Passer du renoncement à l’acceptation
Oui, je sais que la frontière entre le renoncement et l’acceptation est mince. Pour certains, elle peut même sembler symbolique. J’entends d’ici ceux qui disent : « Non mais, tu en as pas marre de pinailler sur les mots ? » Mais le Verbe, la Parole est d’une importance essentielle.
La différence entre les deux change, du tout au tout, ce que cela peut générer en conséquence. Tout ce qui existe est information et vibration. Or, chaque mot, chaque terme, porte son information spécifique et génère sa propre vibration.
Et, dans la Vie, l’important, ce n’est pas les composantes de l’expérience, c’est ce qui en découle. De la même façon qu’au poker, l’important, ce ne sont pas les cartes mais ce que nous en faisons.
Pour commencer, posons nous sur la signification de ces termes.
Le renoncement, c’est quoi ?
Fait de renoncer à quelque chose. Synon. abandon, désistement, renonciation.
2. Fait de cesser de revendiquer un droit, un avantage, de ne plus défendre ce à quoi l’on tient, de cesser volontairement de poursuivre un effort:3. Fait de sacrifier ce à quoi l’on tient.
Le renoncement, a une belle intention, parfois, quand elle permet d’abandonner la lutte et parfois la guerre. « Arrête de vouloir faire plier l’Univers à ta Volonté« . Et une phrase que j’ai entendu un certain nombre de fois avant de modifier mon comportement et mon attitude.
Quand le renoncement ressemble à de la négation de Soi et résonne avec lâcheté
Le renoncement spirituel

− Domaine mor. et relig.: Renoncement aux biens de ce monde, au monde. Depuis que j’existe, je rêve les grandeurs du renoncement aux faux biens de ce monde et la conquête des biens immatériels (Sand, Lélia, 1839, p. 379).
B. − Absol. : Attitude vertueuse qui pousse à sacrifier les satisfactions personnelles en vue d’une plus grande perfection morale. Synon. : dépouillement, détachement sacrifice.Vivre dans le renoncement.
Quand le renoncement est synonyme de détachement
Le renoncement pour cause de vocation spirituelle
Et, l’Acceptation dans tout cela ?
L’acceptation passe par notre approbation. On donne alors du crédit à ce qui est. Et, on s’engage à vivre dans l’accueil de ce qui est et dans la fluidité de ce qui nous est offert d’expérimenter en faisant parfois contre fortune, bon coeur.
acceptation n.f. : Action d’accepter, de recevoir, d’agréer ; consentement, accord.
– selon le Larousse
Ainsi, pour pouvoir atteindre l’acception, nous devons, dans un premier temps faire le constat conscient de ce qui est là, en Vrai. Pour reprendre l’exemple du jeu de cartes, c’est regarder ce que nous avons. Constater que ce sont bien les cartes que nous avons et accepter que nous avons celles-ci et pas d’autres. On ne passe pas par le détour inutile du : « Si j’avais eu telle autre carte, j’aurais pu… » Car c’est bien connu, avec des « si » on pourrait mettre Paris en bouteille.
L’acceptation c’est accueillir ce qui est et en faire quelque chose. Trouver la meilleure option pour en faire quelque chose de profitable. Les seules choses auxquelles on renonce alors, sont :
- vivre dans le déni en luttant inutilement contre des moulins à vent.
- jeter l’éponge car on reste dans la partie
- perdre du temps par des projections fantasmées, d’options qui ne sont pas disponibles et qui génèrent en nous de la déception et du remous
Finalement, choisir l’acceptation, c’est choisir de s’investir dans la Vie avec bonne volonté, investissement et courage, la tête haute et droit(e) dans ses bottes quoi qu’il arrive dans la joie malgré la richesse, la santé, tout comme la pauvreté ou la maladie. On choisi la voie de la créativité, de l’inspiration,… pour faire au mieux avec ce que nous avons.
Allez, chat-lu.
Je vous souhaite de vous reconnecter à votre Joie intérieure en choisissant l’acceptation plutôt que la lutte ou le renoncement 😉