De nos temps où les choses s’accumulent chez nous suite à des appels marketing répétés et souvent efficaces (les achats d’impulsion en témoignent), nous avons chez nous un ensemble de choses qui deviennent inutiles avec le temps et qu’il pourrait être intéressant d’offrir en partage.
Dans les temps anciens, il n’y a pas si longtemps en fait, une malle contenait les possessions d’un foyer. Cette même malle constituait la dote des filles à marier. Les biens étaient robustes et de qualité et leur valeur était plus importante… Leur prix aussi !
Les vêtements se transmettaient entre frères et soeurs, puis entre cousins et traversaient plusieurs générations, ont les partageaient.
De nos jours, alors même que ceux qui se plaignent de l’augmentation du prix des choses sont si nombreux, il est bon de relativiser.
Avant, une voiture était le bien d’un foyer et un signe extérieur d’une grande richesse.En posséder une était déjà exceptionnel. Les gens marchaient, avait un cheval, un âne ou un mulet, empruntait l’attelage d’un voisin pour les charges lourdes.
On partageait ! Et, cela rapprochait les gens.
Les voisins se connaissaient. Ils se rendaient service et s’entre-aidaient pour les moissons et les cueillettes.
On échangeait des services : un trajet en calèche contre quelques bottes de foin ou des confitures. Le paiement se faisait en nature.
Là, j’entends la voix de la contestation :
Oui mais ça, c’était avant ! On ne pourrait plus le faire de nos jours. Les gens travaillaient de leurs mains, ils étaient paysans ! Regardes toi ! On te paie bien avec de l’argent et des chèques !
Hum, c’est vrai. Mais ce n’est pas les seuls moyens de paiements possibles. Il y a l’argent virtuel qui prend de plus en plus de place avec les virements, les paiements paypal… J’accepte aussi d’être payée en nature : une prestation contre une autre.
J’ai échangé mes services contre des massages, des soins de réflexologie, quelques repas, des photos… et j’ai trouvé cela parfait. Je cherche d’ailleurs, actuellement à échanger avec un jardinier, un carreleur, un carrossier, un mécanicien automobile…
Une compétence contre une autre me semble tout à fait acceptable si la compétence en question est nécessaire. Il est clair que si on me propose du fromage et de lait, je serai obligée de refuser. Je suis intolérante au lactose et l’idée de gaspiller sonnerait le glas de l’initiative.
En fait, même là, c’est faux. Je peux parfaitement décider de l’offrir ou d’en faire bénéficier à quelqu’un cher à mon coeur.
L’argent sert à acheter des choses et des services. Pourquoi passer par la case argent serait obligatoire ?
D’ailleurs, cet état de fait est en train de changer. Avec la crise de l’euro, des pays, des villes, des régions réinventent des monnaies locales et sensibilisent à l’échange de services. De même, certains sites ont le même but : favoriser l’échange local et renforcer les liens de proximité (cf. : www.monptivoisinage.com) Il y a aussi les sites de dons : www.donnons.org, www.recupe.net… les épiceries solidaires…
En coaching, tout comme en thérapie, ou en soin, j’accueille des gens qui ont des problématiques variées. Je tiens à donner accès aux consultations à toutes les personnes qui le souhaitent même aux personnes qui ont peu de moyens. Ces personnes n’ont pas moins besoin d’être heureux que les autres. La seule chose qui m’importe est que l’échange soit juste.
Partager est un plaisir qui doit rester un plaisir
Le partage doit se faire naturellement, cela ne doit pas être forcé. Comme partager un repas, un peu de temps, des ressources… et cet échange peut se révéler être une manne parfois inattendue. Par contre, quand le plaisir n’y est pas, partager peut devenir une tannée. Dans ce cas, il est bon de réfléchir à pourquoi il est bon pour nous de se sacrifier, se contraindre, pour l’autre.
Partager, c’est aussi faire découvrir
J’aime partager les bonnes adresses, faire découvrir des personnes de talents, de nouvelles activités, un bon livre, de nouveaux savoirs…
Et c’est un plaisir. Cela aide des talents à se faire connaître, des services à se pérenniser et des lieux à continuer d’émerveiller des gens, le tout en apportant plaisir et/ou satisfaction aux personnes qui les rencontrent ou les découvrent.
C’est ce qui m’a poussé à m’investir dans le blog : pour partager. D’ailleurs, je ne serai pas contre quelques légumes, fruits, fleurs, plans de légumes ou confitures en échanges 😉
Partager, échanger, prêter et donner c’est aussi un geste éco-citoyen
Plutôt que d’amasser, de jeter, de gaspiller, de laisser s’abîmer les choses qui vous sont inutiles, pourquoi ne pas les transmettre temporairement ou durablement à une/des personne(s) de votre choix ? Partager est un plaisir qui transforme nos objets inutiles en une richesse utile en créant ou recréant des liens.
Les offres de parrainage sont une façon de partager.
Certaines offres de parrainage créent l’occasion. Faire découvrir un produit ou un service c’est aussi le plaisir de partager une découverte. Que ce soit un parrainage formel ou informel, le parrain ou la marraine aide et accompagne son ou sa filleule dans la découverte de quelque chose de nouveau. A l’instar de l’apprentissage ou un professionnel aguerri transmet son savoir à un junior contre son travail effectif. Dans la forme idéale, j’entends, où les deux parties sont volontaires et s’investissent avec le coeur dans cet échange.
C’est quoi le partage pour vous ?
En quoi, partager est un plaisir pour vous ?
Partagez votre réponse en postant un commentaire sur le blog 😉
Moi, j’aime partager des avis car, mon expérience aident d’autres personnes qui ne l’ont pas encore faite à faire un choix plus juste.
Envie de partager un moment hautement spirituel ?
Journée de Reconnexion à l’âme
Samedi 29 septembre de 10h à 17h
A Roquefort-les-pins (Paca – 06 – Alpes-maritimes)
Renseignements et inscriptions
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