Lætitia TRILLEAU

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 6 mois

    Je veux m'en sortir ! Sortez-moi de là ! J’ai l’occasion, de par mon rôle professionnel tout comme dans ma vie personnelle, de rencontrer des êtres qui vivent et expérimentent un ensemble de di + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 7 mois

    Prendre conscience de l'importance des petites choses Celui qui est attentionné envers les petites choses le sera aussi envers les grandes. Au fil des accompagnements, je prends conscience de l’importance des + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 8 mois

    Prisonnier d'être indispensable Parfois, ceux qui poursuivent un rêve cher à leur coeur ne peuvent s’y adonner, car malheureusement ils sont indispensables ailleurs. Alors, quand ? Comment ? Pourquoi et pour qui sommes-nous devenu.e.s indispensable.s ? Comment y remédier ? En Vérité, je vous le dis, n’est indispensable durablement que celui qui l’a décidé et choisi. Car pour être indispensable, nous avons créé, consciemment ou inconsciemment, un système qui a rendu les autres, acteurs de notre système, ce système issus de nous, dépendants de nous. Alors certes, nous aurons de excuses matérielles ou logistiques, conséquentes de ce qui a pris forme dans la matière, mais elles aussi, nous les avons créées; par ricochets. Notre capacité à voir cela avec conscience ou non, dépend du créateur que nous sommes et de notre état de conscience. Être indispensable est-il incontournable ? A quoi cela sert ? Comment faire autrement ? A l’heure des non-essentiels, ensemble, parlons de dépendance, dévotion, indépendance et interdépendance Nous sommes nombreux, nous, les êtres humains à vouloir devenir ou être indispensables. Être indispensable nous confère une certaine valeur, entre nous et nous. Mais, nous cherchons à la faire valider par l’extérieur (les autres) pour la rendre plus réelle. Nous devenons alors, dans notre illusion, plus intéressant, valeureux, grand, fort, puissant, célèbre populaire… ou autre en fonction de notre but. C’est nous qui échafaudons alors toute une construction, une processus qui amène les autres à devoir nous solliciter pour obtenir ce “quelque chose “qui nous rend indispensable. Nous les rendons ainsi dépendants de nous. Ils deviennent alors nos otages, emprisonnés au service de notre ego. Mais, revers de la médaille, nous sommes alors nos propres geôliers car en nous rendant incontournable pour l’autre, nous nous enfermons dans notre système. Cela se fait naturellement pour et par l’équilibre écologique de notre système. Et cela est entretenu par notre propension à la culpabilité mais aussi d’autres phénomènes font que nous ne sommes plus alors libres de nos mouvements et choix. Dans ce système que nous avons créé, nous sommes interdépendants des autres acteurs du système. et, il en est de même dans tous les systèmes qui existent. Le besoin d’être indispensable se voit dans différents domaines. Dans l’entreprise, celui qui est seul à avoir la signature fait cela. Alors qu’il pourrait donner pouvoir à une autre personne en cas de besoin impérieux.Celui qui détient un savoir-faire et le garde exclusivement pour lui-même fait un choix appuyé. Il prend en tout état de cause la décision impérieuse d’être indispensable lorsqu’il choisi de ne pas transmettre ce savoir à d’autres. Au sein de la famille, si un seul des deux parents travaille et pourvoit aux besoins financiers de la famille, alors il se rend indispensable. Et, il enferme ainsi l’autre dans une dépendance financière plus moins juste et bien vécue par l’un et/ou l’autre. la mère allaitante, qui a choisi l’allaitement exclusif devient alors indispensable à bébé. Il est dépendant d’elle… nous y reviendrons. Le guérisseur, thérapeute, ou autre qui devient le sauveur de son patient/client s’il n’a pas pris soin de préserver l’autonomie et la prise de responsabilité de ce dernier le rend dépendant de la récurrence de leur rendez-vous. Certains diront que cela n’est pas de sa faute. Moi, j’invite chacun à prendre la responsabilité de ses actes, choix, pensées, intentions, souhaits… Dans le métier, chacun sait que certains vont jusqu’à cultiver cette dépendance pour des raisons financières et d’autres simplement par ignorance. Mais l’ignorance n’excuse pas de ne pas s’être posé les bonnes questions. D’autant plus en tant qu’accompagnant, nous devons réaliser des introspections régulières. L’ignorance est l’un des plus grands maux de l’humanité. Les hindous la considère comme un des 3 gunas (les pires défauts) aux cotés de la méchanceté et (recherche de) la vertu. Il ne sert à rien de culpabiliser. Il faut prendre responsabilité. J’aimerais aborder le thème de la dépendance reliée aux notions connexes de dévotion, d’indépendance et d’interdépendance pour nous offrir un champs de conscience plus large. De nombreux articles ont déjà abordé certaines nuances de ce thème et ces notions mais aucun n’y est totalement dédié. Or, on me souffle qu’il est temps d’aborder cela plus en profondeur, pas en théorie mais appliqué au quotidien. L’inspiration de l’article que vous êtes entrain de lire est venue alors que je réalisais une introspection autour de mes choix, intentions, convictions autour des questions d’allaitement, de délégation, de mode de garde, de possibilités de reprise progressive de poste… Ainsi, ce sujet reviendra au cours de l’article. Quel lien entre dépendance et dévotion ? La dépendance, nous savons tous ce que c’est. Nous avons toutes et tous, à un moment donné de notre vie, été dans une situation de dépendance. Bébé, nous sommes clairement dépendants de nos parents ou d’adultes se substituant à ces figures maternelle et paternelle. Le bébé humain n’est pas indépendant à sa naissance pour une première raison : il n’est pas capable de marcher ni même de ramper et encore moins de se défendre avec autre chose que des cris ou des pleurs. Il est dépendant d’autres pour se nourrir, se déplacer, être protégé du froid et autres intempéries mais aussi d’éventuels prédateurs. Cette dépendance nous l’expérimentons aussi dans d’autres situations : maladie, handicap… ou dans des situations que nous pourrions penser plus gaies mais qui ne le sont pas : dépendance affective ou sociale, drogue, nourriture, dogme… La dépendance juste est temporaire; il serait bon de la considérer avec pragmatisme et discernement. L’enfant grandit au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Ses besoins évoluent et il est de la responsabilité de l’adulte de l’accompagner avec Amour et Sagesse. L’adulte se doit d’être là, présent, disponible. C’est de sa responsabilité. Il est donc co-dépendant de l’enfant. Un parent ne peut pas être libre de faire tout et n’importe quoi. Car, il a la responsabilité d’être là pour l’enfant et se doit de l’assumer pleinement. Ce n’est pas le moment d’être égoïste. A ce niveau, certains ont mal compris certains messages véhiculé à travers la voix des professionnels du développement personnel. Quand on vous dit cesser de culpabiliser, estimez-vous davantage… cela ne veut pas dire faites n’importe quoi égoïstement. Non, clairement, Non ! Préserver l’écologie de votre système est Essentiel et Incontournable. C’est une priorité qui vous demande une dévotion inconditionnelle à laquelle il n’est pas juste de se soustraire. Par contre, il peut être cherché une certaine mesure qui mènera à trouver un aménagement juste pour chacun. Tout en préservant une rectitude incontournable liée intrinsèquement à notre rôle. Prenons un exemple : l’allaitement qui rend la mère indispensable Photo par Instant Complice Cet acte, s’il est réalisé en conscience, est un moment sacré de dévotion et de don à l’enfant. Ainsi, la mère qui veut allaiter exclusivement au sein son bébé devra se dédier à lui jour et nuit. Elle se doit alors de transformer son mode de pensée, ses comportements, habitudes, automatismes du passé. Il n’est pas question de vouloir conserver son indépendance car un petit être précieux a besoin d’elle. Il existe toutefois, évidemment, des solutions ponctuelles de substitutions acceptables (tirer son lait ou comme dans l’ancien temps trouver une nourrice allaitante même si cela peu sembler désuet). Au-delà même de donner son lait, elle lui offre de l’attention, sa présence, son amour, à travers elle, par le biais de l’allaitement, des éléments subtils sont aussi transmis. Attention, je ne dit pas que ce n’est pas le cas lorsque c’est un biberon qui est donné. Dans ce cas, l’ouverture du coeur nourrit aussi l’enfant si elle. Mais, pour le reste, il lui faut prendre la responsabilité de ses décisions qui impliquent nécessairement la prise en considération de bébé. Faire l’introspection de ce choix est essentiel, quelle est l’intention en amont, le pourquoi du comment… l’acceptable ou non envisageable, etc… en conscience. Durant ce temps où l’enfant dépend d’elle, la mère devient son dévot indispensable. Photo par Elle photography Mais un dévot éclairé et volontaire, conscient dans la justesse de ce qui est juste et bien pour chacun. Si la justesse et la mesure ne sont pas là, des ras-le-bol, des crises… etc… vont surgir et elle n’aura pas le nécessaire pour les dépasser. Car, des prémisses de crise, il y en aura. Devenir parent, ces aussi cela, apprendre à se réajuster constamment malgré la fatigue, le stress, la frustration… Les choix de la mère (cela est aussi valable pour le père) ont alors un impact sur elle (lui), sur l’enfant, mais aussi sur la relation au reste de la famille et du foyer qui sont de fait co-dépendants de ses choix. Cela influence aussi ses possibilités professionnelles, sociales, ses loisirs… il est nécessaire de revoir ses priorités, objectifs,… le temps dédié à ceci ou cela… l’importance que revêt désormais ce ceci ou cela. Et, là où souvent le bas blesse : reconsidérer et accompagner l’autre à accepter que le temps dédier au couple devenu moindre. Une question essentielle alors est quelle place laisse-t-elle à l’autre dans cette nouvelle configuration, dans cette aventure de parents avec enfant en bas âge ? Et quelle place est-ce que l’autre souhaite prendre ? Cela est temporaire. Cela aussi passera Au fur et à mesure que l’enfant grandit, il gagne en indépendance. Il est alors l’heure d’accepter de devenir de moins en moins indispensable.Il s’agit d’une dépendance impermanente, d’un investissement pour l’avenir. Cela aussi changera car le temps fait son oeuvre. Accompagner son enfant vers une prise d’autonomie progressive. Cette étape est cruciale. Certains ne les voient pas grandir et veulent garder une relation de parents à bébé alors que leur(s) enfant(s) est/sont déjà un/des ado(s). Accepter ce nouveau changement de configuration lorsque nous nous sommes engagés tels des dévots est parfois complexe. D’autant plus lorsque nous avons fait un trait sur notre carrière professionnelle pour nos enfants. Ou bien quand ils quittent le nid et laisse un vide derrière Soi. Nous nous sommes dédié corps et âme à quelqu’un qui n’a pas besoin de nous. Et nous quitte souvent sans un merci en laissant un énorme vide. Il faut alors faire le deuil de cette situation désormais caduque et faire preuve de résilience pour démarrer une vie nouvelle. Et, ce n’est pas si simple Ne pas préparer nos enfants à leur futur envol c’est chercher à les rendre dépendants. Et, cela ne nous prépare pas non plus à les laisser prendre leur indépendance, quitter le nid et voler de leurs propres ailes.Ne pas leur faire confiance est un manque d’amour. Précipiter leur prise d’autonomie lorsqu’ils ne sont pas prêts et tout aussi néfaste. Même si parfois, ils ont besoin d’un petit coup de pouce pour croire en eux. Ici, le discernement et la mesure sont des clés pour que tout se déroule pour le mieux au bon moment. Alors, oui, ce n’est pas simple. Cela demande de l’observation, de nombreuses introspections, du discernement et des réajustement constants. C’est cela élever nos enfants avec sagesse. La question de la dépendance puis de la prise d’autonomie sont essentielles. C’est aussi le cas dans l’entreprise. Quand un nouveau collaborateur arrive, il serait fou de penser qu’il n’est pas nécessaire de prévoir un temps d’intégration. Ce temps, c’est un temps de “pouponnage”. Il est l’heure de lui montrer comment l’entreprise fonctionne, quelles sont ses habitudes, sa culture, ses process… etc… mais ce temps doit, lui aussi être temporaire. Au fur et à mesure du temps, plus d’autonomie va être offerte mais cela ne doit pas être fait n’importe comment. Il faut rester disponible et le laisser faire savoir à l’autre. Une bonne communication, c’est à dire honnête, saine et bienveillante, est incontournable. Parfois, pour pousser la personne à prendre son autonomie, des responsabilités “à faible impact” vont lui être données et nous allons être de moins en moins disponible pour qu’elle apprenne à faire sans nous. L’objectif étant qu’elle puisse prendre sa place et l’intégrer. Cela est bien sûr ce qui se déroule dans l’idéal. Mais dans les faits, il en est souvent autrement. La personne qui est trop contrôlante empêchera l’autre consciemment ou inconsciemment de devenir autonome. Nous rentrons alors dans la configuration du goulot d’étranglement. Le contrôlant veut garder son pouvoir sur l’autre et se rend indispensable en donnant des directive en ce sens. Exemples de création de piège à étranglement : interdiction d’envoyer un devis avant vérification du big boss on ne prépare pas les commande avant que le chef de secteur ait vérifié le paiement auprès du service financier on ne fait pas de feu dans la cheminer tant que Pierre ne l’a pas lavée pas possible d’avoir un vêtement de sport propre Toutes ces situations pourraient être autres… Si nous avions réalisé une transmission, une passation, une délégation avec un empowerment (Il n’existe pas à mon sens un mot en français pour traduire avec justesse tout ce qu’implique ce terme. Il signifie donner un pouvoir d’émancipation, de responsabilisation, de capacité). Apprendre à l’autre comment faire progressivement en l’accompagnant dans sa prise de, et sa montée en, compétence. Cela le rendrait plus autonome/indépendante et la personne “point d’étranglement” serait plus libre et moins écrasée par le poids de ses obligations et responsabilités en acceptant enfin de déléguer. En vérité, être ce point d’étranglement nous étrangle. Nous ne pouvons évoluer ou avancer car ceux qui sont dépendants de nous nous retiennent, nous alourdissent et avec le temps, nous en faisons des boulets. Alors, comment changer le système dont nous sommes interdépendants ? Par notre façon de vivre, par des choix éclairés par un plus large champ de conscience. C’est en nous transformant d’abord nous-même que nous pourrons chambouler le système dans son intégralité. Mais pour cela l’humain a besoin d’un enseignement, c’est-à-dire d’un nouveau système de pensée, de savoir-être, et d’action. Tout est là : il nous faut vivre une nouvelle vie en ayant une philosophie nouvelle appuyée, nourrie par une nouvelle compréhension de l’Amour. L’harmonie commence alors à s’installer en l’homme qui devient un facteur bénéfique et constructif pour tous. Et, ensemble, par le dévoilement et la communication honnête, à travers un échange véritable qui s’appuie sur l’ouverture et l’authenticité, nous pourrons construire ensemble une vie meilleure pour tous les acteurs interdépendants du système. Merci d’avoir lu cet article. Puisse-t-il vous offrir des pistes d’introspection.Si ces thèmes résonnent en vous et que vous souhaitez un accompagnement dans le domaine personnel ou professionnel, la possibilité vous est donnée de requérir un accompagnement. Je voLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 11 mois

    Pour ou contre – vs – l' Acceptation Beaucoup se chamaillent pour savoir s’il faut être pour ou contre, qui a tord ou raison et si telle chose est vraie ou fausse. Bref, cela crée des a + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 11 mois

    L'Odyssée magique : transmission de la Vie et réincarnation La Vie est un cadeau merveilleux, une opportunité pour l’âme, et nous l’oublions trop souvent. Il est dit communément que ce sont nos parents qui nous donnent la Vie. Mais ce n’est pas tout à fait exact. Nous devrions plus justement dire que nos parents créent l’opportunité de la transmission de la Vie au corps qu’a choisi notre âme pour se ré-incarner. En fait, nos parents, de par leur acte d’union sexuelle, corporelle et parfois un peu plus que cela, nous transmettent la possibilité de bénéficier d’une nouvelle vie. Ils créent les conditions nécessaires à l’opportunité qui nous est donnée de pouvoir nous incarner à nouveau. La Vie vient au moment où le souffle divin vient animer notre terre. C’est-à-dire notre corps ou plutôt nos corps. Avant cela, nous sommes fait(e)s de terre et eau. Et c’est encore le cas après 😉 Ce qui va nous donner la vie c’est le souffle divin. Il va nous animer (anima=âme). C’est-à-dire nous donner une âme. C’est ce souffle qui va attiser le feu de l’esprit qui vivifie l’ensemble de notre matière. Ce feu sera ensuite entretenu par le souffle de notre respiration. Le cinquième élément est la quintessence de qui nous sommes véritablement. Cette quintessence est l’essence de notre Soi. Elle est cachée à l’intérieur de nous. A quel moment cette âme prend place dans le corps ? Sans âme, il n’y a pas de vie. De même sans la présence de l’esprit, la vie n’est qu’existence végétative. Avant même la fécondation, des éléments se mettent en place. Une âme ou plusieurs âmes peuvent déjà être volontaire(s) pour s’incarner dans le corps qui est en train de prendre forme. Ce n’est pas la reproduction qui met en marche le processus. Le potentiel existe déjà avant l’acte. L’acte de reproduction matérialise ce qui a déjà été mis en oeuvre en amont pour que cela puisse se concrétiser dans le monde de la forme. C’est à partir de là que petit à petit, la matière va venir se déposer autour du maillage, de la structure étheérique pré-définie en amont dans les mondes subtils. A ce moment-là, l’âme est observatrice. Elle s’incarne véritablement dans le corps lorsque le cordon ombilical est coupé. Et elle quittera ce corps lors du dernier souffle. La Vie est un processus très complexe, magnifique, magique, extraordinaire, qui s’offre à nous au quotidien (cf. Vivre l’extraordinaire au quotidien). Il est important de prendre soin de notre âme et de l’écouter pour répondre à ses aspirations. Et, ainsi Vivre véritablement plutôt que juste exister. Tout au long de la Vie, il est bon de nourrir notre âme en la reliant notamment à l’âme universelle qui pourra l’alimenter d’Amour et de soutien. Le risque étant, en cas de non-écoute de l’âme que le corps se désagrège. L’un des signes de la non-écoute de l’âme qui nous amène à cheminer sur le mauvais chemin, ou plutôt sur le chemin qui n’est pas le nôtre, est par exemple la manifestation de maladie(s) ou d’accident(s) de parcours. La Vie c’est le mouvement, c’est la créativité. Sans cela, la Vie n’existe plus. Choisit-on la famille dans laquelle on s’incarne ? Nous pourrions dire que nos parents ne nous choisissent pas (bien que… ce ne soit pas tout à fait vrai. Mais, il faut alors prendre en compte la non-existence de la composante “temps” dans l’entre-vie) ; c’est nous, âme volontaire pour se ré-incarner, qui choisissons nos parents. Nous choisissons une famille parce qu’elle va nous permettre de trouver les éléments nécessaires à ce qu’il est bon pour nous, ou plutôt pour notre âme-esprit, d’expérimenter. Il y a une cohérence nécessaire entre le karma familial et notre propre karma. Pour les parents, il est essentiel d’intégrer que nos enfants ne nous appartiennent pas. Ils sont une âme que nous accueillons. Nous avons la responsabilité de ce que nous allons transmettre, donner à nos enfants, ces êtres qui ne sont pas à nous, en termes d’Amour pour leur permettre de développer leur potentiel. Comment expliquer que certaines femmes ne peuvent transmettre la Vie ? Chaque cas est particulier et spécifique. J’ai pour habitude de dire qu’il n’y a pas de généralité. Certaines femmes ont décidé, avant même de s’incarner de ne pas avoir d’enfant. Ce choix peut être justifié par de nombreuses raisons. Par exemple, parce que ce serait une charge karmique trop lourde pour elles par rapport à ce qu’elles souhaitent expérimenter à travers cette nouvelle incarnation. Pour d’autres femmes, ce n’est que temporaire parce qu’elles doivent faire un apprentissage précis avant cela.  Il se peut aussi que certaines femmes ne puissent pas avoir d’enfant avec certains hommes spécifiques pour “ne pas se perdre” sur un mauvais chemin ou parce qu’ils ne sont pas compatibles. Mais, elles pourront aisément avoir un enfant avec un autre. Cela fait aussi parti de l’apprentissage. Il existe une multitude d’autres raisons. Il existe bien d’autres choses qui entourent la Vie et la réincarnation : Pourquoi certains enfants naissent-ils prématurés ? Pourquoi d’autres ne vivent que quelques semaines ou quelques mois ? Ces questions, je les aborde dans la conférence Odyssée magique de la transmission de la Vie que vous pouvez visualiser ou écouter en totalité ci dessous : Envie d’aller plus loin autour du thème de l’odyssée magique de la transmission de la Vie ? Profitons de la possibilité de nous inscrire aux ateliers pour comprendre ce qui se joue dans l’invisible avant, pendant et après l’incarnation et dans ce qui se joue autour de la transmission de la Vie. Atelier A – Coulisses de la préparation à la réincarnation Nous entendons régulièrement que nous avons choisi nos parents, nos expériences, notre chemin de vie… mais dans quelle mesure ? Quelle est la place du hasard ou du libre arbitre? Ensemble, nous lèverons le voile sur des thèmes tels que : Ce qui se joue dans l’entre-vie et la période de pré-incarnation ? Les processus magiques et parcours de l’âme Pour quelles raisons et comment attire-t-on une âme plutôt qu’une autre ? Pourquoi dit-on que nous avons choisi ces parents et pas d’autres ? Pourquoi nos enfants ont-ils choisi de rejoindre notre famille plutôt qu’une autre ? Les processus qui s’opèrent dans l’invisible avant et après la naissance Karma et prévision du chemin de vie L’influence karmique majeure de maman Influence de l’alimentation Les trois portes de l’incarnation Liens d’Âmes et Liens Karmiques Accéder à l’atelier A Atelier B – Spécial Future Maman, Futur Papa, Jeune Maman ou Jeune Papa Nous entendons régulièrement que nous avons choisi nos parents, nos expériences, notre chemin de vie… mais dans quelle mesure ? Quelle est la place du hasard ou du libre arbitre? Ensemble, nous lèverons le voile sur des thèmes tels que : Introduction à la galvanoplastie  Quelle est l’utilité des nausées ? Quelles sont les influences du monde extérieur sur la maman d’un point de vue énergétique ? Quelles influences sur bébé ? Points de vigilance à observer (massage, soin énergétique, pratiques professionnelles… ) A propos de l’intérêt des entités ténébreuses envers les fœtus, bébés et petits enfants Comment les protéger ? Accéder à l’atelier B FaiteLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 12 mois

    Pardonner encourage-t-il les autres à persister dans leur erreur ? Ce matin, je suis tombée sur un post Facebook sur le fil d’actualités d’un de mes proches qui m’a hérissé le poil du dos et j’aimerais échanger avec vous sur le sujet. Il était question d’erreur et de pardon qui sont des thèmes importants dans notre vie. J’aimerais nous offrir la possibilité d’élargir notre perception de ces thèmes et de ce qui les relient réellement. Parfois, l’erreur nait du manque de contexte et de recul Depuis bien longtemps maintenant, que ce soit sur ce réseau social ou sur d’autres, des encarts sont diffusés sur nos fils d’actualités exposant des affirmations qui nous sont servies comme des vérités. Or, tout comme ce n’est pas parce qu’on nous dit quelque chose à la TV que c’est vrai, ce n’est pas parce que quelqu’un affirme une chose sur les réseaux sociaux qu’elle est une vérité. D’ailleurs, elle pourrait être vraie dans un contexte et totalement fausse dans un autre. Certaines affirmations ou citations sont effectivement inspirantes et offrent la possibilité à certain.e.s d’entre nous de reprendre un peu d’élan, d’espoir, d’inspiration dans leur quotidien. Mais d’autres ont un tout autre effet. Avant de vous parler du cas spécifique qui me fait tapoter mon clavier aujourd’hui, j’aimerais rappeler quelque chose d’essentiel. Toute vérité est une demie-vérité. – Hermès Trismégiste – Le kybalion Et, de même toute affirmation est à la fois vraie et fausse en fonction de là où nous nous positionnons, de notre état de conscience, et de la vibration avec laquelle nous l’exprimons. Je vais donc faire mon possible pour mettre un peu d’eau dans mon vin dans l’approche que je vais nous proposer de l’affirmation dont j’ai été la lectrice et qui me fait réagir; en voici le visuel. 😳 Quelle horreur/erreur d’affirmer un truc pareil ! C’est parce que tu leur pardonnes toujours qu’ils ne se rendent pas compte de leurs erreurs. Sérieusement  ❗️ En dehors du côté potentiellement culpabilisant pour notre propre “gentillesse”, les deux points énoncés n’ont en vérité rien en commun. D’un coté, il y a le pardon et de l’autre, il y a la notion de prise de conscience de ce que nous avons pu faire/dire/penser/… et qui est reconnu ici comme une erreur. Bon, nous pourrions y voir aussi tout de ne même un essai de sensibilisation à la responsabilité qui est la nôtre dans le problème. Mais cette responsabilité a été posée par erreur sur le fait de pardonner ou non alors que cela devrait se pose ailleurs. Qu’est-ce qu’une erreur et qu’est-ce qui ne l’est pas ? En premier lieu, nous pourrions discuter de ce qui est ou non une erreur. Cette qualification est adaptée ou déplacée en fonction de la signification que nous donnons à l’acte/la parole/la pensée considérée que nous jugeons erroné.e. Car, ici, il y a une part suggestive sur la signification et l’interprétation que nous appliquons à cet(te) acte/parole/pensée. Celui ou celle-ci dépendant totalement de notre conscience, savoir, perception, connaissance, schéma de pensée, mode de fonctionnement…  Ainsi, ce qui est pour nous une erreur ne l’est probablement pas pour l’autre ou les autres. Personne n’a pas même critères d’appréciation. Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer que quelque chose est une erreur ou pas uniquement d’une manière d’appréhender les choses et de faire des choix différents des nôtres ? Ne pas bien régir, prendre une mauvaise décision est une erreur Pour nous permettre de mieux comprendre ce qui se joue, prenons un exemple simple et concret : Quand son enfant pleure, Pierre réagit en disant : “Ah bon ! Tu pleures ? Arrêtes de pleurer ! ” Voyant que l’enfant continue de pleurer, il le punit en ajoutant :  “Va au coin ! Tu reviendra quand tu auras arrêté de pleurer.” Pour certains, cela est normal parce qu’il n’est pas acceptable de… ou… on ne peut pas… laisser un enfant faire un caprice. D’autres, en concluront que c’est normal, car c’est pour que l’enfant puisse apprendre que pleurer gène les autres. Cela est donc inconvenant. Il ne faut pas infliger cela aux autres. On peut trouver tout un tas d’autres explications validantes. Mais, pour d’autres, punir un enfant parce qu’il pleure est une erreur insupportable et inacceptable. Pourquoi ? Hé bien, je vais vous répondre en vous témoignant de mon expérience. Dans le cadre de mon travail notamment, l’expérience m’a montré que c’est ainsi que nous apprenons aux enfants, qui deviendront ensuite des adultes, que les émotions ne doivent pas être exprimées. D’autant plus lorsqu’elles sont considérées comme négatives (alors qu’en réalité, elles n’ont que lapolarité que nous voulons bien leur donner). Or, réfréner l’expression des émotions crée un nombre innombrables de blocages émotionnels, corporels… et parfois même des pathologies bien plus lourdes. Comment la communication bienveillante aide à transformer les erreurs en expériences bénéfiques. Alors, certes, il faudrait ajouter quelques d’éléments de plus pour pouvoir jauger de la réponse idéale. Mais, par principe, pour que la réponse de l’adulte face à la réaction de l’enfant ait du sens, il va falloir trouver un compromis ou créer une conciliation incluant nécessairement un degré de communication plus importante avec l’enfant. Un exemple pourrait être : – Je ne suis pas d’accord pour t’acheter ce [jouet/bonbon/…]. Je comprends que tu sois [triste/ frustré/déçu…] mais cela ne changera rien.  Ensuite, il est important simplement d’accueillir la réaction de l’enfant telle qu’elle se manifeste. Car, c’est ainsi qu’il exprime [sa vérité/ce qui se joue en lui]. La réaction que cela génère en résonance chez l’adulte lui appartient. L’enfant ne comment pas d’erreur, il est loyal. Or, l’adulte, théoriquement, est mieux équipé et à davantage de ressources que l’enfant pour trouver des solutions et des voies de sorties créatives ou inspirées. Cela va passer par la communication. Et ne nous leurrons pas cette communication se fait verbalement et non verbalement. Inconsciemment, tout le corps de l’adulte communique le degré de sa gène. En s’exprimant, cela implique qu’il ait pu sonder et stabiliser son état intérieur pour verbaliser une proposition de solution pour répondre à son propre besoin d’adulte tout en respectant celui de l’enfant. Et, c’est en faisant cela que nous apprenons à l’enfant à faire de même. Ainsi, si les pleurs de l’enfant (correspondant au besoin de pleurer pour exprimer sa [tristesse/ frustration/déception…]) gène Pierre (il a besoin de mettre de la distance entre les pleurs et lui-même) il pourrait ajouter : – Si tu as besoin de pleurer encore un peu, je te propose d’aller t’asseoir là-bas. Tu reviendras me voir quand tu auras fini de pleurer et que tu seras à nouveau calme.  Certains diront que cela revient au même. Pourtant, je peux vous garantir que non. Tout ce qui est vraiment important et qui change tout est dissimulé dans les détails et les petites choses.  L’enfant vit une réponse émotionnelle à ce qu’il vit. Il ne faut jamais considérer cette réponse comme inappropriée Dans un cas, on le punit pour avoir eu une réponse émotionnelle qui est tout bonnement physiologique. On le punit donc d’être vivant. Dans l’autre cas, il est libre d’exprimer son émotion. Et, en prime Pierre respecte sa difficulté à être en contact avec l’expression émotionnelle de son enfant. Alors, évidemment, l’idéal serait que Pierre puisse se prendre en charge et mener une introspection pour comprendre pourquoi il ressent une difficulté à être confronté à l’expression émotionnelle de l’enfant. L’objectif étant qu’il puisse transformer sa propre difficulté à être confronté à l’émotion des autres et s’en libérer si cela est possible. Mais cela, c’est un autre point qui dépend de son libre arbitre.   Et Pierre, est-il le seul à être dans l’ erreur ? Nous pourrions, ici, affirmer que rester dans cette configuration est une erreur de Pierre. Et, bien, là encore, oui et non. Il s’agit d’un choix qui le concerne lui et dépend de lui. Bien sûr, s’il n’arrive pas à gérer sa réaction cela à un impact sur les autres. Mais, chacun de ses autres est libre, lui aussi de réagir avec justesse et communication (idéalement ou de préférence) aux réactions de Pierre.  Il appartient alors à Pierre d’user ou non de son libre arbitre pour mettre en oeuvre son intention éventuelle de transformer les choses. Sa décision étant fonction de comment il le vit, sa conscience, son histoire personnelle, son mode de fonctionnement… Pardonner n’efface pas l’erreur Il est important que nous soyons conscient(e)s du fait que si nous lui pardonnons, ou non, son éventuelle réaction que nous jugerions inappropriée n’a aucune incidence sur sa capacité de faire autrement. Tout ce qui pourrait nous amener à dire qu’il fait une erreur dans son choix serait le fruit de notre propre jugement/appréciation. Or, vouloir lui infliger notre solution pour lui sans qu’il ait émis de demande serait assimilé à de la persécution. Par contre, nous avons la possibilité de communiquez avec lui pour l’aider à prendre conscience qu’il existe qu’autres possibilités de vivre la situation et que s’il le souhaite, il pourrait trouver d’autres façons de réagir. Juste histoire d’ouvrir son champ des possibles.   Cela pourrait donner : – Tu sais Pierre, quand je te vois réagir avec difficulté face aux réactions émotionnelle de Simon (l’enfant), cela me fait de la peine. Je suis triste pour toi. Si tu le souhaites, je peux te donner les coordonnées de quelqu’un qui pourrait t’aider à mieux vivre et accueillir les émotions, si tu le souhaites.  Pardonner insisterait l’autre à recommencer dans ses erreurs ? Est-ce que vous pensez que si Pierre pardonne Simon d’avoir pleurer, cela est une erreur ? Et de même que si je pardonne Pierre de m’infliger sa réaction face à une expression émotionnellement lourde pour lui, cela l’incite à recommencer ? Est-ce que nous pourrions affirmer que c’est parce que Pierre pardonne toujours Simon d’avoir pleurer qu’il continue à pleurer lorsqu’il est [triste/frustré…] ? Ou, pensez-vous que s’il ne lui pardonnait pas il arrêterait ? Je vous laisse jauger vos propres réponses et ce que cela implique dans votre compréhension. Le silence n’est pas une solution pour rectifier les erreurs Pour qu’un individu puisse se rendre compte de ses erreurs, il faut échanger avec lui à ce sujet.  En vérité, notre propre erreur résiderait dans le fait de ne rien dire, de nous taire, ou de faire comme si de rien n’était. L’adage dit :  Qui ne répond consent Cela reviendrait à dire qui ne dit mot valide que ce qui se déroule est acceptable. Comment voulez-vous que l’autre/ou les autres puisse(nt) appréhender ce qui est pour vous une erreur si pour elle/lui/eux cela ne l’est pas. Or, seule la communication bienveillante par le biais d’une discussion éclairée pourra lui/leur permettre d’élargir leur conscience et/ou gagner en compréhension et ainsi prendre conscience que ce n’est pas ok. Il me semble essentiel ici de rappeler que : Chaque être fait de son mieux en fonction de son expérience, de ce qu’il sait, ce qu’il connait, de ses ressources… etc… Il ne pourra faire autrement que si un de ces éléments changent ou si au moins un autre est intégré à son système. Oubli, erreur, faute,… d’inattention, de faiblesse, d’incapacité, de choix… acceptable, neutre et inacceptable Il y a évidemment des cas plus extrêmes que d’autres. Oublier de fermer le dentifrice n’a pas le même poids ou la même importance que, laver la voiture avec du papier à poncer, mentir ou de se laisser aller à l’adultère. Oublier de fermer le dentifrice peut-être agaçant mais pour la plupart sera acceptable. Même si nous préfèrerions qu’il en soit autrement. Mais, si nous focalisons sur cela, c’est qu’il y a d’autres choses qui pèsent dans la balance. Est-il important ici de jauger si pardonner laissera l’autre de recommencer… Laver la voiture au papier à poncer nous confronte à une autre situation erronée. Soit la personne (un enfant par exemple) n’est pas consciente du résultat que cela va avoir au final soit elle le fait sciemment. Que son intention soit bonne ou mauvaise, dans les deux cas, une discussion s’impose. Notamment pour évaluer comment cette personne va pouvoir rectifier son geste. Se taire, ne rien dire ou créer en monologue ne serait pas constructif. Par ailleurs, ici encore, ce n’est pas parce que nous allons lui pardonner ou pas qui va changer son choix de recommencer ou pas. Pardonner nous libère simplement nous-même de notre éventuel ressentiment. Mais pour pardonner, il nous faut avoir boucler notre processus interne de transformation de ce qui s’est passé. Pour aller plus loin à propos de la notion de pardon, vous pouvez lire l’article : La vertu du pardon Mentir, est un processus stratégique qui peut répondre à diverses problématiques, peurs, modes de fonctionnement. Certains mensonges sont presque anodins, d’autres peuvent être l’objet d’un apprentissage stratégique notamment chez les enfants. Mais, concernant l’adulte, il relève en général d’une stratégie de protection. A ce sujet, vous pouvez lire : Mentir pour se protéger, pourquoi ? Comment en sortir ?   Pour finir avec notre dernier exemple, parlons d’adultère. La question de savoir s’il faut pardonner un adultère est extrêmement complexe et en même temps ne l’est pas. L’idée, en réalité, n’est pas de savoir si nous pardonnons mais plutôt de savoir quelles sont les décisions que nous allons prendre et les choix que nous allons faire en conséquence. Or, cela peut être très complexe si non avons du mal à nous confronter avec la réalité qui a pu nous infliger en choc trop violent. Dans ce cas, un processus de deuil se mettra en oeuvre et cela demande du temps.   Pour certain(e)s, l’adultère est inacceptable. Pour d’autre, c’est acceptable (consciemment ou inconsciemment) et pour d’autres encore cela fait partie de leur mode de fonctionnement (pour les échangistes notamment). En fonction de ce que l’adultère représente et signifie pour nous en terme de croyance et de valeur, nous ferons le choix d’accepter ou de refuser de pardonner et/ou de prendre le risque que cela se reproduise ou pas. Mais, cela n’est pas cautionner par le fait de pardonner ou pas.  Chacun ses choix et ses perceptions de ce qui est une erreur ou ne l’est pas Pour certain(e) si s’est arrivé une fois, cela se reproduira inévitablement. Ou cela est juste inacceptable. Pour d’autres, tout le monde peut se laisser prendre par la tentation une fois. La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder. – disait Wilde Oscar Attention, cela est sa croyance pas la mienne. Il existe une multitude de croyances et de valeurs. Comme par exemple : Tout le monde devrait avoir le droit à une une seconde chance.   Certain(e)s y verront leur part de responsabilité ou miseront sur la culpabilité de l’autre, etc… toutes les configurations sont possibles. Il n’y a pas de meilleurs choix que d’autres ni de bonne réponse ou de mauvaise réponse. Alors comment pourrait-on dire qu’un choix serait une erreur et un autre le bon ? Cela dépend de tellement d’éléments !   C’est pour cela qu’aucun choix n’est une erreur en soi. Tous peuvent avoir une raison d’être. Un chois est un choix, mais il est préférable de le réaliser  en conscience en fonction de qui nous sommes et de ce qui est le plus important pour nous. Que les autres perçoivent notre choix comme une erreur parce qu’ils en auraient pris un autre, cela est leur choix et leur problème. Pas le nôtre. Qu’ils nous reprochent notre choix qu’ils considèrent erroné ou pas ne changera rien à nos motivation s’il s’agit d’un choix éclairé.  Pardonner ou pas n’a pas d’incidence sur le fait que la même erreur puisse se reproduire ou pas L’humain a cette idée folle que s’il ne pardonne pas, il garde un contrôle sur des éléments incontrôlable. Cela lui donne l’illusion d’avoir une certaine maitrise sur la situation. Quelle folle idée !   Ce serait comme croire que nous pouvons prévoir l’imprévisible ou contrôler le hasard, le destin ou le karma. Tout cela est tout bonnement illusoire.    Nous pouvons pardonner, ou pas, l’autre et rester en couple avec elle/lui sans rien changer. Ou, pardonner, ou pas, tout en restant dans la peur que cela se reproduise. Une autre réponse encore serait de pardonner, ou pas, et continuer à vivre en couple avec l’autre en devenant un dictateur persécuteur pour se donner l’illusion de gérer les risques…   Notre mode de réponse va conditionner nos choix et notre nouvelle dynamique de fonctionnement. Le fait de pardonner ou pas ne changera rien à ce niveau. La seule chose importante est de trouver une solution écologique pour nous. C’est à dire qui nous permettra de préserver notre intégrité dans la respect de notre unicité et de nos besoins au moment présent. L’erreur serait de mettre sur la balance ce que les autres vont en penser ou le regard qu’ils porteront sur notre situation.   Ainsi, ce qui change, ce sont les choix que nous faisons en conséquence de l’erreur. Ce qui se joue ici, c’est l’amour et le respect que nous nous témoignons. La vraie question, en conséquence de ce qui s’est passé, est : Qu’est-ce qui est acceptable ou pas pour moi ? Si nos choix ne sont pas en accord avec nous-même alors nous choisissons de nous enfermer dans une prison qui nous rongera au fil du temps. Le pardon que nous aurons accordé à l’autre n’aura aucune incidence si nous continuons à nous faire du mal en conséquence. La question alors est : Pourquoi nous nous infligeons cela ?  Probablement parce que soit nous ne nous sommes pas pardonné(e) quelque chose. Soit, parce que nous ne nous aimons/respectons pas suffisamment, soit notre peur de changement est trop forte ou encore parce qu’une ou des croyances nous enferment dans ce schéma. Dans ces cas-là, il est souvent utile de se faire aider ou d’être accompagné(e) pour réussir à transformer la situation et à réaliser de nouveaux choix, meilleurs pour nous, en conscience.  Si vous souhaitez être accompagné(e), vous pouvez requérir un accompagnement individuel en cabinet : ici – ou à distance par téléphone ou visio :Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans

    Retrouver la juste envie d’être en vie Aujourd’hui, je nous propose d’e parler d’aborder l’ envie car elle a plusieurs aspects, nuances et colorations. Dans certains cas, l’envie est manquante et nous n’avançons plus. Dans d’autres, elle est excessive et nous nous laissons contrôler, manipuler par elle. Elle finit par devenir le pilote de notre vie et faire de nous un voyageur passif et sans constance. Nous devenons un passager embarqué, dans notre propre vie, départi de son pouvoir de décision, sans libre arbitre. Car nous lui avons délégué les commandes. Alors, l’envie régit désormais notre vie A notre époque où les concepts et croyances sont limités et les nuances contradictoires rarement observées avec discernement, je nous propose de nous offrir différents points de vue. Ainsi, chacun pourra s’offrir la possibilité d’élargir son champ de vision et observer des angles de perception variés. L’envie, qu’est-ce que c’est ? Définition résumée de l’Envie selon cntrl : Désir plus ou moins violent. Ce désir, cette envie, peut revêtir de nombreuses formes et des amplitudes variées. Et, cela change du tout au tout ce qui vibre ou vient avec. Pour rappel, l’incapacité à résister à l’envie de croquer au fruit défendu serait à l’origine de l’humanité telle que nous la connaissons !… Suite à sa chute ou précipitation dans la densité de la matière  (cf. : Offrir une nouvelle vision du péché originel dans le jardin d’Eden) Comprendre l’envie factuellement selon différentes polarités  L’envie de manger un gâteau peut être anodine, bénéfique ou problématique en fonction du contexte dans lequel cette envie s’inscrit. Elle se révèle anodine si elle ne résonne avec rien de particulier. Mais sera considérée comme bénéfique si la personne concernée avait perdu l’appétit jusque-là. Cette envie devient alors le signe d’un retour vers une guérison plus ou moins conséquente. Et, elle pourra revêtir un caractère négatif si la personne en a déjà mangé trop. Voir même beaucoup trop, si elle est allergique à ce type de gâteau, si, elle doit respecter un régime spécifique qui en fait un élément proscrit …etc… Ici, nous voyons un exemple concret et simple d’un même fait matériel qui pourtant revêt des significations différentes. Néanmoins, il s’agit d’un seul et même acte : manger un gâteau. A cela s’ajoute l’élan qui nous pousse à réaliser cet acte. Celui-ci est coloré par l’éventuelle intention consciente ou inconsciente qui nous anime aux différentes étapes qui nous conduisent à le manger ou pas. Parfois, il n’y a pas d’intention, seulement de l’instinct. Nous sommes alors poussés par notre animalité. La pulsion animale, sauvage, dictée par notre nature inférieure dite primitive. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise, elle est. La polarité dualiste que nous pouvons lui conférer dépend de nos choix de vie et de notre carte du monde. Quand l’envie devient un problème L’ envie est communément reconnue comme un péché capital en accord avec les croyances et valeurs judéo-chrétiennes. Or, il me semble intéressant de nous poser la question du caractère général ajusté ou non de cette attribution. D’ailleurs, d’où vient-elle ? C’est Saint Thomas d’Aquin qui est à l’origine de celle-ci suite à sa définition des 7 péchés capitaux. Saint Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, a réparti les péchés capitaux de la manière suivante : soit ils désirent un bien soit ils fuient un bien qu’ils considèrent comme un mal. Dans son approche, il parle plus précisément de l’ envie sous l’angle de la convoitise. L’ envie de s’attribuer ou de posséder ce qui appartient à un autre ou que nous vivons comme nous générant un manque ou nous faisant défaut. L’envie ici est donc considérée dans son orientation qui rend envieux, jaloux et qui ouvre notre intériorité à l’insatisfaction (plus ou moins chronique), au manque, à une forme d’irrationalité issue de la comparaison entre ce qui est à moi et ce qui ne l’est pas. Or, le ressentiment qui en découle génère un feu qui consume la personne envieuse de l’intérieur. De ce même feu irradient des énergies haineuses orientées vers la personne qui est enviée.  L’envie est un démon qui tente de démolir la personne enviée, mais qui n’y parvient pas toujours… Par contre, avec grand succès, il détruit l’envieux.Fais attention à ne jamais céder à l’envie envers quelqu’un, sinon elle te ruinera la vie. – Swami Roberto Du coup, il semble opportun de se poser la question de la justesse et de caractère véridique ou non de l’adage : Vaut-il mieux faire envie que pitié ? Personnellement, il me semble que les deux se valent. Finalement, il me parait plus sage de vivre heureux. Ou en tout cas satisfait de ce que nous avons, dans la sobriété, même si notre confort est rudimentaire. Et, dans tous les cas, même si nous vivons très confortablement de ne pas l’exposer outrageusement comme le veut ou nous le suggère la tendance actuelle. Il me semble clair que ma préférence va vers l’adage : Pour vivre heureux, vivons cachés. Même si… Tout ce qui est caché sera dévoilé 😉 Il ne s’agit donc pas de dissimuler mais de ne pas faire la démonstration de notre richesse matérielle. Ne serait-ce qu’exposer notre richesse intérieure peut attirer la convoitise ou attiser la jalousie. L’expérience d’ailleurs a fait de moi le témoin de ce qui peut advenir lorsque nous exposons ce que nous avons. Elle m’a montré qu’exhiber ou exprimer “trop” de bonheur peut faire naître un sentiment d’envie. Ou de jalousie si intense que certaines personnes ne peuvent s’empêcher en retour de nous envier et de nous souhaiter en retour malheur, difficulté et tristesse. Car selon elles, il est injuste que nous puissions nous en délecter alors qu’elles s’y refusent, s’en empêchent ou ne parviennent pas à s’offrir du bonheur. Attention ! La notion de trop ici dépend de notre observateur. Cette démesure est totalement subjective et donc bien difficile à jauger) L’envie et la jalousie que vous pouvez contribuer à faire naître sans vous en rendre compte et sans en avoir l’intention sont néfastes et dangereuses. Certaines personnes, lorsque naissent en elles l’envie et la jalousie en viennent à nous souhaiter de mauvaises choses. D’autres iront jusqu’à vous jeter des sorts ou à payer des marabouts ou autres sorciers pour le faire ! Je trouve cela vraiment triste mais c’est malheureusement une réalité maintes fois rencontrée. Ainsi, en vivant heureux mais caché, nous nous préservons à la fois de faire envie ou pitié et nous pouvons nous offrir la liberté d’être et de vivre dans la joie et la gratitude. L’idée n’est évidemment pas de chercher à se rendre triste et misérable pour être loyal.e envers la médiocrité ou le malheur des autres. C’est pourtant des formes de loyauté couramment rencontrées en accompagnement.   Revenons à l’envie-convoitise Dans cette orientation, l’envie peut être considérée comme un caprice de l’ego qui veut posséder ce qu’il n’a pas et s’oppose au sentiment de gratitude envers ce dont nous bénéficions d’ores et déjà.  Beaucoup de grands sages partent du postulat qu’en vérité, rien ne nous appartient. Cela est légitimé par le fait que nous ne sommes que de passage et que nous empruntons de la matière le temps de notre incarnation.Ainsi, ce que chacun pense avoir ne serait qu’un prêt que Dieu/l’absolu/la Source nous a conféré l’usufruit plus ou moins temporaire de ce dont nous jouissons plus ou moins librement en fonction de l’autorisation que nous nous conférons. Quand l’envie se manifeste par son absence dans notre existence Je rencontre régulièrement des êtres qui sont frustrés ou tristes parce qu’ils n’ont envie de rien. Rien ne les anime. Nous sommes alors confrontés à des problématiques qui touchent différentes histoire de vie et aspects de la Vie et de l’envie.  Pour certains, la nécessité de tristesse est comme un engagement vital. Pour eux, accepter de ne plus être dans la tristesse, la souffrance ou la douleur revient à mourir. Avoir envie de quelque chose et y répondre est donc inacceptable car cela pourrait se révéler être agréable, joyeux, doux ou savoureux. Rencontrer la cause de ce qui nous lie avec loyauté à cette obligation de tristesse peut nous permettre de changer cet état de fait durablement. Le manque d’envie peut être la manifestation de différentes expériences : 1- La conséquence de la dépression ou d’un burn-out Elle amène une perte de la sensation de plaisir et en conséquence la disparition de toute forme d’envie. 2- La perte de sens. Nous nous sommes perdus en chemin. A force d’avoir cherché à satisfaire nos proches, depuis si longtemps, nous avons construit notre vie en fonction d’eux, selon leurs besoins, souhaits ou exigences… imposées ou interprétées par nous-même. Lorsque nous recommençons à nous centrer sur notre être et notre Soi, il y a une étape où nous ne savons plus ce que nous voulons car ce n’est plus notre entourage plus ou moins proche qui définit cela et nous le dicte. Dans ce cadre, il nous restait à matérialiser leurs choix plus ou moins normatifs alors que désormais, avec le retour à Soi, il nous revient d’apprendre à déterminer cela. Et, c’est souvent complexe… car nous ne savons pas comment faire pour identifier nos envies, réaliser un choix, le mettre en oeuvre… 3- Quand le goût de la Vie nous a quitté. Nous existons mais ne vivons plus. En perdant notre lien à la Vie, nous sommes comme morts à l’intérieur. Nous sommes des morts-vivants, des robots sans vie et sans envie.   4- Suite à une étape de l’éveil Comme je l’exprimais dans un article, Quand l’éveil nous tombe dessus, l’illumination reste floue ! Et, il rend souvent notre existence et notre quotidien bien compliqué à vivre. Car une dissonance énorme nous assaille. En effet, souvent l’éveil nous a coupé de notre intérêt pour la matérialité, nous devons réapprendre ou redéfinir notre relation à la matière. Dans tous ces cas, mais aussi dans d’autres, il s’agit d’une phase. Ca aussi ça passera Or, à travers ce passage que nous avons à traverser, la proposition est souvent de s’offrir le temps de renouer avec Soi et la Vie. Dans cette phase, nous apprenons à mourir à une partie de nous-même qui était factice ou inappropriée pour renaître à la Vie nouvelle dans une nouvelle version de Soi, plus juste, plus vraie. Cela demande d’oser transgresser et dépasser des codes normatifs, nos croyances innées ou acquises… Puis d’oser nous abandonner dans l’expérience de notre liberté de créateur retrouvée. Et, la liberté croyez-moi, ça fait peur.  Le bonheur est une part de gâteau. C’est lorsque nous aurons retrouvé notre essence véritable que même sans envie, chaque expérience que nous gouterons sera une nouvelle opportunité d’être en joie et de vivre le bonheur. Et tout cela sera inconditionnel. Nous goûterons sans cesse à la saveur merveilleuse du quotidien et l’extraordinaire de la Vie tout simplement parce que nous sommes en-vie. .stk-284b2a3{top:7px !important;right:7px !important;bottom:7px !important;left:7px !important;height:100px !important} .stk-cd74ca6{height:27px !important} Vous ne savez pas vivre dans cet état d’émerveillement, de dilatation, de légèreté, d’amour qui donne des ailes. Les oiseaux savent que pour voler ils doivent étendre leurs ailes. Alors, comment se fait-il que les oiseaux aient trouvé le secret et que les humains soient là chaque jour à se rétrécir, à s’engourdir, à s’enterrer ? C’est donc qu’ils ne sont pas aussi intelligents que les oiseaux ! Vous dites : « Je me sens bizarre, je n’ai plus de goût à rien. – C’est que vous ne savez pas comment déployer vos ailes, c’est tout. – Oui, mais je suis docteur de plusieurs universités. – C’est possible, mais vos ailes sont repliées… ou alors quelqu’un vous les a coupées, cela arrive aussi. Intérieurement vous vous êtes laissé couper les ailes. » Si vous voulez être chaque jour capable de voler, apprenez à nourrir en vous les pensées et les sentiments qui vous donneront des ailes. – Omraam Mikhaël Aïvanhov Lorsque l’envie est saine et bénéfique L’envie est saine et bénéfique lorsqu’elle émane d’un élan du coeur. Attention, je ne parle pas ici de sentimentalité mais bien d’une ouverture éclairée du coeur. C’est dans ce contexte qu’elle est la plus belle et la plus douce. Mais l’envie peut aussi être juste lorsqu’elle nous permet d’identifier un de nos besoins essentiels que nous n’avons pas encore reconnu et auquel nous n’avons pas répondu. Mais attention ! un besoin véritable n’est pas, là non plus, un caprice de l’ego.  Abordons maintenant l’angle de vue de l’alchimiste dans son rapport à l’envie En alchimie, l’envie est gouvernée par Mercure, le grand alchimiste messager maitre de la communication, de la circulation… Personnalisé notamment par Hermès, messager de Dieu. Mercure est connu pour son coté immature et ambivalent. Il est instable. On le nomme aussi vif-argent car il est réceptif mais aussi dynamique. Lorsqu’il est sublimé, ce mercure n’est plus fait d’envie il devient la manifestation de l’intelligence. Il est fertile et vecteur de transmission. Envie d’allez plus loin ? Découvrons la WebConférence “Vivre l’extraordinaire au quotidien” : Si vous souhaitez aller plus loin et/ou si vous ressentez que vous avez besoin d’un accompagnement, que ce soit sur des thèmes comme l’envie, l’ego, notre rapport à la vie, notre être, le burn out, la dépression, donner du sens, la joie, l’émerveillement, l’éveil… quelle que soit votre intention, si elle est juste, vous pouvez réserver un rendez-vous à distance : iciLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans

    Identifier, reconnaître et dépasser les dons Qu’ils soient innés ou acquis, il semble que nous ayons tous un ou des dons à notre actif. D’ailleurs, à l’époque actuelle, tout est fait pour nous faire penser qu + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 1 mois

    Rien dans le ciel ni sur la terre ne peut vous interdire d'aimer Rien dans le ciel ni sur la terre ne peut vous interdire d’aimer. L’amour, c’est la vie. Mais il faut apprendre à aimer, c’est-à-dire apprendre à spiritualiser et à + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 2 mois

    A propos d'actes d'amour Il me plait de parler d’amour et d’accompagner les êtres qui le souhaitent surLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 3 mois

    Conscientiser nos dettes karmiques On nous parle souvent de karma, alors même que la majorité de ceux qui eLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 4 mois

    Comment arrêter de se soucier de ce que les autres pensent ? Durant de très nombreuses rencontres et pas moins d’entretiens, il ressort que beaucoup se préoccupent de ce que pensent les autres. Parfois, durant toute la consultation, le consultant me questionne sur ce que l’autre pense de lui, les sentiments, les intentions, l’interprétation de la situation faites par l’autre, selon son point de vue. Je comprends le pourquoi de cela. C’est humain. Mais, ce n’est pas juste. Cela indique que la personne ne se perçoit que dans le reflet que lui offre le jugement des autres. Et, souvent, très souvent, c’est le témoignage de son incapacité à s’aimer. Bien sûr que je suis en mesure de donner du sens à ces questionnements. C’est évident. Pourtant, je vois à quel point ils peuvent générer souffrances et mal-être. En faisant cela, en se rangeant derrière le jugement des autres, l’humain s’inflige une torture psychologique immense. Alors, aujourd’hui, à travers cet article, j’espère pouvoir apporter un élément, une graine qui pourra permettre à chacun de transformer cette mauvaise habitude. Pourquoi ne pas directement poser la question à l’intéressé(e) ?  Nous avons peur qu’il/elle nous mente, qu’il/elle ne soit pas honnête ? Si c’est pour cela, questionnons-nous sur notre propre penchant à mentir ou sur la nature de la relation que nous entretenons, avec honnêteté. N’avons-nous pas, nous-mêmes cette tendance à déguiser la Vérité ? Si c’est le cas, il est peut-être temps de commencer par modifier cela. Cela nous permettrait d’assainir notre relation aux autres de manière miraculeuse ! Se préoccuper à essayer de deviner ce que pensent les autres est une mauvaise habitude. Oui, c’est tout bonnement une pratique inappropriée. Une curiosité mal placée, mal aspectée. Il est possible, lorsque nous ne sommes pas engagé(e)(s) émotionnellement dans une relation de savoir ce que les autres pensent de nous, de quelqu’un d’autre, de tout et n’importe quoi. Pourquoi ? Il s’agit de langage non verbal, de décryptage des neurones miroirs, de ressentis… Peu importe en fait. Car en vérité, cela n’a simplement aucune espèce d’importance. Lorsque je me préoccupe de ce qu’on pense de moi… cela ne parle pas de moi. Cela parle de l’image que l’autre a de moi. Depuis petite, j’ai toujours été différente, atypique… c’était très difficile et déstabilisant pour mes parents, mes proches et surtout pour moi-même. Bien sûr, que dans certains domaines et certains contextes cela les rendaient fiers de moi. Mais, qu’est-ce qu’ils subissaient le reste du temps ! Comme c’est difficile d’élever un enfant différent et d’être confronté au regard, au jugement et aux dires des autres ! Pour eux, ce n’était pas évident. Pour moi, cela ne l’était pas moins. Du rejet, de l’incompréhension, du retrait solitaire, voilà ce que j’ai beaucoup expérimenté. Et, je ne me cache pas que moi-même, j’entretenais en réaction une distance de “sécurité”. Car moins de contacts = moins d’impacts. C’est ainsi que certains finissent par s’isoler irrémédiablement. Ils se reconnaitront et je tiens à leur offrir mon témoignage : Nous pouvons vivre mieux et libre. Cela m’a permis de garder le cap, de continuer à être moi et à incarner ma nature profonde dans ses différentes facettes, à être alignée, centrée, en cohérence avec mon essence et mon originalité. Si je partage cela, c’est pour apporter le témoignage que c’est faisable et que nous pouvons tous faire ce choix et incarner qui nous sommes. Il suffit de quelques ajustements dans nos modes de fonctionnement propres. Rapidement, j’ai appris autre chose : ce que les autres pensent n’a aucune importance. Nos pensées, nos évaluations, nos jugements ne sont que le report, de ce que nous percevons de ce que vit l’autre, appliqué à notre propre cadre de référence. Ce cadre de référence, en réalité, ne correspond à rien à part à notre propre incomplétude. Il est le fruit de nos expériences. Par chance, il se complète à chaque nouvelle expérimentation que la vie nous apporte. Notre jugement est donc parfaitement insignifiant. Il n’a que le sens que nous voulons bien lui donner. Ce jugement n’a aucun sens et ne correspond à rien de réel. Il n’est qu’une illusion fictive. Il n’a aucune importance. Contrairement à nos plus infimes intentions et ce que nous appelons les petites choses, qui elles ont une valeur immense. La vie nous met à l’épreuve et nous éprouve pour que nous chamboulions ce cadre de référence qui est constamment erroné et incomplet. Or, le cadre de référence de chacun n’est que le fruit de lui-même. Donc, ce que les autres pensent de nous n’est que l’expression d’une pensée erronée d’eux-mêmes qui a été transférée sur nous. Ce que les autres pensent de toi ne te regarde pas, c’est leur problème, pas le tien ! – Gérard Briffoteaux Donc, ce qu’ils pensent de nous ne parle que d’eux et du transfert qu’ils font sur nous. Ce processus est bien connu de tout professionnel compétent travaillant sur la psyché, le psychisme et la dynamique relationnelle. Ce que les autres perçoivent de nous, est, soit une partie d’eux qu’ils nient soit une partie d’eux qu’ils apprécient. Leur réaction et leur appréciation dépendront du rapport qu’ils ont avec ce reflet d’une partie d’eux qu’ils vois en nous. (cf. Le monde extérieur est le reflet de votre monde intérieur) Comment arrêter se soucier de ce que les autres pensent ? La vie m’a naturellement amener là… par bonheur, par chance, ou simplement pour survivre ? Non, c’est ma nature rebelle de mouton noir qui s’est exprimée ici. Alors, je vais tenter de nous aider à comprendre ce qui se joue en moi dans cette confrontation au monde. Depuis toute petite, je perçois la nature des gens, qui ils sont, ce qu’ils veulent, leur essence et comment ils fonctionnent. Je vois leurs qualités et leurs failles. Aujourd’hui avec bien plus d’amour et de bienveillance alors qu’avant, cela me faisait peur. A l’époque, j’investissais beaucoup pour que ce ne soit plus le cas. Mais, il n’est pas possible de repousser notre nature bien longtemps. Chasse le naturel et il revient au galop ! Malgré les efforts que j’ai pu réaliser pour faire mieux, pour être plus appropriée/normale/adaptée. Ces efforts n’ont jamais été perçu… Probablement parce que je n’en faisais pas étalage. J’aurais peut-être dû pratiquer ce qu’on appelle le marketing personnel…mais je n’étais pas de nature à mettre mes efforts en avant. Pourtant, j’aurais apprécié qu’ils soient reconnus. Heureusement, j’ai rapidement compris (il ne m’a fallu que quelques années de jeunesse) que cela ne servait à rien de vouloir être apprécié(e) ou reconnu(e) par les autres ou ne serait-ce qu’être aimé(e) par les autres pour qui nous sommes. Ce qu’ils aiment en général, pour la grande majorité, c’est ce que nous sommes. Entendons ce que nous représentons pour eux : l’étiquette, le rôle, l’apparence, la position sociale,… Et, cela n’est pas juste et nous plonge dans le tourment si nous validons leur façon d’évaluer les êtres. Un grand Maître spirituel à dit : Les autres sont un dieu démoniaque qui nous pousse à nous corrompre pour lui plaire. C’est ainsi, en s’appuyant sur nos bonnes intentions et notre bonne volonté qu’il nous soumet à son infamie et nous contraints à vivre en enfer.Réfléchissez-y !Est-il juste de renoncer à notre âme pour plaire à ce dieu démoniaque que sont les autres ?Ou vaut-il mieux préférer prendre le risque de leur déplaire pour conserver notre âme et entrer dans le Paradis pour Vivre éternellement dans la Paix du Royaume de Dieu ? Chacun est effectivement libre de faire son choix en usant avec discernement de son libre arbitre. Alors, j’ai appris à faire sans. Et, j’ai statué que ce que les autres pensent de moi ne me regarde pas. Et, c’est ainsi que j’ai fait des choix différents, controversés, à contre-courants… J’ai choisi d’user librement et avec mon propre discernement de mon libre arbitre. Je ne dis pas que c’était facile. Mais, ça l’est aujourd’hui beaucoup moins. Même si c’est encore complexe parfois. La contre-partie est tellement savoureuse que rien n’est plus doux que vivre notre Originalité. Défendre mes opinions et choix avec force et ardeur face, ne serait-ce qu’à mes proches n’est jamais totalement confortable. Mais, la stabilité que nous pouvons développer à l’intérieur est très aidante. A un moment donné, mes proches ont fini par jeter l’éponge dans leur souhait de vouloir me ramener à la raison, ou à la norme. Puis, ils sont revenus à la charge sur certains sujets, avant de renoncer à nouveau. Il est épuisant de vouloir s’opposer à une personne qui est stable dans sa conviction intérieure que ses choix sont justes. Si nous manquons de constance, cela se révèlera épuisant. Mais si nous avançons avec constance, alors tout prend sa place et les difficultés s’allègent. Les autres ont fini par arrêter de vouloir m’imposer ce qu’ils pensent de moi, de mes choix et décisions. Et, cela à partir du moment où je n’ai plus donné d’importance à ce qu’ils pouvaient bien dire ou penser. Tout homme est stupéfait par ce que les autres pensent de lui. – André Maurois Nous serions tous surpris et stupéfaits de ce que les autres pensent de nous dans certains cas. Car, parfois, cela n’a aucun rapport avec qui nous sommes.Cela se perçoit encore plus facilement à l’époque où nous vivons et où prolifère le marketing de Soi. L’image et le profil diffusés sur les réseaux sociaux n’ont souvent aucun rapport avec qui est réellement la personne qu’ils mettent en scène. Nous pouvons percevoir cette distorsion. Alors, nous pouvons comprendre pourquoi, foncièrement, dans la vraie vie, dans la vie “normale” aussi, ce que les autres pensent de nous n’est pas qui nous sommes. Car, en effet, la limitation perceptive que nous imposent les réseaux sociaux et la même que celle que nous expérimentons au quotidien. C’est simplement le contexte perceptif qui change. Mais cela ne change en rien notre système perceptif ni le fonctionnement de cet organe multi-potentiels qu’est notre cerveau. Ce que pensent les autres ne nous regarde pas Ce qu’ils pensent ne parle que d’eux et des jugements qu’ils entretiennent envers eux-même. Ne nous leurrons pas, l’autre c’est aussi le reflet de nous-mêmes de la même manière que nous sommes le reflet d’eux. Alors, si nous commencions par arrêter de nous juger, de cesser de donner de l’importance au regard qu’ils nous portent et que nous commencions à arpenter le chemin de l’acceptation de Soi ? Nous juger et juger notre prochain n’a aucune utilité. Nous sommes tel(le) que la Vie nous a modelés. Personne n’est foncièrement meilleur qu’un(e) autre ! Nous avons juste été livrés avec certaines aptitudes et quelques matériaux vils à sublimer. Ces matériaux vils sont notre potentiel et la Source de pourquoi nous faisons les expériences à travers lesquelles la vie nous éprouve pour nous amener à trouver les clés de la transmutation de cette matière… Pour la sublimer en pierre précieuse, pour nous permettre de trouver et d’extraire la quintessence, la pierre cachée qu’elle renferme en secret. Alors, c’est à nous de choisir l’importance et le pouvoir que nous conférons à ce que pensent les autres. Le plus important dans la vie n’est pas ce que disent ou pensent les autres, mais ce que vous apportez à l’humanité. – Latt Rodrigue Alors, pourquoi ne pas choisir d’apporter un nouveau dans notre Vie et d’utiliser la partie créatrice de notre être ? En choisissant de réaliser cela, nous allons utiliser une partie de notre cerveau bien plus intéressante, génératrice et créative. Je vous propose de solliciter cette partie de nous qui est capable de recevoir l’inspiration. Et si nous nous autorisions à générer et créer quelque chose de totalement nouveau dans notre vie ? Dans cette proposition, il s’agit de générer réellement du nouveau en mettant notre mental et notre esprit de coté pour laisser place à l’inspiration et notre âme (cf. Masterclass : Dépasser l’ego pour danser avec son âme) Je suis consciente que cette proposition peut sembler étrange ou complexe, mais elle ne l’est pas et j’ai un petit exercice ludique, pratique et très générateur à proposer pour mettre cela en oeuvre. La création d’une véritable planche créative ou la réalisation d’une vraie planche de visualisation. Pour réaliser uns planche de visualisation, il faut un peu de matériel : Un support d’environ 42×30 cm soit une feuille A2. Cela correspond à 2 feuilles A3 scotchée ensemble ou 4 feuilles A4 Une pile de magazines divers : masculin, féminin, déco, santé, journal local…etc… tout ce qui contient des visuels est approprié. Il nous en faut au moins une douzaine Une paire de ciseau, du scotch repositionnable, de la colle en bâton Un coeur, de la présence (pour mieux comprendre de quoi je parle : Présence à Soi et présence aux autres) et du temps Lâcher-prise pour pouvoir nous ouvrir à l’inspiration créatrice. Si ce point est complexe, cet atelier d’enseignement peut aider : Lâcher-prise & et foutez-vous la paix Voilà, si nous avons tout cela, il ne reste plus qu’à nous couper la tête et nous allons pouvoir commencer à créer une planche créative ou planche de visualisation .Non, ok c’est un boutade d’alchimiste, ne nous coupons pas la tête factuellement.Déposons simplement notre mental dans un coin de la pièce (l’intention de le faire mêlée de conviction suffit généralement) et n’y revenons pas avant d’avoir stoppé l’exercice. Tout le reste est expliqué dans la vidéo “ma planche de visualisation – Création d’une planche créative” ci-dessous. C’est un véritable jeu d’enfant si nous avons préalablement réalisé notre coupé de tête. Si nous ne l’avons pas fait au préalable, nous ne créerons rien de nouveau… malheureusement. L’exercice sera donc raté. Au minimum, nous aurons réalisé des travaux manuels et peut-être passé un temps agréable. En tout cas, c’est le minimum que je nous souhaite. Soyons libre de poster commentaire, question ou retour d’expérience en utilisant le module de commentaire ci-dessous. Si un besoin d’accompagnement se fait sentir, en relation avec un des thème abordé ici ou un autre, je suis au service de toute personne de bonne volonté… si elle le souhaite. Il suffit de réserver une conLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 5 mois

    La pratique du tri ou triage : aller à l'Essentiel Il me semble clair que nous ne parlons pas suffisamment de l’importance du tri et des vertus innombrables qui en découlent sur tous les plans. Pourtant, il est + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 7 mois

    Le reste sera donné par surcroit .Aujourd’hui, je fais le choix de reprendre certains passages de conférences qu’à donné, en son temps, Omraam Mikhaël Aïvanhov qui parlent de sens, de rich + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 8 mois

    Sublimer le déséquilibre en opportunité d'évolution positive Avec la nouvelle année viennent de nouvelles résolutions. Nous nous trouvons aLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 8 mois

    Je nous souhaite le meilleur Aujourd’hui, je tiens à prendre le temps pour nous souhaiter leLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 9 mois

    Que représente le loup du Petit Chaperon Rouge de Grimm ? La semaine dernière, nous avons étudier les autres personnages du conte le PLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 10 mois

    Faut-il quitter son compagnon pour s'élever spirituellement ? Aujourd’hui, je souhaite aborder un sujet extrêmement important etLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 10 mois

    Pour vivre, il faut mourir ! La mort, ce passage obligé… .stk-1a6e6e3{height:21px !important} C’est un thème qui revient très régulièrement dans les articles que je vous propose car c’est un fait : Pour vivre, il faut mourir. Le thème de la mort et la renaissance, mais aussi de la mort et la résurrection sont omniprésents dans tous les courants initiatiques.Or, la mort fait peur. Certains évitent même d’utiliser son nom pour éviter de l’attirer. Cette peur de mourir a toujours été un repart de protection entre le profane et l’initié. Alors, quel est le sens de cette mort initiatique ? Est-elle juste symbolique ou a-t-elle une véritable signification ? Le postulant, dans les différentes doctrines et groupes d’obédience initiatiques, après avoir subi un cycle de différentes épreuves ou tests, débute bien souvent son chemin initiatique par un rituel de mort symbolique. C’est à l’issue de ce rite mortuaire qu’il pourra être intronisé en tant qu’initié. Ainsi, il meurt au monde des profanes pour naître au monde des initiés. C’est en tout cas ainsi que cela est présenté au travers des rituels.Mais au-delà de ces rituelies, sur le chemin spirituel, la notion de mort et de renaissance existe aussi. Cet éveil à la vie est appelé la seconde naissance. Cette renaissance est pleinement liée à la notion de régénération. Il s’agit d’une transformation. Or, tant qu’il y a transformation, il y a vie. Avec plus de justesse, je dirai même qu’il s’agit d’une transmutation intérieure. La transmutation de cette fameuse pierre cachée si chère aux alchimistes et autres hermétistes. VITRIOL : “Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem”  et j’ajouterais “Veram Medicinam”. Ce qui se traduit par : Visite l’intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée (ou secrète) … de la Véritable Médecine. La première naissance est la naissance humaine. Nous naissons de l’union sexuelle d’un homme et d’une femme. Nous sommes fille ou fils de l’homme.Durant cette vie de fille ou fils de l’homme, nous expérimentons la découverte et la recherche de la maitrise de notre nature humaine inférieure. Cette découverte expérientielle, nous la vivons dans le mental. Puis, nous la vivrons éventuellement dans le corps. Ensuite, cela dépend de chacun, certains réussiront à vivre leur vie en tant que fils ou fille de Dieu. Tout ne se passe pas toujours dans ce sens là. .stk-ddb2b85{background-color:#ecebe4 !important}.stk-ddb2b85:before{background-color:#ecebe4 !important} .stk-87654de{top:-50px !important;left:-50px !important;position:absolute !important;opacity:0.2 !important}.stk-87654de .stk–svg-wrapper .stk–inner-svg svg:last-child{height:200px !important;width:200px !important} Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont fils et filles du désir de vie en lui-même. Ils viennent par vous mais non de vous, et bien qu’ils soient avec vous, ce n’est pas à vous qu’ils appartiennent.- Khalil Gibran Chaque humain endure au fil de sa vie le poids de leur croix (c’est-à-dire leur karma), en nourrissant leur nature inférieure qui répond à la dictature de l’ego. Certains tireront leur aiguille du jeu en vivant la réussite matérielle grâce à des pactes plus ou moins lourds. Mais, ils oublient souvent, qu’à un moment donné, il va falloir payer ses dettes.Tout le monde passe à la caisse en sortant de la zone d’expérimentation incarnationnelle. .stk-bfa161b{height:18px !important} Et enfin, il y a ceux qui oseront choisir de mourir à tout cela. Cela revient à s’investir dans un cheminement complexe et difficile qui requiert bonne volonté, foi, rectitude, discernement et force intérieure. Mais une fois ce chemin traversé, une question demeure : Pourquoi est-ce que cela a été si difficile alors qu’en réalité, les choses sont si simples ? La seconde naissance est la naissance divine. Nous naissons à notre nature humaine inférieure… les années passent… Puis, nous sommes appelés à mourir à cette réalité corrompue qui est une illusion. Chacun est libre de répondre à cet appel, ou pas. C’est cela, le libre arbitre. Personne ne peut vous obliger à vous dépasser. Vous êtes libre de toutes vos décisions… pas de leur conséquences. Cette mort est précédée par un chemin de transmutation personnel avec une multitude d’étapes. Ce chemin est différent pour chacun. Chacun a son chemin. Mais tous passent par l’étape où il faut arrêter de Faire pour Être. C’est un point de passage obligatoire, le seuil de l’Être A partir de là, nous pouvons commencer à percevoir les encornures de l’illusion et notre conscience s’élève. Celui qui parvient à transgresser l’illusion, meurt à cette illusion pour renaître à la Réalité de l’Eternité. Il devient alors pleinement et consciemment fille ou fils de Dieu. Mais, ce processus de mort se fait progressivement et doit être confirmé constamment. C’est comme se sevrer d’une addiction. Cela ressemble à une cure de désintox. A tout moment, on risque de replonger si on n’y prête pas gare ou si on manque de volonté. Il faut changer d’habitudes, de réflexes, de stratégies automatiques. .stk-d8b2a1a{height:25px !important} Ce processus, personne ne peut le faire à votre place. Aucun livre ne pourra nous l’enseigner. Ce n’est plus de la théorie, il s’agit de la Vivre. Cela demande beaucoup de Force, de recherche de Discernement et de Clarté. C’est cela que Jesus, de nombreux prophètes et Maîtres spirituels se sont tués à vouloir expliquer et transmettre. Il n’y a rien de religieux là dedans. La religion est de la sphère de l’Homme. Elle ne concerne pas le divin. Pour vivre cette seconde naissance, il va falloir mourir Cela ne se décide pas. Il s’agit d’un cheminement.Ou plutôt, il s’agit d’un engagement personnel, puis individuel à s’inscrire dans un cheminement spirituel dont nous sommes le héros. Personne ne pourra le faire à notre place, vraiment personne. C’est notre voyage du héros. Il est unique, c’est le nôtre. Ce voyage ne ressemble pas à celui d’un autre. C’est un périple dont les étapes et les épreuves qui mèneront à son dénouement dépendrons de notre essence et de notre originalité. Il s’agit du chemin qui nous-même à notre quintessence unique. .stk-423f256{height:50px !important} Pour arpenter correctement ce chemin, il faut être authentique et présent. Ce chemin est difficile et va nous demander de nous dépasser, d’affronter nos peurs, nos ombres et tout le reste. Nous allons faire face à la mort. Personne ne peut nous appeler à le faire. Pourrions-nous imaginer quelqu’un aussi sage soit-il que nous suivrions alors qu’il nous dit : – Maintenant, ne bouge pas. Je vais te crucifier et tu renaîtras en Christ. Parce que d’une part, qui est-il pour prétendre cela ? d’autre part le croirions-nous ?Si c’est le cas, nous devrions sincèrement nous poser des questions sur notre naïveté. Parce qu’il est fort probable que la seule renaissance que nous connaîtrons c’est la réincarnation dans un autre corps ! Nous risquons de mourir corporellement pour renaître de chair… encore une fois. Il faut concevoir l’idée de mourir autrement. Le point de vue alchimique est très intéressant si on comprend le langage onirique et métaphorique utilisé.Merci d’entendre ce qui suit comme un travail spirituel à faire par le disciple dans son monde intérieur. .stk-e1977a7{height:21px !important} Mourir sur la croix, c’est mourir dans ce que l’alchimiste appelle le creuset. Dans ce creuset, l’alchimiste dépose la matière première (la poussière = matière corporelle) ou il l’amène par diverses opérations à mourir et se putréfier. C’est l’oeuvre au noir. Il obtient d’ailleurs une matière noire, un compost (élément terre). Puis, commence l’oeuvre au blanc.Elle consiste en la purification par le feu (l’Esprit) jusqu’à ce qu’elle devienne blanche. L’oeuvre au rouge commence par distillation (chaleur et eau) puis conjonction (mariage des contraires : feu et eau, subtil et épais, masculin et féminin), elle devient rouge. Et enfin par sublimation (dissolution et réduction de la matière en ses principes. Cette opération consiste à extraire les éléments les plus admirables que l’on cherche ensuite à fixer alors que les éléments vils et vulgaires sont consumés par le feu), on obtient de l’Or. C’est la résurrection. L’homme qui a déposé son corps dans le creuset devient Christ. Entendez l’incarnation du Soleil sublimé. Cet Or philosophique, n’est pas l’or vil et vulgaire qu’on trouve initialement en l’homme et qui se traduit par l’orgueil (qui est le péché préféré de Satan). Ce même péché qui a fait chuter Lucifer, l’ange préféré qui est aussi fils de Dieu. Merci de noter que la notion de Christ n’est pas limitée aux croyances chrétiennes. Christ est fils ou fille de Dieu et il est présent en sa forme endormie à l’intérieur de chaque humain. La science initiatique indique : Chaque fois que l’esprit descend s’incarner dans un corps humain, c’est le mystère de la mort du Christ sur la croix qui se répète. La matière, qui est représentée par les quatre éléments, terre, eau, air et feu, est la croix sur laquelle l’esprit du Christ ne cesse de se sacrifier. Omraam Mikhaël Aïvanhov Comme il est dit, la seconde naissance est d’eau et d’Esprit. C’est ce que les chrétiens ont voulu perpétuer par le baptême, mais ils ont perdu l’essentiel en route. Car, certes, l’eau est bien présente, mais où est donc passé l’Esprit ? Libre à chacun d’y trouver la signification qu’il souhaite. Pour finir, je partage la Table d’Emeraude. Selon la légende, elle présente l’enseignement de Hermès Trismégiste, fondateur mythique de l’alchimie, et aurait été retrouvée dans son tombeau, gravée sur une tablette d’émeraude. La plus ancienne version connue se trouve en appendice d’un traité arabe du VI°siècle. Bien qu’il s’agisse initialement d’un texte de magie talismanique, une erreur de traduction en latin au XIIe siècle, a conduit à en faire un texte d’alchimie, largement commentée au Moyen Âge et surtout à la Renaissance. La Table d’émeraude d’Hermès Trismégiste, père des Philosophes(traduction de l’Hortulain) : « Il est vrai, sans mensonge, certain, & très véritable : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut ; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, & sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière, si elle est convertie en terre. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, & il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi.  C’est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide. Ainsi le monde a été créé. De ceci seront & sortiront d’admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici. C’est pourquoi j’ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j’ai dit de l’opération du Soleil est accompli, et parachevé. » La table d’émeraude est un texte clé. Il a l’air simplet, mais si nous savons lire entre les lignes et si nous avions développé la sensibilité nécessaire, nous aurons les yeux pour voir et les oreilles pour entendre ce qu’il recèle. Car cela est invisible pour le mental, il ne parle qu’à notre coeur conscient. Alors, nous saurons car tout y est contenu. Chaque phrase contient des perles inestimables. “On ne voit bien qu’avec le coeur.L’essentiel est invisible pour les yeux.”- De Antoine de Saint-Exupéry / Le Petit prince Je vous souhaite une belle semaine ensoleillée. Soyez libre d’apporter de la matière et/ou des questions en utilisant le module de commentaire.Si vous souhaitLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 4 ans et 11 mois

    Je crois au Dieu de Spinoza – disait Albert Einstein Le titre de l’article d’aujourd’hui peut vous sembler étrange, mais il est riche d’enseignement et de sens. Comme vous l’avez peut-être déjà remarqué, Einstein est pour moi une source d’inspiration. Cet homme était bien plus que le génie qui a découvert e=mc2 . Formule qui depuis s’est révélée fausse à une certaine dimension. Or, Einstein citait Spinoza. Ce qui a suscité mon intérêt. .stk-0c0417f{height:14px !important} Mais, dans quel contexte et dans quelle mesure le citait-il ? ✨✨ Quand Albert Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités des États-Unis, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était : – Vous, Monsieur Einstein… Croyez-vous en Dieu ? Ce à quoi il répondait toujours : – Je crois au Dieu de Spinoza. Pour autant, vous avouerez que cela ne donne pas une réponse très clair sur la vision que Einstein pouvait avoir de Dieu. Personnellement, pour moi, cela n’avait pas de signification particulière.Alors, j’ai cherché à investiguer la question.Et , je vous partage ici l’issue des mes recherches et réflexions. .stk-13d77dd{height:33px !important} Mon cheminement a démarré par cette question : Mais qui était Spinoza ? Personnellement je connais peu de choses à propos de Baruch Spinoza.Je sais qu’il a été un philosophe majeur du 17’ siècle.Mais qu’est-ce qui pouvait inciter Einstein à croire en le Dieu de Spinoza ? Évidemment, je ne pense pas qu’Einstein idolâtrait Spinoza.Loin delà !Einstein était un homme éduqué et charmeur.Un zèbre atypique et génial.Il était reconnu pour son excellence intellectuelle mais pas que.On disait de lui qu’il était un homme très spirituel avec un esprit éveillé, un savant un peu fou mais très rationnel, bref un génie dans toute sa splendeur.Sa présence en société était très appréciée. .stk-880e6ca{height:14px !important} Spinoza, lui, était issue d’une famille juive qui vivait en Espagne à la période de l’inquisition. Ça n’a pas dû être simple de grandir et de se construire dans un tel contexte ! Cela explique, entre autre ce qui a poussé Spinoza a passer la majorité de sa vie à étudier les livres saints et la philosophie. En philosophie, Spinoza est, avec René Descartes et Gottfried Wilhelm Leibniz, l’un des principaux représentants du rationalisme.Héritier critique du cartésianisme, le spinozisme se caractérise par un rationalisme absolu laissant une place à la connaissance intuitive, une identification de Dieu et de la nature, une définition de l’homme par le désir, une conception de la liberté comme compréhension de la nécessité, une critique des interprétations théologiques de la Bible aboutissant à une conception laïque des rapports entre politique et religion.Il s’inscrit dans l’école de pensée philosophique matérialiste qui se distingue par une distance avec Platon ou Aristote. – extrait de la page Wikipedia dédiée à Baruch Spinoza. .stk-ee40c8b{height:25px !important} On rapporte que Spinoza aurait écrit le texte controversé qui suit et qui est explicite concernant sa vision de Dieu Mon but n’est pas de discuter le bout de gras à propos de cette controverse. En effet, “disclamer” il semble que ce texte ne soit pas de SpinozaJe ne connais pas Spinoza ni Einstein.Ils étaient morts avant que je naisse ! 🙃Mais, j’avoue avoir plaisir à vous partager ce texte qui je trouve inspirant et poétique. Je ne sais pas si Dieu a réellement parlé mais s’il le faisait, voici ce que je crois qu’il dirait au croyant :- Arrête de prier et de te frapper à la poitrine !Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie.Je veux que tu t’amuses, que tu chantes, que tu t’instruises… que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi. Arrête d’aller dans ces temples sombres et froids que tu as construit toi-même et dont tu dis que c’est ma maison ! Ma maison est dans les montagnes, dans les bois, les rivières, les lacs.C’est là où je vis avec toi et que j’exprime mon amour pour toi.Arrête de m’accuser de ta vie misérable,Je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi, que tu étais un pécheur, que ta sexualité ou ta joie étaient une mauvaise chose !Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont dit de croire.Arrête de ressasser des lectures sacrées qui n’ont rien à voir avec moi.Si tu ne peux pas me lire à l’aube, dans un paysage, dans le regard de ton ami, de ta femme, de ton homme, dans les yeux de ton fils…Tu ne me trouveras pas dans un livre !Arrête de te faire peur.Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne rentre pas en colère et je ne punis pas. Je suis pur amour… je t’ai rempli de passions, de limitations, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences…et je t’ai donné le libre arbitre… Comment puis-je te blâmer si tu réponds à quelque chose que j’ai mis en toi ?Comment puis-je te punir d’être ce que tu es, si je suis celui qui t’ai fait ?Tu penses réellement que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se comportent mal, pour le reste de l’éternité ?Quel genre de Dieu peut faire ça ?Si j’étais ainsi, je ne mériterais pas d’être respecté.Si je voulais juste être vénéré, je n’aurais peuplé la terre que de chiens. .. Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi. Tout ce que je te demande, c’est que tu fasses attention à ta vie, que ton libre arbitre soit ton guide.Toi et la nature vous constituez une seule entité …. alors ne crois pas que tu as un pouvoir sur elle.Tu fais partie d’elle.Prends-soin d’elle et elle prendra soin de toi. J’y ai mis et rendu accessible tout ce qu’il y a de bien pour toi et j’ai rendu difficile d’accès ce qui ne l’est pas.Ne mets pas ton génie à y chercher ce qui est mauvais pour cet équilibre.A toi de garder intact cet équilibre.La nature elle, sait très bien le garder, juste ne la trouble pas !Je t’ai rendu absolument libre. Tu es absolument libre de créer dans ta vie un paradis ou un enfer. Je ne peux pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil,Arrête de croire en moi de cette façon,Croire, c’est supposer, deviner, imaginer.Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi.Que tu me sentes en toi quand tu t’occupes de tes moutons, quand tu abordes ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la rivière….Exprime ta joie et habitue-toi à prendre juste ce dont tu as besoin !La seule chose sûre, c’est que tu es là, que tu es vivant, que ce monde est plein de merveilles…et que dans toutes ces merveilles tu es capable de savoir exactement ce dont tu as vraiment besoin.Ne me cherche pas en dehors,Tu ne me trouveras pas….Je suis là …La nature,Le cosmos… C’est moi. Alors, à lire ce texte, je peux vous affirmer une chose : J’ai la même vision de Dieu que celle décrite dans ce texte.S’il est de Spinoza, alors, je partage sa vision. Si ce n’est pas le cas, je partage la vision de son auteur qui demeure alors inconnu.Je trouve d’ailleurs que ce texte déborde de Beauté. Et rien que pour cela, j’ai plaisir à vous le partager 🙂 .stk-e419a4e{height:31px !important} Et vous, quelle est votre vision et votre relation avec Dieu ? Cette question, nous l’avions abordée dans l’article : Qui est Dieu et à quoi ressemble-t-il ? .stk-e43f031{height:20px !important} Les temples de pierres n’ont jamais été la demeure de Dieu. Si vous aviez la possibilité de ressentir la vibration et l’énergie qui règlent dans les lieux de culte, vous sauriez que ce ne sont ni la vibration ni l’énergie de Dieu qui y règnent. .stk-ce509b6{height:20px !important} Les courants qui prônent la rigueur sans Joie ne sont pas de Dieu. Ce qui jugent, divisent, séparent et stigmatisent vont à contre sens de Dieu.Car Dieu est la conciliation, la réconciliation, l’unité, l’unicité et l’interconnexion. Dieu, aime la rectitude, la joie et la simplicité de la Vie.Pourquoi oublier que Dieu a inventé l’Art et l’Humour ? Et, il nous a fait nu et libre de jouir de notre corps et de notre esprit dans le respect de son caractère sacré. .stk-aa9756d{height:20px !important} Car, en vérité, le temple de Dieu est l’Homme et le temple de l’Homme est son corps. Commencez par vous aimer et vous respectez vous-même sans égoïsme. Alors célébrez la Vie, la Joie…. sans excès et vibrez la gratitude.Là, vous serez pleinement en Dieu. Je vous souhaite uneLire la suite

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