Etes-vous animer par la dévotion ou le despotisme ?

Suite à un atelier que j’ai animé, il m’a semblé important de poser cette différence entre dévotion et despotisme. Certain(e)s, j’en suis convaincue font bien la différence. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres. Il me semble donc urgent de remettre chaque chose à sa place.

La dévotion, c’est quoi ?

Dévotion

nom féminin (latin ecclésiastique devotio, -onis, dévouement)

  • Piété, attachement à la religion ou aux pratiques religieuses.
  • (Péjoratif.) Zèle ostentatoire ou hypocrite pour la religion.
  • (Littéraire.) Attachement quasi religieux à quelque chose ou quelqu’un ; vénération : Avoir une grande dévotion pour sa mère.

– Selon Larousse

Comme toujours, Larousse me semble peu affiné. J’ajouterai la notion de sincère et fervent. C’est d’ailleurs ce qu’introduit le CRNTL dans sa définition bien plus prolixe de la dévotion.

On parle d’ailleurs de faire ses dévotions pour dire que les devoirs religieux/spirituels ont été faits avec les égards qui conviennent.

J’ai participé, il y a quelques années de cela à une session de « chants dévotionnels indiens » et l’expérience a été très forte. On ressent parfaitement la foi, l’amour, le coeur, l’implication que mettent les personnes rassemblées à s’unir pour réciter leurs mantras avec conviction. Même si vous n’y comprenez absolument rien, vous serez emporté(e)s.

Le despotisme, c’est quoi ?

Despotisme

nom masculin (de despote)

  • Régime politique dans lequel un seul homme gouverne de façon arbitraire et autoritaire.
  • Volonté, autorité exercée d’une façon tyrannique ; tyrannie.

Un despote connu est Napoléon dans toute sa splendeur. Il en est de même des dictateurs. Dans la dynamique du despotisme, on trouve la notion de soumission, de sacrifice et de contrainte.

Dévotion et despotisme, quel rapport ?

Et là, vous vous dites « Ok, mais pourquoi elle pensait que je pouvais me tromper entre les deux ? Où pourrait-il y avoir une confusion ?

écrasé sous le poids de la résistance et de l'épuisement

Je vois trop de personnes qui se soumettent à une pratique à la manière d’un despote plutôt qu’à celle d’un dévot. Vos pratiques spirituelles, notamment, ne doivent pas vous peser. Sinon, c’est contre-productif, cela ne va pas élever votre vibration ni alléger votre esprit, au contraire !

Vous pouvez faire une même chose dans un mode ou dans l’autre.

Quand vous prenez en charge une mission dans un but de sacrifice ou par culpabilité, vous le faites comme un despote.

Si vous réalisez cette même mission parce qu’elle illumine votre coeur et enflamme votre foi, alors, vous le faites tels un dévot.

Réfléchissez à cela.

Il n’y a pas de raison valable pour chercher à se sacrifier.

Si vous faites les choses tel un sacrifice, c’est que Vous voulez vous sacrifier. C’est Votre choix. Certainement parce qu’il y a de la culpabilité cachée derrière cela. Sinon, vous pouvez choisir de le faire autrement.

Un acte dévotionnel n’est pas une contrainte, il est un cadeau, un don de soi.

Parmi les engagements dévotionnels, je vous avais parlé de la pratique de la gentillesse désintéressée et de ce courant Smile.

Dans les actions de despotisme, il y a tout ce que vous faites par contrainte sous couvert d’obligation et pour répondre à un jeu de chantage affectif (amoureux, familial, social…). Cela rentre dans un processus toxique de dépendance affective ou dans le cadre d’une dynamique de triangle dramatique.

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Je vous souhaite une belle semaine.

 

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