Noël, Jésus & Co…..

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Texte original : Noël, Jésus & Co….. par ARWEN AMANDIL·DIMANCHE 25 DÉCEMBRE 2016 Il a été légèrement retravaillé et illustré à des fins de lisibilité et de confort
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Photo by Eva Elijas on Pexels.com

C’est drôle, je constate que lorsque quelqu’un veut aborder le sujet des origines de Noël, il se trouve très vite face à un mur voir à de l’agressivité.

L’adulte se rétracte et se comporte en enfant comme si cette personne désirait lui casser son jouet.
Se Re-veiller à défaut d’être Éveiller ne serait pourtant déjà pas si mal.
Hélas beaucoup n’aiment pas être tirés d’un sommeil profond et préfèrent rester dans le confort sécurisant des illusions et de ses croyances.

Quelle est l’origine de Noël, jour ou la plupart du monde catholique pense fêter la naissance de l’enfant Jésus.

Les termes « noio » et « hel » signifie « renaissance du soleil » en celte. Mais que viendrait faire ici le soleil dans nos fêtes de fin décembre ?

Autre culture autre signification….

Du latin « natalis » ou de « nael ». Avec l’évolution phonétique, on passe de « nael » à « noël ».

Noël en Perse

Plus de 1000 ans avant le christianisme, naquit en perse le culte « Païen » de Mithra (fils d’une vierge). Les adeptes de ce culte Mithriaque fêtaient chaque année, fin décembre, le solstice d’hiver.
Ce jour symbolisait : la renaissance du soleil, la victoire de la lumière sur l’obscurité.

Noël chez les Romains

A cette époque, ceux-ci célébraient les Saturnales (fête de Saturne).
Pour l’occasion, les citoyens portaient des guirlandes autour du cou et s’échangeaient des présents.
A partir du Ie siècle de notre ère, le culte de Mithra (dieu-soleil) apparut dans l’empire romain. Au deuxième siècle après notre ère, l’empereur Aurélien (+270-275) ajouta donc une nouvelle fête : le Sol Invictus (Soleil Invaincu). Celle-ci célébrait le solstice d’hiver, moment où les jours commencent à se rallonger.

Noël et la naissance du Christianisme

Le christianisme commence alors à se répandre et se trouve en concurrence avec ces fêtes «païennes».
Comment contrer ce culte qui menace le christianisme naissant ?
Par la mise en œuvre d’un subtil syncrétisme pour assimiler la naissance du Christ au retour de l’astre solaire, au Sol invictus, en s’insérant ainsi dans une tradition déjà en existence.
«Ce choix semble avoir été imposé aux chrétiens par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient, soit de supprimer une coutume aussi ancienne, soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil.»

Naissance de Jésus

Un peu de douceurSelon les Évangiles de Luc et de Matthieu, Le roi de Judée, Hérode serait mort en -4 (avant notre ère). Or il est dit que Jésus naquit juste avant la mort du roi. 🤔……
Ainsi, le Christ serait né, vers 4 « avant lui-même ». !!!
De plus, il est maintenant admis que Jésus ne serait jamais né un 25 décembre. Mais pourquoi avoir choisi la date du 25 décembre pour la naissance de Jésus ?…
Tout simplement pour mettre fin et remplacer les cultes païens :
  • Le solstice d’hiver;
  • Le culte du Sol Invictus;
  • Le culte de Mithra;
  • Les saturnales romaines.
En fait, le récit biblique nous indique que Jésus naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux . – L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile -. Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’évènement, quant à elle, n’est nullement indiquée. (D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste.)

« Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église… elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. »

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d’accoucher . (Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne. L’origine de l’arbre de Noël pourrait être en rapport avec une légende babylonienne dans laquelle il est dit :  » Après la mort de Nemrod (le fils divin du ciel ), la mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents ».)

Signification astronomique de Noël

Le cycle du temps a quatre portes : les deux solstices et les deux équinoxes.

Les équinoxes

Ils sont le moment où le temps de jour égal à celui de la nuit. Les équinoxes marquent des changements de polarité dans le temps : Énergie émettrice équinoxe de printemps et énergie réceptrice pour l’équinoxe d’automne.

Les solstices

Ils marquent eux le moment paroxysmique de chaque énergie.
Le solstice d’hiver est le moment où la lumière visible est la plus faible, où la nuit est la plus longue et le jour le plus court, avec la crainte que le soleil ne se lève plus. La lumière triomphe des ténèbres.

Avec ce court aperçu, on voit que la tradition des cadeaux, des décorations, des bons repas associés à Noël a de lointaines origines et que si Noël se célèbre le 25 décembre, c’est à Mithra que nous le devons.

Noël est devenu au fils du temps une fête familiale, traditionnelle plutôt que religieuse pour beaucoup, dont le but est principalement de se rassembler en famille et d’échanger des cadeaux.
Dans nos sociétés occidentale consuméristes, ces fêtes vénèrent désormais un nouveau culte celui de la surconsommation.
Quant à la réalité de l’existence du Christ, Tacite, qui est considéré comme l’un des plus grands historiens romains de l’Antiquité, a écrit dans ses Annales que quand un grand incendie a devasté Rome en 64, l’empereur Néron a été tenu comme responsable. Et que pour mettre fin à ces rumeurs, Néron a accusé les chrétiens. Et on peut lire :
« Ce nom chrétien leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procureu r Pontius Pilatus » (Annales, livre XV, 44).
Comme sources non chrétiennes, il y a aussi l’historien romain Suétone, l’écrivain romain Pline le jeune, Flavius Josèphe, prêtre et historien juif. L’évangile selon Thomas découvert à Nag Hammadi en 1945 est extrêmement révélateur, et prévaut sur tous les autres évangiles et bien entendu sur la Bible qui n’a été reconstituée que bien des siècles plus tard et qui, si elle y a inclut Jésus, n’est que le fait d’une récupération judaïque qui s’est d’ailleurs produite dès les premiers siècles. On s’en aperçoit en étudiant les schismes des christologies.
Émile Gillabert qui a consacré toute son existence à cet Évangile a publié de nombreux livres à ce sujet. Je pense que la principale raison du silence sur cette révélation a pour cause le fait qu’elle remet en cause la validité des institutions fondées au Concile de Nicée en 325 par intérêts politiques.
Il y a bien eu le témoignage d’une gnose personnelle vérifiable sous le nom d’un instructeur spirituel nommé Jésus, même si l’époque est incertaine et que la ville de Nazareth n’a pu être identifiée sur aucune « carte », témoignage que l’on retrouve sous d’autres formes en Inde et même en Chine, et qui a été discerné intuitivement aussi bien par Maître Eckhart que par Nisargadatta Maharaj au XXème siècle. Vis-à-vis de celui-ci, et de la révélation qu’il comporte, toutes les histoires anecdotiques des disciples dissidents dont les évangiles peuvent se comparer à du journalisme, tel qu’il se pratique encore de nos jours, sont inopportunes, et ne servent qu’à alimenter les croyances.
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