De l’importance de vivre pleinement ce que la Vie nous propose d’expérimenter

Il est parfois tentant de s’échapper, de détourner le regard, de chercher à passer rapidement à autre chose. Nous croyons nous protéger ainsi, en nous tenant à distance de ce qui dérange ou nous bouleverse. Pourtant vivre pleinement a un prix : celui du poids et de l’emprise de nos illusions.

Mais vivre à moitié, se retenir d’entrer dans l’expérience, revient à laisser l’enseignement inachevé.
Alors la vie insiste, répète, rejoue le scénario sous d’autres formes, avec quelques nuances, parfois plus intenses encore, jusqu’à ce que nous acceptions de nous y abandonner.
Car c’est seulement dans l’accueil plein et entier que l’expérience peut se consumer et se clore, ouvrant la voie à un renouveau.

L’alchimie nous sensibilise aux morts nécessaires

L’alchimie a toujours rappelé cette vérité paradoxale :

se battre contre les moulins à vent du changement

Toute naissance est précédée d’une mort.

Pour que l’or apparaisse, le métal de départ doit être dissous, dépouillé, transformé.

Nos existences obéissent à la même loi.
Rien de neuf ne peut prendre forme tant que nous refusons de laisser s’éteindre ce qui n’a plus de place.
Et pourtant, nous résistons, nous luttons,… nous nous rendons malades dans ce combat contre des moulins à vent.

Vivre pleinement une situation permet ensuite d’accepter de faire une nouvelle expérience sans sensation de perte

Ainsi nous restons cramponné·e·s à une relation qui s’épuise ou nous ronge de l’intérieur, à une activité qui nous vide, à une image de nous-même qui a déjà cessé d’exister.
Et pourtant, cette résistance n’empêche pas la fin, mais elle en prolonge la douleur.
Comme le dit mon fils :

C’est mort mais il ne le sait pas encore.

La réalité n’est pas que nous ne le savons pas. La vérité est que nous ne l’acceptons pas !

La vie ne nous demande pas d’aimer les fins mais de les honorer.
Car si nous osons regarder la mort en face il n’y a ni peur, ni difficulté. Qu’il s’agisse d’un projet qui s’achève, d’une illusion qui se défait ou d’une étape de vie qui se clôt, alors nous découvrons l’espace libéré. Nous pouvons nous offrir la chance de contempler un champ fertile prêt à accueillir un commencement.

L’ancien doit mourir pour que le nouveau, plus ajusté, plus vivant, puisse naître.

Il est donc tout à fait acceptable de se réjouir qu’une époque ou une situation heureuse qui s’achève.
Qu’est-ce qui est préférable ?
Arrêter une aventure lorsqu’on se rend compte que tout ce qui était bon à partager a été partagé et garder de bon souvenir que nous entretiendrons sainement dans notre coeur. Ou choisir de chercher à se déchirer et à se détruire pour accepter sous contrainte que de toutes façons il n’y a rien de bons à en tirer ?
C’est choix. Mais le choix est vite fait (si tout va bien).

Les mirages du « si seulement »

Avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille mais ce sont avec des choix et des mises en oeuvre que nous co-créons les changements réels dans notre vie.

Souvent, nous nous piégeons dans un enchevêtrement de conditionnels.
Si les choses s’étaient passées autrement…
Si j’avais eu davantage de temps…
Et si j’arrivais enfin à changer l’autre comme je le souhaite…

Ces pensées créent une illusion de potentiel, comme un film dont on attend une scène qui ne sera jamais tournée.
Et plus nous luttons pour maintenir ce scénario imaginaire, plus nous nous coupons de la réalité présente. Nous nous usons à nous maintenir dans une fiction illusoire qui n’existe pas.

Cette projection nous enferme dans un futur fantasmé ou un passé revisité. Elle nous empêche d’accueillir la vie telle qu’elle est.
En effet, tant que nous restons bloqué·e·s dans le regret ou dans l’attente d’un « si », nous refusons de voir que la seule voie qui s’ouvre devant nous commence par le réel. Et non par l’hypothétique.

La graine qui ne sera jamais plantée dans la terre ne donnera pas de fruit, aussi prometteuse soit-elle.

Les balanciers de la résistance

Chaque fois que nous résistons à ce qui est, nous nourrissons un balancier.
D’un côté l’espérance, de l’autre la désillusion.

Vivre en tension crée des impacts et des chocs mais ne permet pas de vivre pleinement

Tantôt nous croyons encore, tantôt nous nous effondrons.
Ce mouvement perpétuel nous épuise, car il nous maintient dans une oscillation sans résolution.
On dépense une énergie colossale à alimenter ce balancement, sans jamais poser le balancier à terre.

Ce mécanisme est sournois. Il donne l’impression d’un mouvement. Alors qu’il nous enferme dans une immobilité déguisée.
Nous avons l’illusion de progresser, alors que nous répétons sans fin le même trajet d’un extrême à l’autre.
La seule libération est dans le lâcher-prise, dans l’acceptation de la fin.

Lorsque nous cessons d’entretenir le balancier, il retombe, et avec lui, la tension se défait. Cela peut générer un impact ou simplement clore l’affaire.

Vivre en tension crée des impacts et des chocs mais ne permet pas de vivre pleinement

L’acte libérateur de vivre pleinement

Vivre pleinement ce qui se présente, c’est ne plus chercher à tricher avec la vie.
Ce n’est pas se condamner à une intensité de tous les instants, mais s’offrir à chaque expérience sans réserve.

vivre pleinement en lien avec la vie et la nature

Qu’elle soit douce ou douloureuse, exaltante ou amère, elle mérite d’être vécue dans sa totalité.
Alors seulement, la leçon peut s’imprimer, la décision peut être posée sans retour en arrière, et la vie n’a plus besoin de revenir frapper fort à notre porte avec le même message… une fois de plus… et chaque fois un peu plus fort.

Car ce que nous refusons de vivre aujourd’hui, nous le retrouverons demain. Cela se présentera généralement sous une autre forme, souvent plus pressante ou plus impactante et malheureusement souvent plus douloureuse.

Ce que nous traversons pleinement, en revanche, nous traverse et s’en va une fois pour toutes. Laissant la place à quelque chose de nouveau. Ce faisant, libérer la place revient à laisser partir l’énergie prisonnière qui appelait à être définitivement libérée. Cela nous rend libre et rend l’espace vacant disponible pour autre chose.

Laisser mourir pour renaître

se libérer de nos illusions pour vivre pleinement

Vivre pleinement, c’est accepter que certaines parts de nous, certaines histoires, certains attachements certaines choses et éléments se dissolvent.
Honorer ces morts nécessaires, non comme des échecs, mais comme les préludes d’une vie plus vaste et plus alignée qui nous fera grandir.
La mort d’un rêve, d’une illusion, d’une identité, n’est jamais une fin absolue, même si nous avons des résistance à l’accepter. En réalité, cela est aussi complexe de passer un seuil qui ouvre sur un nouvel espace inconnu à découvrir.

La vie ne nous prive pas. Elle nous apprend à lâcher. Et dans ce lâcher-prise, nous découvrons qu’en laissant mourir ce qui n’a plus lieu d’être, nous ouvrons la porte à ce qui attend de naître. Ainsi, à chaque fois que nous acceptons une fin nous ne faisons rien d’autre que dire oui à la Vie.

Vivre pleinement à un prix : nous devons renoncer à nos illusions stériles et enfermantes

Vous avez des difficultés avec les morts, les fins et les changements ?
Vous avez généralement du mal à passer à autre chose ?
Ou, vous ne parvenez pas à faire des choix ?

Si vous souhaitez que je vous accompagne dans ce cheminement en Conscience, pour reprendre les rênes de votre vie, transformer la peur en clarté, et marcher en souverain·e sur le territoire de votre existence il convient de requérir un rendez-vous :

en tant que particulier 

➡️ en cabinet à Grasse St Antoine (06) Alpes-maritimes / PACA – France
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ou un rendez-vous en tant que professionnel 

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