Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e

Certain.e.s valident ce principe et d’autres s’y opposent.
Valider ou non que ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e est parfaitement ok, dans les deux cas.
Je comprends les deux points de vue et il n’est pas question ici de discuter de l’opinion du pour ou du contre.
Je vous partage ce qui émane de mon expérience.

Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e mais pourrait aussi bien me fragiliser.

Néanmoins, pour ce qui me concerne, ce qui ne me tue pas me rend plus forte.
C’est en tout cas comme cela que les choses, les faits, les événements ont impactés ma vie.
J’avais abordé cela dans l’article qui traitait de la nuit noire de l’âme.

Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e car alors…

l’opportunité m’est offerte de changer, modifier ou ajuster les choses en faisant preuve de créativité.

Il y a un élément qui me semble important à prendre en considération avant d’aller plus loin.
Pour être honnête, et ne pas initier un biais qui serait regrettable, il est bon de prendre en compte que dès le début, depuis ma plus tendre enfance, j’ai eu une « imagination débordante » – dixit les adultes avec qui j’ai été en contact.

À cela, il faut ajouter que je suis la fille d’un homme habile et créatif dont le métier est de trouver des solutions « pour que ça fonctionne » et pour réparer ce qui doit l’être.
Créant parfois, même souvent, des « solutions temporaires » qui sont plus durables que notre vie.

Puis, j’ai évolué dans le milieu des start-up dont la règle était « débrouille-toi comme tu veux tant que ça marche« .

Alors, quand il y a un bug, un pépin ou une difficulté, il n’y a pas d’espace pour s’affliger.

Il est l’heure où on change, on teste, on modifie, on essaie autre chose, on améliore…

On regarde factuellement le problème, on discerne les éléments, on identifie les ressources en présence… on prend le temps d’infuser tout cela (rapidement de préférence) et on compose avec une solution.

Il n’y a pas de hasard, si je me suis spécialisée dans les accompagnements orientés solution, systémiques et alchimiques.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus résilient.e aussi

… quand tout se passe bien. Et donc uniquement en théorie pour nombre d’humains.

Ce qui ne me tue pas me rend donc plus fort.e car cela m’amène à évoluer, me réinventer, découvrir une nouvelle facette de mes possibilités ou mobiliser de nouvelles ressources…

Bref, on mobilise de nouveaux potentiels et ont les transforme grâce à cette opportunité ou ce contexte particulier.
Même si cela a pris au départ un visage malheureux.

Une difficulté est toujours un biais d’évolution, un cadeau de la vie.
Cela est vrai quant bien même l’emballage nous déplaît.

En systématique ainsi qu’en hermétisme, on part du précepte que le problème et la solution sont créés de concert.
L’un ne va pas sans l’autre car ils sont les deux faces d’une même pièce.

Pour autant, lorsqu’on va un peu plus loin, le problème nait d’un besoin de régulation, de neutralisation d’un déséquilibre, de compensation, de purge d’un préjudice… comme par exemple de permettre de rendre visible un élément existant mais demeurant comme invisible et qui se doit d’être reconnu.

L’intégration d’un potentiel sublimé me consolide et donc me rend plus fort.e

Il est toujours possible de renaitre comme le phoenix car ce qui ne me tue pas me rend plus fort.E

Lorsque le potentiel n’est pas mobilisé, il est comme stocké sous une forme immature.
Il n’offre donc rien mais occupe de la place et consomme de l’énergie.

Ce potentiel peut aussi nous faire ressentir une forme de frustration et un sentiment de gâchis.

Car factuellement le potentiel est présent mais il n’est pas utilisé ou utilisable et ne sert à rien.

Ne vaut-il donc pas mieux en obtenir une version sublimée et utilisable comme une ressource disponible ?

Chacun.e y trouvera sa propre réponse.

Quelle est l’autre option en cas de galère, de souffrance, d’accident… ?

Je suis attentive à ne pas vous parler de théorie car nous ne vivons pas en théorie.
La théorie est un ensemble de principes et processus issu de la compilation de vécus pratiques et idéalement factuels.
Alors parlons d’expériences !

Il y a fort longtemps, une semaine après la rentrée de ma deuxième année à l’école de commerce, j’ai eu un grave accident de la route.

On m’a dit que je ne marcherai probablement plus ou que si je parvenais à remarcher, j’aurais mal au dos jusqu’à la fin de ma vie.
Et que si un jour je tombais enceinte, je ne pourrais pas m’autoriser à prendre plus de 10kg.

J’avais tout juste 19 ans.
Et plusieurs options se présentaient à moi.
J’étais libre de choisir le chemin que je souhaitais suivre.

Celle que j’ai choisi a été, or de question de m’affliger.
Cela a été un long et TRÈS douloureux parcours.
Mais j’ai vu cela comme un investissement sur l’avenir.

A l’origine, j’étais une enfant, puis une ado hyperactive.
J’étais donc une jeune femme hyperactive qui en paralèlle de la souffrance a dû apprendre à ne pas bouger.
Ok, je n’avais pas tellement le choix compte tenu que j’étais contrainte à rester alitée pendant plusieurs mois.
Franchement, ça calme !

Pour autant à ce stade là, j’avais commencé ma rééducation (oui sans bouger, Mesiere le permet).

Quand j’ai pu à nouveau me déplacer, même si je n’étais pas vraiment libre de mes mouvements… à cause la douleur, le risque lié à mes fractures vertébrales.
Et aussi de par le corset que je portais, qui entravait, bénéfiquement pour ma consolidation, mes mouvements.
Ce dernier serait mon plus fidèle compagnon pour les mois à venir.
J’ai mis des années avant de pouvoir me convaincre le jeter.

Les seuls déplacements que j’ai pu me permettre les premiers mois se résumaient à aller chez le kiné tous les 2 jours.

Tous ces périples ont été douloureux et souffrants.

Le trajet en voiture, même allongée était une torture.
J’ai appris à connaître chaque bosse, chaque trou dans la route.
Je me suis aussi rendu compte de l’impact des accélérations et freinages sur notre corps.

Puis, la séance de kiné en elle-même était encore plus douloureuse.
J’avais donc « séance de torture » tous les deux jours pendant 18 mois.

Ensuite, il a fallu accepter d’être encore physiquement diminuée car bien sûr j’avais mal.
Je supportais mal l’activité physique, la marche, les trajets en voiture, de rester assise plus de 20 minutes, le mauvais temps et surtout, j’avais pris 10 kg.
C’est le prix à payer de l’immobilité !

Mais j’ai dépassé tout cela. Cela ne m’a pas tuée et m’a rendue plus forte

J’ai appris à composer avec.
Cela m’a offert de nombreuses prises de conscience.
J’ai acquis beaucoup de choses et surtout à développer un autre état d’être.

Ce qui a été le plus étonnant est que j’ai acquis une écoute plus profonde de mon corps.
En tant que sportive j’avais appris à maîtriser mon corps pour dépasser mes limites ou plutôt les siennes.
Cela revenait à le contraindre jusqu’à l’extrême limite avec qu’il ne casse.

Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e car alors je m'entraine à dépasser mes limites

A travers cette épreuve, j’ai appris à écouter mon corps pour évaluer mon potentiel de possibilités du jour.
Cela ne pouvait avoir lieu que dans le respect de ce qu’il était en capacité de me donner au moment présent.

Si j’étais trop optimiste, cela impliquait de souffrir des conséquences de cet excès généralement pendant 3 jours et parfois pendant 1 semaine.

Depuis, j’ai un rapport beaucoup plus respectueux envers mon corps même si ce n’est pas parfait.
Je suis capable de gratitude envers lui.
Notre relation s’est clairement consolidée.
Nous sommes des alliés lui et moi.

Mais… lorsque cela nous tue… la donne est toute autre

Lorsqu’on a subit un trauma même si cela ne nous a pas tué.e factuellement, nous ne parvenons plus à vivre pleinement.
Cela revient à une longue mort faites de souffrances psychologiques.
Nous revivons notre enfer ou il se réinvite à l’improviste quand on ne l’attend pas.

J’ai vécu cela aussi peu de temps avant l’accident.
Et je tiens à témoigner qu’il est possible de reprendre goût à la vie.
Mais il s’agit d’un long voyage et parfois le trauma est un invité qui se réinvite malgré tout.

Pour autant, il est possible de reprendre vie.
Cela n’effacera pas ce qui s’est passé mais nous pouvons alors passer à un nouveau chapitre qui lui offre beaucoup moins de place et d’impact dans notre vie

Je vous souhaite que ce qui ne vous tue pas vous rendes plus fort.e.s

Et j’espère que ce partage d’expériences pourra vous permettre de voir les choses autrement.
Ou d’oser les regarder autrement.
Même si je suis pleinement consciente que dans certain.s cas cela est très compliqué.
Notamment dans le cas de trauma.

Certain.e.s pensent que ma vie a été un long fleuve tranquille et que c’est pour cela que je suis comme je suis aujourd’hui. Il me semblait important de dévoiler certains points de mon existence. Car, j’entends trop souvent que je ne peux pas comprendre car ma vie a l’air simple, fluide, douce,… Ou qu’avec ma nature calme, je ne peux pas comprendre l’agitation qui vous traverse.
Détrompez-vous, je connais bien les dynamiques et processus qui vous assaillent et ce sont les expériences que j’ai moi-même vécues qui me permettent de mieux vous accompagner et vous soutenir.

J’ai beaucoup de gratitude en la vie car elle m’a permis, comme pour les chats d’avoir 7 vies.
Alors croyez-moi lorsque je vous dis qu’il n’est pas trop tard pour donner un nouvel élan à votre vie.

Vous n’avez pas besoin de faire ce chemin seul.e.

Car même si vous acceptez de faire votre l’adage Ce qui ne me tue pas me rend plus fort.e.
Pour autant, vous n’avez pas à choisir la version la plus difficile et souffrante de l’épreuve.

Je peux vous accompagner à reprendre pied, à remettre les choses à leur place, à adoucir et harmoniser l’ensemble, à redonner du sens… si vous le souhaitez.
Soyez libre de requérir un rendez-vous en choisissant sur l’option qui vous convient sachant que les rendez-vous en présentiel se déroule à Grasse St Antoine (06 – Alpes-maritimes – PACA – France) .

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