Osez pleurer est bénéfique pour vous libérer

Pleurer, dans notre société semble tout à fait tabou. Je le constate presque quotidiennement en consultation.

Pourtant, s’autoriser à pleurer, à lâcher le contrôle  pour pouvoir lâcher-prise et se délester d’un poids inutile est essentiel. Sinon, vous finirez par être entravé(e). Votre incapacité à vous mouvoir et les poids accumulés que vous portez inutilement finiront par vous épuiser et avoir votre peau.

Le tabou lié aux pleurs

Pour beaucoup d’entre nous, enfant, on nous a appris que pleurer en public était inapproprié. Alors, nous avons pensé qu’il était nécessaire de nous retenir. Cet enseignement nous a amené à retenir nos émotions et nos larmes. Et, cela nous a enfermé. Tout comme cela nous fait imprimer nos émotions dans notre corps créant des mémoires dans notre corps cristallin. Ces émotions et ces mémoires, au fil du temps et des répétitions se sont transformés en blocages et ont parfois même évolué en maladie. J’observe cela quotidiennement en soin.

Pleurer est libérateur

Je ne cesse de le répéter : « Si vous sentez que les larmes vous viennent, laissez-les glisser. »
Quand un patient se met à pleurer, je sais que nous sommes au bon endroit. Si l’émotion monte aux yeux c’est que nous allons pouvoir la libérer. Alors, lâcher-prise, et autorisez-vous à vous libérer.

Pleurer est bon signe

Quand un patient ne pleure pas, il reste un doute. Peut-être que nous ne sommes pas allés assez loin ? Peut-être qu’il n’est pas encore prêt ? Un apprentissage est peut-être encore en cours ou une leçon n’a pas été assimilée ?
Mais, il est également possible qu’il n’avait pas besoin de pleurer car il était plus juste de transformer ou de transmuter les éléments plutôt que de les libérer !

Ou bien, il est possible qu’il se soit retenu. Ce qui est bien dommage car dans ce cas, il a volontairement bloqué le processus de libération et/ou de guérison. Alors, je vous le dis :

Si vous sentez que les larmes sonnent à la porte de vos yeux, ouvrez la porte et pleurer librement. C’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire.

Je suis désolé(e)

Voilà ce que j’entends à chaque fois que la personne n’arrive pas à se contenir : « Je suis désolée ».

Mais, je vous ne prie, je vous en conjure, ne soyez pas désolé(e) de pleurer. Cela est une fête, la célébration de votre libération. Alors, pleurez gaiement et ne vous occupez pas de moi. Mon principal outil de travail en dehors de moi, mon stylo et mon carnet de notes et une boite de mouchoirs !

Arrêtez de chercher à vous retenir, à vous contenir… lâchez tout !
N’êtes-vous pas venu pour cela ? pour guérir ? mieux-être ? vous alléger ? prendre un nouveau départ après avoir déposé des bagages inutiles devenus trop encombrants ?

Alors, réjouissez-vous, si vous venez à pleurer car l’heure de votre libération à sonner !
Et n’ayez pas d’inquiétude pour moi, j’ai grande habitude, et cela ne me gêne nullement, je l’accueille dans la joie et l’amour comme la pluie qui tombe du ciel pour bénir la terre après une période de sécheresse.

Je vous souhaite une lumineuse journée.
Bien à vous,

Lætitia TRILLEAU

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