L’acceptation des dons a plusieurs visages et plusieurs niveaux de difficulté. L’acceptation de l’existence des dons parapsychiques :
– des inconnus
– des personnes que nous connaissons
– de nos proches
– les nôtres
La première catégorie étant évidemment la plus simple à accepter. Mais n’oublions pas ce fait simple :
Ce n’est pas parce que vous n’y croyez pas que ça n’existe pas.
Au-delà du visible, il existe tout un monde invisible qui sous-tend ce que nous percevons. Ce monde est plutôt bien connu des physiciens quantiques et de certains mystiques.
Lorsque nos dons sont reniés, la somatisation peut apparaître. C’est quasiment toujours le cas car dans ce cas, nous refusons d’être soi. Cela se traduit par la maladie. Pour guérir, il faudra alors passer par la case “acceptation“.
La manifestation du refus des dons s’exprime de façon différente en fonction du don.
Lors des premières manifestations des dons, la personne et son entourage pensant à des symptômes de schizophrénie.
La perte de la parole fait souvent suite au syndrome de Cassandre. Cassandre avait le don de prophétie mais portait aussi une malédiction. Personne ne la croirait, jamais, quoi qu’elle dise.
L’affaiblissement de la vue faisant suite au rejet des visions, flash et manifestation de clairvoyance.
La surdité se manifeste pour ne plus entendre ce qui n’est pas reconnu comme “réel” par les proches. La clairaudience est souvent un don difficile à accepter.
Après une guérison de surdité de sa femme, un homme affirmait :
“Ce que vous venez de dire me fait réaliser que je n’ai rien compris du tout. Maintenant, je vois que ma femme avait un don médiumnique qui n’est pas donné à tout le monde- et que la plupart d’entre nous refusent d’accepter. Nous avons accumulé en nous tant de peur de toutes ces choses invisibles qui appartiennent au côté spirituel du monde visible, que nous refusons tout cela. Nous voulons bien en entendre parler de façon anecdotique – mais pas les faire entrer dans notre vie – ça non ! “
La chose est ainsi posée. Quand cela touche quelqu’un que nous ne connaissons pas, cela est acceptable. Cette personne peut bien être une sorcière, cela pimenterait les discussions et semblerait exotique. Mais, lorsqu’il s’agit de nos proches, c’est une autre salade.
Imaginez que cela vous arrive à vous-même. Dans ce cas, si cela vous touchait personnellement, comment pensez-vous que les gens vous percevraient ? Passeriez-vous pour folle ou fou ? Qu’est-ce que vous pourriez ressentir dans ce cas ? Et si c’était votre enfant, votre frère, mère… seriez-vous capable d’y croire et d’accepter cet état de fait.
Chacun de nous a la capacité d’accéder à des dons
Pourtant, pour obtenir l’accès à ces dons, il suffit d’en payer le prix et tous ces “pouvoirs” nous appartiennent. Mais, si la personne n’y voit que le moyen de faire fortune, d’amasser la gloire ou d’être connu, alors ce don prêté nous sera retiré avec perte et fracas ou ils vous seront offerts parle coté sombre.
La personne se doit de prendre conscience qu’elle ‘est qu’un canal. C’est d’ailleurs l’équivalent du mot “medium”. En réalité, elle ne fait rien, cela ne dépend pas d’elle. On pourrait faire le parallèle avec un poste de radio. Il ne fait que retranscrire ce qui est émis ailleurs.
Il y a une vraie notion de mérite et une nécessité de purification. Cela ne s’achète pas. Cela se cultive par la beauté du coeur, la lumière, l’amour inconditionnel et une hygiène drastique de nos pensées.
Certes, il est toujours possible d’obtenir des dons en passant par le côté sombre, mais à quel prix ?