifiée et de consultante en marketing et stratégie d’entreprise.
Mon objectif était simple : trouver un outil simple car le blogging, je ne connaissais pas. Enfin si, d’un point de vue concept et mode de fonctionnement. Ce que je ne connaissais pas, c’est l’usage, au quotidien.

Je suis issue des anciens modèles et jusque-là, pour moi, faire un site Web, c’est faire une esquisse des éléments et les mettre en place en touchant du code. Ca ne m’a jamais fait peur ça, j’ai commencé à faire du code quand mon père m’a offert un TO5 et c’était pas hier… mais en 1988.

Pourtant, à côté de ça, WordPress me semblait bien plus compliqué. Je n’aime pas lorsque les éléments doivent rentrer dans des cases et de rubriquage… je suis pour la liberté, le non-clivage… pour un monde où chacun…
Stop ! Je m’égare….

Il m’a fallu m’adapter au changement “facilitant” du projet technologique

Je mets facilitant entre guillemets, parce qu’en réalité, cela m’a demandé une résilience cognitive autour d’une logique dont la nature m’échappait. Le mode de fonctionnement ne m’était ni fluide, ni instinctif, ni naturel.

Alors j’ai penché pour un système “all included” auto-hébergé en ligne. Comme je voulais que l’url racine soit courte, j’ai choisi blog.com Quoi de plus logique que de choisir un fournisseur de services qui s’appelle blog pour créer un blog ?

Grossière erreur !

A un moment donné, j’avais bien pressenti que quelque chose me dérangeait dans cette histoire. Mais j’avais décidé de l’ignorer. Une fois de plus, j’aurais mieux fait de me fier à mon ressenti plutôt qu’à mon mental.

Ne pas avoir mon propre nom de domaine et mon propre hébergement me gênait. Mais j’avais pris ça pour une résistance au changement. Pourtant, le changement, de façon général ne me pose pas de problème. Je trouve plutôt ça fun d’expérimenter quelque chose de nouveaux. J’y trouve une certaine forme d’excitation dans ce challenge à goûter à la nouveauté.

Par contre, j’ai horreur de prendre des risques inutiles.
J’aime les sports extrêmes mais avec les protections qui s’imposent !
Je trouve finalement débile de se mettre en danger inutilement. Prendre des risques oui, mais mesurés ! Je n’ai qu’une vie, ce serait dommage de la gâcher bêtement.
Pour revenir à nos moutons, hé bien, j’aurais mieux fait d’écouter mon ressenti… je vous explique pourquoi plus loin.

Rétrospective d’un changement vers un mauvais choix

J’ai donc démarré mon blog chez blog.com. J’ai pu le personnaliser, y mettre des pages, des articles, le système d’arborescence me convenait. Jusque-là, la génération de contenu, comme je l’entendais, me semblait plutôt bonne.
Pourtant, parfois, le temps de réponse du serveur m’empêchait d’accéder à mon interface d’administration.
Mais le blog était en ligne. Alors, je décidais de prendre mon mal en patience et d’y revenir plus tard.

J’ai pris un peu d’aisance et j’ai décidé de publier au moins 1 post par semaine et de mettre en place un système de diffusion sur les réseaux sociaux (facebook, twitter, linkedin, google+…).

Pour vous dire la vérité, les deux derniers posts sur l’excellence et l’intelligence collective ont eu bien plus de succès que ce que j’aurais pu espérer.

En parallèle, j’ai réseauté aussi “en vrai”. J’ai participé à des événements pro, des forums, distribué des cartes et des prospectus pour me faire connaître davantage.
Oui, il faut bien des clients pour faire tourner une entreprise.

La prospection est un point clé pour réussir à se faire connaitre. Sauf, que pour moi, le succès de mes articles ont eu un résultat bien différent de celui escompté…

Du coup, je n’ai plus de blog !

Oui oui, vous avez bien lu. Plus de blog !
Voilà le gentil message qui m’accueille depuis plusieurs jours :

write away ! 502J’ai beau être optimiste et tenace. Là, je n’y vois aucun intérêt d’autant que le message est bien :

 “Vas écrire ailleurs !”

En gros : choisis le changement de fournisseur de service, c’est mieux pour toi

Alors, je me suis dit à moi-même : Ben tiens, je vais suivre ce conseil !
Allez, à bon entendeur, salut ! Je vais écrire ailleurs…

Dans le changement, il y a des avantages et des inconvénients.

Alors, les avantages, je vois bien et nous en avons parlé. Mais surtout, surtout, j’ai gagné en expérience. D’un je ferais des choix avec d’avantage de Conscience et de confiance en mon ressenti.

Les inconvénients sont stratégiques puisque l’adresse de l’ancien blog coachandgo.blog.com est inscrite sur toutes mes cartes de visites, flyers et tous mes autres supports de communication.

Mais dans le choix qui m’est donné de faire, qu’est-ce qui est le mieux ?

M’attacher à l’adresse d’un blog qui n’est plus accessible quitte à mettre en place une redirection aussi bien que mal lorsque ce sera possible (si c’est possible) ou changer pour quelque chose qui fonctionne en faisant une recherche créative pour pallier au problème d’adresse ? hum… mon choix pour le changement me semble déjà fait ne serait-ce que dans l’énoncé !

J’ai donc décidé de reprendre mes bonnes vieilles habitudes. A savoir : un nom de domaine à moi, un hébergement à moi MAIS ne faisons tout de même pas marche arrière, je garde l’idée du blogging en installant WordPress.
Oui, parce que pour ceux qui ne me connaissent pas. Ne pas chercher à comprendre comment ça fonctionne et y parvenir, c’est pas vraiment mon genre !
J’avoue qu’au départ de l’histoire, c’était un de mes rares moments de flemme.

Alors, voilà, on y est, vous lisez mon premier post WordPress sur mon nouveau blog Coach-ngo.com à votre service pour l’accompagnement vers votre excellence 😉

Morale de l’histoire du changement :

– la voie du milieu est souvent la meilleure
– mais pour autant ne soyons jamais tièdes. C’est oui-oui ou non-non. Sinon, ce n’est pas un choix affirmé qui pourra nous offrir un changement réel et prolifique.
– faisons confiance à notre inspirations, nos ressentis, notre instinct. Ils se trompent plus rarement que notre intellect. Sauf si nous avons intérêt à nous mentir à vous-même
– le lâcher prise n’est pas de la paresse ni du lasser-aller. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce thème : Lâcher-prise … et foutez-vous la paix

 

Je vous souhaite une agréable journée

12 réflexions au sujet de “Le changement s’impose parfois à nous…”

  1. Salut, c’est Laetitia. Je voulais juste faire une mise à jour sur ce sujet que j’ai écrit il y a plus d’un mois et demi que j’ai changé de plateforme pour publier mes blogs. Et vous savez quoi ?
    J’ai toujours plus de 200 visites/semaine et l’ancien blog est toujours planté. Impossible pour moi d’y accéder pour faire un upgrade afin d’avoir plus de passages supportés. Un comble !
    Voilà exactement une stratégie perdante pour la plateforme. L’argument qui pousse à upgrader son compte n’est pas valable compte tenu… qu’il est impossible d’y accéder !

    Répondre

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