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  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 10 mois

    Prisonnier de l'illusion Nous sommes initialement tous Conscients de l’illusion, avant l’incarnation en tout cas. Enfin, j’imagine… Puis, avec la descente dans l’incarnation, l’entrée dans la densité terrestre, les perceptions changent et le souvenir s’évanouit plus ou moins. Cela diffère d’un individu à l’autre en fonction de son expérience, de son karma, des talents qu’il a acquis au fil des incarnations, de son état de conscience du moment ou initial… Certains perçoivent l’illusion à un certain niveau. Mais, l’illusion existe à d’autres niveaux et a des natures diverses. D’ailleurs, il sera plus juste de poser qu’il existe plusieurs illusions. Tout comme il y a plusieurs poupées dans une série de poupées russes. Nous-mêmes sommes prisonnier(e)s de l’une, de l’autre, de plusieurs. Ou, beaucoup, beaucoup plus rare, nous sommes parvenu(e)s à être en marge de toutes ces illusions. Mais là encore, il est fort possible que ce soit ce que nous croyions, mais nous sommes encore bel et bien dans une illusion… différente mais illusion quant même ! Crédits photos : Lætitia Trilleau Dans de bien nombreux cas, nous croyons être en marge, en être sortis. Mais en vérité nous avons plongé dans le bain d’une bien plus grande illusion et nous ferions bien d’être vigilant(e) à ne pas nous y plonger trop profondément au risque de nous y perdre par noyade définitivement. Car, alors, s’en serait fini de nous ! Dans tous les cas de figure, l’illusion est liée à la matière, à sa densité, nous pourrions d’ailleurs poser le postulat que l’illusion est matière. Donc, s’il n’y a pas de matière, il n’y a plus d’illusion direz vous. Et bien oui et non. Sortir de la première illusion : être matière et se limiter à notre corps humain La première illusion consiste à croire que nous nous limitons à un corps et que notre existence se limite aux fonctions de celui-ci. Celle illusion est la première dans laquelle nous plongeons et elle a une raison simple. Si nous croyions pas à cette illusion, il serait bien complexe de s’incarner et de prendre contact avec les foncions motrices de notre corps. Si nous ne croyons pas être cette matière, nous ne pouvons pas l’animer. Cette raison est bête comme choux. Même les personnes télékinésiques vous le diront, si elles ne deviennent par l’objet ou l’environnement autour de l’objet, impossible de le faire se mouvoir. Mais à trop s’identifier à la matière de notre corps, on risque de croire que nous mourrons en même temps que lui perdra vie. Ce qui serait hautement regrettable, vous me l’accorderez (j’imagine… à moins que je m’illusionne). La deuxième illusion : croire que le rêve américain est le but ultime de la vie Cette limitation est totalement liée à la précédente. Je crois alors que le seul but de la vie est de réussir, d’avoir du succès, une forme de puissance. Ou plus humblement qu’une vie réussie est de rencontrer quelqu’un, former un couple, avoir un ou des enfant(s), un lieu de vie, un chien, une voiture, tout un tas d’accessoires de vie, voyager et partir en vacances. Là encore il s’agit d’une illusion bien amère qui s’effondrera en même temps qu’une des pièces de ce château de cartes viendra à se retirer. Alors pour celle ou celui qui est pris par cette illusion, il est fort probable que la dépression l’envahisse au fur et à mesure qu’il ou elle se retire du flux de la Vie en même temps que la déception, culpabilité, sentiment d’injustice ou d’incompréhension l’envahit. Alors, il/elle pourrait profiter de ce tournant, certes douloureux, pour se rendre compte qu’il/elle n’a pas besoin de tout cela. Car tout cela n’est que foutaise et illusion. Troisième illusion : Croire que nous sommes prisonnier d’un système pyramidal manipulé par des élites Attention, je ne dis pas qu’il n’existe pas. Il existe, mais nous n’en sommes prisonniers que pour de faux comme diraient les enfants. C’est comme si ,tous ensemble, on joue à se faire croire que nous sommes enfermés dans cela. Mais nous y sommes enfermés uniquement si on se laisse prendre dans l’illusion de cette limitation virtuelle. Ou, si nous décidons de lutter contre. Car, en luttant contre, nous devenons un met de choix qui va nourrir et densifier cette illusion (cf. Et si nous arrêtions de lutter contre ?) La bonne nouvelle c’est que pour sortir de cette illusion, il suffit de prendre la porte de sortie 😉 Ok, c’est un peu plus complexe que cela. D’ailleurs, évitons de nous tromper de porte. Mais le but réel c’est quoi ? Ce système pyramidal, il existe pour quoi ? Pour éviter de partir dans des explications trèèèèès longue. Je répondrait simplement, peu importe. La seule chose importante est ne pas nous prendre. Mais comment ? Hé bien ne nous laissons pas asservir. Soyons libres ! Ne faisons pas des choix de modes, ni pour se déculpabiliser, ni pour paraitre être une bonne personne, un bon parent, un bon travailleur…. Faisons nos choix en conscience parce que cela vibre juste en résonance avec notre coeur. Le reste, n’a aucune importance. Même le système pyramidal des égyptiens qui est un des pires de l’histoire l’a dévoilé au grand jour. Le plus important, ce sera le poids de notre coeur lorsque nous passerons de l’autre coté. Or, qu’est-ce qui pèse dans notre coeur ? Ce qui pèse, c’est tout ce que nous avons fait à contre coeur, par dépit, ignorance, bêtise, méchanceté, soumission ou asservissement à l’homme ou à un système de croyance. Ce dernier nous poussant souvent à mettre en oeuvre des choses contre nature pour devenir sensément vertueux/se et être reconnu(e) comme tel(le). Quatrième illusion : Croire que nous n’avons qu’une vie Cette illusion est liée et se mélange aux précédentes. Je mets tout de même un bémol avec celle juste avant. Cette croyance, de nos jours semble absolument folle. D’autant plus compte tenu de toutes les preuves collectées et accumulées au fil des années. Et ne parlons pas de celles qui datent déjà de plusieurs siècles ! Même la Bible, le livre de la vie et de la mort, le livre des morts, la Bhagavad-gita et bien d’autres livres sacrés en parlaient déjà. Mais évidemment, il faut savoir plus ou moins lire entre les lignes. Il y a aussi tous les témoignages collectés dans toutes les contrées du monde, qui se recoupent parfaitement malgré les différences de cultures et de croyances. Les traces se retrouvent à des périodes où les différents peuples des continents du monde ne se mélangeaient pas et ne connaissaient pas l’existence les uns des autres. Le fonctionnement du karma implique la réincarnation Evidemment, certaines lois, telles que le karma, que nous avons tous pu observer à un moment ou un autre de notre vie, ne sont pas explicables si on se limite à une seule vie. Dans certains cas, lorsqu’on ne fait pas rentrer la composante de la réincarnation dans les composantes de l’analyse, ça n’a aucun sens, aucune logique. Mais, si on intègre l’hypothèse de la réincarnation, mais si on émet des doutes, alors là, tout est clair, limpide même ! Certains éléments (très nombreux en vérité) s’expliquent par conséquence de vies multiples vécu par l’âme. Par contre, il faut reconnaitre que pour l’ego, il n’y aura qu’une seule et unique vie. D’où la pression qu’il nous met à croire et nous replonger dans la deuxième illusion. Pourquoi ? Parce qu’il a peur de ne pas goûter à toutes les richesses, saveurs et expériences de la vie. L’âme, au contraire, sait que si cela ne se réalise pas dans cette vie, cela pourra se réaliser dans la suivante. Du coup, la réussite matérielle n’a rien d’urgent ou d’important. En plus de cela, elle sait pertinemment que ce n’est pas le but ni la finalité de l’expérience humaine. Sauf, évidemment si c’est ce qui a été décidé comme expérience pour l’incarnation concernée. Pour elle, il n’y a donc pas d’urgence. Le seul point essentiel est de réaliser chaque geste, chaque parole et chaque pensée avec Conscience et vigilance de ce qu’elles impliquent. Cinquième illusion : croire que nous sommes enfermés dans la matrice Comment ça me direz-vous ? On est bel et bien dans une matrice ! Ben oui, mais non. Nous avons toujours l’illusion d’être dans la matrice mais nous n’y sommes plus… enfermés en tout cas. C’est un peu comme lorsqu’on regarde une lumière trop longtemps de façon trop soutenue ou prolongée. Même si nous quittons la lueur des yeux, c’est comme si la source de lumière était encore là alors qu’elle n’y est plus. C’est ce qu’on appelle une réminiscence. Cette reminiscence est visuelle. L’expérience passée a laissé une trace. Mais il existe d’autres formes de reminiscence. Lorsqu’une pression inconfortable a été opérée sur notre corps, avec un poids ou un objet, même si on retire ce poids ou cet objet, on continue de le ressentir encore alors qu’il n’est plus là. Hé bien, nous en sommes là chers amis. Nous avons acquis de vieux réflexes il y a de nombreuses vies de cela et nous continuons à avoir les même réflexes enfermants et limitants. Mais, comment les perdre me direz-vous ? Je n’ai pas de solution miracle mais j’ai quelques pistes : *Remettre en cause ce que nous savons*Challenger nos limites*Avoir la foi et prier pour que notre vision et nos perceptions soient restaurées*Ne pas reproduire “parce que c’est comme ça depuis toujours”*Faire confiance à l’inspiration*Ecouter notre petite voix intérieure qui nous susurre des secrets (pas la grosse trop sure d’elle qui parle tout le temps) Le plus important c’est l’expérience du vivre ensemble, avec Amour et le poids de votre coeur à la fin de l’incarnation. Dit autrement : jouons collectif, soyons fair play, partageons notre passion de la Vie et gardons le coLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 11 mois

    Accepter d'être parfaitement imparfait.e Crédits photo : Lætitia Trilleau Cet article Accepter d’être paLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 1 mois

    Pourquoi accepter d'être vulnérable rend plus fort.e ? La majorité des humains pensent qu’être vulnérable est un signe de faiblesse. A l’instar des larmes qui étaient considérées comme la manifestation de cette + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 2 mois

    Avoir le courage de Vivre en Paix En amont de cet article, je vous propose de regarder la petite vidéo qui aLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 6 mois

    Être dans l'attente Dans l’existence, de nombreuses raisons nous poussent à être dans l’attente… mais pour combien de temps ? Que se passe-t-il du point de vue alchimique ou dans l’invisible lorsque nous sommes dans l’attente ? Comment en finir ou en sortir ? Quel lien existe-il entre attente et patience ou impatience ? Départ pour un petit voyage au pays du temps et de l’immobilité. .stk-b1ad043{height:10px !important} Être dans l’attente, c’est comme être dans une file d’attente ou une salle d’attente Oui, c’est pareil, en différent. Excusez-moi, je n’ai pas pu m’empêcher. 🤭Quand j’expliquais des choses aux adultes étant enfant, cette phrase revenait toujours. Aujourd’hui, j’ai quelques peu cette même position. En effet, je vais vous parler comme une enfant. Être dans l’attente, intérieurement parlant, c’est comme se confiner dans un espace dédié, spécialement créer pour y être en état d’attente. C’est comme être dans une file d’attente ou une salle d’attente. Quand on est là, c’est qu’on attend. Après, ce qu’on attend, on ne le sait pas bien, en tout cas, pas toujours. Et, à l’instar de tout autre espace d’attente extérieur, il y a de nombreuses façons d’attendre. On peut attendre en s’ennuyant, attendre en observant… on peut aussi attendre sans attendre. Oui, en choisissant de s’évader dans notre esprit, de s’occuper à autre chose en se créant de la distraction… ou méditer, réaliser une introspection en surface ou en profondeur… .stk-1f44d0a{height:21px !important} Être dans l’attente avec patience ou impatience ? Nous pourrions légitimement nous poser cette question, et pourtant, elle n’est peut-être pas si justifiée que cela. Pour que la notion de patience ou d’impatience se pose, il faudrait que nous ayons identifié quelques éléments : Nous sommes en attente de quoi ou de qui ? Y a-t-il un délai imparti connu ou une deadline au-delà de laquelle nous devons cesser d’attendre car le délai est dépassé ? Sommes-nous certain(e)s que cela va advenir ? Si nous n’avons pas en main ces éléments, nous ne pouvons pas faire preuve de patience mais uniquement d’espoir ou d’espérance. Car rien ni personne ne présage que ce que nous attendons arrivera ou aura bien lieu. .stk-5ba9817{height:10px !important} Beaucoup d’humains se méprennent au sujet de l’impatience. Si je sais que papa va me donner des bonbons si je fais bien mes devoirs, je peux développer de la patience et de la bonne volonté avec confiance. Mais si je veux des bonbons et que rien n’est établi ni discuté… sur quoi puis-je m’appuyer pour faire preuve de patience ? Sur rien, car il n’y a rien à part mon envie d’avoir des bonbons. Et au fur et à mesure que le temps s’écoule, ma frustration, de ne pas en avoir, grandit. Pourtant, un point s’impose. Ne voyant pas les choses se réaliser, mon discernement devrait m’emmener à me poser une question essentielle : Est-ce qu’au moins j’ai exprimé à papa mon envie d’avoir des bonbons ? Si la réponse est non, je vais probablement pouvoir rester dans l’attente trèèèès longtemps sans aucune garantie de succès. Sauf bien sûr, si nous avons un rituel établit à propos de la distribution de bonbons 😉 Il s’agit alors d’autre chose, d’une autre configuration due à un mode de fonctionnement spécifique entre lui et moi.Dans ce cas précis, il y a quelque chose d’établit, même si c’est plus ou moins fiable, je peux appuyer ma patience sur cette habitude connue. .stk-0e6cf22{height:19px !important} Être dans l’attente du point de vue alchimique Ce qui caractérise au plus haut degré l’alchimiste, c’était la patience. Il ne se laissait jamais rebuter par des insuccès. L’opérateur, qu’une mort prématurée enlevait à ses travaux, laissait souvent en héritage à son fils une expérience commencée et il n’était pas rare de voir celui-ci léguer dans son testament les secrets de l’expérience inachevée. – F. Hoefer 1869 Être dans l’attente, c’est être immobile, la main tendue à attendre qu’on nous donne ce que nous attendons. A l’instar de la statue qui stagne dans une posture immuable. Certains, à force d’attendre, sont morts et ont fini pas se transformer en pierre. Il ne faut pas croire que les pierres n’ont pas de vie… mais c’est une vie très lente ou presque rien ne change ou ne bouge. L’attente est donc un mouvement de quasi-immobilité choisi. C’est une suspension. L’alchimiste ne considère pas l’attente comme quelque chose de signifiant. Par contre, il prend en considération la paresse, représentée par l’argent (en tant que métal) qui peut se sublimer en réceptivité. La paresse se situe sous l’influence de la Lune. C’est un état d’endormissement, d’apathie, de mort. Car tout ce qui n’est pas en mouvement tend vers la Mort. A contrario, ce qui bouge, qui est en mouvement est en Vie. Néanmoins, il faut rester vigilant.e.s car parfois, être dans l’attente peut avoir une autre signification ou utilité. .stk-74821cb{height:18px !important} Être dans l’attente pour que la vie puisse faire son oeuvre. Ici, il s’agit de tempo (celui de la Nature) et de laisser un cycle se dérouler. L’invitation, alors est de ne pas intervenir si cela risque de court-circuiter, d’interférer ou de porter préjudice à un processus en cours. Pour imager, je vais prendre un exemple simple : Je souhaite créer un gâteau pour pouvoir partager et offrir un moment de plaisir avec des personnes chères à mon coeur. J’imagine mon gâteau. Je choisis les attributs et caractéristiques que je souhaite pour lui (moelleux, au chocolat, avec des petits cubes de gingembre confit, nappé d’une gelée au citron mentholée ou surmonté d’une fraise…). Ensuite, il me faut me procurer les meilleurs ingrédients nécessaires pour la réalisation de la recette. Ou, s’ils ne sont pas disponibles, de nous adapter et de les substituer par d’autres. Gardons en mémoire que pour réaliser un oeuvre, il faut composer avec l’imprévisible et le sublimer. Il n’est pas envisageable de stopper notre processus de création au premier pépin. Faisons preuve de créativité 🙂 .stk-adec99a{height:18px !important} Après le gros oeuvre, passons aux finitions pour y insuffler du coeur et de la Beauté Une fois cette étape réalisée, je prends le temps de les accommoder en conscience en y mettant le meilleur de mon coeur. Entre-temps, je préchauffe mon four.Intérieurement, je prie pour qu’il soit succulent, qu’il ravisse mes convives et réchauffe leur coeur. Puis, quand le four est à bonne température j’y enfourne ma préparation. A ce moment-là tout le meilleur de ce que je pouvais apporter y est. Et, à partir de là, je suis dans l’attente que le temps de cuisson soit écoulé. Il m’est possible de m’occuper à autre chose : dresser ma table, faire un peu de ménage, méditer… Mais, si j’ai un problème avec le fait d’être en attente. Si je suis fait preuve impatience, que je ne laisse pas le temps faire son oeuvre et que je sors mon gâteau du four avant que le temps de cuisson nécessaire soit totalement écoulé. Ou que, par curiosité, j’ouvre le four avant cela, que va-t-il se passer ? Mon gâteau va retomber et cirer. Tout mon projet est donc à l’eau. Mon intention est alors corrompue, sabotée par mon impatience ou ma curiosité. A ce moment-là, peu importe à quel point mon intention était belle, à quel point mon initiative était pure et venait du plus profond de mon coeur, la beauté de mon élan intérieur… En n’ayant pas respecté le tempo de la Vie et de la Nature, j’ai tué mon beau projet. Ici, il aurait mieux fallu que je reste immobile. Il aurait été bien plus bénéfique de m’asseoir face à mon four et contempler mon oeuvre. L’immobilité et ma capacité à être dans l’attente aurait été une bénédiction pour pouvoir matérialiser et donner vie à mon intention et pouvoir goûter à sa préciosité. .stk-a9482a6{height:21px !important} Quand je me mens et qu’en vérité je suis dans la suspension et non dans l’attente Il est une situation bien plus pernicieuse que les autres en matière d’attente. Je la nomme l’attente suspensive. Cette attente est parfaitement malveillante pour Soi et pour les autres. Elle se met en scène lorsque nous sommes dans une situation complexe dont nous ne souhaitons pas assumer les conséquences. Dans ce contextes, nous cherchons ou plutôt attendons que la Vie puisse amener les contexte nécessaire pour qu’un ou une autre prenne la décision ou fasse un choix à notre place. Cela s’appelle une stratégie de fuite ou d’évitement. Cette situation d’attente suspensive est très néfaste pour plusieurs raisons : Nous n’affrontons pas la réalité. C’est une fuite. Nous refusons d’user de notre libre-arbitre. De ce fait, nous ne prenons pas responsabilité. Cela fait de nous un passager inactif de la vie. Si personne n’en vient à prendre la décision à notre place, nous pouvons attendre toute notre vie que la suspension s’arrête ou trouve une issue que nous espérons favorable mais que ne le sera peut-être pas Par ailleurs, cela témoigne aussi de notre penchant à donner notre pouvoir à l’autre. Nous nous positionnons comme victime inactive. Ce qui nous fait, dans la plupart des cas, adopter un comportement passif-agressif. Notre position est alors celle d’une victime ayant posé sa tête sur le billot soumise à la bonne volonté du bourreau-tout-puissant. S’il choisit de nous couper la tête, nous serons enfin libéré(e)s de notre position. Mais, s’il ne se décide pas… Le temps passant, là aussi, notre frustration et notre colère grandit. Nous subissons notre vie en la résumant à une fatalité du destin .stk-6fc98af{height:21px !important} Être dans l’attente est donc un avantage et un inconvénient Comme pour toute autre chose, la mesure est notre meilleure amie. Pour cela, à nous de nous observer en conscience et avec discernement. Si nous parvenons à être honnêtes avec nous-même et à faire preuve de rectitude. Alors, dans cette configuration uniquement, nous serons en mesure de jauger de quelle manière nous sommes dans l’attente et quelle est l’utilité ou le but de cette attente. Pourquoi elle est là ? Pour quelle raison nous sommes entrain de l’expérimenter ? Nous pourrons évaluer si elle est juste et utile ou si elle est absurde et/ou dysfonctionnelle. Mais ne nous leurrons pas, même dysfonctionnelle, elle a une utilité. Ensuite, une fois que nous aurons collecter les éléments, nous pourrons réaliser une ou des introspection(s) et : – soit poser des choix, des paroles, des actes, – soit, si nous ne sommes pas prêt(e)s à passer le seuil du changement (passer à l’action) choisir de nous faire accompagner pour trouver la motivation nécessaire, lever les freins, révéler des difficultés que nous ne parvenons pas à percevoir seul(e)s…etc… – ou choisir de ne rien faire et de laisser, le temps, la Vie ou la Nature faire son oeuvre car il n’y a rien d’autre à faire que lâcher-prise dans la foi. Si vous ressentez que vous avez besoin d’un accompagnement, et si vous souhaitez que je sois votre accompagnante, vous trouverez toute information utile sur cette page Dans tous les cas, je nous souhaite de réussir prendre responsabilité pour être le maître-créateur de notre vie en reprenant les rênes de notre existence, un peu plus à chaque instant. Ainsi, nous retrouverons la Joie de croquer la Vie à pleines deLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 6 mois

    Choisir la Vie et choisir de Vivre en Amour Choisir la Vie n’est pas un choix anodin. Pour autant, ce choix nous est demandé depuis le début; le début de notre vie, dès notre premier souffle. Et il se représente à nous perpétuellement. Par ailleurs, il est mis en exergue dans les moments de difficultés, de crise, de souffrance, de désaccord… ou d’autres situations de déséquilibre, d’inconfort et de perte de repères. Choisir la vie est un choix qui n’a rien d’anodin Beaucoup d’entre nous, la majorité même, n’ont pas choisi la Vie. Pourtant, ils vivent me direz-vous. Hé bien oui et non. Disons qu’ils existent. Ils se réveillent le matin, font leurs tâches, tiennent plus ou moins bien leurs obligations et se couchent. Et ils recommencent le lendemain. Mais, de là à dire qu’ils vivent… c’est autre chose. Vivre, c’est être dans le courant de la Vie. Choisir la Vie, c’est choisir d’être en Vie, choisir de se connecter à la Source de Vie, s’y abreuver et se laisser emporter joyeusement dans son courant. C’est laisser la vie naitre en nous et y circuler. Il s’agit aussi d’accueillir ses courants et effluves qui viennent de l’extérieur et les laisser nous traverser, nous nourrir, nous transformer… La Vie est faite d’un mouvement perpétuel Choisir la Vie, c’est accepter le changement. Car la Vie est intrinsèquement un changement perpétuel fait de cycles et de répétitions. Ainsi, le jour succède à la nuit qui succède au jour. Dans le prolongement de ce rythme qui se reproduit sans cesse et au fil des changements de lune découlent les changement de saisons. L’humain, tout comme le fruit de l’arbre nait, grandit, murit, se flétrit et meurt; Laissant derrière lui des graines qui permettront de faire naitre d’autres humains qui suivront le même cycle et offriront d’autres fruits et d’autres graines. Et son corps se désagrègera en compost nourricier pour le tout d’où tout provient. Mais, heureusement, la Vie ne se limite pas à cela. Celui qui est éveillé et perçoit le divin en toute chose s’émerveille de sa beauté, des cadeaux qu’elle offre, des enseignements et apprentissages qu’elle propose à chaque instant. Choisir la Vie, c’est choisir de vivre en Amour Attention ! Pas l’Amour dans le sens de choisir d’être en couple. Absolument pas. D’autant plus que beaucoup de couple ne sont pas ensemble par Amour. Ils sont ensemble par habitude ou commodités. D’autres vivent côte à côte, pourtant ils ne se rencontrent pas. Ils ne sont pas en Amour. Oui, enfin, entendons-nous bien, avoir des relations sexuelles plus ou moins pour le plaisir ou par obligations conjugales, ce n’est déjà pas rencontrer l’autre. Et, il y a encore du chemin avant d’en arriver à être en Amour pour l’autre ou plutôt avec l’autre. Choisir l’Amour, ici c’est choisir de faire partie du tout est contribuer au bien de l’Ensemble. C’est accepter de faire sa part inconditionnellement, d’oeuvrer à notre niveau et offrir cela sans rien attendre en retour. C’est un don de soi dans lequel nous manifestons notre Originalité à travers notre Art d’être Soi. Or, cela aucun autre être ne peut le réaliser à notre place. Entendons-nous bien. Il ne s’agit pas de faire et encore moins d’un faire pour mais d’être dans la manifestation de notre essence en toute spontanéité. Cela n’a rien de compliqué ou de difficile. Il n’y a rien de plus facile pour l’être. C’est naturellement et spontanément que nous sommes ainsi lorsque les “on doit” et “il faut que” sont relégués au banc de touche.  C’est en cela que choisir la Vie c’est choisir de vivre en Amour. Vivre en Amour, c’est vivre en lien avec l’autre, inconditionnellement, en donnant le meilleur de soi et en remerciant la vie de ce qu’elle nous offre. Cela revient à choisir de vivre porté(e)s par un élan de gratitude perpétuel qui vient du coeur. Attention, quand je mentionne un élan de gratitude perpétuel, cela ne veut pas dire nier ce qui ne nous convient pas ou nous déplait, ni faire semblant ou essayer de se convaincre que tout est bon pour nous même lorsque ça ne l’est pas. Absolument pas. Loin de moi cette idée farfelue qui fait souffrir l’être le plongeant dans un déni dénaturant. Il est incontournable de vivre avec discernement, clarté et reconnaitre, dans une mesure d’horloger pour chercher toujours plus de justesse dans notre vie. L’élan de gratitude concerne tout ce que la vie nous donne de bon pour nous mais aussi les expériences qu’elle nous offre pour pouvoir identifier ce qui ne l’est pas ou plus. Car, ainsi, nous pouvons user de notre libre-arbitre pour choisir de nous départir des ces éléments afin de faire de la place pour accueillir du mieux ou des éléments qui sont désormais davantage en résonance avec qui nous sommes dans l’instant présent. Choisir la Vie, c’est choisir la Nature et le naturel Finalement, choisir la Vie, c’est s’extirper du pressoir de la société fait des diktats du monde pour retrouver notre Nature et notre façon unique d’être soi dans la plus grande simplicité du naturel. Pour cela, nous retirons définitivement de notre vie les “Comment je dois faire pour être conforme aux, ou dans la norme des, attentes des autres ?” “Qu’est-ce que les autres vont en penser?”… Une des étapes essentiels est donc de retirer les critères d’évaluations habituels pour ne conserver que le degré de joie et d’élan que cela donne à notre coeur. C’est aussi se départir de l’importance que nous donnons au jugement et au regard des autres. Choisir la Vie, c’est finalement retourner à la vie simple et au plaisir d’être en vie en manifestant ce qui nous met naturellement en Joie. C’est accepter de prendre le temps de nous nourrir en cultivant la pétillance en nous. C’est s’autoriser à donner vie à des activités qui nous vivifient. D’ailleurs, le verbe vivifier est essentiel ici. Car, vivifier c’est ce qui stimule la vie, ce qui la fait grandir, ce qui l’expanse, ce qui lui donne un mouvement… bref ce qui donne vie à la vie. Et dans cette Vie grandissante, nous construisons le beau, le vrai, le merveilleux… Ainsi, nous nous nourrissons et faisons grandir la vie en nous. Et à travers nous et notre Art ainsi mis en oeuvre, nous permettons à d’autres, de se re-connecter à la Vie à leur tour à la Beauté, à la Vérité, au Divin et ainsi de nourrir en eux cette partie éternelle qui ne meurt pas. Il s’agit donc bien d’un cercle vertueux dont il s’agit. Chacun est libre de s’y engager ou pas. Moi, j’ai fais mon choix : j’ai choisi de choisir la vLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 7 mois

    Comment trouver du réconfort ? Le besoin de soutien et/ou de réconfort sont deux besoins que nous avons tous rencontrés ou que nous rencontrerons à un moment oui un autre de notre existence. Ces besoins n’ont pas tous la même source. Mais ont-ils la même voie de résolution ? C’est une question légitime. Pour pouvoir y répondre avec justesse, il est nécessaire de partir de quelque part, mais d’où ? de la notion de confort, de la notion de manque ou de la source du problème ? D’ailleurs, y-a-t-il nécessairement un problème à la source du besoin de réconfort ? La réponse spontanée qui me vient est non. Pourquoi serait-ce nécessairement lié à un problème ? Nous sommes, au moment où j’écris cet article, le 2 octobre, l’automne a démarré il y a quelques temps. Les jours se raccourcissent et les soirs sont plus frais. Un besoin de réconfort plus ou moins important se manifeste naturellement. Ce qui peut éventuellement révéler certaines difficultés cachées. Mais ne nous leurrons pas. Si c’est le cas, c’est qu’elles étaient déjà là. Or, dans l’ouverture et la chaleur de l’été, elles étaient diluées. Nous les percevions simplement moins ou de manière moins contraignantes. Elles étaient donc suffisamment imperceptibles pour demeurer inconscientes ou presque. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? A mon sens ni l’un ni l’autre. Dans les deux cas, il y a un avantage et un inconvénient. Lorsque notre besoin de réconfort provient de difficultés inconscientes ou invisibles Dans le premier cas, nous ne percevons pas nos difficultés, elles nous sont invisibles ou presque… nous continuons donc à les ignorer. Elles sont pourtant bien là et grandissent à leur rythme mais nous n’intervenons pas car nous n’en avons pas conscience ou presque. En tout cas, il est aisé de faire comme si elles n’existaient pas. Alors nous profitons pleinement de la douceur de l’été. En effet, elles n’interfèrent pas dans le quotidien. Il est donc aisé de les nier ou de ne pas les percevoir. Pourtant, pendant ce temps, elles tissent leur réseau. Elles étendent leurs racines et les font évoluer vers les profondeurs. Bref, elles se font leur place en toute liberté. Si nous souhaitons trouver du réconfort suite à une difficulté consciente Dans le second cas, elles étaient perceptibles et nous avons commencé à prendre conscience de l’existence de ces difficultés. Nous sommes conscient(e)s de nos difficultés. Elles perturbent notre quotidien. Peut-être qu’il s’agit uniquement d’un mal-être latent déjà perceptible dont l’origine n’est pas identifié. Pour autant, le fait qu’il soit connu/vu, nous permet d’être plus vigilant(e)s ou attentif/ve(s). Ainsi, nous pouvons étudier des pistes, faire des suppositions et peut-être commencer à mettre des actions en oeuvre. Ou, comme elles étaient trop diluées, nous en percevions difficilement les délimitations. Mais nous avons pu commencer à porter notre regard sur ces difficultés et à y être vigilant(e)s. En se condensant, grâce au mouvement de repli saisonnier, nous allons pouvoir opérer plus facilement. Les délimitations seront plus claires. C’est comme pour l’eau, lorsqu’elle est sous forme de vapeur comment dire où elle commence et où elle finit ? Cela devient plus évident lorsqu’elle se condense sous forme liquide. Et ses contours sont parfaitement nets lorsqu’elle est condensé en glace. Maintenant, il n’y a plus qu’à, ou presque, car nous sommes déjà sur le pont, comme on dit. Ce qui change aussi, dans ce second cas, c’est que comme nous sommes conscient(e)s ces difficultés ne peuvent pas se répandent en tout impunité dans l’ombre. Car, en observant, nous apportons de la lumière et cela réduit leur champ d’action. Bon, j’avoue, parfois, ce n’est pas si simple. Si nous avons besoin d’un regard extérieur ou d’un soutien, soyons libre de demander un accompagnement. En tout cas, il est rarement nécessaire de savoir pourquoi nous avons besoin de réconfort pour pouvoir y remédier C’est le mental qui veut savoir et comprendre mais c’est le coeur qui a besoin de réconfort. Comprendre ou savoir pourquoi ne permettra nullement de résoudre la situation. Cela peut permettre d’identifier le déclencheur, s’il y en a un. Ce qui n’est pas toujours le cas. Ou bien de rencontrer la difficultés qui se trouve en amont. Mais, la rencontrer n’a d’utilité que dans le cadre d’une psychanalyse. En dehors de mettre le doigt sur l’origine présumée, là encore, cela ne règlera pas le problème et nous risquons de nous enliser dans une situation insoluble. Le plus important dans tout cela reste de réussir à identifier quel est le besoin qui demande à être rencontré. Ensuite, il suffit de répondre à ce besoin d’une manière ou d’une autre. Ici, les possibilités sont infinies. Comment répondre à un besoin de réconfort identifié ? Chaque être a sa propre réponse idéale. D’ailleurs, il est courant que celle-ci change au fil du temp, de l’âge, des saisons… Mais il existe des réponses assez communes abordées ci-dessous. .stk-21cee42{height:27px !important} Collecter et donner de la chaleur humaine Partager un temps chaleureux avec des proches, des amis, notre compagne/on… Faisons des câlins avec nos enfants ou nos animaux, eux aussi on probablement besoin de cela. Mais gardons-nous bien de leur imposer. Chacun à son rythme et son tempo. Et, ne rentrons pas dans le piège de s’auto-enfermer dans l’impossibilité de réaliser une des options de réponse. Si je n’ai pas de cheminée, vouloir me pelotonner chez moi, au chaud devant la cheminée n’est en rien ma réponse idéale. Bien au contraire, en me limitant à cela, je me mets consciemment dans une situation de caprice enfermante. Pourtant, je peux choisir de profiter de la cheminée d’un(e) ami(e), proche, parent ou autre… Pourquoi ne pas prévoir de louer un chalet en montagne ou une chambre avec cheminée si j’en ai le temps, l’envie et les moyens ? .stk-7712653{height:23px !important} Lorsque nous avons un besoin, il existe un large panel de possibilités d’y répondre. Si je me focalise sur une seule option, c’est que je tiens à rester dans ma difficulté et à m’y enfermer. Alors, soyons honnêtes, conscient(e)s et responsables de nos choix. J’y reviendrai un peu plus bas. .stk-149bbf4{height:22px !important} Aménageons des temps de cocooning au chaud Cela peut se manifester par un bain ou une douche chaude, un temps près du feu, sous un plaid ou sous la couette. Mais c’est aussi aller au spa ou profiter en s’offrant de riches et savoureux moments au soleil ou à mitonner de bons petits plats ou à faire des gâteaux… Ne nous limitons pas au clichés ! Et, surtout, n’attendons pas que quelqu’un prépare une surprise en ce sens pour nous ou devine que nous avons besoin/envie de cela. Mettre en oeuvre ces temps de cocooning au chaud, c’est une façon de prendre soin de nous-même et de mieux nous aimer. Cela n’a pas de prix et nous préserve de nombreux problèmes et désarrois. Le réconfort est un appel à la chaleur et au confort Tout ce qui est lié à ces deux éléments, à l’un ou à l’autre est bon à prendre. Ainsi s’offrir un auto-massage avec des huiles chaudes peut-être s’avérer très efficace. C’est aussi le cas pour une boisson chaude. Il faudra être vigilant(e)s tout de même si cela se transfère sur de la nourriture sucrée ou très grasse ou encore une autre forme d’addiction comme les relations kleenex ou la multiplication des rapports intimes “mécaniques” ou la fuite de la réalité via les jeux ou les écrans… Tout cela s’apparente à des stratégies d’évitement. L’addition n’existe que pour créer une diversion. Pour répondre au besoin de réconfort, ne confondons pas réponse au besoin et caprice de l’ego Vouloir absolument choisir la solution qui n’est pas possible et qui est hors de notre porter, c’est faire le choix de s’enfermer dans l’inconfort pour répondre à un caprice de l’ego. Ainsi, si je choisi comme solution à mon besoin de réconfort de lire un livre au chaud sous la couette avec la tête posée sur l’épaule moelleuse de mon compagnon alors que je suis seule depuis 10 ans. Ce n’est pas une solution réalisable, c’est un caprice bloquant que je choisis de m’infliger à moi-même consciemment ou inconsciemment. Alors, certes, il faut avoir la vertu d’être honnête avec soi-même et ne pas faire l’enfant. Car oui, les enfants font ça; je le vois régulièrement. L’un veut un câlin là maintenant, tout de suite, pour être réconforté. Mais son frère n’est pas disposé ou disponible pour un câlin. Lui-même ayant un besoin d’être seul, relié à lui-même à ce moment-là. Alors ça râle et ça se dispute. Car le premier veut imposer son câlin à l’autre qui n’en veut pas. Pourtant, il existe d’autres possibilités : moi, je suis disposée à le partager. Mais non, l’enfant fait un caprice pour partager ce câlin avec son frère. Il me faut donc jouer mon rôle de maman et expliquer que non, on ne peut pas exiger cela. C’est important que les parents expliquent cela clairement. Cela évite la survenue de déboires plus graves par la suite. Vouloir et exiger un câlin, enfant, peut facilement se transférer plus tard vers d’autres dérives. Dans le domaine sexuel en grandissant, par exemple, malheureusement. C’est aussi un bon moyen de préserver l’enfant de s’inscrire dans une dépendance affective. Car si j’apprends tôt à trouver des solutions de câlinage et de réconfort en toute autonomie, cette capacité-ressource me sera acquise pour le reste de ma vie. Réconfort inattendu dans des circonstances et un lieu peu favorable Nous ne sommes pas toujours au bon endroit, au bon moment. En tous cas, nous nous plaisons à le croire. Pourtant, cela n’empêche que nous avons tout de même les moyens de répondre à nos besoins légitimes. D’autant plus si nous nous y autorisons et si nous sommes de bonne volonté. J’aimerais finir cet article par un témoignage. Lors d’un des plus difficiles moments de ma vie, à un moment où tous les éléments autour de moi conspiraient pour m’éviter toutes possibilités d’obtenir du réconfort, le hasard l’a fait venir à moi. A ce moment-là, mes journées se ressemblaient et se limitaient à faire une heure de route, chercher un stationnement pendant une heure en vue d’arriver au plus tôt à l’hôpital pour être avec mon nouveau né que je n’avais, au début même pas la possibilité de toucher. Mais je tenais à être là, présente, intensément pour lui. Alors même que tout autour de moi, mon entourage s’effondrait. Il ne pouvait donc être d’aucun réconfort. La seule chose que nous aurions pu partager, c’est de la tristesse, un sentiment d’injustice, de la colère, de la compassion, mais pas un véritable réconfort. Or, ce qui m’a apporté le plus de réconfort à ce moment-là m’a été offert par le service de réanimation néonatale du CHU de Nice qui était en partie responsable de la situation dramatique dans laquelle je me trouvais. Cette source de réconfort inestimable était un cd musical de Stéphane Nicolettos “chante des mots tout doux”. Ce cd, je l’ai retrouvé 8 ans après et la magie opère toujours. Cette douceur, cet amour qu’il transmet est un bonbon pour le coeur. Je tenais par ce témoignage à remercier cet artiste et toutes les personnes qui ont contribué à la création de ce cd. De tout mon coeur merci. Je tiens d’ailleurs à préciser qu’à ma connaissance les personnes engagées dans ce projet me sont inconnues. L’Art, recèle de belles sources de réconfort quel que soit la forme qu’il prend. Quand cet Art est inspiré, sa douceur et sa chaleur peuvent même être divines. Autorisons-nous à être surpris.e.s par les cadeaux réconfortants de la vie. Cela peut-être de trouver un pull chaud resté sur une banquette ou un coffre de voiture, de tomber sur des baies ou des fruits sauvages à un moment opportun 🍓🍏🍇 Je souhaite, à chacun de nous de découvrir, par hasard et par le don, une ou des sources précieuses de réconfort. Je vous souhaite une chaleureuse et douce journée.Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 7 mois

    Je ne suis personne Ceci est une lettre ouverte inspirée, reconnaissant la grandeur desLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 9 mois

    On dit, très justement, que l’avenir appartient aux audacieux. Mais aussi que la réussite appartient à ceux qui se lèvent tôt. Alors, est-il possible de trouver un lien entre les deux ? Qu’ont-ils de partic […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 10 mois

    La dure place de la compagne ou compagnon de flamme jumelle Dans cette histoire de flamme jumelle, il y un(e) oublié(e). Il y a un acteur de la dynamique qui est trop souvent mis de coté. Il s’agit de la compagne ou d + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 2 ans et 10 mois

    Être en dévotion Parfois, je suis surprise par la Vie alors que j’accueille l’inspirationLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans

    Parlons d'amour inconditionnel Au travers des différents articles et conférences que j’ai eu la chance dLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 2 mois

    J'aimerais amener plus de spiritualité dans ma vie… En général, cette phrase se poursuit par un “mais avec [mes enfants / mon mari/ mon travail / mon père ou ma mère ou mon frère malade(s)/toxique(s)/dépendant(s) / mes responsabilités / tâches … ] je ne peux pas, je n’ai pas le temps.” Et bien, aujourd’hui, j’écris pour nous offrir une bonne nouvelle : tous ces éléments n’empêchent en rien d’apporter davantage de spiritualité dans notre vie. Au contraire ! Mais comment faire pour apporter, dans ce cas plus de spiritualité dans ma vie ? Tout d’abord, il n’y a rien à faire pour amener plus de spiritualité dans ma vie, il y a juste à Être. Oui, elle est facile celle-là ! Je suis convaincue que vous l’avez déjà lue et entendue un paquet de fois. Et ce qui est mignon, c’est qu’au-delà de la phrase, nous ne sommes pas très aidé.e.s pour mettre cela en oeuvre. Je ne vais pas ici nous offrir un accompagnement, car cela ne se lit pas, ça se vit. Chaque être vit une expérience unique conditionnée avec une multitude de paramètres. Un texte n’offre pas la possibilité de couvrir toute cette vastitude vivante et vibrante. Néanmoins, des pistes de réflexion ou d’introspection nous sont offertes ici pour que nous puissions faire certains choix et mises en oeuvres ou de réaliser des expérimentations. Si toutefois allez plus loin nous anime, requérir un accompagnement est une possibilité 🙂 … ou pas selon nos choix. Je suis maman et j’aimerais amener plus de spiritualité dans ma vie… Contrairement à ce que nous pourrions penser, élever nos enfants est une tâche hautement spirituelle. Bien plus essentielle que ce que la société veut bien reconnaitre. Il n’y a rien de plus important que cela si nous nous y attelons en conscience dans la Joie et l’Amour. Même si c’est difficile, compliqué, fatigant, exténuant. Car c’est une mission extreme qui demande que nous donnions et partagions beaucoup de nous-mêmes. Ce don de Soi à l’enfant sera bénéfique s’il est vrai, plein, authentique et non-illusoire. Ne nous leurrons pas ! Nous ne sommes pas parfaits mais si notre intention véritable. Si nous nous investissons à donner et partager le meilleur de nous-même pleinement, totalement et sans compromis, en s’oubliant sans s’oublier et en s’offrant sans sacrifice inutile, alors nous tenons le bon bout. Dieu et ses anges nous aiderons à combler les vides si nous sommes dans l’Amour en confiance et en Conscience. Il y a un message particulier pour tous les papas et mamans, mais surtout pour les mamans aujourd’hui : Pour amener davantage de spiritualité dans ta vie, dédie-toi à être pleinement en Amour pour ton/tes enfants. Sois présent(e) à lui/elle/eux/elles. Accompagnes-le/la/les à être Soi sans trop l’aider pour ne pas interférer.Aider, parfois, entrave la Nature alors ne sois pas interventionniste mais présent(e) et soutenant(e). Sois un témoignage vivant de l’Amour. Et, quand tu te perds, prends un peu de distance, un peu de temps pour mieux revenir. L’objectif étant d’apprendre à retrouver cet état de Paix éclairée plus rapidement et plus facilement lorsque nous nous en éloignons. J’avais commencé à aborder cela dans l’article : Prisonnier d’être indispensable, lors de la Web conférence Odyssée magique de transmission de la Vie et les ateliers qui suivirent. Nous sommes les semeurs de graines pour l’avenir des générations futures. Soyons responsables ! Les parents ont une merveilleuse et très importante mission : préparer les enfants de la génération à venir. Ce sont ces enfants qui changeront la donne. Mais ce sont ces adultes, parents, éducateurs, accompagnants… qui préparent le terrain. Or, les parents, ont un rôle encore plus essentiels, en se transformant, en se sublimant, ils offrent un potentiel à leur progéniture. Ensuite, ils seront un témoignage vivant pour leur enfant. Leur état d’être, leur façon d’être, de parler, d’écouter, de mettre en oeuvre, d’être présents, d’aimer ou de mal aimer… tout cela est un trésor ou une gangrène. Commençons à être présents pour nos proches ou notre prochain … plutôt que de croire qu’un séminaire, une conférence, une formation, un texte… apportera plus de spiritualité dans notre vie. La spiritualité ne doit pas être un échappatoire (il y a les réseaux sociaux pour ça lol. Je n’ai pas pu m’empêcher cette boutade 😅 pardon 🙇🏻‍♀️) ou une espèce de solution. La psychologie, parapsychologie, la fausse spiritualité, l’ésotérisme… sont suffisamment nombreux à proposer une multitude de solutions, rituels, méthodes, techniques… ou la psychanalyse pour comprendre pourquoi. Mais les “pourquoi c’est comme ça ?” n’offre que rarement des portes de sortie. La spiritualité est la Vie et elle est simple (cf. La spiritualité est simple). Tout le reste n’est pas de la spiritualité au pire, si je puis dire, c’est de la parapsychologie et cela ne sert qu’à nourrir votre intellect… et aucunement votre âme. Au mieux cela fera grandir chez nous un ego spirituel qui est un poison pour l’être. Pas sure que ce soit mieux… chacun fait ses propres choix. La spiritualité commence par la présence véritable pour être avec l’autre en s’ouvrant à l’autre à coeur ouvert et l’observation. Etre ouvert et en présence n’est pas une tâche facile et en même temps, c’est très simple. Mais l’humain a peur d’être blessé, d’être à découvert… et pourtant, cela devrait être naturel… d’autant plus avec nos proches. Or, c’est tout le contraire. Pourquoi ? Parce que nos proches ont une valeur sentimentale pour nous. Ils nous touchent donc plus profondément. Rien que réussir à se montrer vulnérable est une grande tâche spirituelle qui demande une grande maturité. Cela demande de dépasser la peur. Alors comment amener concrètement plus de spiritualité dans ma Vie ? En apprenant à ouvrir notre coeur et à partager avec l’autre. Partageons la Beauté de la Nature, de l’Art. Osons être nous même pour qu’il puisse suivre notre exemple est être Soi plutôt qu’un masque social politiquement correct. C’est ainsi que nous indiquons le chemin pour devenir divin. Concrètement, la spiritualité est disponible pour tous à tout moment de la Vie. A nous d’apprendre à cueillir les enseignement et les apprentissages vivants qui sont offerts à nous à chaque instant. Osons être, faire des choix. Arrêtons de vouloir aider les autres alors que nous n’avons pas commencé à nous aider nous-même. Oui, cela veut dire commencer par penser à Soi. Mais pas de façon egoiste et pas pour ne pas être egoiste. Simplement parce que c’est juste. Comment apprendre à quelqu’un à danser si nous ne savons pas danser. La vie n’est pas une théorie, elle se vit en pratique. Dans l’avion, on nous dit bien : “en cas de dépressurisation, mettez votre masque à oxygène avant d’aider les autres à le faire”. Pour amener plus de spiritualité dans notre vie, c’est pareil. Commençons par nous avant de vouloir aider les autres. C’est d’ailleurs en s’aidant nous même dans notre coeur et notre âme que nous pourrons aider les autres. ce n’est pas en les aidant. La spiritualité est pleine de subtilité. Lorsque nous avons un parent malade ou fragile, ce n’est pas en étant épuisé(e) à son coté que nous l’aidons le mieux. Il vaut souvent mieux trouver un relai pour pouvoir être vraiment présent(e) et plein(e) de vie lorsque nous sommes à son côté, c’est en partageant cela que nous l’aiderons. Ce n’est pas en partageant fatigue, inertie et tristesse. Cela vaut aussi lorsque nous sommes en charge d’un enfant. Chaque matin, à chaque instant, nous devrions nous poser la question de notre météo intérieure plutôt que de se questionner de la météo extérieure. Quel est mon état d’être aujourd’hui ? Comment cela vivre à l’intérieur de moi ? Et, ensuite faire les choix qui s’imposent. Je me sens fatigué(e) ? Ok, alors commençons par une activité de ressourcement. Nous avons tous nos propres activités de ressourcement à réaliser seul(e) ou avec un proche. Apprenons à composer avec les éléments et possibilités à notre disposition avec inspiration et créativité. La spiritualité c’est cela aussi. Pour cela, il nous faut accepter ce qui est. Même et surtout si ce n’est pas comme nous l’aurions voulu. Cela demande de vivre dans l’acceptation. Je dis bien l’acceptation et non le renoncement. C’est aussi parfois ne pas savoir, ne pas avoir de solution et s’abandonner. C’est choisir d’arrêter d’être sérieux pour être Vrai(e). Mais aussi ne pas se prendre au sérieux tout en étant dans une parfaite rectitude et dans la Joie. Bref, il y a de quoi faire ! Or, chaque expérience que nous offre la Vie existe pour que nous puissions nous élever. L’apprentissage spirituel à réaliser peut-être : Apprendre à faire un choix en conscience Sortir du jugement et du besoin de justice pour vivre dans la justesse S’aimer pour mieux aimer et être aimé(e) Se re-connaitre pour ne plus avoir besoin de reconnaissance Etre présent(e) évidemment S’abandonner au lâcher prise, lâcher le contrôle sans devenir passif S’exprimer avec bienveillance et vérité Etre Soi et s’assumer dans la Joie et la douceur S’écouter sans s’écouter Voir au-delà de l’illusion Vivre de spiritualité sans vouloir vivre de la spiritualité (sinon, nous serions foutus) Trouver la Paix en Soi pour être en paix même dans les situations de stress … Il n’y a pas de limitation en dehors de celle de notre mental à voir, entendre et reconnaitre ce qui nous est offert. Commençons par nous demander si nous sommes vraiment présent à l’autre et répondons en toute honnêteté. C’est entre nous et nous. Nous ne pourrons leurrer que nous-même. Si c’est le cas, en quoi ce mensonge nous sert-il ? Si nous répondons que nous ne sommes pas pleinement présent à l’autre demandons-nous pourquoi ? ou pour quoi ? De quoi aurions-nous besoin pour faire autrement ? ou comment répondre à ce besoin ? Autrement, à un autre moment, en créant un autre contexte… et expérimentons, ajustons, rectifions… Acceptons que : C’est ainsi, petit à petit, pas à pas, que j’apporterai réellement plus de spiritualité dans ma vie. Car c’est au quotidien que j’apporterai réellement apporter plus de spiritualité dans ma vie au jour le jour. Une opportunité m’est constamment offerte au moment présent. A moi de la percevoir et de la reconnaitre. Plus de spiritualité dans ma vie, cela passe par l’observation de moi-même. C’est-à-dire en ramenant mon regard sur moi. Pas un regard de jugement mais un regard bienveillant pour observer comment je fonctionne. Et pour appréhender ce qui se joue en moi. Découvrir plus de spiritualité dans ma vie, c’est apprendre à explorer mon univers intérieur quand je suis seul(e) ou avec d’autre(s). L’autre est alors le miroir amplifiant de mes zones sombres. Je peux lui offrir ma gratitude pour cela même si c’est difficile souffrant, inacceptable, injuste… A moi ensuite de rectifier la situation en faisant des choix en verbalisant des paroles justes et impeccables et en mettant en oeuvre des actions en conscience. Bref, là encore par mes choix assumés et responsables. Voilà, j’espère que ce partage nous sera bénéfique dans notre cheminement spirituel. Pour rappel, il n’y a pas d’urgence. Il faut juste être dans le tempo de Dieu pour que la danse de la Vie réLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 2 mois

    Je veux m'en sortir ! Sortez-moi de là ! J’ai l’occasion, de par mon rôle professionnel tout comme dans ma vie personnelle, de rencontrer des êtres qui vivent et expérimentent un ensemble de di + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 3 mois

    Prendre conscience de l'importance des petites choses Celui qui est attentionné envers les petites choses le sera aussi envers les grandes. Au fil des accompagnements, je prends conscience de l’importance des + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 3 mois

    Prisonnier d'être indispensable Parfois, ceux qui poursuivent un rêve cher à leur coeur ne peuvent s’y adonner, car malheureusement ils sont indispensables ailleurs. Alors, quand ? Comment ? Pourquoi et pour qui sommes-nous devenu.e.s indispensable.s ? Comment y remédier ? En Vérité, je vous le dis, n’est indispensable durablement que celui qui l’a décidé et choisi. Car pour être indispensable, nous avons créé, consciemment ou inconsciemment, un système qui a rendu les autres, acteurs de notre système, ce système issus de nous, dépendants de nous. Alors certes, nous aurons de excuses matérielles ou logistiques, conséquentes de ce qui a pris forme dans la matière, mais elles aussi, nous les avons créées; par ricochets. Notre capacité à voir cela avec conscience ou non, dépend du créateur que nous sommes et de notre état de conscience. Être indispensable est-il incontournable ? A quoi cela sert ? Comment faire autrement ? A l’heure des non-essentiels, ensemble, parlons de dépendance, dévotion, indépendance et interdépendance Nous sommes nombreux, nous, les êtres humains à vouloir devenir ou être indispensables. Être indispensable nous confère une certaine valeur, entre nous et nous. Mais, nous cherchons à la faire valider par l’extérieur (les autres) pour la rendre plus réelle. Nous devenons alors, dans notre illusion, plus intéressant, valeureux, grand, fort, puissant, célèbre populaire… ou autre en fonction de notre but. C’est nous qui échafaudons alors toute une construction, une processus qui amène les autres à devoir nous solliciter pour obtenir ce “quelque chose “qui nous rend indispensable. Nous les rendons ainsi dépendants de nous. Ils deviennent alors nos otages, emprisonnés au service de notre ego. Mais, revers de la médaille, nous sommes alors nos propres geôliers car en nous rendant incontournable pour l’autre, nous nous enfermons dans notre système. Cela se fait naturellement pour et par l’équilibre écologique de notre système. Et cela est entretenu par notre propension à la culpabilité mais aussi d’autres phénomènes font que nous ne sommes plus alors libres de nos mouvements et choix. Dans ce système que nous avons créé, nous sommes interdépendants des autres acteurs du système. et, il en est de même dans tous les systèmes qui existent. Le besoin d’être indispensable se voit dans différents domaines. Dans l’entreprise, celui qui est seul à avoir la signature fait cela. Alors qu’il pourrait donner pouvoir à une autre personne en cas de besoin impérieux.Celui qui détient un savoir-faire et le garde exclusivement pour lui-même fait un choix appuyé. Il prend en tout état de cause la décision impérieuse d’être indispensable lorsqu’il choisi de ne pas transmettre ce savoir à d’autres. Au sein de la famille, si un seul des deux parents travaille et pourvoit aux besoins financiers de la famille, alors il se rend indispensable. Et, il enferme ainsi l’autre dans une dépendance financière plus moins juste et bien vécue par l’un et/ou l’autre. la mère allaitante, qui a choisi l’allaitement exclusif devient alors indispensable à bébé. Il est dépendant d’elle… nous y reviendrons. Le guérisseur, thérapeute, ou autre qui devient le sauveur de son patient/client s’il n’a pas pris soin de préserver l’autonomie et la prise de responsabilité de ce dernier le rend dépendant de la récurrence de leur rendez-vous. Certains diront que cela n’est pas de sa faute. Moi, j’invite chacun à prendre la responsabilité de ses actes, choix, pensées, intentions, souhaits… Dans le métier, chacun sait que certains vont jusqu’à cultiver cette dépendance pour des raisons financières et d’autres simplement par ignorance. Mais l’ignorance n’excuse pas de ne pas s’être posé les bonnes questions. D’autant plus en tant qu’accompagnant, nous devons réaliser des introspections régulières. L’ignorance est l’un des plus grands maux de l’humanité. Les hindous la considère comme un des 3 gunas (les pires défauts) aux cotés de la méchanceté et (recherche de) la vertu. Il ne sert à rien de culpabiliser. Il faut prendre responsabilité. J’aimerais aborder le thème de la dépendance reliée aux notions connexes de dévotion, d’indépendance et d’interdépendance pour nous offrir un champs de conscience plus large. De nombreux articles ont déjà abordé certaines nuances de ce thème et ces notions mais aucun n’y est totalement dédié. Or, on me souffle qu’il est temps d’aborder cela plus en profondeur, pas en théorie mais appliqué au quotidien. L’inspiration de l’article que vous êtes entrain de lire est venue alors que je réalisais une introspection autour de mes choix, intentions, convictions autour des questions d’allaitement, de délégation, de mode de garde, de possibilités de reprise progressive de poste… Ainsi, ce sujet reviendra au cours de l’article. Quel lien entre dépendance et dévotion ? La dépendance, nous savons tous ce que c’est. Nous avons toutes et tous, à un moment donné de notre vie, été dans une situation de dépendance. Bébé, nous sommes clairement dépendants de nos parents ou d’adultes se substituant à ces figures maternelle et paternelle. Le bébé humain n’est pas indépendant à sa naissance pour une première raison : il n’est pas capable de marcher ni même de ramper et encore moins de se défendre avec autre chose que des cris ou des pleurs. Il est dépendant d’autres pour se nourrir, se déplacer, être protégé du froid et autres intempéries mais aussi d’éventuels prédateurs. Cette dépendance nous l’expérimentons aussi dans d’autres situations : maladie, handicap… ou dans des situations que nous pourrions penser plus gaies mais qui ne le sont pas : dépendance affective ou sociale, drogue, nourriture, dogme… La dépendance juste est temporaire; il serait bon de la considérer avec pragmatisme et discernement. L’enfant grandit au fur et à mesure du temps qui s’écoule. Ses besoins évoluent et il est de la responsabilité de l’adulte de l’accompagner avec Amour et Sagesse. L’adulte se doit d’être là, présent, disponible. C’est de sa responsabilité. Il est donc co-dépendant de l’enfant. Un parent ne peut pas être libre de faire tout et n’importe quoi. Car, il a la responsabilité d’être là pour l’enfant et se doit de l’assumer pleinement. Ce n’est pas le moment d’être égoïste. A ce niveau, certains ont mal compris certains messages véhiculé à travers la voix des professionnels du développement personnel. Quand on vous dit cesser de culpabiliser, estimez-vous davantage… cela ne veut pas dire faites n’importe quoi égoïstement. Non, clairement, Non ! Préserver l’écologie de votre système est Essentiel et Incontournable. C’est une priorité qui vous demande une dévotion inconditionnelle à laquelle il n’est pas juste de se soustraire. Par contre, il peut être cherché une certaine mesure qui mènera à trouver un aménagement juste pour chacun. Tout en préservant une rectitude incontournable liée intrinsèquement à notre rôle. Prenons un exemple : l’allaitement qui rend la mère indispensable Photo par Instant Complice Cet acte, s’il est réalisé en conscience, est un moment sacré de dévotion et de don à l’enfant. Ainsi, la mère qui veut allaiter exclusivement au sein son bébé devra se dédier à lui jour et nuit. Elle se doit alors de transformer son mode de pensée, ses comportements, habitudes, automatismes du passé. Il n’est pas question de vouloir conserver son indépendance car un petit être précieux a besoin d’elle. Il existe toutefois, évidemment, des solutions ponctuelles de substitutions acceptables (tirer son lait ou comme dans l’ancien temps trouver une nourrice allaitante même si cela peu sembler désuet). Au-delà même de donner son lait, elle lui offre de l’attention, sa présence, son amour, à travers elle, par le biais de l’allaitement, des éléments subtils sont aussi transmis. Attention, je ne dit pas que ce n’est pas le cas lorsque c’est un biberon qui est donné. Dans ce cas, l’ouverture du coeur nourrit aussi l’enfant si elle. Mais, pour le reste, il lui faut prendre la responsabilité de ses décisions qui impliquent nécessairement la prise en considération de bébé. Faire l’introspection de ce choix est essentiel, quelle est l’intention en amont, le pourquoi du comment… l’acceptable ou non envisageable, etc… en conscience. Durant ce temps où l’enfant dépend d’elle, la mère devient son dévot indispensable. Photo par Elle photography Mais un dévot éclairé et volontaire, conscient dans la justesse de ce qui est juste et bien pour chacun. Si la justesse et la mesure ne sont pas là, des ras-le-bol, des crises… etc… vont surgir et elle n’aura pas le nécessaire pour les dépasser. Car, des prémisses de crise, il y en aura. Devenir parent, ces aussi cela, apprendre à se réajuster constamment malgré la fatigue, le stress, la frustration… Les choix de la mère (cela est aussi valable pour le père) ont alors un impact sur elle (lui), sur l’enfant, mais aussi sur la relation au reste de la famille et du foyer qui sont de fait co-dépendants de ses choix. Cela influence aussi ses possibilités professionnelles, sociales, ses loisirs… il est nécessaire de revoir ses priorités, objectifs,… le temps dédié à ceci ou cela… l’importance que revêt désormais ce ceci ou cela. Et, là où souvent le bas blesse : reconsidérer et accompagner l’autre à accepter que le temps dédier au couple devenu moindre. Une question essentielle alors est quelle place laisse-t-elle à l’autre dans cette nouvelle configuration, dans cette aventure de parents avec enfant en bas âge ? Et quelle place est-ce que l’autre souhaite prendre ? Cela est temporaire. Cela aussi passera Au fur et à mesure que l’enfant grandit, il gagne en indépendance. Il est alors l’heure d’accepter de devenir de moins en moins indispensable.Il s’agit d’une dépendance impermanente, d’un investissement pour l’avenir. Cela aussi changera car le temps fait son oeuvre. Accompagner son enfant vers une prise d’autonomie progressive. Cette étape est cruciale. Certains ne les voient pas grandir et veulent garder une relation de parents à bébé alors que leur(s) enfant(s) est/sont déjà un/des ado(s). Accepter ce nouveau changement de configuration lorsque nous nous sommes engagés tels des dévots est parfois complexe. D’autant plus lorsque nous avons fait un trait sur notre carrière professionnelle pour nos enfants. Ou bien quand ils quittent le nid et laisse un vide derrière Soi. Nous nous sommes dédié corps et âme à quelqu’un qui n’a pas besoin de nous. Et nous quitte souvent sans un merci en laissant un énorme vide. Il faut alors faire le deuil de cette situation désormais caduque et faire preuve de résilience pour démarrer une vie nouvelle. Et, ce n’est pas si simple Ne pas préparer nos enfants à leur futur envol c’est chercher à les rendre dépendants. Et, cela ne nous prépare pas non plus à les laisser prendre leur indépendance, quitter le nid et voler de leurs propres ailes.Ne pas leur faire confiance est un manque d’amour. Précipiter leur prise d’autonomie lorsqu’ils ne sont pas prêts et tout aussi néfaste. Même si parfois, ils ont besoin d’un petit coup de pouce pour croire en eux. Ici, le discernement et la mesure sont des clés pour que tout se déroule pour le mieux au bon moment. Alors, oui, ce n’est pas simple. Cela demande de l’observation, de nombreuses introspections, du discernement et des réajustement constants. C’est cela élever nos enfants avec sagesse. La question de la dépendance puis de la prise d’autonomie sont essentielles. C’est aussi le cas dans l’entreprise. Quand un nouveau collaborateur arrive, il serait fou de penser qu’il n’est pas nécessaire de prévoir un temps d’intégration. Ce temps, c’est un temps de “pouponnage”. Il est l’heure de lui montrer comment l’entreprise fonctionne, quelles sont ses habitudes, sa culture, ses process… etc… mais ce temps doit, lui aussi être temporaire. Au fur et à mesure du temps, plus d’autonomie va être offerte mais cela ne doit pas être fait n’importe comment. Il faut rester disponible et le laisser faire savoir à l’autre. Une bonne communication, c’est à dire honnête, saine et bienveillante, est incontournable. Parfois, pour pousser la personne à prendre son autonomie, des responsabilités “à faible impact” vont lui être données et nous allons être de moins en moins disponible pour qu’elle apprenne à faire sans nous. L’objectif étant qu’elle puisse prendre sa place et l’intégrer. Cela est bien sûr ce qui se déroule dans l’idéal. Mais dans les faits, il en est souvent autrement. La personne qui est trop contrôlante empêchera l’autre consciemment ou inconsciemment de devenir autonome. Nous rentrons alors dans la configuration du goulot d’étranglement. Le contrôlant veut garder son pouvoir sur l’autre et se rend indispensable en donnant des directive en ce sens. Exemples de création de piège à étranglement : interdiction d’envoyer un devis avant vérification du big boss on ne prépare pas les commande avant que le chef de secteur ait vérifié le paiement auprès du service financier on ne fait pas de feu dans la cheminer tant que Pierre ne l’a pas lavée pas possible d’avoir un vêtement de sport propre Toutes ces situations pourraient être autres… Si nous avions réalisé une transmission, une passation, une délégation avec un empowerment (Il n’existe pas à mon sens un mot en français pour traduire avec justesse tout ce qu’implique ce terme. Il signifie donner un pouvoir d’émancipation, de responsabilisation, de capacité). Apprendre à l’autre comment faire progressivement en l’accompagnant dans sa prise de, et sa montée en, compétence. Cela le rendrait plus autonome/indépendante et la personne “point d’étranglement” serait plus libre et moins écrasée par le poids de ses obligations et responsabilités en acceptant enfin de déléguer. En vérité, être ce point d’étranglement nous étrangle. Nous ne pouvons évoluer ou avancer car ceux qui sont dépendants de nous nous retiennent, nous alourdissent et avec le temps, nous en faisons des boulets. Alors, comment changer le système dont nous sommes interdépendants ? Par notre façon de vivre, par des choix éclairés par un plus large champ de conscience. C’est en nous transformant d’abord nous-même que nous pourrons chambouler le système dans son intégralité. Mais pour cela l’humain a besoin d’un enseignement, c’est-à-dire d’un nouveau système de pensée, de savoir-être, et d’action. Tout est là : il nous faut vivre une nouvelle vie en ayant une philosophie nouvelle appuyée, nourrie par une nouvelle compréhension de l’Amour. L’harmonie commence alors à s’installer en l’homme qui devient un facteur bénéfique et constructif pour tous. Et, ensemble, par le dévoilement et la communication honnête, à travers un échange véritable qui s’appuie sur l’ouverture et l’authenticité, nous pourrons construire ensemble une vie meilleure pour tous les acteurs interdépendants du système. Merci d’avoir lu cet article. Puisse-t-il vous offrir des pistes d’introspection.Si ces thèmes résonnent en vous et que vous souhaitez un accompagnement dans le domaine personnel ou professionnel, la possibilité vous est donnée de requérir un accompagnement. Je voLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 7 mois

    Pour ou contre – vs – l' Acceptation Beaucoup se chamaillent pour savoir s’il faut être pour ou contre, qui a tord ou raison et si telle chose est vraie ou fausse. Bref, cela crée des a + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 7 mois

    L'Odyssée magique : transmission de la Vie et réincarnation La Vie est un cadeau merveilleux, une opportunité pour l’âme, et nous l’oublions trop souvent. Il est dit communément que ce sont nos parents qui nous donnent la Vie. Mais ce n’est pas tout à fait exact. Nous devrions plus justement dire que nos parents créent l’opportunité de la transmission de la Vie au corps qu’a choisi notre âme pour se ré-incarner. En fait, nos parents, de par leur acte d’union sexuelle, corporelle et parfois un peu plus que cela, nous transmettent la possibilité de bénéficier d’une nouvelle vie. Ils créent les conditions nécessaires à l’opportunité qui nous est donnée de pouvoir nous incarner à nouveau. La Vie vient au moment où le souffle divin vient animer notre terre. C’est-à-dire notre corps ou plutôt nos corps. Avant cela, nous sommes fait(e)s de terre et eau. Et c’est encore le cas après 😉 Ce qui va nous donner la vie c’est le souffle divin. Il va nous animer (anima=âme). C’est-à-dire nous donner une âme. C’est ce souffle qui va attiser le feu de l’esprit qui vivifie l’ensemble de notre matière. Ce feu sera ensuite entretenu par le souffle de notre respiration. Le cinquième élément est la quintessence de qui nous sommes véritablement. Cette quintessence est l’essence de notre Soi. Elle est cachée à l’intérieur de nous. A quel moment cette âme prend place dans le corps ? Sans âme, il n’y a pas de vie. De même sans la présence de l’esprit, la vie n’est qu’existence végétative. Avant même la fécondation, des éléments se mettent en place. Une âme ou plusieurs âmes peuvent déjà être volontaire(s) pour s’incarner dans le corps qui est en train de prendre forme. Ce n’est pas la reproduction qui met en marche le processus. Le potentiel existe déjà avant l’acte. L’acte de reproduction matérialise ce qui a déjà été mis en oeuvre en amont pour que cela puisse se concrétiser dans le monde de la forme. C’est à partir de là que petit à petit, la matière va venir se déposer autour du maillage, de la structure étheérique pré-définie en amont dans les mondes subtils. A ce moment-là, l’âme est observatrice. Elle s’incarne véritablement dans le corps lorsque le cordon ombilical est coupé. Et elle quittera ce corps lors du dernier souffle. La Vie est un processus très complexe, magnifique, magique, extraordinaire, qui s’offre à nous au quotidien (cf. Vivre l’extraordinaire au quotidien). Il est important de prendre soin de notre âme et de l’écouter pour répondre à ses aspirations. Et, ainsi Vivre véritablement plutôt que juste exister. Tout au long de la Vie, il est bon de nourrir notre âme en la reliant notamment à l’âme universelle qui pourra l’alimenter d’Amour et de soutien. Le risque étant, en cas de non-écoute de l’âme que le corps se désagrège. L’un des signes de la non-écoute de l’âme qui nous amène à cheminer sur le mauvais chemin, ou plutôt sur le chemin qui n’est pas le nôtre, est par exemple la manifestation de maladie(s) ou d’accident(s) de parcours. La Vie c’est le mouvement, c’est la créativité. Sans cela, la Vie n’existe plus. Choisit-on la famille dans laquelle on s’incarne ? Nous pourrions dire que nos parents ne nous choisissent pas (bien que… ce ne soit pas tout à fait vrai. Mais, il faut alors prendre en compte la non-existence de la composante “temps” dans l’entre-vie) ; c’est nous, âme volontaire pour se ré-incarner, qui choisissons nos parents. Nous choisissons une famille parce qu’elle va nous permettre de trouver les éléments nécessaires à ce qu’il est bon pour nous, ou plutôt pour notre âme-esprit, d’expérimenter. Il y a une cohérence nécessaire entre le karma familial et notre propre karma. Pour les parents, il est essentiel d’intégrer que nos enfants ne nous appartiennent pas. Ils sont une âme que nous accueillons. Nous avons la responsabilité de ce que nous allons transmettre, donner à nos enfants, ces êtres qui ne sont pas à nous, en termes d’Amour pour leur permettre de développer leur potentiel. Comment expliquer que certaines femmes ne peuvent transmettre la Vie ? Chaque cas est particulier et spécifique. J’ai pour habitude de dire qu’il n’y a pas de généralité. Certaines femmes ont décidé, avant même de s’incarner de ne pas avoir d’enfant. Ce choix peut être justifié par de nombreuses raisons. Par exemple, parce que ce serait une charge karmique trop lourde pour elles par rapport à ce qu’elles souhaitent expérimenter à travers cette nouvelle incarnation. Pour d’autres femmes, ce n’est que temporaire parce qu’elles doivent faire un apprentissage précis avant cela.  Il se peut aussi que certaines femmes ne puissent pas avoir d’enfant avec certains hommes spécifiques pour “ne pas se perdre” sur un mauvais chemin ou parce qu’ils ne sont pas compatibles. Mais, elles pourront aisément avoir un enfant avec un autre. Cela fait aussi parti de l’apprentissage. Il existe une multitude d’autres raisons. Il existe bien d’autres choses qui entourent la Vie et la réincarnation : Pourquoi certains enfants naissent-ils prématurés ? Pourquoi d’autres ne vivent que quelques semaines ou quelques mois ? Ces questions, je les aborde dans la conférence Odyssée magique de la transmission de la Vie que vous pouvez visualiser ou écouter en totalité ci dessous : Envie d’aller plus loin autour du thème de l’odyssée magique de la transmission de la Vie ? Profitons de la possibilité de nous inscrire aux ateliers pour comprendre ce qui se joue dans l’invisible avant, pendant et après l’incarnation et dans ce qui se joue autour de la transmission de la Vie. Atelier A – Coulisses de la préparation à la réincarnation Nous entendons régulièrement que nous avons choisi nos parents, nos expériences, notre chemin de vie… mais dans quelle mesure ? Quelle est la place du hasard ou du libre arbitre? Ensemble, nous lèverons le voile sur des thèmes tels que : Ce qui se joue dans l’entre-vie et la période de pré-incarnation ? Les processus magiques et parcours de l’âme Pour quelles raisons et comment attire-t-on une âme plutôt qu’une autre ? Pourquoi dit-on que nous avons choisi ces parents et pas d’autres ? Pourquoi nos enfants ont-ils choisi de rejoindre notre famille plutôt qu’une autre ? Les processus qui s’opèrent dans l’invisible avant et après la naissance Karma et prévision du chemin de vie L’influence karmique majeure de maman Influence de l’alimentation Les trois portes de l’incarnation Liens d’Âmes et Liens Karmiques Accéder à l’atelier A Atelier B – Spécial Future Maman, Futur Papa, Jeune Maman ou Jeune Papa Nous entendons régulièrement que nous avons choisi nos parents, nos expériences, notre chemin de vie… mais dans quelle mesure ? Quelle est la place du hasard ou du libre arbitre? Ensemble, nous lèverons le voile sur des thèmes tels que : Introduction à la galvanoplastie  Quelle est l’utilité des nausées ? Quelles sont les influences du monde extérieur sur la maman d’un point de vue énergétique ? Quelles influences sur bébé ? Points de vigilance à observer (massage, soin énergétique, pratiques professionnelles… ) A propos de l’intérêt des entités ténébreuses envers les fœtus, bébés et petits enfants Comment les protéger ? Accéder à l’atelier B FaiteLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 8 mois

    Pardonner encourage-t-il les autres à persister dans leur erreur ? Ce matin, je suis tombée sur un post Facebook sur le fil d’actualités d’un de mes proches qui m’a hérissé le poil du dos et j’aimerais échanger avec vous sur le sujet. Il était question d’erreur et de pardon qui sont des thèmes importants dans notre vie. J’aimerais nous offrir la possibilité d’élargir notre perception de ces thèmes et de ce qui les relient réellement. Parfois, l’erreur nait du manque de contexte et de recul Depuis bien longtemps maintenant, que ce soit sur ce réseau social ou sur d’autres, des encarts sont diffusés sur nos fils d’actualités exposant des affirmations qui nous sont servies comme des vérités. Or, tout comme ce n’est pas parce qu’on nous dit quelque chose à la TV que c’est vrai, ce n’est pas parce que quelqu’un affirme une chose sur les réseaux sociaux qu’elle est une vérité. D’ailleurs, elle pourrait être vraie dans un contexte et totalement fausse dans un autre. Certaines affirmations ou citations sont effectivement inspirantes et offrent la possibilité à certain.e.s d’entre nous de reprendre un peu d’élan, d’espoir, d’inspiration dans leur quotidien. Mais d’autres ont un tout autre effet. Avant de vous parler du cas spécifique qui me fait tapoter mon clavier aujourd’hui, j’aimerais rappeler quelque chose d’essentiel. Toute vérité est une demie-vérité. – Hermès Trismégiste – Le kybalion Et, de même toute affirmation est à la fois vraie et fausse en fonction de là où nous nous positionnons, de notre état de conscience, et de la vibration avec laquelle nous l’exprimons. Je vais donc faire mon possible pour mettre un peu d’eau dans mon vin dans l’approche que je vais nous proposer de l’affirmation dont j’ai été la lectrice et qui me fait réagir; en voici le visuel. 😳 Quelle horreur/erreur d’affirmer un truc pareil ! C’est parce que tu leur pardonnes toujours qu’ils ne se rendent pas compte de leurs erreurs. Sérieusement  ❗️ En dehors du côté potentiellement culpabilisant pour notre propre “gentillesse”, les deux points énoncés n’ont en vérité rien en commun. D’un coté, il y a le pardon et de l’autre, il y a la notion de prise de conscience de ce que nous avons pu faire/dire/penser/… et qui est reconnu ici comme une erreur. Bon, nous pourrions y voir aussi tout de ne même un essai de sensibilisation à la responsabilité qui est la nôtre dans le problème. Mais cette responsabilité a été posée par erreur sur le fait de pardonner ou non alors que cela devrait se pose ailleurs. Qu’est-ce qu’une erreur et qu’est-ce qui ne l’est pas ? En premier lieu, nous pourrions discuter de ce qui est ou non une erreur. Cette qualification est adaptée ou déplacée en fonction de la signification que nous donnons à l’acte/la parole/la pensée considérée que nous jugeons erroné.e. Car, ici, il y a une part suggestive sur la signification et l’interprétation que nous appliquons à cet(te) acte/parole/pensée. Celui ou celle-ci dépendant totalement de notre conscience, savoir, perception, connaissance, schéma de pensée, mode de fonctionnement…  Ainsi, ce qui est pour nous une erreur ne l’est probablement pas pour l’autre ou les autres. Personne n’a pas même critères d’appréciation. Qu’est-ce qui nous permet d’affirmer que quelque chose est une erreur ou pas uniquement d’une manière d’appréhender les choses et de faire des choix différents des nôtres ? Ne pas bien régir, prendre une mauvaise décision est une erreur Pour nous permettre de mieux comprendre ce qui se joue, prenons un exemple simple et concret : Quand son enfant pleure, Pierre réagit en disant : “Ah bon ! Tu pleures ? Arrêtes de pleurer ! ” Voyant que l’enfant continue de pleurer, il le punit en ajoutant :  “Va au coin ! Tu reviendra quand tu auras arrêté de pleurer.” Pour certains, cela est normal parce qu’il n’est pas acceptable de… ou… on ne peut pas… laisser un enfant faire un caprice. D’autres, en concluront que c’est normal, car c’est pour que l’enfant puisse apprendre que pleurer gène les autres. Cela est donc inconvenant. Il ne faut pas infliger cela aux autres. On peut trouver tout un tas d’autres explications validantes. Mais, pour d’autres, punir un enfant parce qu’il pleure est une erreur insupportable et inacceptable. Pourquoi ? Hé bien, je vais vous répondre en vous témoignant de mon expérience. Dans le cadre de mon travail notamment, l’expérience m’a montré que c’est ainsi que nous apprenons aux enfants, qui deviendront ensuite des adultes, que les émotions ne doivent pas être exprimées. D’autant plus lorsqu’elles sont considérées comme négatives (alors qu’en réalité, elles n’ont que lapolarité que nous voulons bien leur donner). Or, réfréner l’expression des émotions crée un nombre innombrables de blocages émotionnels, corporels… et parfois même des pathologies bien plus lourdes. Comment la communication bienveillante aide à transformer les erreurs en expériences bénéfiques. Alors, certes, il faudrait ajouter quelques d’éléments de plus pour pouvoir jauger de la réponse idéale. Mais, par principe, pour que la réponse de l’adulte face à la réaction de l’enfant ait du sens, il va falloir trouver un compromis ou créer une conciliation incluant nécessairement un degré de communication plus importante avec l’enfant. Un exemple pourrait être : – Je ne suis pas d’accord pour t’acheter ce [jouet/bonbon/…]. Je comprends que tu sois [triste/ frustré/déçu…] mais cela ne changera rien.  Ensuite, il est important simplement d’accueillir la réaction de l’enfant telle qu’elle se manifeste. Car, c’est ainsi qu’il exprime [sa vérité/ce qui se joue en lui]. La réaction que cela génère en résonance chez l’adulte lui appartient. L’enfant ne comment pas d’erreur, il est loyal. Or, l’adulte, théoriquement, est mieux équipé et à davantage de ressources que l’enfant pour trouver des solutions et des voies de sorties créatives ou inspirées. Cela va passer par la communication. Et ne nous leurrons pas cette communication se fait verbalement et non verbalement. Inconsciemment, tout le corps de l’adulte communique le degré de sa gène. En s’exprimant, cela implique qu’il ait pu sonder et stabiliser son état intérieur pour verbaliser une proposition de solution pour répondre à son propre besoin d’adulte tout en respectant celui de l’enfant. Et, c’est en faisant cela que nous apprenons à l’enfant à faire de même. Ainsi, si les pleurs de l’enfant (correspondant au besoin de pleurer pour exprimer sa [tristesse/ frustration/déception…]) gène Pierre (il a besoin de mettre de la distance entre les pleurs et lui-même) il pourrait ajouter : – Si tu as besoin de pleurer encore un peu, je te propose d’aller t’asseoir là-bas. Tu reviendras me voir quand tu auras fini de pleurer et que tu seras à nouveau calme.  Certains diront que cela revient au même. Pourtant, je peux vous garantir que non. Tout ce qui est vraiment important et qui change tout est dissimulé dans les détails et les petites choses.  L’enfant vit une réponse émotionnelle à ce qu’il vit. Il ne faut jamais considérer cette réponse comme inappropriée Dans un cas, on le punit pour avoir eu une réponse émotionnelle qui est tout bonnement physiologique. On le punit donc d’être vivant. Dans l’autre cas, il est libre d’exprimer son émotion. Et, en prime Pierre respecte sa difficulté à être en contact avec l’expression émotionnelle de son enfant. Alors, évidemment, l’idéal serait que Pierre puisse se prendre en charge et mener une introspection pour comprendre pourquoi il ressent une difficulté à être confronté à l’expression émotionnelle de l’enfant. L’objectif étant qu’il puisse transformer sa propre difficulté à être confronté à l’émotion des autres et s’en libérer si cela est possible. Mais cela, c’est un autre point qui dépend de son libre arbitre.   Et Pierre, est-il le seul à être dans l’ erreur ? Nous pourrions, ici, affirmer que rester dans cette configuration est une erreur de Pierre. Et, bien, là encore, oui et non. Il s’agit d’un choix qui le concerne lui et dépend de lui. Bien sûr, s’il n’arrive pas à gérer sa réaction cela à un impact sur les autres. Mais, chacun de ses autres est libre, lui aussi de réagir avec justesse et communication (idéalement ou de préférence) aux réactions de Pierre.  Il appartient alors à Pierre d’user ou non de son libre arbitre pour mettre en oeuvre son intention éventuelle de transformer les choses. Sa décision étant fonction de comment il le vit, sa conscience, son histoire personnelle, son mode de fonctionnement… Pardonner n’efface pas l’erreur Il est important que nous soyons conscient(e)s du fait que si nous lui pardonnons, ou non, son éventuelle réaction que nous jugerions inappropriée n’a aucune incidence sur sa capacité de faire autrement. Tout ce qui pourrait nous amener à dire qu’il fait une erreur dans son choix serait le fruit de notre propre jugement/appréciation. Or, vouloir lui infliger notre solution pour lui sans qu’il ait émis de demande serait assimilé à de la persécution. Par contre, nous avons la possibilité de communiquez avec lui pour l’aider à prendre conscience qu’il existe qu’autres possibilités de vivre la situation et que s’il le souhaite, il pourrait trouver d’autres façons de réagir. Juste histoire d’ouvrir son champ des possibles.   Cela pourrait donner : – Tu sais Pierre, quand je te vois réagir avec difficulté face aux réactions émotionnelle de Simon (l’enfant), cela me fait de la peine. Je suis triste pour toi. Si tu le souhaites, je peux te donner les coordonnées de quelqu’un qui pourrait t’aider à mieux vivre et accueillir les émotions, si tu le souhaites.  Pardonner insisterait l’autre à recommencer dans ses erreurs ? Est-ce que vous pensez que si Pierre pardonne Simon d’avoir pleurer, cela est une erreur ? Et de même que si je pardonne Pierre de m’infliger sa réaction face à une expression émotionnellement lourde pour lui, cela l’incite à recommencer ? Est-ce que nous pourrions affirmer que c’est parce que Pierre pardonne toujours Simon d’avoir pleurer qu’il continue à pleurer lorsqu’il est [triste/frustré…] ? Ou, pensez-vous que s’il ne lui pardonnait pas il arrêterait ? Je vous laisse jauger vos propres réponses et ce que cela implique dans votre compréhension. Le silence n’est pas une solution pour rectifier les erreurs Pour qu’un individu puisse se rendre compte de ses erreurs, il faut échanger avec lui à ce sujet.  En vérité, notre propre erreur résiderait dans le fait de ne rien dire, de nous taire, ou de faire comme si de rien n’était. L’adage dit :  Qui ne répond consent Cela reviendrait à dire qui ne dit mot valide que ce qui se déroule est acceptable. Comment voulez-vous que l’autre/ou les autres puisse(nt) appréhender ce qui est pour vous une erreur si pour elle/lui/eux cela ne l’est pas. Or, seule la communication bienveillante par le biais d’une discussion éclairée pourra lui/leur permettre d’élargir leur conscience et/ou gagner en compréhension et ainsi prendre conscience que ce n’est pas ok. Il me semble essentiel ici de rappeler que : Chaque être fait de son mieux en fonction de son expérience, de ce qu’il sait, ce qu’il connait, de ses ressources… etc… Il ne pourra faire autrement que si un de ces éléments changent ou si au moins un autre est intégré à son système. Oubli, erreur, faute,… d’inattention, de faiblesse, d’incapacité, de choix… acceptable, neutre et inacceptable Il y a évidemment des cas plus extrêmes que d’autres. Oublier de fermer le dentifrice n’a pas le même poids ou la même importance que, laver la voiture avec du papier à poncer, mentir ou de se laisser aller à l’adultère. Oublier de fermer le dentifrice peut-être agaçant mais pour la plupart sera acceptable. Même si nous préfèrerions qu’il en soit autrement. Mais, si nous focalisons sur cela, c’est qu’il y a d’autres choses qui pèsent dans la balance. Est-il important ici de jauger si pardonner laissera l’autre de recommencer… Laver la voiture au papier à poncer nous confronte à une autre situation erronée. Soit la personne (un enfant par exemple) n’est pas consciente du résultat que cela va avoir au final soit elle le fait sciemment. Que son intention soit bonne ou mauvaise, dans les deux cas, une discussion s’impose. Notamment pour évaluer comment cette personne va pouvoir rectifier son geste. Se taire, ne rien dire ou créer en monologue ne serait pas constructif. Par ailleurs, ici encore, ce n’est pas parce que nous allons lui pardonner ou pas qui va changer son choix de recommencer ou pas. Pardonner nous libère simplement nous-même de notre éventuel ressentiment. Mais pour pardonner, il nous faut avoir boucler notre processus interne de transformation de ce qui s’est passé. Pour aller plus loin à propos de la notion de pardon, vous pouvez lire l’article : La vertu du pardon Mentir, est un processus stratégique qui peut répondre à diverses problématiques, peurs, modes de fonctionnement. Certains mensonges sont presque anodins, d’autres peuvent être l’objet d’un apprentissage stratégique notamment chez les enfants. Mais, concernant l’adulte, il relève en général d’une stratégie de protection. A ce sujet, vous pouvez lire : Mentir pour se protéger, pourquoi ? Comment en sortir ?   Pour finir avec notre dernier exemple, parlons d’adultère. La question de savoir s’il faut pardonner un adultère est extrêmement complexe et en même temps ne l’est pas. L’idée, en réalité, n’est pas de savoir si nous pardonnons mais plutôt de savoir quelles sont les décisions que nous allons prendre et les choix que nous allons faire en conséquence. Or, cela peut être très complexe si non avons du mal à nous confronter avec la réalité qui a pu nous infliger en choc trop violent. Dans ce cas, un processus de deuil se mettra en oeuvre et cela demande du temps.   Pour certain(e)s, l’adultère est inacceptable. Pour d’autre, c’est acceptable (consciemment ou inconsciemment) et pour d’autres encore cela fait partie de leur mode de fonctionnement (pour les échangistes notamment). En fonction de ce que l’adultère représente et signifie pour nous en terme de croyance et de valeur, nous ferons le choix d’accepter ou de refuser de pardonner et/ou de prendre le risque que cela se reproduise ou pas. Mais, cela n’est pas cautionner par le fait de pardonner ou pas.  Chacun ses choix et ses perceptions de ce qui est une erreur ou ne l’est pas Pour certain(e) si s’est arrivé une fois, cela se reproduira inévitablement. Ou cela est juste inacceptable. Pour d’autres, tout le monde peut se laisser prendre par la tentation une fois. La meilleure façon de résister à la tentation, c’est d’y céder. – disait Wilde Oscar Attention, cela est sa croyance pas la mienne. Il existe une multitude de croyances et de valeurs. Comme par exemple : Tout le monde devrait avoir le droit à une une seconde chance.   Certain(e)s y verront leur part de responsabilité ou miseront sur la culpabilité de l’autre, etc… toutes les configurations sont possibles. Il n’y a pas de meilleurs choix que d’autres ni de bonne réponse ou de mauvaise réponse. Alors comment pourrait-on dire qu’un choix serait une erreur et un autre le bon ? Cela dépend de tellement d’éléments !   C’est pour cela qu’aucun choix n’est une erreur en soi. Tous peuvent avoir une raison d’être. Un chois est un choix, mais il est préférable de le réaliser  en conscience en fonction de qui nous sommes et de ce qui est le plus important pour nous. Que les autres perçoivent notre choix comme une erreur parce qu’ils en auraient pris un autre, cela est leur choix et leur problème. Pas le nôtre. Qu’ils nous reprochent notre choix qu’ils considèrent erroné ou pas ne changera rien à nos motivation s’il s’agit d’un choix éclairé.  Pardonner ou pas n’a pas d’incidence sur le fait que la même erreur puisse se reproduire ou pas L’humain a cette idée folle que s’il ne pardonne pas, il garde un contrôle sur des éléments incontrôlable. Cela lui donne l’illusion d’avoir une certaine maitrise sur la situation. Quelle folle idée !   Ce serait comme croire que nous pouvons prévoir l’imprévisible ou contrôler le hasard, le destin ou le karma. Tout cela est tout bonnement illusoire.    Nous pouvons pardonner, ou pas, l’autre et rester en couple avec elle/lui sans rien changer. Ou, pardonner, ou pas, tout en restant dans la peur que cela se reproduise. Une autre réponse encore serait de pardonner, ou pas, et continuer à vivre en couple avec l’autre en devenant un dictateur persécuteur pour se donner l’illusion de gérer les risques…   Notre mode de réponse va conditionner nos choix et notre nouvelle dynamique de fonctionnement. Le fait de pardonner ou pas ne changera rien à ce niveau. La seule chose importante est de trouver une solution écologique pour nous. C’est à dire qui nous permettra de préserver notre intégrité dans la respect de notre unicité et de nos besoins au moment présent. L’erreur serait de mettre sur la balance ce que les autres vont en penser ou le regard qu’ils porteront sur notre situation.   Ainsi, ce qui change, ce sont les choix que nous faisons en conséquence de l’erreur. Ce qui se joue ici, c’est l’amour et le respect que nous nous témoignons. La vraie question, en conséquence de ce qui s’est passé, est : Qu’est-ce qui est acceptable ou pas pour moi ? Si nos choix ne sont pas en accord avec nous-même alors nous choisissons de nous enfermer dans une prison qui nous rongera au fil du temps. Le pardon que nous aurons accordé à l’autre n’aura aucune incidence si nous continuons à nous faire du mal en conséquence. La question alors est : Pourquoi nous nous infligeons cela ?  Probablement parce que soit nous ne nous sommes pas pardonné(e) quelque chose. Soit, parce que nous ne nous aimons/respectons pas suffisamment, soit notre peur de changement est trop forte ou encore parce qu’une ou des croyances nous enferment dans ce schéma. Dans ces cas-là, il est souvent utile de se faire aider ou d’être accompagné(e) pour réussir à transformer la situation et à réaliser de nouveaux choix, meilleurs pour nous, en conscience.  Si vous souhaitez être accompagné(e), vous pouvez requérir un accompagnement individuel en cabinet : ici – ou à distance par téléphone ou visio :Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 3 ans et 8 mois

    Retrouver la juste envie d’être en vie Aujourd’hui, je nous propose d’e parler d’aborder l’ envie car elle a plusieurs aspects, nuances et colorations. Dans certains cas, l’envie est manquante et nous n’avançons plus. Dans d’autres, elle est excessive et nous nous laissons contrôler, manipuler par elle. Elle finit par devenir le pilote de notre vie et faire de nous un voyageur passif et sans constance. Nous devenons un passager embarqué, dans notre propre vie, départi de son pouvoir de décision, sans libre arbitre. Car nous lui avons délégué les commandes. Alors, l’envie régit désormais notre vie A notre époque où les concepts et croyances sont limités et les nuances contradictoires rarement observées avec discernement, je nous propose de nous offrir différents points de vue. Ainsi, chacun pourra s’offrir la possibilité d’élargir son champ de vision et observer des angles de perception variés. L’envie, qu’est-ce que c’est ? Définition résumée de l’Envie selon cntrl : Désir plus ou moins violent. Ce désir, cette envie, peut revêtir de nombreuses formes et des amplitudes variées. Et, cela change du tout au tout ce qui vibre ou vient avec. Pour rappel, l’incapacité à résister à l’envie de croquer au fruit défendu serait à l’origine de l’humanité telle que nous la connaissons !… Suite à sa chute ou précipitation dans la densité de la matière  (cf. : Offrir une nouvelle vision du péché originel dans le jardin d’Eden) Comprendre l’envie factuellement selon différentes polarités  L’envie de manger un gâteau peut être anodine, bénéfique ou problématique en fonction du contexte dans lequel cette envie s’inscrit. Elle se révèle anodine si elle ne résonne avec rien de particulier. Mais sera considérée comme bénéfique si la personne concernée avait perdu l’appétit jusque-là. Cette envie devient alors le signe d’un retour vers une guérison plus ou moins conséquente. Et, elle pourra revêtir un caractère négatif si la personne en a déjà mangé trop. Voir même beaucoup trop, si elle est allergique à ce type de gâteau, si, elle doit respecter un régime spécifique qui en fait un élément proscrit …etc… Ici, nous voyons un exemple concret et simple d’un même fait matériel qui pourtant revêt des significations différentes. Néanmoins, il s’agit d’un seul et même acte : manger un gâteau. A cela s’ajoute l’élan qui nous pousse à réaliser cet acte. Celui-ci est coloré par l’éventuelle intention consciente ou inconsciente qui nous anime aux différentes étapes qui nous conduisent à le manger ou pas. Parfois, il n’y a pas d’intention, seulement de l’instinct. Nous sommes alors poussés par notre animalité. La pulsion animale, sauvage, dictée par notre nature inférieure dite primitive. Celle-ci n’est ni bonne ni mauvaise, elle est. La polarité dualiste que nous pouvons lui conférer dépend de nos choix de vie et de notre carte du monde. Quand l’envie devient un problème L’ envie est communément reconnue comme un péché capital en accord avec les croyances et valeurs judéo-chrétiennes. Or, il me semble intéressant de nous poser la question du caractère général ajusté ou non de cette attribution. D’ailleurs, d’où vient-elle ? C’est Saint Thomas d’Aquin qui est à l’origine de celle-ci suite à sa définition des 7 péchés capitaux. Saint Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, a réparti les péchés capitaux de la manière suivante : soit ils désirent un bien soit ils fuient un bien qu’ils considèrent comme un mal. Dans son approche, il parle plus précisément de l’ envie sous l’angle de la convoitise. L’ envie de s’attribuer ou de posséder ce qui appartient à un autre ou que nous vivons comme nous générant un manque ou nous faisant défaut. L’envie ici est donc considérée dans son orientation qui rend envieux, jaloux et qui ouvre notre intériorité à l’insatisfaction (plus ou moins chronique), au manque, à une forme d’irrationalité issue de la comparaison entre ce qui est à moi et ce qui ne l’est pas. Or, le ressentiment qui en découle génère un feu qui consume la personne envieuse de l’intérieur. De ce même feu irradient des énergies haineuses orientées vers la personne qui est enviée.  L’envie est un démon qui tente de démolir la personne enviée, mais qui n’y parvient pas toujours… Par contre, avec grand succès, il détruit l’envieux.Fais attention à ne jamais céder à l’envie envers quelqu’un, sinon elle te ruinera la vie. – Swami Roberto Du coup, il semble opportun de se poser la question de la justesse et de caractère véridique ou non de l’adage : Vaut-il mieux faire envie que pitié ? Personnellement, il me semble que les deux se valent. Finalement, il me parait plus sage de vivre heureux. Ou en tout cas satisfait de ce que nous avons, dans la sobriété, même si notre confort est rudimentaire. Et, dans tous les cas, même si nous vivons très confortablement de ne pas l’exposer outrageusement comme le veut ou nous le suggère la tendance actuelle. Il me semble clair que ma préférence va vers l’adage : Pour vivre heureux, vivons cachés. Même si… Tout ce qui est caché sera dévoilé 😉 Il ne s’agit donc pas de dissimuler mais de ne pas faire la démonstration de notre richesse matérielle. Ne serait-ce qu’exposer notre richesse intérieure peut attirer la convoitise ou attiser la jalousie. L’expérience d’ailleurs a fait de moi le témoin de ce qui peut advenir lorsque nous exposons ce que nous avons. Elle m’a montré qu’exhiber ou exprimer “trop” de bonheur peut faire naître un sentiment d’envie. Ou de jalousie si intense que certaines personnes ne peuvent s’empêcher en retour de nous envier et de nous souhaiter en retour malheur, difficulté et tristesse. Car selon elles, il est injuste que nous puissions nous en délecter alors qu’elles s’y refusent, s’en empêchent ou ne parviennent pas à s’offrir du bonheur. Attention ! La notion de trop ici dépend de notre observateur. Cette démesure est totalement subjective et donc bien difficile à jauger) L’envie et la jalousie que vous pouvez contribuer à faire naître sans vous en rendre compte et sans en avoir l’intention sont néfastes et dangereuses. Certaines personnes, lorsque naissent en elles l’envie et la jalousie en viennent à nous souhaiter de mauvaises choses. D’autres iront jusqu’à vous jeter des sorts ou à payer des marabouts ou autres sorciers pour le faire ! Je trouve cela vraiment triste mais c’est malheureusement une réalité maintes fois rencontrée. Ainsi, en vivant heureux mais caché, nous nous préservons à la fois de faire envie ou pitié et nous pouvons nous offrir la liberté d’être et de vivre dans la joie et la gratitude. L’idée n’est évidemment pas de chercher à se rendre triste et misérable pour être loyal.e envers la médiocrité ou le malheur des autres. C’est pourtant des formes de loyauté couramment rencontrées en accompagnement.   Revenons à l’envie-convoitise Dans cette orientation, l’envie peut être considérée comme un caprice de l’ego qui veut posséder ce qu’il n’a pas et s’oppose au sentiment de gratitude envers ce dont nous bénéficions d’ores et déjà.  Beaucoup de grands sages partent du postulat qu’en vérité, rien ne nous appartient. Cela est légitimé par le fait que nous ne sommes que de passage et que nous empruntons de la matière le temps de notre incarnation.Ainsi, ce que chacun pense avoir ne serait qu’un prêt que Dieu/l’absolu/la Source nous a conféré l’usufruit plus ou moins temporaire de ce dont nous jouissons plus ou moins librement en fonction de l’autorisation que nous nous conférons. Quand l’envie se manifeste par son absence dans notre existence Je rencontre régulièrement des êtres qui sont frustrés ou tristes parce qu’ils n’ont envie de rien. Rien ne les anime. Nous sommes alors confrontés à des problématiques qui touchent différentes histoire de vie et aspects de la Vie et de l’envie.  Pour certains, la nécessité de tristesse est comme un engagement vital. Pour eux, accepter de ne plus être dans la tristesse, la souffrance ou la douleur revient à mourir. Avoir envie de quelque chose et y répondre est donc inacceptable car cela pourrait se révéler être agréable, joyeux, doux ou savoureux. Rencontrer la cause de ce qui nous lie avec loyauté à cette obligation de tristesse peut nous permettre de changer cet état de fait durablement. Le manque d’envie peut être la manifestation de différentes expériences : 1- La conséquence de la dépression ou d’un burn-out Elle amène une perte de la sensation de plaisir et en conséquence la disparition de toute forme d’envie. 2- La perte de sens. Nous nous sommes perdus en chemin. A force d’avoir cherché à satisfaire nos proches, depuis si longtemps, nous avons construit notre vie en fonction d’eux, selon leurs besoins, souhaits ou exigences… imposées ou interprétées par nous-même. Lorsque nous recommençons à nous centrer sur notre être et notre Soi, il y a une étape où nous ne savons plus ce que nous voulons car ce n’est plus notre entourage plus ou moins proche qui définit cela et nous le dicte. Dans ce cadre, il nous restait à matérialiser leurs choix plus ou moins normatifs alors que désormais, avec le retour à Soi, il nous revient d’apprendre à déterminer cela. Et, c’est souvent complexe… car nous ne savons pas comment faire pour identifier nos envies, réaliser un choix, le mettre en oeuvre… 3- Quand le goût de la Vie nous a quitté. Nous existons mais ne vivons plus. En perdant notre lien à la Vie, nous sommes comme morts à l’intérieur. Nous sommes des morts-vivants, des robots sans vie et sans envie.   4- Suite à une étape de l’éveil Comme je l’exprimais dans un article, Quand l’éveil nous tombe dessus, l’illumination reste floue ! Et, il rend souvent notre existence et notre quotidien bien compliqué à vivre. Car une dissonance énorme nous assaille. En effet, souvent l’éveil nous a coupé de notre intérêt pour la matérialité, nous devons réapprendre ou redéfinir notre relation à la matière. Dans tous ces cas, mais aussi dans d’autres, il s’agit d’une phase. Ca aussi ça passera Or, à travers ce passage que nous avons à traverser, la proposition est souvent de s’offrir le temps de renouer avec Soi et la Vie. Dans cette phase, nous apprenons à mourir à une partie de nous-même qui était factice ou inappropriée pour renaître à la Vie nouvelle dans une nouvelle version de Soi, plus juste, plus vraie. Cela demande d’oser transgresser et dépasser des codes normatifs, nos croyances innées ou acquises… Puis d’oser nous abandonner dans l’expérience de notre liberté de créateur retrouvée. Et, la liberté croyez-moi, ça fait peur.  Le bonheur est une part de gâteau. C’est lorsque nous aurons retrouvé notre essence véritable que même sans envie, chaque expérience que nous gouterons sera une nouvelle opportunité d’être en joie et de vivre le bonheur. Et tout cela sera inconditionnel. Nous goûterons sans cesse à la saveur merveilleuse du quotidien et l’extraordinaire de la Vie tout simplement parce que nous sommes en-vie. .stk-284b2a3{top:7px !important;right:7px !important;bottom:7px !important;left:7px !important;height:100px !important} .stk-cd74ca6{height:27px !important} Vous ne savez pas vivre dans cet état d’émerveillement, de dilatation, de légèreté, d’amour qui donne des ailes. Les oiseaux savent que pour voler ils doivent étendre leurs ailes. Alors, comment se fait-il que les oiseaux aient trouvé le secret et que les humains soient là chaque jour à se rétrécir, à s’engourdir, à s’enterrer ? C’est donc qu’ils ne sont pas aussi intelligents que les oiseaux ! Vous dites : « Je me sens bizarre, je n’ai plus de goût à rien. – C’est que vous ne savez pas comment déployer vos ailes, c’est tout. – Oui, mais je suis docteur de plusieurs universités. – C’est possible, mais vos ailes sont repliées… ou alors quelqu’un vous les a coupées, cela arrive aussi. Intérieurement vous vous êtes laissé couper les ailes. » Si vous voulez être chaque jour capable de voler, apprenez à nourrir en vous les pensées et les sentiments qui vous donneront des ailes. – Omraam Mikhaël Aïvanhov Lorsque l’envie est saine et bénéfique L’envie est saine et bénéfique lorsqu’elle émane d’un élan du coeur. Attention, je ne parle pas ici de sentimentalité mais bien d’une ouverture éclairée du coeur. C’est dans ce contexte qu’elle est la plus belle et la plus douce. Mais l’envie peut aussi être juste lorsqu’elle nous permet d’identifier un de nos besoins essentiels que nous n’avons pas encore reconnu et auquel nous n’avons pas répondu. Mais attention ! un besoin véritable n’est pas, là non plus, un caprice de l’ego.  Abordons maintenant l’angle de vue de l’alchimiste dans son rapport à l’envie En alchimie, l’envie est gouvernée par Mercure, le grand alchimiste messager maitre de la communication, de la circulation… Personnalisé notamment par Hermès, messager de Dieu. Mercure est connu pour son coté immature et ambivalent. Il est instable. On le nomme aussi vif-argent car il est réceptif mais aussi dynamique. Lorsqu’il est sublimé, ce mercure n’est plus fait d’envie il devient la manifestation de l’intelligence. Il est fertile et vecteur de transmission. Envie d’allez plus loin ? Découvrons la WebConférence “Vivre l’extraordinaire au quotidien” : Si vous souhaitez aller plus loin et/ou si vous ressentez que vous avez besoin d’un accompagnement, que ce soit sur des thèmes comme l’envie, l’ego, notre rapport à la vie, notre être, le burn out, la dépression, donner du sens, la joie, l’émerveillement, l’éveil… quelle que soit votre intention, si elle est juste, vous pouvez réserver un rendez-vous à distance : iciLire la suite

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