J’ai beaucoup hésité sur le thème que j’aborderai dans ce dernier article du #défi21joursdegratitude . Je me suis étonnée moi-même du nombre de choses à aborder sur le thème de la gratitude. Ajoutons à cela les multitudes de possibilités d’angle de vue et nous arriverons à un nombre de choix infinis.
J’ai finalement penché pour la gratitude pour notre corps pour nous inviter à poser un regard sur la base : les besoins physiologiques (cf. pyramide de Maslow). Mais, attention, je ne dis pas qu’il faut s’arrêter à cela ou au concept qu’amène la pyramide car il n’offre qu’un seul et unique angle de vue. Même si nombreux sont ceux qui ont choisi de s’y conformer et dans faire leurs lunettes de décryptage du monde qui les entoure ou la grille de lecture de leur carte du monde.
Avant d’aller plus loin, merci de noter que nous en sommes au septième épisode du #defi21joursdegratitude. Il est fortement conseillé de démarrer au premier épisode qui se trouve ici : Défi 21 jours de gratitude jour 1.
Le retour au corps, à notre véhicule charnel
Redémarrons du début, partir de la base m’a semblé opportun. Nous naissons, nous vivons et pouvons réaliser des expériences et des apprentissage grâce à notre corps. Celui-ci est fidèle et nous offre le meilleur de lui-même. Tant que nous prenons soin de lui, que nous ne le maltraitons pas à outrance, il nous suit jusqu’au bout du monde et même au-delà !
Malheureusement, rapidement, beaucoup d’humains en viennent à nier son importance. Leur corps est alors maltraité, mal nourri et ses besoins physiologiques sont ignorés.
Ce processus de maltraitance, car c’est bien de cela qu’il s’agit, s’il perdure et s’inscrit dans le temps peut avoir des conséquences dramatiques : maladie, fatigue, stress, blessures, burn-out… C’est le corps qui exprime le manque de soin et de considération qui lui est donné.
C’est ici que s’inscrit l’importance d’offrir de la gratitude pour notre corps
Alors, certes, certains êtres ou pseudo-maîtres, qui se disent spirituels, invitent à museler le corps pour se détacher de la matière et devenir plus spirituels. Certains même invitent à la flagellation, la maltraitance, au nihilisme corporel… Et bien, moi, personnellement, je condamne haut et fort ces pratiques car elles n’aident en rien, bien au contraire l’avancée de qui que ce soit d’un point de vue spirituel ni même humain. C’est mon avis et je l’assume en mon âme et Conscience.
La seule chose que les personnes qui pratique cela vont gagner et qu’elles vont générer c’est un manque d’ancrage et de stabilité. Et, cet état intérieur chancelant sera un terrain parfait pour faire germer des distorsions mentales et une ouverture au gouroutisme. Tout est alors parfait pour qu’elles se laissent prendre et emporter par tout type de courants plus ou moins discutables, douteux ou contestables par manque de clarté et de discernement. Elles deviennent alors des proies idéales pour les vampires !
Après, bon, relativisons, si le but de la manoeuvre est de vivre dans l’illusion, être en proie aux manifestations et habitants de l’astral, et de développer un ego spirituel, alors ok, c’est la bonne voie. Je leur dirais continuez ainsi si ça vous chante. Chacun est libre d’user de son libre arbitre comme il le souhaite heureusement ou malheureusement, je suis encore partagée sur ce point.
Gratitude pour notre corps qui est notre partenaire à tous les âges de la Vie
Gratitude pour notre corps de bébé
En tant que bébé, nous découvrons notre corps. Comment il est constitué, ses fonctions, les opportunités qu’il nous offre. Nous créons les liaisons qui vont permettre que notre esprit et notre corps interagissent. La première liaison qui permet l’incarnation étant l’âme. Mais nous n’aborderons pas cela aujourd’hui. Notre corps est alors un sujet d’observation, d’émerveillement et un terrain d’apprentissage. Nous sommes en lien avec nos besoins physiologiques même si nous ne savons pas pourquoi nous avons besoin de quelque chose et comment y répondre. C’est par le biais de notre corps que nous apprenons à gouter au monde et aux saveurs de la Vie. Nous savons simplement que quelque chose nous gène (sommeil, faim, inconfort…). Mais pour autant, notre corps s’autogère et heureusement car nous ne saurions pas le faire à sa place. Et, rien que pour cela nous devrions offrir encore aujourd’hui de la gratitude à notre corps pour ce qu’il a mis en oeuvre lorsque nous étions bébé.
Gratitude pour notre corps d’enfant
Nous utilisons à cet âge notre corps pour jouer, pour découvrir le monde. Mais, nous n’avons pas encore conscience des conséquences de la loi de cause à effet. Parfois, nous égratignons notre corps et lui prend soin de se régénérer, se soigner, se cicatriser pour notre bénéfice. C’est une capacité du corps de s’auto-régénérer. Nous ne nous en rendons pas compte mais c’est une grâce extraordinaire. Arrive-t-on à imaginer dans quel état serait notre corps aujourd’hui si ce n’était pas le cas !. Rien que pour cela nous devrions ressentir et émettre une gratitude infinie pour notre corps et la magie de la Nature et de la Vie.
Enfant, nous commençons à comprendre la différence entre la faim, la soif, la fatigue, avoir trop chaud ou trop froid, vouloir de l’affection (câlin, bisou, caresse…), de la maltraitance ou de la violence (choc, coup, griffure, brulure…). Mais l’apprentissage est encore en cours et durera parfois toute notre vie. Cela dépendra de l’attention que nous mettrons à mieux nous comprendre et à découvrir notre mode de fonctionnement propre, à apprendre et apprivoiser notre corps. Chaque corps a ses spécificités, nous ne sommes pas égaux face à cela mais ce n’est ni mieux ni moins bien, cela nous donne des aptitudes et des expériences différentes. Si vous trouvez cela injuste ou si cela vous gène, je vous conseille : Sur la répartition des richesses (à propos d’inégalités).
Gratitude pour notre corps d’adolescent(e)
Nous avons fait le tour de beaucoup de découvertes autour de notre corps et nous nous sommes surtout confrontés à ses limites. Or, nous souhaitons les dépasser, transgresser et aller au-delà. Le corps commence alors à être plus ou moins nié. Alors même qu’en plus il change et cela cause du stress, de l’anxiété, du mal-être, des peurs… C’est inconfortable et souvent même douloureux. Cela est fatigant et usant.
Alors quitte à être mal dans notre corps autant aspecter cela comme il nous chante. Nous commençons à veiller tard, à manger n’importe quoi, à limiter le soin de notre corps à ce qui se voit de l’extérieur. Mais à l’intérieur, il est souvent rempli de mal-bouffe, d’alcool, de soda ou autres choses plus ou moins discutables.
Par-dessus cela, s’ajoute souvent une soupe hormonale et émotionnelle peu ragoutante. Notre corps et nous, dans la plupart des cas, c’est pas la joie. S’ouvre alors deux pistes : essayer de faire équipe avec son corps et s’adapter à lui ou le nier en renforçant ainsi notre sentiment d’être mal dans sa peau… et cela continuera de se jouer plus ou moins longtemps durant notre vie.
Gratitude pour notre corps d’adulte
Nous sommes pressé(e)s. Nous essayons de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Beaucoup considèrent que les limites de leur corps sont une contrainte. Et pourtant, en accueillant les limitations comme des signes d’appels à l’ajustement, les opportunités de préserver notre corps nous sont offertes. Comme un voyant qui s’allume sur notre tableau de bord, nous informant qu’il y a un problème qui demande notre attention et auquel il serait important de remédier.
Mais l’adulte préfère souvent limiter les soins au charnel, à des soins pour entretenir l’apparence ou favoriser la séduction. Pourtant le soin que nous apportons à notre corps, notre beauté intérieure, se reflète sur notre peau. Par ailleurs énormément d’adultes ne croient plus ou pas en la capacité d’autorégénération du corps. Ce qui est bien triste car en conséquence, ils misent tout sur des moyens d’aides extérieures : la médication, la chirurgie esthétique et le maquillage… Par chance, cela est entrain de changer.
Mais, je suis toujours étonnée du nombre de gens qui pensent que ce sont les médicaments chimiques qui leur permettent de se soigner ou au corps de guérir.
[Je tiens à préciser ici que je ne suis pas entrain d’écrire ou de sous-entendre que la médecine, la chirurgie ou l’esthétique sont une mauvaise chose. Mon intention est de nous amener à réfléchir sur nos choix de fonctionnement et nos logiques quotidiennes.]
Réveillons-nous ! Prenons soin de notre corps, offrons-lui de la gratitude
Quand nous prenons un cachet contre la fièvre, le cachet ne nous soigne pas, il inhibe ou amenuise les signes de la maladie, mais elle est bien là ! Au-delà de ça, c’est la fièvre qui tue les microbes et en prime elle favorise la fabrication d’anti-corps. L’éradiquer c’est empêcher notre corps de combattre les microbes naturellement. Une fièvre n’est problématique qu’an-delà de 39°. Sauf, évidemment, dans les cas particuliers où elle est mal tolérée et provoque par exemple de convulsions, amplifie un problème de déshydratation sévère…
En prenant trop rapidement des médicaments, nous ligotons notre corps, nous lui retirons tout pouvoir de défense. Nous l’empêchons de fonctionner normalement au rythme de la nature. Nous l’entravons en agissant alors qu’il aurait été bien plus bénéfique de laisser faire l’intelligence du corps, de la Nature, de la Vie. Tout en restant vigilant à ce que la fièvre ne dégénère pas évidemment. Il convient ici aussi de faire preuve de discernement et de mesure.
La loi de la Nature veut que tout tend à l’équilibre.
Lorsque l’équilibre ne vient pas de lui-même c’est qu’à un endroit un élément a une action entravante. La Naturopathie a parfaitement compris cela.
Après avoir fait tomber la fièvre, notre corps a perdu un de ses meilleurs moyens de défense. En conséquence, pour pallier à cela, nous finissons souvent par ingurgiter des anti-biotiques qui diminueront les capacités futures de notre corps à se défendre par ses propres moyens… Un véritable cercle vicieux de méconnaissance. Les antibiotiques attaqueront l’équilibre de notre flore intestinale, buccale, nasale (et la flore vaginale chez les femmes). Nous risquons aussi des brûlures d’estomac et d’autres désagréments potentiels…. Tout un programme de mal-traitance pour notre corps.
Il y a parfois une bascule qui se fait suite à des expériences heureuses ou malheureuses.
Heureusement, il existe des exceptions, des gens éveillés à ce problème qui ont pris le parti de prendre soin de leur corps et de le respecter autant que faire se peut. Ils prennent soin d’avoir des actions mesurées en observant avec Conscience et attention la situation et le contexte avant de prendre une décision adaptée suite à cette étude de cas.
Alors, avant d’aller plus loin, où nous situons-nous nous même ?
Prenons le temps de faire le point sur nos pratiques et habitudes en lien avec notre relation à notre corps.
Sportifs, qu’en est-il du temps et de la gratitude offerts à notre corps ?
Faire du sport est bon pour notre corps. L’activité physique est essentielle et incontournable. Elle le stimule et permet d’entretenir nos muscles, de stimuler la circulation sanguine, de nous débarrasser des toxines, de relancer une oxygénation active. Mais, il faut aussi prendre conscience des limites de notre corps, des traumatismes et lésions qui peuvent en résulter. Tous les êtres ne sont pas égaux ici. Certains corps ont des capacités que d’autres n’ont pas comme nous l’avons déjà mentionné plus haut. Nous devons composer avec ce qui nous est offert.
Je ne sais pas si vous avez expérimenté le sport à un niveau compétition. Il y a le sport de loisir et de ressourcement, celui qui entretient, qui fait du bien. Et l’autre forme de pratique : le sport en compétition.
Quand on pratique à haut niveau, le corps est considéré comme un outil qu’il faut pousser à ses limites; toujours un peu plus loin pour gagner en performance. Mais quand nous sommes sur le fil du rasoir des limites du supportable, souvent, le corps est impacté. Nous nous blessons. A ce moment-là, la solution est l’antidouleur couplé à des massages toniques et des décontractants musculaires… histoire de faire taire le corps en souffrance.
Et, vous savez quoi ? C’est tout ce qu’il ne faudrait pas faire. Attention, ce n’est pas un jugement. Je comprends tout à fait ce qui pousse un humain à vouloir pousser ses limites encore un peu plus loin. Mais il est préférable de le faire avec mesure et conscience. Histoire de ne pas avoir à en payer les conséquence tout le reste de notre vie. Certaines causes ont des conséquences durables et terribles, malheureusement.
Avoir de la gratitude pour notre corps c’est prendre soin de lui
Avoir de la gratitude pour notre corps, c’est le remercier chaque jour en lui apportant des bons soins :
- De l’eau de qualité en quantité suffisante. notre corps est constitué de 80% d’eau. L’eau est essentielle à la vie et au bon fonctionnement de notre corps.
- De la nourriture saine (peu de graisses animale, peu de viande rouge, peu de produits laitiers,…) en évitant la nourriture industrielle dénaturée, les ogm et les faux sucres qu’il ne sait pas assimiler
- le protéger des poisons (limiter tabac, alcool, médicament, …)
- respirer correctement
- se reposer et dormir suffisamment.
- méditer, pratiquer la contemplation, la relaxation
- Le cocooner en le lavant, le crémant et le massant en conscience
- éviter toute forme d’excès quel qu’il soit
- Prendre soin d’opérer des changement progressif pour ne pas l’agresser et pour qu’il ait le temps de s’ajuster.
C’est le bon moment pour offrir de l’oxygène à notre corps…
…et continuons ensuite à le faire tout le reste de l’année 🙂
Il est un constat important à se faire : Je respire mal, tu respires mal, il/elle respire mal, nous respirons mal, etc…
Réapprenons à respirer plusieurs fois par jour en pratiquons les pauses de respiration. Il existe plusieurs manières de le faire. En voici une ci-après.
Nous nous sentons stressé(e), oppressé(e) ?
Posons nos pieds bien à plat, libérons notre ventre, relâchons nos trapèzes (épaules).
Prenons ensuite une grande et profonde inspiration par le nez en ayant la bouche légèrement ouverte. Si notre inspire est suffisamment profonde et progressive, nous fermerons les yeux automatiquement.
Puis, expirons progressivement par la bouche. C’est la libération des tensions internes. Vidons bien nos poumons sans toutefois forcer.
Prenons le temps d’amener notre attention sur notre corps et une pause pour ressentir notre corps qui se décrispe, qui s’allège.
Recommençons 5 à 10 fois en fonction de notre ressenti. Faisons-le aussi souvent que possible. Cela prend très peu de temps, mais l’énergie ainsi récupérée nous fera le plus grand bien et nous aidera à être plus efficace en étant aussi plus zen.
Cette méthode nous permet d’apprendre ou réapprendre à ressentir, à être à l’écoute de notre corps. Notre corps est notre meilleure boussole. Apprenons à le comprendre, à communiquer avec lui.
Notre corps a son langage propre qu’il a développé au cours de notre vie. Apprenons à le comprendre et acceptons de l’entendre. La connaissance de notre corps est une clé pour être en bonne santé. Observons notre corps, reconnectons-nous à nos ressentis, nous avons tout à y gagner !
C’est le meilleur moment pour commencer !
Aujourd’hui est la meilleure période pour commencer. Et ainsi contre-carrer l’excès de nourriture, de fatigue, parfois de stress… que nous avons pu accumuler au fil du temps.
Nous connecter à l’intelligence de notre corps nous permettra d’éviter surcharges, montées de fatigue, colère, crise de nerf.
Alors ménageons-nous et prenons soin de nous-même car si nous ne le faisons pas pour nous, pourquoi quelqu’un d’autre le ferait ?
Merci d’avoir lu cet article
Puissions-nous nous offrir de beaux moments de soin et de redécouverte de Soi. N’oublions pas que la relation que nous entretenons avec notre corps a un impact direct avec notre stabilité globale.
Ici s’achève le #defi21joursdegratitude.
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Au plaisir d’échanger et de cheminer ensemble.
Bien à vous,
Lætitia
J’ai aimé l’article. Le prb est que, malgré les recommandations que j’utilise et pratique tout au long de l’année, jai fini par une bronchite infectieuse et compliquée qui a nécessité la prise d’antibiotiques pour m’en sortir alors d’où vient le prb ?
Il est vrai qu’en général, J’ai tendance à le pousser à ses extremes mon corps. Je vais tester un peu de gratitude 😉