Le VAKOG désigne l’ensemble de notre système sensoriel.
Et les mots que nous employons reflètent l’utilisation personnelle que nous faisons de notre système sensoriel. Ils sont un indice des processus ce qui se déroulent en nous.
Vision : je vois, t’as vu !, regarde…
Audition : écoute-moi, dis donc, quand j’entends ce que tu me dis… ça me parle
Kinesthésie (toucher) : ce que je ressens, j’ai comme l’impression, c’est dur, c’est chaud, ça me refroidit …
Odorat : ça sent le roussi, y comme une odeur de, je le sens pas…
Goût : ça a comme un goût amer, c’est une expérience savoureuse,
Nos cinq sens regroupent notre système sensoriel : nos capacités à percevoir le monde extérieur.
A. Huxley disait que nos cinq sens sont les portes de la perception que nous ouvrons pour prendre contact avec le monde.
Même si certains de nos sens sont utilisés de façon prioritaire (en général les V.A.K.), tous nous sont utiles. Durant son développement, chacun de nous va privilégier (raconte la théorie) un de ces canaux. Mais utilise aussi les autres.
Le système cognitif humain est très élaboré mais assez facile à comprendre.
Notre système cognitif est comme un décodeur qui reçoit des informations (stimulis), les transforme et nous transmets un lot d’informations « utilisables ».
Il est possible de faire une métaphore avec le fonctionnement de la radio.
Les ondes radio sont captées par un récepteur qui les transforment en son pour que l’oreille humaine puisse les percevoir.
Chacun de nos sens est donc un filtre mais pas uniquement.
C’est par eux que notre mémorisation est possible.
N’avez-vous jamais remarqué comme par la perception d’une odeur, un souvenir très prégnant nous revient à l’esprit ?
L’odorat est connu pour être le sens qui gardent en mémoire les souvenir les plus lointains.
C’est la fameuse madeleine de Proust 😉
Ainsi, le parfum de votre premier(e) amoureux(se), le parfum du gâteau de votre grand-mère, du pain d’épices de votre enfance…
Un soupçon d’une de ces odeurs et vous êtes capable de revivre la scène !
On appelle cela une ancre.
C’est d’ailleurs par le biais de ce système cognitif qu’il est possible de « reprogrammer » ou « déprogrammer » le système conscient ou inconscient d’une personne pour l’aider à dépasser une difficulté (arrêter de fumée, faire disparaître le vertige, la peur des chiens, la survenue d’une angoisse illogique ou absurde… ).
Attention toutefois, il y a des protocoles bien spécifiques à respecter.
Cela ne doit pas se réaliser sans la conscience de l’impact que cela peut avoir sur l’unicité de l’individu.
Une vision de la structure psychique de la personne est essentielle pour ne pas décaler le problème.
Notre système sensoriel : le VAKOG est lié à notre système d’apprentissage.
J’en parle pour un exemple précis dans Pourquoi je fais des fautes d’orthographes ?
Ce système est différent pour chacun. Chacun de nous a sa propre stratégie d’acquisition ou d’apprentissage.
A propos de notre système sensoriel, il existe une théorie souvent apprise, notamment, au cours d’une formation PNL (Programmation Neuro-linguistique) : la théorie des mouvements oculaires.
Celle-ci est désormais controversée par John Grinder (co-fondateur de la PNL) qui réalise une tournée de conférences pour la contre-carrer et démontrer pourquoi cela ne fonctionne que dans certains cas mais pas de manière générale.
Pour cela, il le prouve en se basant sur l’expérimentation pratique.
C’est-à-dire qu’il fait expérimenter à son auditoire la différence de fonctionnement des participants, par les participants.
Ainsi est né l’échange controversé entre John Grinder et Robert Dilts sur ce thème.
En PNL, on utilise les modalités VAK (Visuel, Audition, kinesthésie).
C’est-à-dire que l’approche est concentrée sur trois canaux de notre système sensoriel.
L’objectif du pénéliste [c’est l’appellation donné au praticien PNL] étant d’être attentif aux mots pour entendre ou appréhender ce que vit intérieurement ses clients.
Mais, il peut également déterminer votre modalité principale en observant votre posture.
Cela est la théorie, car dans la pratique, là aussi, personne n’a pu prouver que nous utilisons une modalité principale. Pourtant, certains ont proposé de verser des sommes d’argent bien rondelettes à qui parviendrait à le prouver.
Visuel
La capacité visuelle est essentielle pour mémoriser dans notre monde moderne et dans le système éducatif.
L’orthographe et les formules mathématiques ne peuvent être mémorisées sans ce canal.
Ce système fera qu’une personne utilisera le plus souvent des termes à référence visuelle, qui apparaîtront dans le langage.
Les termes à référence visuelle sont : voir, évident, éclairer, illustrer, perspective, horizon, flou, mise au point, … Je vois, C’est clair, J’imagine que… , Visiblement, Objectif, Montrer,
C’est net, C’est flou, Blanc de peur, Vert de rage…
L’accord d’un visuel : « Je vois ce que tu veux dire. »
Signes non verbaux :
- Posture raide
- Voix rapide et haut perchée
- Respiration haute, thoracique et rapide
- Distance conversationnelle longue
Auditif
La représentation de ce système passera par les sons, les bruits. La personne préfère entendre et retient mieux un discours.
Les termes à référence auditive sont : « entendre, parler, dire, écouter, dialoguer, dialoguer, musical, harmonieux, crier, hurler, … » J’entends, D’accord, Ça me parle, Dire, Bien entendu, Je m’entends très bien avec…, N’écoutant que…, Ça ne me dit rien, C’est inouï
La validation d’un auditif : « J’entends bien »
Signes non verbaux :
- Posture confortable
- Voix posée et agréable
- Respiration moyenne et équilibrée
- Distance conversationnelle intermédiaire
Kinesthésique
On définit le système kinesthésique par la capacité à ressentir au touché et également de manière interne les sensations. La personne préfère vivre une expérience.
Les termes à référence kinesthésique sont : « sentir, ressentir, contact, chaleur, froid, lourd, léger, solidité, avoir les pieds sur terre, … » Je sens, Bien dans ma peau, Choc, Le bon sens, Ça prend corps, Les pieds sur terre, Contact, Ça me touche, Ça me dégoûte, …
Acquiescement d’un kinesthésique :« Je sens bien cette solution. »
Signes non verbaux :
- Posture décontractée
- Voix lente et grave
- Respiration abdominale et lente
- Distance conversationnelle courte
Les prédicats et les canaux de perception
Les prédicats sont des mots qui reposent sur une base sensorielle, et aussi étonnant que cela puisse paraître, nos interlocuteurs nous disent à tout instant ce qu’ils sont en train de vivre intérieurement.
Le langage reflète la pensée.
Certains prédicats ne sont pas précis d’un point de vue sensoriel.
C’est le cas de mots comme : comprendre, penser, se souvenir, savoir, croire, etc…
Dans ce cas, une question de précision deviendra nécessaire pour obtenir l’information.
De plus, l’observation des mouvements des yeux (à utiliser en conscience avec beaucoup de bémols), complète celle des prédicats.
Cette observation, permet de savoir comment un interlocuteur organise ses processus de pensée d’un instant à un autre instant présent.
L’apprentissage de cette observation sera développée ultérieurement.
• Lorsque nous nous exprimons, nous sélectionnons inconsciemment un vocabulaire correspondant à notre canal dominant.
• L’examen des prédicats utilisés est donc un bon outil pour déterminer le canal dominant d’un sujet.
Au-delà du VAKOG, notre 6° sens
Au-delà du VAKOG, il ne faut oublier notre 6° sens qui est constitué de notre instinct, notre intuition, nos perceptions inconscientes, nos représentations mentales… et se nourrit également de nos 5 sens mais perçoit bien au-delà d’eux.
Notre 6ème sens regrouperait d’ailleurs plusieurs autres canaux de perceptions dits « extra-sensoriel ».
Ainsi, on entend parfois. : Cet(te) homme(femme) a une aura, du charisme, une présence incroyable ! Quand il/elle rentre dans la pièce on sait qu’il/elle vient d’arriver.
De quoi parle-t-on ? Lequel de nos sens perçoit ce stimuli ? de quelle nature est-il ?
Réfléchissez-y un petit moment !
Lorsque vous rencontrez une personne pour la première fois, qu’est-ce qui se passe ?
Parfois, on sait dès le premier instant que cette personne est de confiance, dangereuse, mauvaise… On la sent, ou pas. Comme on dit.
Mais comment sait-on cela ?
Personnellement, je pense qu’il s’agit de la perception de l’aura de cette personne.
Il n’y a rien de mystique là-dedans. Plus nous sommes empathique, plus le ressenti est clair, complet et mature.
Il y a de nombreuses années maintenant que l’aura a été démontrée et sa composition peut-être déterminée avec des appareils de mesure scientifiques.
Il est même facile d’en voir une partie en portant des lunettes bleu cobalt.
Selon moi, il semblerait que notre intuition, notre 6° sens se nourrisse des informations contenues dans les auras et dans les vibrations que dégagent l’individu concerné.
Qu’en pensez-vous ?
Soyez libre de poster un commentaire pour me faire découvrir votre positionnement sur cette question de 6° sens. 😉 ou vos questions
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Un commentaire sur “VAKOG ou comment fonctionne mon système sensoriel ?”
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Wow, cet article est itéressant et juste incroyable. Merci de partager cela !