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  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 mois

    La surprise, exhausteur de saveurs de Vie Pour Vivre en Paix, vivons cachés – dit l’adage. Je lui donnerais plutôt raison mais en même temps, d’un autre coté, en prenant un contre-pied, je dirais pour Vivre en Paix, acceptons de faire de la surprise une amie. Pourtant, il n’est pas si simple d’accepter d’être surpris.e. Alors, pourquoi devrions-nous oser lâcher-prise sur le contrôle de notre vie et nous laisser aller à accueillir la surprise ? La quête de liberté génératrice de limitation à être surpris.e Je fais partie de ces êtres qui ont une affection toute particulière pour la liberté. Mais, avec les années, je me rends bien compte que l’attraction pour la liberté a ses limites. Et, j’observe que sous prétexte d’aspirer à la liberté, beaucoup s’enferment dans des schémas et des croyances qui ne les poussent que vers une liberté extérieure illusoire. En effet, lorsqu’on observe leur intériorité, la liberté est leur prison dorée qui les coupe de tout un panel d’expériences de vie. Ce qui se révèle bien triste. Sous prétexte de liberté, on s’interdit souvent de vivre une expérience qu’on se prétend à soi-même être connue. Alors que nous pourrions accepter de nous laisser surprendre par le fait qu’en changeant ne serait-ce que notre état d’esprit, toute l’expérience pourrait ainsi se révéler bien plus joyeuse et nourrissante. Comment serait-ce possible ?Simplement parce qu’intérieurement, nous nous laissons nous ouvrir à la surprise et à l’inattendu. Prétendre que quelque chose est connu est tout simplement un mensonge que nous nous faisons à nous-même. Car chaque expérience est intrinsèquement unique. Nous pourrions tout bonnement prendre l’exemple de la méditation. La méditation assise et immobile, yeux fermés dans le silence dans le même espace que les X précédentes fois, nous offrira, une nouvelle fois, une expérience autre. Pourtant, sur le papier, c’est toujours la même chose. Mais alors, qu’est-ce qui fait que l’expérience va être différente ? Parce qu’il n’y a pas d’attente. Nous sommes simplement ouvert.e, dans l’accueil de ce qui se présentera sans savoir d’avance de quoi il s’agira. Alors évidemment, je mets un bémol ici. Comme vous pouvez le comprendre, je ne parle pas ici des cas qui concernent ceux qui pratiquent des techniques de méditation. Car en répétant les mêmes techniques et étapes point par point, il y a peu de place pour la surprise ou l’inattendu.Il n’y a qu’une succession d’un processus connu et éprouvé.Ce dont je parle ici, c’est de méditation réceptive ou de contemplation. Ce que j’ai découvert, au travers de mes pérégrinations intérieures et extérieures, c’est que la véritable liberté émerge d’un mélange de renoncement au contrôle et d’acceptation à être surpris.e. La surprise est une des rares émotions connotée positivement… Enfin, pas pour tout le monde semble-t-il ! Selon moi, les émotions ne sont ni positives ni négatives.Elles sont l’expression de réalités vécues intérieurement qui cherchent à attirer notre attention. Le cri ©Lætitia TRILLEAU La surprise en soi est neutre. Ni bonne ni mauvaise, ni joyeuse ni triste. Elle est issue d’un élément qui se manifeste, émerge, ou se dévoile. Le reste dépend de comment nous l’accueillons et de comment nous choisissons de le connoter. Mais se laisser surprendre peut être vécu pour celles et ceux qui se laissent gouverner par leur mental (leur cerveau bas) comme un risque inenvisageable et de fait inacceptable.Il n’y a qu’à regarder autour de soi. Certaines personnes ont une sainte horreur des surprises alors que d’autres adorent cela. Personnellement, pour rien au monde je ne voudrais découvrir une surprise avant que son temps soit venu. La surprise est souvent autant voir plus satisfaisante que ce que l’objet qu’elle accompagne. Il n’y a qu’à faire une rétrospective. Qu’est-ce qui vous offre le plus de joie ? L’adrénaline et le suspens avant l’ouverture d’un cadeau ou le cadeau lui-même ? Chacun.e aura sa propre réponse et elle sera juste en fonction de qui il/elle est. Beaucoup d’autres nous se sont laissés prendre au contrôle comme biais de sécurisation et de préservation de soi et de nos projets. Cela peut fonctionner, mais cela a de véritables limites. Photo by Fernando Arcos on Pexels.com La première est la dépense énergétique et le niveau de stress que cela inflige au mental et au corps. Les deux ayant un impact l’un sur l’autre d’ailleurs. Il s’agit en vérité d’un piège abscons qui nous coute toujours plus et ne nous garantie absolument rien en dehors de l’illusion de contrôler la vie. Or, le contrôle de la vie est tout aussi absurde que croire que nous sommes en capacité de contrôler la Nature ! C’est une hérésie. D’ailleurs, lorsque nous sommes honnêtes, nous pouvons rapidement nous rendre compte que nous n’arrivons bien souvent déjà pas à nous contrôler nous même. Ou, lorsque nous y parvenons, observons combien de temps cela dure et ce que cela nous coute ! A quel prix ! Cela nous rend généralement morne, triste, vide… Le résultat est de faire de nous un être fade, éteint, ou apparemment lumineux mais sous la couche de vernis, c’est bien triste ! Le résultat est donc un être vide, qui vit un mal-être inexplicable car il n’est pas nourrit intérieurement.Le coeur est lourd et marche au ralenti pendant que notre âme pleure en constatant l’éloignement qui nous sépare de la Vie. La surprise comme baume au coeur Ce qui nourrit notre coeur, c’est d’y accueillir la Vie. D’être traversé.e et nourri.e du flux de la Vie. Or, cela implique que nous nous laissions dériver sur le fleuve de la Vie et d’avoir confiance. C’est alors le souffle de vie qui nous dirige sur les eaux de la Vie. Acceptons que nous ne contrôlons rien. Ce sont des forces plus grandes que nous qui sont à la barre. Deux possibilités s’offrent alors à nous : – se laisser surprendre et se réjouir des surprises que nous rencontrerons ou – nous débattre comme un diable pour essayer de reprendre la main et se raconter que nous pouvons dévier le courant et contrer le vent. De là à dire qu’alors nous nous retrouvons dans la position de Don Quichote. Il n’y a même pas un pas à faire ! Mais l’orgueil rend aveugle… et sourd ! Accepter d’accueillir les surprises la Vie permet de vivre en Joie Vous savez ce qui enlève toute forme de saveur à la Vie ? Savoir ce qui va se passer, savoir ce qu’il adviendra dans le futur.Vous ne me croyez pas ? Je peux vous en parler d’expérience. Savoir, comment les choses vont tourner et finir, est la pire chose qu’il pourrait vous arriver. Pourtant, combien de personnes consultent des voyants, médiums, pythies,… pour connaitre l’avenir ! C’est assez affolant. Alors, certes, je comprends pourquoi et parfois, je me laisse prendre au mirage de cette solution illusoire.On a peur, on ne veut pas se tromper, on ne veut pas prendre des risques démesurés, on refuse de s’investir dans une nouvelle relation qui pourrait être sans lendemain, ou une nouvelle entreprise qui serait vouée à la faillite… C’est très humain. Mais refuser de ne pas savoir d’avance ou refuser de s’investir sans connaitre le résultat, c’est refuser le jeu de la Vie Qu’est-ce qui donne du goût et de la saveur à la Vie ? C’est l’adrénaline, le suspend, les papillons dans le ventre… Or tout cela n’existe que parce que nous nous préparons à ce qui pourrait advenir… en en connaissant pas la saveur qu’aura la surprise de ce qui va se révéler être avec le temps. Vous savez ce qu’il y a de pire que de s’investir dans une relation qui pourrait n’être que temporaire ? C’est de ne pas y goûter. Ou pire encore y goûter en sachant que dans 6 mois cela finira par ceci ou cela.Car alors on n’a même pas l’occasion de goûter à la saveur de la nouveauté, de la découverte, de la rencontre, à ce qui est beau, partagé, pleins de bonnes intentions et d’attentions. Tout est déjà entaché des affres de la fin.Or savez-vous qui vit cela : les clair-voyants. Il m’a souvent été demandé pourquoi j’ai refusé de développer ce don.Hé bien, c’est notamment parce que je veux goûter aux saveurs de la vie. Je tiens à ne pas savoir. Comment se réjouir d’une chose dont on connait déjà la fin ? De quelle manière serait-il possible de profiter de quelque chose alors que sa mort se manifeste en même temps que sa naissance ? Comment pouvoir en profiter alors que l’épée de Damoclès de la prédiction est déjà sur notre tête prête à tomber ? C’est tout bonnement impossible, à moins de developper un dédoublement de la personnalité, une capacité à se dissocier de soi-même selon notre bon vouloir ou développer une expertise du déni sélectif choisi. Et même comme cela, l’illusion, le voile que nous nous imposons à nous-même n’est pas suffisant pour faire le job et c’est très fatigant.Cela reviendrait à vivre dans une dissonance constante et perpétuellement renouveler. Bref c’est une configuration pour vivre l’enfer éternel. Alors réjouissons-nous d’être surpris.e et de ce que nous offre la Vie ici et maintenant ! Certains éléments ne sont pas conformes à vos plans ? Vous avez deux possibilités : – lutter contre et ainsi les renforcer ou – accepter ce qui est et revoir vos plans en les adaptant à ce que la vie vous propose. Vous vouliez prendre la route de droite mais elle est barrée ? Est-il nécessaire de vouloir perdre du temps et de l’énergie à lutter et ronchonner en attendant d’elle réouvre comme par magie ? La pensée ne résout rien, elle ne fait que nier ou différer un problème auquel il faudra nécessairement se confronter lorsque nous accepterons de voir la réalité en face. Et il serait urgent que nous choisissions rapidement de le faire. Que ce soit pour notre propre bien mais aussi pour celui des autres. Car ce qui n’est pas juste pour Soi, ne l’est pas plus pour l’autre même si pour le moment il/elle en tire ce qui semble être un bénéfice. Mais qui en réalité ne fait qu’approfondir sa dette karmique. Peut-être est-il préférable d’accepter dès le moment ou l’information nous est donnée que le chemin que nous avions souhaité pour soi est en travaux et qu’il va falloir emprunter une autre route que nous ne connaissons peut-être pas. Ce sera l’occasion de la découvrir ou de s’offrir l’opportunité de la redécouvrir autrement. Car rien n’est immuable. Tout change, tout le temps, constamment. Je vous laisse faire votre choix entre la surprise de la nouveauté ou le fade du choisi Personnellement je me réjouis de découvrir une autre voie et les surprises, richesses, curiosités, etc… qu’elle pourrait offrir. Même si j’avoue que parfois, ce n’est pas très confortable pour moi de m’y résoudre.Il y a en premier lieu de la résistance, mais tout de suite après vient la résilience. Alors certes, ne croyez pas que je suis naïve ou une extraterrestre, je me suis déjà fatiguée avec l’autre possibilité. Je me suis usée à vouloir contraindre l’univers à ma volonté. Croyez-moi sur parole : ça ne fonctionne pas. Ou si, parfois cela se met en place très temporairement. Puis, vient le retour d’élastique qui est généralement douloureux ou destructeur.Après, libre à vous de le tenter par vous-même. C’est le propre du libre arbitre. D’expérience, je peux vous partager que c’est usant et pas très confortable d’être en lutte constante la tête dans le mur pour qu’il nous fasse place. A quoi bon lutter s’il ne s’ouvre pas ? Ne vaut-il mieux pas trouver un autre chemin même s’il nous parait plus couteux ? D’autant plus que le coût est totalement subjectif puisque nous ne prenons jamais en considération le cout de la dépense énergétique perpétuelle. C’est une véritable fuite que nous ne percevons pas à l’instar de la grenouille dans la casserole. Vous ne connaissez pas l’histoire de la grenouille ? Il est raconté que si l’on plonge subitement une grenouille dans de l’eau chaude, elle s’échappe d’un bond. Alors que si on la plonge dans l’eau froide et qu’on porte très progressivement l’eau à ébullition, la grenouille s’engourdit ou s’habitue à la température pour finir ébouillantée. Ainsi, elle ne se voit pas cuire et finit par en mourir. Il en est de même dans ce phénomène de lutte interne Pour éviter d’expérimenter une quelconque situation qui nous amènerait à être surpris.e ou à nous confronter à un imprévu.Nous préférons lutter pour persister sur le chemin que nous voulons pour nous. La dépense énergétique qui se met alors en mouvement, telle une micro fuite d’eau est insidieuse, presque imperceptible, au début tout au moins, mais constante. Au fil du temps, un fossé se creuse entre la perte qu’elle génère par rapport aux ressources que nous pouvons générer. En effet, pendant tout ce temps, nous ne pouvons nous résoudre à nous ressourcer car cela impliquerait de lâcher prise et donc d’abandonner la lutte. Et cela, quant bien même nous nous racontons que tout va bien, qu’on est zen, que tout va pour le mieux puisque nous persistons sur la lancée que nous avions déterminée… Bref, malgré le déni qui nous cache la vérité. Petit à petit, nous nous épuisons et mourrons. Soit intérieurement car coupé.e du flux de vie.Soit de maladie, accident, dépression, burn out… ou tout simplement car notre temps est venu. Mais durant tout le temps qui se sera écoulé, nous auront exister sans avoir pu vivre, sans Paix, ni Joie, ni Amour. Uniquement dans une apparence fictive. Cela aura pu nous amener à exister dans un paix faite de vide, une joie fade et morne, un amour éteint. Bref, une vie sans saveur mais d’apparence maitrisée et sécure… sur le papier. Quel triste sort ! Ne vaut-il pas mieux, à ce compte là accepter de se laisser surprendre par la vie ?Vous pourriez bien aimer vivre en vous nourrissant de surprises, voire adorer cela ! Si, si ! L’avantage de la surprise, c’est qu’elle a toujours un goût différent et nous permet de varier les saveurs de la vie. Ce qui évite de toujours gouter les mêmes… ce qui rend la vie fade et morne. Est-ce que vous êtes prêt.e à vous laisser aller à découvrir les surprises que vous réLire la suite

  • Bonjour Chara, Merci de votre message. L’humilité a été le chemin que j’ai suivi pour sortir du poids de l’humiliation. Effectivement, cela va avec faire fis de regard et des appréciations que peuvent y porter les […]

  • Bonjour Rym, Merci de votre partage qui ouvre sur un espace. Je vous rejoins sur de nombreux point sauf sur celui où vous poser qu’on ne peut pas sortir de la matrice. Il y a un sel et unique chemin pour en […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 mois et 1 semaine

    Être disponible ou être présent.e sans l'être La notion de disponibilité intérieure et extérieure est un point esLire la suite

  • Bonjour, Merci de votre message. Il est vrai que l’expression « mouton noir » n’est semble-t-il aujourd’hui plus à propos. D’ailleurs, depuis l’écriture de cet article, il y a fort longtemps… Je me suis rendue co […]

  • Bonjour Daniel, Merci pour ton message et ce questionnement que tu apportes et qui est intéressant. Moi aussi je fais des fautes d’orthographe alors que je suis belle et bien française 😉 Pour répondre à ton que […]

  • Absolument. Merci de votre partage

  • Merci pour cette suggestion et partage. Je ne ressens pas qu’il soit juste pour moi d’écrire un livre en reprenant les articles. Ils sont le fruit de mon propre cheminement multiple mais nullement un parcours […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 5 mois et 2 semaines

    Accepter de renoncer et laisser aller Pour certain.e.s, renoncer et laisser aller est chose facile. Car alors, ilLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 5 mois et 3 semaines

    Concilier les contraires Il est commun (et logique ?) de considérer que les contraires sont opposés. Pourtant, aujourd’hui, je nous propose d’envisager de concilier les contraires. Et même de les marier. La journée d’aujourd’hui a été riche et bien chargée. Lors d’une consultation, le thème ou plutôt l’invitation était justement la conciliation des contraires. Ok. Cela étant posé… cheminons ensemble au travers des opérations possibles. Les contraires étant des opposés ne sont-ils pas aux antipodes les uns des autres ? Comment alors seraient-ils possible de les rapprocher ? Ne serait-ce pas, de fait, une contradiction non conciliable ? Est-ce que cela ne risque pas tout bonnement de créer et nourrir une dissonance cognitive ? Une quête inatteignable générant une frustration définitive ? En tout cas, en général, arrivé à ce point, notre mental statue que nous sommes perdus car notre démarche est vaine. Nous allons donc rester bloqué.e.s dans cette incapacité à passer outre jusqu’à la fin de temps. Point final. Allez… Salut… et Rideau. Hé bien moi, je prétends qu’il se trompe. Est-ce l’orgueil qui me fait prétendre cela ? Peut-être mais peut-être pas. Nous allons voir cela ensemble. Comment fait-on pour concilier les contraires ? Revenons à notre cas d’illustration, et repositionnons-nous dans le cas de la consultation mentionnée plus haut. Bienvenue dans mon espace de travail et découvrons la subtilité de mon Art. Nous avons donc récolté l’indication ou l’inspiration de travail, l’axe ou l’objectif. Après cela, nous co-créons ensemble en suivant le fil et les éléments vivants qui sont donnés dans l’instant présent. C’est avec eux que nous allons composer pour transmuter les éléments. Si tout cela est réalisé dans les règles de l’Art, nous allons faire la boucle = l’ensemble des opérations alchimiques à réaliser au moment présent seront naturellement abordées. Évidemment, je ne peux pas partager ce qui s’est réellement joué dans les faits. Car, je travaille sous couvert d’une confidentialité stricte, et entière, la plus absolue possible. Mais, je peux vous parler de processus. Ce que je vais vous partager, ce sont des éléments d’alchimie et d’hermétisme qui ont été utilisés pour abonder et faire leur œuvre au sein de cette co-création. Tout d’abord revenons à un point essentiel toute réalité (relative) à un contraire qui existe et qui est vraie dans une autre dimension de perception. Ce qui est vrai dans une couche de la réalité, est faux dans celle au-dessus et celle au-dessous. Si vous me suivez depuis un moment vous m’avez probablement souvent entendue dire que c’est vrai à un endroit et c’est faux… en même temps. Cette vérité, elle, existe dans toute configuration. Les opposés sont relatifs pour les réconcilier, il suffit de les relier. Mais oui ! Quelle évidence n’est-ce pas ? C’est limpide et clair comme de l’eau de roche ! Oui, c’est une boutade.🙃La journée a été longue, j’ai envie de légèreté, d’humour et de dérision. Pour les réconcilier en les reliant, il suffit de comprendre sur quel axe se déplace le curseur. Il suffit !?! Non mais ça suffit avec les « suffit », « y a qu’à » ! Je vais prendre un exemple, ce sera plus parlant. Cela rendra la chose évidente. Nous aimons généralement nos qualités et nous méprisons nos défauts, leurs opposés Ou dit autrement nous voulons développer nos parts lumineuses et éliminer nos parts sombres. Parfait ! Le vilain petit canard… dissonant par rapport au reste du groupe Sauf que d’un autre point de vue, nos plus grandes qualités sont nos moindres défauts. Ainsi, nos défauts peuvent se révéler être des qualités inestimables. Si je me définis comme une personne adepte du rangement et que j’en suis fière. Je considère cela comme une qualité et me définit comme une personne rangée. (disclaimer : ce n’est pas du tout mon cas. Il s’agit d’un exemple à des fins d’illustrations uniquement. Même si je me suis plusieurs fois retrouvée dans des lieux et contextes où indéniablement j’étais une personne très rangée… Ah ! le cadre de référence ! C’est Magique 😉 Vous ne savez pas de quoi je parle ? Je vous explique juste en dessous. Je peux faire cela parce que dans mon cadre de référence c’est bien. Tiens ! Encore lui ! Il est ce que je connais et ma norme personnelle issue de mon expérience. Je suis dans le bon, dans ce qu’il faut faire. Je fais bien comme il faut. Dans ma sphère environnementale de constitution (familiale, sociale…) c’est ok. C’est un avantage. Claire au pays des paradoxes inavoués et l’impossibilités de concilier les contraires non vus et non reconnus L’histoire est totalement inventée. Un jour, Claire est embauchée dans une entreprise où la règle du jeu est d’être créatif et de travailler en collaboration avec une équipe de rêveurs. Elle se sent plutôt bien dans l’ambiance, l’environnement et l’équipe est agréable. Mais il y a de tout partout. Et le bazar la dérange. Alors elle fait ce qu’elle sais faire de mieux. Elle leur offre sa plus grande qualité : elle range, trie, jette l’inutile, les bouts de truc… et les machins qui ne servent à rien. Au bout de 2 semaines, elle est convoquée. Son n+1 lui explique qu’il va falloir qu’elle se ressaisisse et qu’elle s’intègre plus harmonieusement dans l’équipe. Elle ne comprend pas. Mais elle sourit. Elle ne veut pas perdre la face. C’est son troisième emploi en deux ans. Elle a quitté le dernier suite à du harcèlement et le précédent car elle avait un manager toxique. Alors, elle s’engage à faire son maximum pour mieux s’intégrer. Et ainsi va la vie, poursuivant dans la même lancée sans conciliation possible dans l’état actuel des choses Après une semaine de plus, elle a une réunion d’équipe. Tous se plaignent d’elle. Ils l’accusent de les oppresser et d’interférer avec leur créativité. Elle se sens attaquée, humiliée, non reconnue mais elle ne dit rien. Clair choisit de subir et fait le gros dos. Elle rentre chez elle déçue, triste, blessée à l’intérieur. Au cours d’une soirée, Claire partage avec ses ami.e.s proches ce qui se passe au boulot. Eux non plus ne comprennent pas. Ils la connaissent bien, savent qu’elle fait de son mieux. Elle ne peut qu’être tombée une fois de plus dans une équipe de fous ou de pervers. C’est quant même dingue d’avoir autant de malchance pro quand on est une personne aussi bonne ! Alors, Claire choisit d’éviter ses collègues de ne plus rien faire à part ce qu’on lui demande et elle se fane de l’intérieur parce qu’elle a peur de ce qu’ils pensent d’elle et ce qu’ils se disent à propos d’elle. Dès lors, elle les perçoit comme noirs, sombres, nocifs. A partir de là, on l’a félicité pour mon comportement même si on l’a reprochée d’être aigrie, dans son coin et pas très joviale. Mais comme elle est performante et qu’elle ne fait pas de vague on l’a gardée. L’histoire pourrait durer longtemps jusqu’au burn out. Mais on va faire court. Au lieu de rester dans le flou et l’incompréhension, il aurait fallu communiquer. Dire qu’elle ne comprends pas de quoi on parle. Mais comme elle voulait être aimée, elle n’a rien dit et elle a accepté en silence. Car, elle ne voulait pas créer de vague et qu’elle est d’une nature évitante face au conflit. Or, comme il n’y a pas communication, comme il n’y a pas de demande d’explication plus en profondeur.Si elle avait pris le risque de demander des détails, elle aurait pu savoir que ce qu’on lui reprochait c’était de ranger les affaires de ses collègues car ce joyeux bazar était source de créativité pour eux. Dans cette histoire Claire, n’est pas à sa place, elle se meurt. Mais cela pourrait facilement changer. Pour cela, amener un regard, une vision plus large et s’affairer à reconnaitre, nommer et concilier les contraires auraient facilement fait son oeuvre. C’est dans ce but, notamment que j’interviens dans les entreprises; pour apprendre à Claire à oeuvrer autrement. Je reçois aussi des Claires en accompagnement lorsque les entreprises ne font pas le premier pas. S’il y a répétition, c’est qu’il y a matière à transformer. Concilier les contraires fait partie de cela. Conciliation, compromis, et même conflit sont des amis précieux. Chacun dans certains contextes. Ils sont de grands révélateurs. Il n’y a pas de fatalité. Souvent, des chateaux de cartes se construisent sur des malentendus. Mais pour qu’il y ait des malentendus, c’est qu’il y a des malentendants. Mon travail est aussi un travail de traducteur-transmetteur. Le calmeNous devenons inquiets lorsque nous affrontons les antagonismes entre le Bien et le Mal, entre l’homme et la femme, entre le juste et l’injuste, le bonheur et le malheur, la santé et la maladie, la vie et la mort.Nous trouvons le calme lorsque nous acceptons que ces antagonismes, vont ensemble, et lorsque nous nous fondons en eux, nous devenons grands et larges. Ce calme débouche alors dans le recueillement. Néanmoins, au bon moment, il nous contraint à l’action, à agir avec force.Bert HellingerTweet La conciliation des contraires, une manne d’évolution de conscience et d’ouverture du coeur Savez-vous ce qui est drôle ? En même temps, je vais peut-être rire toute seul… C’est que j’ai initier la rédaction de cet article il y a plus de 3 mois. Or, si je ne vous l’indique pas, il y a peu de chance que vous puissiez vous en rendre compte. Et pourtant, c’est un élément très important car pendant que cet article est en suspend, je continue à travailler et faire évoluer mon rapport à ce processus en interne et en externe? Hier, j’ai accompagné, entre autre, un homme sur ce point. Lui partageant la richesse ce ce qu’apporte à notre âme et notre esprit l’investissement d’oeuvre à concilier les contraires. Cela peut sembler très paradoxal. Comment pourrions-nous réaliser cela ? – dit notre mental Hé oui, il est évident, qu’ici, lui est impuissant, il n’a pas sa place. Il est hors de sa zone de génie et même de pouvoir. Dans les faits, cela fait partie de mon Art et de ce que sans m’en rendre compte. Je tend à partager et enseigner aux personnes que j’ai la chance et le privilège d’accompagner. Et qui ont la chance et le privilège que je les accompagne ;)L’Art de concilier les contraires et l’Art de concilier l’inconciliable selon le Mental. Avec la Conscience qui est la mienne, aujourd’hui, je peux vous affirmer que si nous portons en nous la capacité de relativiser. Et d’identifier quel processus se déroule dans quelle sphère. Ainsi que la résonance que cela implique et entraine et si nous savons concilier les contraires alors, tout est possible. Car comme cela est inscris au plus profond de moi, l’impossible est une illusion.Mais tout doit être réaliser avec la bonne intention, le bonne axe, avec la juste impulsion dans le bon espace. Alors, il n’y a plus de limite pour l’alchimiste spirituel qui demeure en nous. Et vous, que souhaitez-vous ou qu’avez-vous la nécessité de concilier pour pouvoir incarner pleinement qui vous êtes et incarner la Vie qui vous appelle ? Si vous souhaitez être accompagné.e et/ou soutenu.e dans un travail de conciliation soyez libre deLire la suite

  • Merci à vous de votre partage.

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 6 mois et 2 semaines

    La loi de cause et d’effet appliquée La loi de cause et d’effet est un principe essentiel pour toute personne qui souhaite vivre sa vie en conscience. Je vous propose un exemple simple de son application dans la vie quotidienne au travers d’un témoignage personnel. Témoignage de la loi de cause et d’effet appliquée dans le quotidien Le mercredi, c’est la journée des enfants.Et j’aimerais vous partager mon sentiment et la gratitude intérieure qui m’anime en lien et en relation avec mes enfants. Je suis maman de 3 enfants, 3 garçons d’âge très différents et de personnalités diamétralement opposées. Pourtant, ils ont tous les 3 des points communs : Ils ont bon cœur, sont sensibles et se soucient des autres. Ils ont aussi un autre point commun :Par chance, ils ne souffrent pas de dépendance affective et cela les rend stables. Je dis “par chance” mais en réalité, ce point est aussi un effet lié à une cause. C’est ce qu’ils ont vécus, ce qui a été insufflé en eux, l’attention qui leur a été donnée qui en sont la cause.Nous, les parents, avons été très présents auprès d’eux. Tout en ayant à coeur qu’ils aient leurs moments de partage, de rencontre, de mise en relation avec d’autres. La loi de cause et d’effets – effets révélés au travers du quotidien Je suis remplie de gratitude lorsque je vois le petit dernier qui vient de faire sa rentrée à la maternelle faire les choses dans l’ordre et avec stabilité. On va à l’école, je le suis à sa demande. On fait un câlin le temps qu’il souhaite. Puis, nous rentrons dans l’école, il va à son porte-manteaux y accroche ses affaires, me fait un câlin plus court, un bisou et m’offre un « au revoir maman » pour me signifier qu’il est temps pour lui d’y aller et à moi de partir. La première fois (le deuxième jour d’école), j’avoue que cela a été déstabilisant car les autres parents font la queue pour vivre un à un le moment redouté de la séparation… surtout en début d’année.Mon cadet ne souhaite pas attendre cela. Il choisit son moment et « va faire son job » avec conviction et autonomie. Je suis pleine de gratitude car en parallèle mon plus grand a lui aussi passé une nouvelle étape et a gagné en mobilité et en autonomie. Je l’observe devenir un ado responsable. Alors évidemment, il y a des ajustements et des recadrages à faire mais c’est beau. Crédits : Lætitia Trilleau – Illustration : Christophe BALBRICK AWS Aktiv Web Side La loi de cause et d’effet : planter des graines, leur offrir soin et attention avec constance pour récolter de bons fruits Mon activité s’est construite autour de mes enfants. Et je suis heureuse d’avoir fait ce choix. Cela n’a pas toujours été simple car évidemment j’aurais aimé performer encore davantage dans mon travail. C’est dans ma nature. Et, j’avoue que dans les moments de faiblesse, de fatigue, de vulnérabilité,… le moment où je fais un pas de côté, remettre cela en cause vient me chatouiller. Mais dans ces moments d’élans qui me tenteraient à renier mes valeurs pour me laisser reprendre par mes penchants naturels; Revenir à l’origine et me repositionner comme observateur de la vie, à prendre un recul révélateur de ce qu’est ma vie en considérant les choix et intentions semées pour en arriver là permet de remettre les choses à leur place. #saligner #retouralorigine #loidecauseetdeffet #alchimiespirituelle #choisireLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 6 mois et 3 semaines

    Gagner en Conscience & en Excellence Au commencement de mon activité de coach, je m’étais positionnée sur l’accompagnement vers votre excellence. Or, il semble que dans ce retour à l’Origine, que j’ai abordé à plusieurs reprises dernièrement, je revienne clairement sur ce positionnement. @media screen and (min-width:768px){.stk-3960436{flex:1 1 calc(33.333% – var(–stk-column-gap,0px) * 1 / 2 ) !important}} @media screen and (min-width:768px){.stk-c981ecc{flex:1 1 calc(66.66699999999999% – var(–stk-column-gap,0px) * 1 / 2 ) !important}} C’est avec un peu de nostalgie que je vous partage ici le tout premier logo qui a été lié à mon activité. C’était clairement une esquisse et je suis en capacité de le voir aujourd’hui. J’imagine d’ailleurs que de le voir permettra à certain.e.s de comprendre pourquoi mon site s’appelle coach-ngo.com Nom de domaine qui avec le temps est devenu presque incompréhensible. Je vous partage ci-dessous l’extrait d’une interview que j’ai eu le plaisir de réaliser. Pourquoi “accompagnement vers votre excellence” ? Dans ma perception de l’humain, chacun de nous porte en lui/elle une multitude de potentiels. Ceux-ci ont des degrés respectifs de facilités ou de difficultés à pouvoir pouvoir émerger et être mobilisés par leur porteur. Notre chemin de vie consisterait à expérimenter différentes situations, contextes, épreuves pour développer ces potentiels. Cela se matérialise grâce aux expériences que nous offre la Vie. En quoi est-ce nouveau ? Ca ne l’est probablement pas. Pour avoir étudié de nombreux livres sacrés, les enseignements issus de la science initiatique, l’alchimie… etc… cela ne me semble pas nouveau. Mais autre. En tout cas, c’est une évidence pour moi. Chacun a un chemin spécifique à arborer qui est multiple mais qui est le sien pour pouvoir réaliser le job. C’est cela selon moi notre chemin de vie. C’est quoi l’excellence selon toi ? Pour moi, cela s’apparente à incarner la meilleure version de soi-même pour être au service de plus grand que Soi. C’est offrir le meilleur de ce que nous portons en nous. Quand je parle de la meilleure version de soi-même, ce n’est pas dans le sens où beaucoup l’entendent. C’est-à-dire, ce n’est pas ce concept communément utilisé dans le domaine du développement personnel. L’excellence, selon moi, est le fruit de la révélation de cet être que nous sommes profondément. Il peut être libéré et s’incarner lorsque nous avons réalisé toutes les opérations de sublimation de la matière. Ce qui revient à la sublimation totale de l’être. C’est ce que Michel-ange décrivait mais appliqué à l’humain. J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselé jusqu’à l’en libérer. – Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti de son vrai nom) Michel-Ange a toujours été reconnu pour son grand talent, son travail acharné… Bref pour son excellence. Cela avait un revers. Il y a toujours un revers ! Toute chose qui existe dans la matière a deux faces.En contre-partie de son talent, de son génie, de son excellence, Michel-ange était connu pour être difficile. Entendez que pour lui, beaucoup d’éléments étaient non négociables. Selon moi cela s’explique et a un sens fort. Je perçois ses non-compromis, non pas comme des caprices mais tels que des nécessités reconnues, identifiées et discernées en conscience. On appelle cela la rectitude et elle s’accompagne de la cohérence. Il est fort à parier que sans cela, il n’aurait pas pu offrir tant de Beauté au travers de ses peintures, ses sculptures, ses poèmes… Ou plutôt devrai-je dire pour être en cohérence avec sa conscience, au travers des peintures, des sculptures, des poèmes… qu’il a révélé. Il était avant tout un être engagé; certaines choses étaient donc nécessairement non-négociables. Voici ce qui est dit de lui : Quand l’artiste lâche ses outils pour réfléchir, il devient poète !Sans aucun doute, Michel-Ange était de ceux dont on peut dire qu’il était “touché par la grâce”, pour détenir autant de perfections dans ses différentes réalisations. Il était plus encore !… – le suprême de l’Art Lui-même ne se définissait pas comme un être têtu ou borné. Voici ce qu’il disait de la pratique de son art en tant que sculpteur. Tout ce qu’un grand artiste peut concevoir, le marbre le renferme en son sein ;mais il n’y a qu’une main obéissante à la pensée qui puisse l’en faire éclore. – Michel-ange On pourrait pensé qu’il avait juste mauvais caractère et un gros ego. Mais alors, comment ce fait-il qu’il ne signait pas les sculptures réalisées de sa main ?Si son ego était si gros, il aurait nécessairement signé ses oeuvres. Selon moi, c’est parce qu’il était conscient qu’elles n’étaient pas de sa création mais le fruit de ce que lui avait susurré l’inspiration. Il n’a signé qu’une seule des sculptures qu’il a réalisées au fil de sa vie. Le biographe de Michel-Ange, Giorgio Vasari, explique que le sculpteur aurait ajouté la signature après avoir livré la Pietà. Il s’agit de cette scène, représentant la Vierge Marie pleurant la perte de Jésus-Christ, étendu sur ses genoux, achevée en 1499 et qui se trouve dans la basilique Saint-Pierre. L’histoire raconte qu’il l’aurait fait après avoir entendu quelqu’un attribuer l’œuvre à un autre artiste. C’est quelque chose qu’il aurait regretté plus tard, se promettant de ne jamais rien signer d’autre. L’excellence serait donc le fruit d’un travail d’inspiration et de conscience ? Je vais garder l’exemple de Michel-Ange, parce que j’aime bien son nom 🙃 et je trouve qu’il est un bon sujet d’illustration. L’excellence demande de la constance et de ne jamais se laisser aller à la facilité. Cela demande un leadership mais un leadership intérieur. Cela se manifeste dans la mesure où existe une réelle discipline. Il est important de comprendre que cela se joue entre soi et Soi. Tout ce qui vient de l’extérieur n’est là que pour valider ou invalider. Ce sont des épreuves, un examen continu à l’école de la Vie. Michel-ange était un travailleur méticuleux, attentif au détail, acharné. Comme Léonard da Vinci d’ailleurs. Il était porteur d’une vision créative et se sentait investi d’une mission qui dépassait sa petite vie d’humain. C’est pourquoi, il travaillait avec foi et se mettait clairement au service avec une recherche constante de perfectionnement. Mais pas dans le sens d’un excès de perfectionnisme. Il cherchait à offrir le meilleur quoi qu’il advienne. Beaucoup croient — et je le crois aussi — que j’ai été désigné pour cette œuvre par Dieu. Malgré ma vieillesse, je ne veux pas y renoncer; je travaille par amour pour Dieu et je mets toute mon espérance en Lui. – Michel-ange En quoi cela est un travail qui demande à gagner en conscience ? Crédit photo : Lætitia Trilleau J’entends d’ici ceux qui disent et pensent que cela n’a rien de compliqué de développer de nouvelles ressources. Une petite séance d’hypnose, d’EMDR, de PNL, de quantum touch, d’access bar… ou je ne sais quoi d’autre, il y a toujours un nouveau truc révolutionnaire qui revient au même… Se laisser faire, donner le contrôle à l’autre, se faire driver plus ou moins passivement, sans effort et c’est fait !Magie magie ! Où on s’achète une formation et en deux coups de cuillère à pot on est compétent. Sauf que dans les deux cas c’est faux. Cela ne fonctionne pas comme ça. Dans le premier cas, on obtient du savoir et de la théorie, pas une expérience. On voit bien les désordres que cela amène dans le monde de l’entreprise ! Dans le deuxième cas, les résultats peuvent sembler dingues, magiques même. Mais c’est souvent des jambes de bois temporaires qui ne permettent pas de profondément réaliser et ancrer le travail. Bien sûr que dans certaines configurations et dans certains cas c’est opportun et cela fonctionne. Attention tout de même là, nous parlons d’Excellence, de Conscience, d’engagement intérieur, de faire alliance avec notre âme et ce qui est plus grand que nous. Le pire, c’est lorsque ces outils sont mal utilisés ou que le travail, l’intention, l’axe sont mal positionnés. Dans cette configuration, cela devient juste la meilleure façon de se tirer une balle dans le pied. Le travail de perfectionnement pour incarner notre excellence se doit d’être fait en conscience. C’est un cheminement intérieur actif qu’il est bon de réaliser. Pourquoi ? Parce que le risque, c’est d’aller mobiliser par un procédé interventionniste une ressource qui n’aurait pas dû l’être. C’est ainsi que l’air de rien, sans s’en rendre compte, nous allons éliminer des éléments qui étaient nécessaires pour pouvoir réaliser certains de nos apprentissages et rendre impossible l’acquisition des enseignements que nous avions à en tirer. En passant par un penchant interventionniste manquant de conscience, nous allons nous empêcher de réaliser notre chemin de vie. Nous allons corrompre nos possibilités de grandissement intérieur. Ainsi, nous dégringolons et perdons le bénéfice du chemin parcouru. Il faudra repartir de la case départ de l’expérience. Lorsque et si une autre vient à être disponible pour nous. .stk-12fb466{background-image:url(https://coach-ngo.com/wp-content/uploads/2023/08/Entete-conscience.jpg) !important;min-height:400px !important;align-items:center !important;display:flex !important} .stk-2c8c4e4{align-self:flex-end !important;background-color:rgba(255,255,255,0.5) !important}.stk-2c8c4e4-inner-blocks{align-items:center !important;justify-content:flex-start !important} .stk-fbcb31c{z-index:1 !important}.stk-fbcb31c .stk-block-text__text{text-shadow:2px 2px 4px rgba(0,0,0,0.2) !important;font-size:33px !important;color:var(–contrast) !important;font-family:”DM Serif Display”,Sans-serif !important}@media screen and (max-width:1023px){.stk-fbcb31c .stk-block-text__text{font-size:33px !important}}Lorsque la Conscience est absente du champ opératoire nous prenons de grands risques. – Lætitia TRILLEAU C’est en cela que l’élargissement de Conscience est une nécessité à qui souhaite répondre aux aspirations de son âme. Mais pas que. Gagner en Conscience, c’est se permettre de vivre en lien avec soi, les autres et le monde, en harmonie. Alors certes, il y a des périodes charnières qui peuvent être inconfortables, mais lorsque nous sommes accompagné.e.s et soutenu.e.s, ces périodes se rétrécissent. Elles ne s’installent pas dans le temps. On pourrait presque dire qu’elles se dissolvent instantanément dès que nous posons de la Conscience au bon endroit avec les aspectations appropriées. Si je comprend bien, malgré tout, nous vivrons des expériences désagréables ? Les épreuves sont des initiations. La Vie est initiatique !Chaque expérience nous apprend à ressentir, écouter, voir… et ainsi à prendre de bonnes décisions et à poser de meilleurs choix. Entendez : des choix qui seront en résonance avec ce qui est, ce qui doit être, aux aspirations de notre âme, en reliance avec le tout et en résonance avec qui nous sommes dans notre Unicité. Ici, je ne vous parle pas de théorie. Je vous parle de ce que je vis, ce que j’observe et ce qui ressort des accompagnements. Comme vous le savez probablement, j’ai fais le choix de garantir la confidentialité des personnes que j’accompagne. Ainsi, il ne leur est pas imposé de témoigner en fin d’accompagnement. Je pourrais pourtant exiger cela comme beaucoup le font. Mais, quel en serait le sens ? A part de chercher à montrer et convaincre de l’efficacité des accompagnements. Mais pourquoi faire cela alors qu’il n’y a pas deux accompagnements identiques ? Personne ne fait la même expérience à mon contact. Il s’agit d’accompagnements en Conscience. Tout est co-créé ensemble. Il n’y a pas de théorie, de parcours ou de méthode. Alors, il me semble plus juste de proposer à chacun.e en conscience de témoigner en conscience selon ce qui est bon et juste pour elle/lui. L’ouverture de conscience se joue aussi ici. Tout comme le choix de la donation que chacun.e est invité.e à réaliser en conscience. Le choix en conscience ne se joue pas sur choisir le choix 1 ou le choix 2 cela va bien plus loin que cela. de la même façon que réaliser quelque chose en conscience n’est pas d’observer si nous le faisons ou pas. Mais, notamment, sur le comment on choisit de le faire ou pas. Comment cela se joue en nous et autour de nous. Les résonances, dissonances, réactions, conséquences, mise en mouvement de soi et des éléments qui nous constituent ou qui interagissent avec nous… etc… C’est tout cela que nous apprenons à discerner et percevoir ensemble. C’est un apprentissage en soi. Un apprentissage de grandissement et de descente en profondeur. A travers l’accompagnement, le monde que vous percevez à l’extérieur de vous et à l’intérieur de vous devient bien plus vaste, riche et profond. C’est aussi un univers dont toute la structure est bien différente de ce que vous pouvez percevoir avant. Et nous apprenons aussi à aller au-delà de cela. Ensemble, si vous y êtes prête, nous arpenterons un espace encore bien au-delà de tout cela, au-delà de la matière, au-delà du mental, là où tout est et n’est pas en même temps. En quoi cela est utile ? Il ne me semble pas que utile est ici le bon terme. Ce que vous y gagnerez, c’est une perception de la vie, une manière de vivre qui sera bien plus riche, plus nourrissante, plus paisible, plus joyeuse,… Il serait difficile d’expliquer cela en quelques mots. A chaque pas en avant nous gagnons en qualité de vie. Peut-être pas dans le sens ou vous l’entendez, en tout cas pas dans le sens ou cette phrase est utilisée habituellement. Mais cela change radicalement la vie sans pour autant que celle-ci change. Et pourtant, vous vivez une nouvelle vie et vous ressentez cela jusque dans votre profondeur la plus abyssale. Cela vous rend stable, paisible, ancré.e, authentique, magnétique, charismatique… Est votre quotidien devient bien plus fluide. Ce qui ne changera pas après un élargissement de Conscience lorsque nous manifestons notre Excellence Le monde et ses circonstances n’auront pas changées. Mais, nous expérimentons le monde différemment comme si nous étions là mais sur une autre couche. Un peu comme si nous vivions en réalité augmentée. Les choses s’alignent et s’enchainent bien plus facilement. Nous vivons moins de frustrations, de résistance… Pour illustrer, je vous rapporte une discussion qui a eu lieu il y a quelques jours avec mon compagnon .stk-ee03ff6{top:-50px !important;left:-50px !important;position:absolute !important;opacity:0.2 !important}.stk-ee03ff6 .stk–svg-wrapper .stk–inner-svg svg:last-child{height:200px !important;width:200px !important} .stk-30a2190{background-color:transparent !important}.stk-30a2190:before{background-image:linear-gradient(90deg,transparent 0%,var(–base) 100%) !important}.stk-30a2190 .stk-block-text__text{font-size:13px !important}@media screen and (max-width:1023px){.stk-30a2190 .stk-block-text__text{font-size:13px !important}}- Non mais c’est dingue, on aurait voulu le faire, on n’y serait pas arrivé ! – C’est vrai qu’en terme de probabilité, il y avait peu de chance que j’appelle cette dame juste avant qu’elle décide de jeter tout ça et après qu’elle l’ai chargé dans un camion. L’avantage c’est que ça règle notre problème de livraison. – C’est clair ![…]Une heure plus tard la dame arrive chez nous et mon compagnon reconnait un ami à lui qui conduit le camion.- Non mais c’est pas possible ! c’est … !- Ah ! le hasard ! Dieu est grand- Non, c’est toi qui est magnétique. C’est tout le temps comme ça !- C’est parce que j’écoute – Non, c’est plus que ça- Si tu le dis… Je vous passe les détails parce qu’ils nous appartiennent. Mais au final, nous avons reçu et il nous a été donné ce dont nous avions besoin. Et cela a contenté tout le monde mais l’ami et sa compagne que nous avons remerciés tout comme les autres acteurs de l’invisible qui on permis tout cela. J’aurais bien continué à te poser des questions car tes réponses sont passionnantes, mais le temps imparti arrive à sa fin. Merci d’avoir répondu à mes questions.Lire la suite

  • Bonjour Isabelle, Je vous remercie de votre message qui me va droit au coeur. Vous traversez une épreuve remuante. Le décès d’un parent amène de nombreux changements visibles et invisibles. Si vous en res […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 7 mois et 1 semaine

    Être observateur de la vie S’il y a bien une action que j’ai réalisée depuis toujours c’est l’observation. Je peux affirmer que je suis observateur de la Vie avant toute autre chose. Depuis toute petite, j’observe avec curiosité le monde qui m’entoure, la nature, les animaux, les humains qu’iles soient enfants ou adultes. Je le faisais par curiosité mais aussi pour comprendre, décrypter… au départ, à l’origine, et je n’ai plus jamais arrêter. Il y a bien eu une époque où la douleur, les souffrances et la limitation du corps m’ont amenée à porter ce regard, cette attention, cette écoute sur moi ou plutôt sur mon corps. Car elles prenaient toute la place et je la seule chose qui existait à ce moment-là pour moi était de les vivre pleinement pour pouvoir par la suite y survivre. L’acceptation de la douleur, les souffrances et la limitation du corps était mon investissement pour l’avenir. Et cela a été un de mes meilleurs investissements. Être l’observateur de étrangère qui je suis sur la terre En toute sincérité, je le suis toujours sentie à part, inadaptée, dysfonctionnelle… une étrangère sur une terre dont je ne comprenais pas les codes. Et pourtant c’était bel et bien la mienne, j’y étais née et y avait mes droits. Alors j’ai travaillé à m’insérer. Cela à fonctionné. Je suis devenue un parfait petit caméléon. Cela n’a aucunement changé ma nature. Mais cela a fait évoluer mon prisme perceptif et la façon dont les autres me percevaient Être un observateur aiguisé pour résoudre ce qui appelle à l’être J’ai une attirance particulière à résoudre des énigmes. Elles me passionnent. Régulièrement, ressort de ma mémoire le souvenir d’un jeu vidéo. Un jeu de plateau consistant en une suite d’énigmes auquel un cousin germain m’avait fait jouer petite. Je devais avoir 8 ans. Je Garde la réminiscence d’un regret. Celui d’avoir été bloquée à une étape à laquelle j’ai trouvé (à priori, puisque je n’ai jamais pu le vérifier) la réponse dans la nuit. Sauf qu’il était trop tard, nous avions déjà changé de lieu. Aujourd’hui, mon positionnement n’a pas changé. Je suis constamment en observation. Je suis devenue un observateur de la vie, et cela est devenu une partie importante de mon Art, une de mes expertises. Dans mon activité professionnelle, je résous des énigmes au quotidien. Il s’agit d’énigmes vivantes, grandeur nature. Mon job est d’observer, de discerner et identifier les éléments, les paramètres, la synergie, le mouvement, les échanges… pour repérer ce qui dysfonctionne dans l’humain, le couple, l’équipe, l’entreprise, le groupe, la société, l’environnement… Tout en anticipant ce qui risque d’advenir si nous décidons d’amener un mouvement, une action, une poussée… une rectification… sur tel ou tel autre élément. Pour être ensuite capable d’initier, en conscience, avec le sujet concerné un changement, une évolution… en composant et en dansant avec le vivant, l’organique,… ce qui est fluide, ce qui grince, coince ou résiste. Contrairement à ce qui pourrait paraitre, mon Art implique d’être un stratège à vocation non interventionniste mais en pleine responsabilité de modifications que peuvent engendrer la présence même de l’observateur. Mon métier est passionnant car aucune méthode et aucune théorie ne suffit à pratiquer cet Art qui n’a pas de nom et qui régit ma Vie. Cela est une grande limitation. Aucun marketing possible. Et cela le rend presque illisible. Mais cela le rend aussi illimité, vrai, authentique… et ce qui est illisible pour les yeux est d’une richesse innommable. Ce matin encore, j’ai reçu des messages de personnes que j’accompagne ou dont l’accompagnement s’achève et qui me disent au combien cela a compté dans leur vie. La fulgurance de la transformation intérieure, la préciosité du changement de la situation, l’amélioration de leur état d’être. Je suis toujours extrêmement touchée de cela et en même temps, je sais que cela n’est possible que si la personne se donne les moyens : prendre contact, initier l’accompagnement, persister même lorsque les choses bougent et que cela devient inconfortable… ensuite on récolte les cadeaux. J’ai accepté de travailler sous confidentialité stricte. Cela rend aussi complexe le marketing. Ainsi, les avis et témoignages sont volontaires. Or, nous savons à quel point ils comptent dans la balance du personal brand. Mais je compose avec la règle du jeu qui est celle que je m’impose à moi-même. Je n’en suis pas victime, mais acteur responsable et aligné. J’ai choisi de composer avec. Et, je l’assume car selon moi cela vaut vraiment la peine. La confidentialité me permet de travailler avec des personnes exposées ou qui ne peuvent accepter de l’être pour diverses raisons (#dirigeant, #cadre, #célébrité… ) et aussi de travailler différemment lorsque l’accompagnement inclus plusieurs acteurs. C’est challengeant, car alors, il faut être disciplinée, attentive, à l’écoute, jouer stratégiquement avec les éléments… tout en gardant un espace précieux pour l’inspiration, l’écoute de ce qui ne se voit ni ne s’entends, la prescience… bref l’accueil des messages imperceptibles. Mais c’est ok. Cela me permet de rester humble, peu visible, simple… Cela est précieux. En contre partie, si je puis dire de façon un peu maladroite, je nourris la conviction que quoi qu’il arrive, le hasard trouvera un chemin que toute personne qui pourrait avoir besoin de me rencontrer pourra le faire de façon improbable. Ce qui arrive extrêmement souvent. Je vous souhaite un #bonlundi, une #bellesemaine et je vous souhaite d’identifier ce qui est le fil rouge de votre vie. Ce qui vous anime. nomarketing #observateurdelavie #supervision #accomLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 7 mois et 2 semaines

    L'Art de présenter ses excuses “Je te prie de m’excuser et je te demande pardon” – Cette phrase est toute simple, tellement immense, et si puissante ! Pourquoi alors, certains ont tellement de mal à la formuler ? Qu’est-ce qui la rend si difficile à prononcer ? Abordons ensemble l’Art de présenter nos excuses. L’art de présenter ses excuses L’art de présenter ses excuses est, à mon sens, trop minimiser. Et, pas suffisamment reconnu.Il n’est pas rare d’entendre “Je m’excuse”. Cette formule courante qui permet d’alléger le poids des choses mais qui n’est en rien en lien avec l’Art de présenter nos excuses. Que nous nous excusions nous-même est une chose, certes. Mais cela ne concerne que nous. Et nullement l’autre ou les autres personne.s qui ont subi le préjudice de nos paroles, pensées, actes, ou autres. Présenter ses excuses, ce n’est pas s’excuser soi. Cela ne regarde que nous et ne concerne personne d’autre que nous. Non. Présenter ses excuses, c’est remettre notre demande à pouvoir être excusé.e.s dans les mains de celle/celui/ceux qui ont été touchés. Tout le monde fait des erreurs et génèrent des impacts ou des blessures aux autres C’est regrettable, ou pas d’ailleurs, mais personne n’est parfait. Vouloir se prétendre à soi-même que nous tendons à l’être, est l’assurance de s’offrir une vie d’enfer et de souffrance à soi et ceux qui nous côtoient. Il s’agit d’une des pires illusions. Dans la Bhagavad-gita, il est dit que les 3 plus grands péchés les trois gunas sont : la méchanceté, l’ignorance et la recherche de vertu. La recherche de vertu dans le sens de se croire vertueux ou de vouloir entretenir une image nécessairement illusoire de perfection. Cela est un piège qui est le fruit d’une stratégie pour collecter de l’amour. Cela est aussi reconnu comme un driver. Bref, ce qui se joue n’est donc pas de savoir si nous faisons des erreurs et infligeons des impacts autour de nous. Car c’est un fait, nous faisons constamment cela sans nous en rendre compte, souvent; par choix ou intention parfois. Ce qui se joue réellement, c’est d’apprendre à présenter nos excuses. Même si nous ne voyons pas où nous avons trébuché. Et aussi, évidemment, d’autant plus même, lorsque nous le percevons. Demander pardon est un témoignage d’intelligence Croire ou faire croire avoir raison est finalement chose facile. Nous pouvons facilement nous en persuader nous-même et aussi en persuader, par des manipulations réthoriques perceptives, ou cognitives notamment, en convaincre les autres. Mais, cela ne sert véritablement à rien à part gonfler notre ego. Cela ne fait de nous ni quelqu’un de meilleur ni de moins bon. Et cette manipulation n’a aucun impact réel sur notre valeur. Savoir demander pardon est une preuve d’intelligence. Car alors, nous acceptons que nous sommes perfectibles et que nous sommes conscient.e.s que notre perception humaine est limitée. Ce qui est un fait scientifique et clinique avéré. Or, cela concerne tout le monde. Celui qui ne l’accepte pas fait témoignage d’autre chose que d’intelligence. On m’avait affirmé, il y a quelque temps que pardonner l’autre pourrait l’encourager à réitérer ses fautes. Si vous pensez cela, je vous invite à lire cet article : Pardonner encourage-t-il les autres à persister dans leur (s) erreur (s) ? Pourquoi ne parvenons-nous pas, alors, à présenter nos excuses ou à demander pardon ? Il s’agit d’un problème d’ego et plus particulièrement un témoignage de fierté mal positionnée ou mal aspectée. Accepter de présenter nos excuses ou demander pardon pour beaucoup de personnes qui n’y parviennent pas reviendrait à dire : – Oui, j’ai péché. C’est ma faute. Ma très grande faute. Je suis quelqu’un de petit, de mauvais… ou autre. Mais, cela, ce n’est que l’histoire que nous racontons. Ce n’est pas vrai. Présenter nos excuses ou demander pardon de nous diminue pas. La seule chose qui diminue c’est l’enflure de notre propre ego. Si nous sommes honnête, qu’est -ce que cela coute de dire : – J’entends/comprends/observe que tu as été blessé.e. par mes actes/actions/propos. Je te demande pardon et te présente mes excuses pour ce que j’ai pu te faire endurer. L’étape d’après étant de pouvoir offrir un : – Comment puis-rectifier cela ? ou Comment puis-je me rattraper ? ou Comment puis-je t’aider à me pardonner ? Nous ne sommes peut-être pas responsable de la totalité de l’impact. Mais est-ce qu’il ne vaut mieux pas soulager la douleur que résonne alors dans notre relation. Plutôt que de discuter la taille du bout de gras qui correspond à notre part de responsabilité dans l’histoire ? Evidemment, que nous pourrons ensuite verbaliser des demandes, avoir des discussions, ajuster les choses… etc… Mais comme dans tout incendie, d’abord, il est essentiel d’éteindre le feu. Et, de toutes les manières, il y a un précepte inévitable : Nous sommes co-responsables de tout ce qui peut se jouer dans la relation. Car, de fait, nous en sommes co-acteur. Intrinsèquement, nous avons joué un rôle dans ce qui s’est joué dans la relation. Avoir conscience de cela est extrêmement important et imminement essentiel. J’ai parlais récemment sur les réseaux sociaux.           Voir cette publication sur Instagram                       Une publication partagée par Laetitia Trilleau (Accompagnement Authentique de l’Être) (@laetitiatrilleau) Qui je suis si je ne m’autorise pas à présenter mes excuses ou à demander pardon pour les tords conscients et inconscients que j’inflige aux autres ? Il ne s’agit pas ici d’une invitation à prendre responsabilité des tords d’autrui. Mais uniquement des nôtres qu’ils soient connus ou inconnus de nous. D’ailleurs, il existe une pratique en lien avec cela, qui va même plus loin. Elle se relie alors à la vision de l’interdépendance universelle et à la notion de constellations familiales… avec une vision dans laquelle l’humanité entière est une même famille. Dans ce contexte, l’autre est une part de moi et je suis une part de lui. Cette pratique, vous la connaissez peut-être. Elle se nomme Hoʻoponopono. Voici ce qu’en dit Wikipedia : Le Hoʻoponopono (ho-o-pono-pono, parfois traduit en « remettre les choses en ordre », « rétablir l’équilibre ») est une tradition sociale et spirituelle de repentir et de réconciliation des anciens Hawaïens. Des coutumes identiques de thérapie familiale se retrouvent aussi dans toute la région de l’océan Pacifique. Le hoʻoponopono traditionnel était dirigé par un ou une kahuna lāʻau lapaʻau1 (prêtre guérisseur ou prêtresse guérisseuse) pour guérir les maladies physiques ou psychiques au sein des groupes familiaux. La plupart des versions modernes sont conçues de telle façon que chacun puisse le faire seul. Dans sa pratique la plus basique, elle consiste à verbaliser ceci : .stk-d13d9b2{align-items:center !important;display:flex !important}.stk-d13d9b2 .stk-block-blockquote__content{align-items:center !important;padding-top:12px !important;padding-right:12px !important;padding-bottom:12px !important;padding-left:12px !important;display:flex !important} .stk-2507dff{left:-4px !important;position:absolute !important;opacity:0.2 !important;z-index:0 !important}.stk-2507dff .stk–svg-wrapper .stk–inner-svg svg:last-child{height:100px !important;width:100px !important;transform:rotate(5deg) !important} .stk-0b6624e{box-shadow:0 0 0 2px rgba(120,120,120,0.1) !important}Je suis désolé.eS’il te plaîtPardonne-moiJe t’aimeMerci à toute personne à qui nous souhaitons du bien, que nous souhaitons voir devenir meilleure, guérir, s’améliorer, être départie de méchanceté, douleur, souffrance …etc… Alors, pourquoi ne pas commencer à offrir cela aux personnes qui sont en lien avec nous et qui sont chères à notre coeur ? Cela ne nous rendra pas moins bon.ne. Le seul risque ici est que ces bons sentiments et ces bonnes sentiments qui nous traversent contribuent à nous rendre meilleur.e. nous aussi. Cela commence ici. Je tiens de tout coeur à vous offrir ce cadeau en vous souhaitant de pouvoir l’offrir à votre tour, si tel est votre choix. Si d’une manière ou d’une autre j’ai pu vous blesser, en parole, en écrit, en pensée ou en actes, je vous présente mes excuses. Pardonnez-moi, s’il vous pLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 8 mois et 2 semaines

    Renoncer pour vivre mieux Choisir, c’est renoncer – dit le philosophe. Choisir c’est le moyen qui nous est donné pour créer notre vie. Mais renoncer, ce n’est pas toujours une évidence. Loin de là ! Même lorsqu’intérieurement nous savons que tout est perdu ou que rien n’est à sauver. J’ai, à plusieurs reprises, rencontré des personnes qui se refusaient le droit de choisir. Ou, pour qui choisir était une véritable impossibilité fonctionnelle. Cela peut sembler fou ou bizarre mais c’est un fait. Certaines personnes ne peuvent pas choisir. Cet acte est en dehors de leur portée. De la même façon que je ne peux, malheureusement pas, me téléporter d’un point A à un point B. Ils ne peuvent pas faire un choix. Dans leur univers, choisir, ce n’est pas renoncer, c’est mourir. Renoncer revient à accepter de tuer une multitude d’expériences qui auraient pu en découler. C’est aussi parfois être contraint.e de faire un deuil qui a été pour elles impossible à réaliser. Ce dont il s’agit ici est une transformation profonde à mettre en mouvement pour modifier ce qui peut être considéré comme un bug. Mais qui est, en réalité, la seule option trouvée par la psyché pour continuer à vivre… pour le moment. Ce qui est beau c’est que d’autres options existent. Et que la vie viendra inévitablement leur proposer. Mais encore faut-il s’autoriser à les percevoir. Il s’agit alors de choisir un nouveau chemin et de s’y aventurer pour redevenir vivant.e. Il s’agit alors de mettre en oeuvre un travail sur mesure pour permettre aux éléments de prendre leur juste place pour que les processus internes redeviennent fonctionnels. La proposition d’apprendre à renoncer pour vivre mieux a aussi bien d’autres aspects Apprendre à renoncer, c’est une prolongation de l’apprentissage du savoir dire non. Dire non est une épreuve pour beaucoup. Mais c’est une nécessité pour pouvoir gagner en qualité de Vie. Car, c’est le seul moyen de pouvoir nous rapprocher d’une vie conforme à notre vérité et en résonance avec qui nous sommes. Il n’y a que comme cela que nous pourrons rejoindre le chemin de l’alignement avec nous-même. Cela passe par de toutes petites choses qui derrière leur apparence de rien du tout sont énormes Refuser d’aller à l’apéro de notre meilleur.e ami.e parce que nous sommes vraiment épuisé.e n’est pas évident à accepter. Cela pourra peut-être aussi être difficile à accueillir pour notre ami.e. Toutefois, c’est aussi le cas, pour soi, avant même de nous raconter que l’autre pourrait mal le prendre. Souvent, la culpabilité, le regard des autres, la peur du jugement viennent s’insinuer ici. Pas parce nous faisons quelque chose de mal ou de discutable. Ni même parce que quelqu’un pourrait penser que nous ne sommes pas loyal.e. Ce qui dans tous les cas de figure ne nous regarde pas puisque cela lui appartient.Mais parce qu’une partie de nous culpabilise d’être fatigué.e, d’avoir besoin de repos, d’avoir un espace seul.e pour se retrouver, de ne pas se sacrifier… ou autre chose… au point de devoir renoncer à un moment de plaisir, de partage, de détente ou qui aurait pu avoir une autre saveur pour nous. Il est facile de renoncer à considérer que nous avons des limites C’est très humain de se mentir en se racontant que nous pouvons encore faire cela en plus du reste. Tout de même, ce n’est pas grand chose ! On pourrait au moins. faire ce petit effort…Et, en général, notre entourage nous renvoie la même chose : Que nous pourrions faire l’effort de… Au moins ça… ça ne nous coûte pas grand-chose. C’est juste… Je vous laisse remplir les … Mais ces petits trucs finissent par prendre trop de place, trop de temps, trop d’énergie. Et même si ça ne va pas nous tuer (bien que cela pourrait), cela peut nous éloigner un peu plus de soi-même. Nous amener à nous écouter encore un peu moins, à dépasser encore un peu plus la limite, à chuter dans un burn out ou véritablement nous tuer. Si si, un accident bête dû à un épuisement, cela arrive plus souvent qu’on ne veut bien le croire. Alors certes, il n’est pas nécessairement mortel mais c’est aussi une possibilité. Comme celle d’avoir des séquelles physiques, mentales ou spirituelles pour le reste de notre vie. Mon but n’est pas de faire peur mais de nous amener à prendre conscience des ces petits riens qui changent tout et font beaucoup. Comme le petit rien qui nous oblige tous les dimanches à participer à un repas de famille avec belle-mamie. Repas durant lequel chacun ressert tous les vieux dossiers amers et aigres de la famille et son entourage. Qu’ensemble, en famille plus affinités, nous pouvons tous à nouveau partager au déjeuner. Bon appétit ! Pourquoi continuer à faire perdurer cela ? – Parce qu’on a toujours fait comme ça ? Ok, mais est-ce que c’est juste pour moi de continuer à me nourrir tous les dimanches de cela ?Il est très probable que non. Alors, pourquoi continue-t-on ? Ah ! c’est le moment que nous partageons avec belle-mamie pour qu’elle ne soit pas seule ?Ok ! Mais du coup, est-ce qu’on ne pourrait pas partager un autre temps avec elle qui pourrait être plus doux, et plus aligné avec ce que nous aimerions partager avec elle ? Après, le choix de renoncer à ce moment de partage de chaos, de haine, de colère… nous revient. Chacun voit midi à sa porte. Il en est de même pour tout. Qu’est-ce qui nous coute dans notre semaine mais qui n’a pas de sens ?Est-ce que nous sommes prêt.e.s à renoncer à cela ou pas ? Il n’y a pas de bonne réponse. Il n’y a que la vérité qui est la nôtre. En fonction, il est possible d’accepter, de dépasser (en renonçant pas exemple), de transformer (choisir une autre forme) et de l’intégrer (vivre et expérimenter cela) Renoncer à cela et renoncer aussi au bénéfice secondaire Pour illustrer la notion de bénéfice secondaire, je vais vous raconter une anecdote. Mais vous êtes libre d’aller directement à la suite. Il y a de cela fort longtemps, je travaillais pour une célèbre multi-nationale. Et, il était de coutume de parler de dossiers importants de façon informelle autour du café. Au départ, comme il y avait beaucoup de fumeur dans mon service (tous sauf moi en réalité) les dossiers étaient discutés dehors pendant la pause café qui était de fait une pause café-cigarette. Cela, semblait ok pour tout le monde. Car, c’était le seul moment où nous étions véritablement ensemble, physiquement, en équipe. Le reste du temps, comme nous travaillions avec des équipes dont les membres étaient répartis dans toute l’Europe et le reste du monde, on ne faisait que cohabiter dans des bureaux qui se situaient dans un même bâtiment. Or, un jour, il y eu une réforme. La société qui nous employait avait décidé que ce n’était plus ok de fumer dehors devant le bâtiment. Et qu’il n’était plus autorisé de sortir du bâtiment pour réaliser nos pause (hors pause déjeuner). Car cela amenait les employés à prendre des pauses trop longues. Alors, il fut installé une pièce de pause fumeur. Entendez un aquarium atroce, horrible et puant. Je ne partageais donc plus la pause avec les autres. Mais, rapidement, je me suis aperçue que des décisions importantes qui impactaient directement mon travail étaient prises durant la pose. C’était un véritable problème car personne ne m’en informait. Alors j’ai tenté l’expérience de faire la pause avec les autres membres de mon service. Eux, dans leur espace insupportable et moi de l’autre côté de la vitre. Dès le premier essai, je me suis rendue compte que cela était inacceptable et non vivable pour moi. Leur aquarium avait « des fuites » l’odeur était atroce. Et ce n’était pas des conditions de travail décentes. D’autant plus que ce temps était sensé être un temps de pause. Rien ne fonctionnait. Alors, j’ai fait le choix de renoncer à ce temps et d’expliquer à l’équipe les points qui me posaient question et problème. J’aurais pu continuer à accepter cela pour facilité la vie de tout le monde, aller dans le sens du groupe, sécuriser l’espace et entretenir la peur de rater des infos… Mais, ce n’est pas le genre de la maison. J’ai donc renoncé à ce temps de partage et accepté de prendre le risque de rater des infos importantes ou même cruciales. Puis, j’ai partagé ce choix en réunion d’équipe. Le pourquoi, les tenants et les aboutissants. Ensemble, nous avons choisi de fonctionner autrement. Les décisions ne seraient plus prises dans cet espace. Ou, si elles venaient à l’être, elles se devaient d’être communiquer à l’ensemble.Ce qui a été une très bonne décision. Car peu de temps après, plusieurs membres de l’équipe décidaient d’arrêter de fumer durant les pauses. De fait, le fumoir n’était ni un espace vivable, ni un espace décent. Et, une part des bénéfices secondaires ayant été effacée. Le choix s’est avéré plus simple. Pour conclure à propos de ce choix de renoncer Il me semble essentiel de poser ici qu’à chaque fois que nous avons le courage, en conscience, avec justesse et discernement de renoncer à quelque chose qui ne nous convient pas/plus ou à une proposition qui nous est faite (même si nous aurions aimé nous laisser séduire par celle-ci) nous faisons un pas vers nous. Nous nous permettons ainsi de rester aligné.e ou de nous aligner davantage avec qui nous sommes et ce dont nous avons besoin. Cette qualité d’écoute, d’accueil et d’acceptation nous permet alors de cultiver un vivre mieux et de développer un sentiment de liberté. Or, cette liberté est le fruit de nos choix posés. Nous ne sommes alors plus prisonnier de notre vie, nous devenons acteur-constructeur. Certains disent créateurs 😉 Alors à quoi sommes-nous prêts à renoncer pour accepter de mieux être ? Je vous laisse la liberté de répondreLire la suite

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