Nous sommes un joyeux et magnifique paradoxe, apprenons à nous découvrir !
Dans vie moderne, il est de rigueur d’essayer de rentrer dans des cases et d’étiqueter tout ce qui est présent dans notre environnement, pour pouvoir mieux ranger, catégoriser et organiser notre espace extérieur et intérieur.
En conséquence, les individus, eux aussi doivent répondre à cette logique. Pourtant, il serait une erreur de croire que nous sommes ce qu’est censé contenir la boîte dans laquelle les gens souhaitent nous ranger. Le rubriquage a pour unique but d’être aidant pour classer et organiser des choses et des idées afin de les retrouver et les trier plus rapidement. Cette habitude a d’ailleurs pris un essor particulier lors de l’apparition de l’informatique et d’Internet, poussé par le besoin de répondre aux contraintes et exigences liées aux capacités limitées des bases de données contenues par les machines à l’intelligence binaire donc limitée. Mais, pour autant, vous n’êtes ni une chose ni une idée.
À quoi bon alors se limiter soi-même en se conformant à la définition binaire de la case dans laquelle on vous a rangé(e)?
Je m’explique.
Voilà plusieurs fois qu’on m’annonce :
– Je suis nul(le)
– Le problème c’est que je suis lent(e)
– Je n’peux rien y faire, je suis bête
… dans ces conditions, je ne peux pas réaliser mon rêve de vie. Je n’ai pas vos capacités, vous comprenez ?
Je ne le dirais jamais assez :
Non, c’est faux, vous n’êtes pas cela. Vous êtes beaucoup, beaucoup plus que cela.
Et qu’en bien même se serait vrai dans certaines circonstances, ce n’est pas une fatalité. Nous pouvons tous nous améliorer dans la mesure où nous souhaitons réellement et pleinement y parvenir.
A certains moments de votre vie, vous vous êtes peut-être senti(e) nul(le) mais c’était dans ce contexte précis, à ce moment précis. Ce sentiment n’est pas définitif, il n’est pas vous. Il est un senti-ment.
Un mensonge offert à, et, par, votre mental.
La preuve en est :
Souvenez-vous de toutes ces fois où vous avez été excellent(e), fier(e) de vous, de ce que vous êtes parvenu(e) à réaliser. Imbibez-vous de ce moment. Replongez-vous à l’intérieur. Revivez-les, ressentez-le juste qu’au plus profond de vous-même. Vous êtes cette personne là. Vous l’avez fait une fois, vous pouvez le reproduire.
Tout est une question de contexte, d’activité, de moment, de lieu, d’entourage…
Quelqu’un vous a peut-être dit, un jour, que vous étiez lent(e), mais c’était quand ? dans quel contexte ? Ce jugement, car il s’agit bien d’un jugement et non d’un élément factuel, a été décrété selon quel cadre de référence ? Quels sont les critères d’évaluation ? En quoi ce que pense cette personne fait foi ?
Notre vie quotidienne est faite d’étiquettes et de cases. Pour autant, elles sont souvent injustes et limitantes, issues d’une forme de jugement. Alors, ne vous y conformez-pas. Une série de livres, par la suite adaptée en films, parle justement de cela. Il s’agit de la série de livres Divergente. Elle est une bonne base de réflexion. En tout cas, elle l’a été pour moi qui ai une tendance conceptuelle.
Yin et Yang, le symbole même de la dualité et donc du paradoxe.
Il met en exergue l’existence du paradoxe et la présence de l’infinité des possibilités dans l’unicité de la plus petite particule qui est.
Il est bon de savoir que vous pouvez être lent mais aussi rapide, inattentif et à l’écoute, dur(e) et doux/douce, calme et aussi dynamique, rigoureux et souple…
Nourrissez-vous et remplissez votre vie de tous ces paradoxes.
A quoi bon vouloir coller une étiquette et une explication sur ce qui est ?
Tout est son contraire, l’infinité de tout ce qui existe dans l’univers est contenu dans la moindre micro-parcelle de vous. Le potentiel de l’infini est en vous, il “suffit” de trouver les moyens de l’exploiter.
J’ai mis des guillemets autour de suffit car c’est une quête, une réelle épreuve d’y parvenir. Mais, elle est à votre portée et à celle de chacun(e) d’entre nous.
Pour finir, je vous propose de découvrir ou re-découvrir cette légende indoue en cliquant sur le lien
Vous êtes un joyeux et magnifique paradoxe.
Donnez une définition de vous sera toujours contradictoire à un moment donné, dans un contexte spécifique. Cette divinité dont parle la légende est contenue dans le paradoxe de votre moi. Faites que chaque jour de votre vie soit la découverte et une opportunité de développement de la partie de vous-même que vous souhaitez être et devenir. Offrez au monde une vision de vous qui soit celle que vous souhaitez être, votre vie pourra prendre tout son sens si vous suivez une voie juste en accord avec cette vision.
On ne devient pas chef parce qu’on le mérite (andouille), on devient chef par un concours de circonstances, on le mérite après.
répond Cesarius à Arthurius dans Kaamelott Livre VI
C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Comprenez, c’est quand on commence à se comporter comme un forgeron qu’on en devient un. Le syndrome de l’imposteur que vit l’apprenti ou le débutant n’a donc pas lieu d’être.
Ce dicton est corrélé à celui ci-après :
Il y a un commencement à tout.
Tout le monde est ignorant de certaines choses ou débutant dans certains domaines. Il est également lié au suivant:
L’échec est le fondement de la réussite.
En appliquant le principe de Total Quality Management, il n’existe aucun échec, chaque erreur, problème ou embûche et une opportunité d’amélioration car la perfection est une utopie mais on peut toujours tendre davantage vers elle.
Adoptez un nouveau mantra :
Je suis paradoxal(e) parce que je le vaux bien 😉