Hello world !… Allez, au travail !

Bonjour le monde!

Le blog voit le jour.

C’est le début d’une aventure à suspens. Une aventure qui se dessinera au fil des jours et des rencontres. Comme la vie finalement !

Alors, pourquoi avoir choisi la voie du coaching ? Parce qu’elle m’était destinée ?
Peut-être… ou pas. En tout cas, parce que c’est mon souhait actuel.

Je profite de cette réflexion pour vous présenter une vue sur mon parcours professionnel.

Ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que j’ai essayé beaucoup de fonctions, de secteurs, de domaines. Pourtant, malgré mes bons résultats, la satisfaction de mes équipes et dirigeants, le succès des projets que je menais, ma satisfaction personnelle avec un goût amer de manque.

Mon premier “vrai” travail, c’est-à-dire post école de commerce, a été chargée de mission en développement économique. C’était un poste polyvalent pour une personne débrouillarde, autonome, multi-tâches. Un emploi administratif qui demandait de l’organisation et pour lequel j’ai appris le phoning et le relances téléphoniques sur le tas.
Cette expérience a été un beau succès avec une nombre d’entreprises du bassin fédérées autour de projets commun en augmentation de 180%. L’expérience a duré 2 ans car je ne me voyais pas continuer.
Au départ, j’ai pensé que c’était le secteur qui ne me correspondait pas;  bien que les projets étaient dynamiques, porteurs de sens et novateurs. Mais tout me semblait prendre trop de temps, être alourdi par la dimension politique, être ralenti par les ressources humaines très rigides sur le temps de travail, les RTT, formation, délimitation de leur fonction. Tout était bien trop rigide.  En tout cas, malgré toute l’énergie et la bonne humeur que je déployais, être confrontée à l’opération escargot de certains était vraiment trop démotivant. La mauvaise volonté de uns peut vraiment étouffer la bonne des autres. Le public ce n’était pas fait pour moi. Ou peut-être n’était-ce pas le bon moment.

J’ai ainsi cherché un poste dans le privé, secteur que je connaissais déjà.

Etudiante, j’avais beaucoup travaillé pendant les vacances. J’avais testé beaucoup de jobs : serveuse, caissière, employée de rayon, manutentionnaire, guide pour touristes, professeur d’informatique, soutien scolaire, secrétaire, infographiste, manoeuvre, coursier, hôtesse d’accueil et même préposée (factrice).

Je cherchais déjà “ma voie”. J’ai toujours pensé, et je le pense toujours, que tester et apprendre “sur le tas” et beaucoup plus parlant que la théorie. Etre confrontée aux choses de la vie avec les pieds dedans, ça permet de nettoyer les vitres de notre fenêtre sur la réalité qui est bien sale et nous offre une vision biaisée et limitée : notre réalité perçue.

Ce qui me faisait rêver c’était le marketing produit et les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication). J’ai donc cherché et trouvé un poste qui répondait à mes centres d’intérêts. J’endossais une fonction de chargée de marketing chez un éditeur logiciel du secteur Telecom. Mais lassitude et la fatigue m’a rapidement envahie. Pourtant mon poste était polyvalent, demandait de la créativité et m’accordait beaucoup d’autonomie. Néanmoins, cet emploi ne me convenait pas. Mais pourquoi ? …. pour différentes raisons… de santé.
Je suis extrêmement allergique aux acariens. Oui, je sais, ça peut paraître étrange comme raison pour quitter une entreprise néanmoins, l’allergie m’épuisait physiquement. Et, ne pouvant modifier les planchers techniques recouverts de moquette de locaux loués par la start-up, j’ai du quitter l’entreprise.

Pour moi, quand quelque chose ne fonctionne pas, il faut observer le problème, l’étudier, le comprendre, rectifier les causes, réessayer. Nombreux sont ceux qui m’ont étiquetée “professionnellement instable”.

Mais pourquoi s’entêter dans quelque chose qui ne convient pas ?

Parce que le travail c’est ça. Tu fais quelque chose que tu sais faire plus ou moins bien, même si ça ne te plaît pas plus que ça et on te rémunère pour ça“. Voilà ce qui m’a été répondu !
C’est à ce moment-là, qu’à la Télé j’appris l’étymologie du mot travail (qui se retrouve désormais facilement sur Wikipedia) : De l’ancien français travail (« tourmentsouffrance ») (XIIe siècle), du bas latin (VIe siècle) tripálĭus du latin tripálĭum qui signifie « instrument de torture à trois poutres »). 

Ainsi quand on travaille, on accepte une certaine souffrance contre une contre-partie fiduciaire. L’équilibre recherché étant celui de la pénibilité du travail acceptée par rapport à la rémunération reçue.

Sauf, que moi, je n’étais, et ne suis toujours, pas d’accord avec ça.

J’aime travailler. C’est un fait. Et compte-tenu du pourcentage de temps de ma vie que je vais consacrer à le faire, il est tout juste impensable que ce soit une torture ou une obligation désagréable de survie économique.

J’ai décidé d’étudier le problème.

J’ai acheté un certain nombre d’ouvrages sur des thèmes du type “Pour quel métier êtes-vous fait ?
“Trouvez votre voie dans un monde changeant”, “Faire soi-même son bilan professionnel : Tests et outils d’analyse”, “L’autocoaching : Découvrez toutes les techniques pour vous coacher vous-même et réaliser votre projet de vie”, “Travailler autrement pour gagner plus : Le guide pour faire progresser votre salaire”, « Pourquoi j’irais travailler », bref, un panel de livre sur l’orientation et le développement personnel.

En parallèle, pour m’occuper et jouer un peu (oui, je suis très joueuse), j’ai tenté l’expérience de la création d’entreprise.
Mais en toute honnêteté, le but ultime de cette création était de m’occuper l’esprit quelques mois, le temps d’incuber et de passer à autre chose. Pendant ce temps, j’avançais sur mes réflexions.

Je me suis posé de nombreuses questions.

Est-ce que j’étais sur-qualifiée pour les fonctions occupées ? Est-ce que c’était juste la mauvaise entreprise (à chaque fois ?!) ? Est-ce que j’étais vraiment instable ? Avais-je simplement une vision utopiste du monde du travail ?
Finalement, qu’est-ce que je voulais vraiment ?
Je n’ai jamais su ce que je voulais faire plus tard, quand je serai grande, quand j’aurais fini mes études.
Au lycée, j’avais beaucoup misé en classe de 3′ sur la session de tests de QI, de logique, d’orientation que nous devions passer pour déterminer la filière à suivre. J’avais attendu les résultats avec impatience. Pour moi, c’était LA clé pour effacer mon brouillard orientationnel. Le résultat m’a été donné lors d’un entrevue avec la conseillère d’orientation qui m’a servi un “Tu as de la chance, tu vas pouvoir faire ce que tu veux”. Merci Madame, sauf que je n’en ai pas la moindre idée ! Alors j’ai choisi la voie de l’excellence, pour faire plaisir à ma mère et parce que ça me semblait un bon choix.

Revenons en 2006 et à mes questionnements, qu’est-ce qui m’a plu dans chacun des emplois que j’ai eu à occuper ? Ça m’a pris beaucoup de temps, m’a apporté son lot de doutes, de remises en question… Mais l’introspection a été bénéfique.

A l’issue, j’ai conclu que c’était le contexte en bureau qui ne me convenait pas. Ça me donnait une impression d’inaction, de sur-place. Ce qui m’intéressait le plus c’était le relationnel, le contact avec le public, les clients; mais aussi la stratégie, le marketing, la communication qui mobilisaient mon imagination pour trouver des solutions créatives et astucieuses.

Je me suis donc orientée vers un poste de commercial pour une agence de communication par l’objet.

J’ai adoré !
J’avais la chance de travailler sur une niche à l’international, pour des grands comptes et d’avoir à gérer deux catalogues spécifiques avec beaucoup de créations sur-mesure à réaliser dans une bulle d’autonomie. A peu de choses près c’était comme travailler à mon compte dans une entreprise.
Ce qui a pêché, c’est malheureusement la situation de l’entreprise, son manque flagrant d’esprit d’équipe, de cohésion. C’était un véritable panier de crabe. Il a suffit d’un changement de direction mal cadré, une mauvaise gestion des ressources humaines, des restructurations à la sauvette, de suppression d’outils de travail au couteau, et le bateau a pris l’eau pour finalement aller par le fond. A ce moment-là, j’étais déjà partie après avoir perçu les signes avant-coureurs et en avoir alerté la nouvelle direction qui a fait fis de mes mises en garde que je souhaitais bienveillantes.

J’en ai profité pour m’occuper de ma famille, faire le deuil de cette expérience et en tirer les enseignements possibles.

Puis, je me suis attelée à rebondir. Mais je voulais rebondir autrement, dans une entreprise qui chercherait des personnes de valeur, force de proposition et où on accepterait de se confronter au point de vue, que j’espère pragmatique, d’une collaboratrice. Je tenais à travailler dans le domaine du e-marketing. C’était pour moi le Graal mêlant le marketing et le Web. En toute honnêteté, j’y suis arrivé sur un concours de circonstances.  A ce moment-là c’était LA crise.
Oui déjà !
Il y avait finalement peu d’offres. Je ne voulais pas déménager. Et j’enrageais de ne rien trouver. J’ai répondu à des annonces avec un sentiment de “on ne sait jamais… sur un malentendu on peut conclure sur une entrevue !” et après je savais faire ce qu’il faut.

Ainsi, j’ai notamment répondu à une offre pour un poste de commercial terrain au sein d’une agence de communication Web… sans y croire. Ça s’est fait sur un “oui ou non ?” qui s’est soldé par un “ça ne me coûte rien, si ça doit se faire, ça se fera”.
L’offre ne me semblait pas plus attractive que ça. Elle était concise et elle finissait par rémunération […] non plafonnée, intéressement, […] MacBook, Iphone fournis. Pour moi, cela résonnait comme une entreprise dynamique qui cherche à être à la pointe de la modernité avec un esprit audacieux, quelque chose de novateur. Ça m’a plu. Je pensais vraiment taper un coup dans l’eau car je n’avais pas d’expérience probante ni dans le Web marketing, ni dans la vente terrain, ni dans l’immobilier et pensais être directement disqualifiée pour cause de “ne rentre pas dans la case”. C’est pourtant de cette façon que j’ai mis le pied dans une aventure à suspens, prenante, pimentée, audacieuse, généreuse humainement, remplie de négociations, de challenges… au sein d’une start-up initialement de 5 personnes qui s’est transformée en belle entreprise portée par 25 personnes quand je suis partie. Aujourd’hui, connue et reconnue sur le marché comme une entreprise avant-gardiste et innovante. Et j’ai l’audace de penser que c’est un peu grâce à moi.

Alors pourquoi être partie cette fois ?

Un peu parce que je voulais plus; plus de responsabilités, plus de part à la stratégie d’entreprise, plus de sens, j’aurais aimer faire partie de l’équipe dirigeante, peut-être manager une équipe et cela impliquait de déménager…
mais la problématique a subitement changé.
J’ai du stopper net pour des raisons personnelles et familiales qui n’offraient aucun compromis possible.

Cette fois-ci, il a fallu que je démolisse toutes mes bases, mes paradigmes pour m’adapter à la situation imposée pour réinventer ce qui était acceptable pour moi. Il a fallu que je plie à la réalité non-négociable.

Chaque expérience a ses avantages et ses inconvénients. C’est la cycle de la vie.
Grâce à ça, qu’aujourd’hui, j’ai le bonheur de vous proposer mes services de coaching individuel.
Désormais, ma mission est de vous accompagner d’un point A (la situation présente et problématique) à un point B (la situation souhaitée) par le biais d’un questionnement éclairé, solutions co-créatives et des exercices ludiques. Nos échanges sont confidentiels. Notre relation transparente et défini par un cadre précis. Ma position de coach se veut bienveillante, sans jugement et répond à un code de déontologie et d’éthique déterminés.

So… Hello World ! I am just waiting for welcoming you !

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2 commentaires sur “Hello world !… Allez, au travail !

  1. Soupir … tous les signes me mènent vers mon stylo, le clavier et le démarrage de l’écriture d’un livre. Je suis stupéfiant de la clarté avec laquelle mes personnages se définissent à l’intérieur. Ce n’était pas si mal!
    Votre post est excellent, comme toujours!
    Est-ce que ceci est une crise de la quarantaine ?

    1. Bonjour,
      Quand tout s’accorde à nous emmener vers un ouvrage, c’est que nous avons quelque chose d’important à faire. Je vous souhaite de vivre une belle aventure à travers l’écriture de votre livre.
      Ecrire est quelque chose d’incroyablement agréable quand le flow est là.
      Dans ce cas, c’est une bénédiction et non une crise 😉
      Belle journée à vous Sunshine

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