S’il y a bien une action que j’ai réalisée depuis toujours c’est l’observation.
Je peux affirmer que je suis observateur de la Vie avant toute autre chose.
Depuis toute petite, j’observe avec curiosité le monde qui m’entoure, la nature, les animaux, les humains qu’ils soient enfants ou adultes.
Au départ, je le faisais par curiosité mais aussi pour comprendre, décrypter… A l’origine, il en était ainsi et par la suite, je n’ai plus jamais arrêté.
Il y a bien eu une époque où la douleur, les souffrances et la limitation du corps m’ont amenée à porter ce regard, cette attention, cette écoute sur moi ou plutôt sur mon corps. Car ces douleurs, souffrances et limitations corporelles prenaient toute la place. Et je la seule chose qui existait, à ce moment-là, pour moi, était de les vivre pleinement pour pouvoir par la suite y survivre.
L’acceptation de la douleur, les souffrances et la limitation du corps était mon investissement pour l’avenir. Et cela a été un de mes meilleurs investissements.
Être l’observateur de étrangère que je suis sur la terre
En toute sincérité, je me suis toujours sentie à part, inadaptée, dysfonctionnelle… une étrangère sur une terre dont je ne comprenais pas les codes. Et pourtant c’était bel et bien la mienne, cette terre, j’y étais née et y avait mes droits d’y trouver une place.
Alors j’ai travaillé à m’insérer.
Cela a fonctionné. Je suis devenue un parfait petit caméléon.
Cela n’a aucunement changé ma nature.
Mais cela a fait évoluer mon prisme perceptif et la façon dont les autres me percevaient
Être un observateur aiguisé pour résoudre ce qui appelle à l’être
J’ai une attirance particulière à résoudre des énigmes. Elles me passionnent.
Régulièrement, ressort de ma mémoire le souvenir d’un jeu vidéo. Un jeu de plateau consistant en une suite d’énigmes auquel un cousin germain m’avait fait jouer petite. Je devais avoir 8 ans. Je garde la réminiscence d’un regret, une frustration… lié à quelque chose qui n’a pas été achevé.
La réminiscence du souvenir d’avoir été bloquée à une étape à laquelle j’ai trouvé (à priori, puisque je n’ai jamais pu le vérifier) la réponse dans la nuit. Sauf qu’il était trop tard, nous avions déjà changé de lieu et je n’ai plus jamais eu accès à ce jeu.
Aujourd’hui, mon positionnement n’a pas changé.
Je suis constamment en observation.
Je suis devenue un observateur de la vie, et cela est devenu une partie importante de mon Art, une de mes expertises.
Dans mon activité professionnelle, je résous des énigmes au quotidien.
Il s’agit d’énigmes vivantes, grandeur nature.
Mon job est d’observer, de discerner et identifier les éléments, les paramètres, la synergie, le mouvement, les échanges… pour repérer ce qui dysfonctionne dans l’humain, le couple, l’équipe, l’entreprise, le groupe, la société, l’environnement…
Tout en anticipant ce qui risque d’advenir si nous décidons d’amener un mouvement, une action, une poussée… une rectification… sur tel ou tel autre élément.
Pour être ensuite capable d’initier, en conscience, avec le sujet concerné un changement, une évolution… en composant et en dansant avec le vivant, l’organique,… ce qui est fluide, ce qui grince, coince ou résiste. Et en prenant le temps d’écouter ce que cela appelle.
Contrairement à ce qui pourrait paraitre, mon Art implique d’être un stratège à vocation non interventionniste. Mais en pleine responsabilité de modifications que peuvent engendrer la présence même de l’observateur.
Mon métier est passionnant car aucune méthode et aucune théorie ne suffit à pratiquer cet Art qui n’a pas de nom et qui régit ma Vie.
Cela est une grande limitation. Aucun marketing possible. Et cela le rend presque illisible.
Mais cela le rend aussi illimité, vrai, authentique… et ce qui est illisible pour les yeux est d’une richesse innommable.
Ce matin encore, j’ai reçu des messages de personnes que j’accompagne ou dont l’accompagnement s’achève et qui me disent ô combien cela a compté dans leur vie.
La fulgurance de la transformation intérieure, la préciosité du changement de la situation, l’amélioration de leur état d’être.
Je suis toujours extrêmement touchée de cela et en même temps, je sais que cela n’est possible que si la personne se donne les moyens : prendre contact, initier l’accompagnement, persister même lorsque les choses bougent et que cela devient inconfortable… ensuite on récolte les cadeaux.
J’ai accepté de travailler sous confidentialité stricte.
Cela rend aussi complexe le marketing.
Ainsi, les avis et témoignages sont volontaires.
Or, nous savons à quel point ils comptent dans la balance du personal brand.
Mais je compose avec la règle du jeu qui est celle que je m’impose à moi-même. Je n’en suis pas victime, mais acteur responsable et aligné.
J’ai choisi de composer avec. Et, je l’assume car selon moi cela vaut vraiment la peine.
La confidentialité me permet de travailler avec des personnes exposées ou qui ne peuvent accepter de l’être pour diverses raisons (#dirigeant, #cadre, #célébrité… ) et aussi de travailler différemment lorsque l’accompagnement inclus plusieurs acteurs.
C’est challengeant, car alors, il faut être disciplinée, attentive, à l’écoute, jouer stratégiquement avec les éléments… Et cela tout en gardant un espace précieux et préservé pour l’inspiration, l’écoute de ce qui ne se voit ni ne s’entends, la prescience… bref l’accueil des messages imperceptibles. Ce qui ne se voit pas avec les yeux extérieurs.
Et c’est ok. Cela me permet de rester humble, peu visible, simple… Cela est précieux.
En contre partie, si je puis dire de façon un peu maladroite, je nourris la conviction que, quoi qu’il arrive, le hasard trouvera un chemin que toute personne qui pourrait avoir besoin de me rencontrer pourra le faire de façon improbable. Ce qui arrive extrêmement souvent.
Je vous souhaite un #bonlundi, une #bellesemaine et je vous souhaite d’identifier ce qui est le fil rouge de votre vie. Ce qui vous anime.
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