C’est par hasard que je suis tombée sur ce livre captivant rédigé par un homme remarquable qui nous parle de passé, de présent et d’avenir.
Peut-être l’avez-vous identifié, ou pas, mais je suis plutôt d’une nature rebelle.
Du coup, je n’aime pas faire comme les autres. Et, j’ai horreur de coller à la mode ou au mouvement de la « populasse ». Ce n’est pas que cela ne soit pas bon de le faire. Beaucoup aiment le conformisme, la normalité. Moi, j’ai horreur de ça !
Alors, oui, j’avais entendu parler ici et là du livre Indignez-vous ! édition revue et augmentée.
Mais, même si le titre a suscité mon intérêt et que les remarques que j’ai entendues en faisait un livre potentiellement intéressant. Je n’ai pas cherché à me le procurer.
Il faut avouer que j’ai près d’une tonne de livres à lire… Il faut bien faire des choix !
Pourtant, quand ce quatrième opus « A nous de jouer« s’est littéralement présenté à moi à la médiathèque, je n’ai pu faire autrement que le prendre.
Stephane Hessel, l’auteur, qui est un homme d’un certain âge voir d’un âge certain, est un humaniste engagé qui nous fait part de sa vision des choses. Et, surtout, il remet les choses dans leur contexte. Loin de vouloir faire la promotion de ses ouvrages, je souhaite rebondir sur ce qu’il met en avant.
Pourquoi, est-ce que nous ne nous inspirons pas des conclusions des expériences passées ?
L’humain est assez étrange. On aura beau lui dire :
« Si tu mets la main dans le feu, tu vas te brûler… »
Il va quant même essayer (enfin, pas tous). Attention, je ne jette pas la pierre, j’ai été la première à le faire et je continue.
… Mais j’ai bien compris que ça ne sert à rien que je te le répète, tu feras quand même comme tu l’as décidé, quoi qu’il arrive.
– Mon père
A quoi sert l’histoire ?
Je me demande, en fait, à quoi sert l’histoire ?
N’est-ce pas à prendre conscience des faits du passé pour ne pas répéter les mêmes ratés ?
A quoi sert que des personnes témoignent par écrit des erreurs ou des réussites passées alors que personnes n’en tient compte ?
Ah oui, alors, pour les jours de commémoration fériés, c’est ok.
Par contre, pour le reste non.
D’autres choses m’interpellent :
Comment se fait-il que nous continuions à fêter les malheurs et tragédies (11 septembre par exemple) ?
Sommes-nous inconscients qu’en faisant cela nous nourrissons l’égrégore qui a généré cette catastrophe ? L’égrégore de la peur, celui de la haine… ?
Petite aparté : Reproduire les histoires familiales
Je ne vais pas ici développer le sujet. Mais, reproduire les histoires des lignées familiales par le manque d’information transmise de génération en génération est aussi bien dommage. Certains en souffrent inutilement, d’autres en meurt… (cf. Osez révéler vos secrets de famille pour la guérir.)
Pourquoi l’humain tient-il tellement à nourrir ce type de vibration ?
Sur les médias, on diffuse et on met de l’ampleur sur des catastrophes, des malheurs, des atrocités.
Pourquoi souhaitez mettre tant d’emphase et nourrir cela ?
Pourquoi ne pas être le relais des bonheurs ? De beaux exemples de ce qui enchante le monde. La magie et le miracle de la Vie est partout à chaque coin de rue dans le moindre grain de sable.
Qu’est-ce qui fait que nous continuons de vanter les horreurs réalisées par faiseurs de génocides et que nous donnons à l’oubli des personnes exceptionnelles, des thaumaturges qui ont sauvé ou guéri des centaines, des milliers de personnes ? Parce que ces personnes ne rentraient pas dans les diktats de la société ? Est-ce parce qu’ils vivaient librement en marge de la masse ? Parce qu’ils n’alimentent pas le monde de la consommation.
Sous couvert d’innovation, de développement économique, nous sommes en train de détruire la nature, la Vie.
Nous scions littéralement la branche sur laquelle nous sommes assis.
Pourtant, il y a tant de choses simple à faire. Du vrai tri, du compost, acheter uniquement le nécessaire, réparer…
Cela vous semble dérisoire, détrompez-vous. Ne serait-ce que transmettre de l’Amour, de la Joie, un sourire est bien plus fort que beaucoup d’autres choses.
Réparer coûte plus cher qu’acheter du neuf.
C’est une illusion.
Votre neuf est bien moins valable que votre ancien. Il est bien moins résistant. Fait de matériaux consommables, souvent non naturels et polluants, qui se dégradent avec le temps sans même l’aide de conditions environnementales extérieures. Vous aurez le temps d’acheter trois fois ce même objet avant que votre objet réparé ne soit plus utilisable. Pensez-y !
Et, toutes ces versions à faible durée de vie ont un impact sur votre qualité de vie, et celle de tous et de la Nature.
Le coût réel, au-delà même de la Valeur monétaire est bien trop grand pour que vous ne fassiez pas l’effort d’investissement initial.
En jetant, l’objet disparaît de votre vue, mais il continue d’exister et d’avoir un impact sur l’environnement. Loin des yeux, loin du coeur. N’est-ce pas ? Arrêtez de vivre dans le déni.
Trier, c’est bien. N’acheter que le nécessaire, c’est mieux.
Pourquoi vous laisser manipuler par les masses et les lobbies ? Pourquoi écraser les enfants de cadeaux à Noël ? Pour faire comme tout le monde ? Pour ne pas être jugé(e) ? Savez-vous d’où vient le père Noël ? C’est une manipulation commerciale. Le père Noël est une invention de Coca-cola. Or, au-delà de mentir à vos enfants (comme je l’ai fait jusque-là et je vais devoir leur demander pardon), vous les introduisez dans cette abomination.
Mais, au-delà de cet aspect consumériste. Nous reproduisons les mêmes erreurs politiques autrefois. On nous réengagent vers dans des actions qui sont vouées à l’échec. Mais, je ne rentrerai pas ici dans de la politique. Je vous renvoie au livre si cela vous intéresse.
Ne vous laissez pas séduire par les chants des sirènes
Arrêtez de laisser les réseaux voler votre temps.
Informez-vous avec de la vraie information avec des supports de fond qui ne font pas que survoler les sujets. Comme le font la plupart des magazines hebdomadaires et mensuels.
Un vrai article de fond demande du temps et de l’investissement.
Il n’est pas possible d’en écrire à une fréquence aussi importante surtout lorsque nous prenons conscience que les magazines sont en perte sèche de rentabilité.
Combien de fois ai-je été sollicitée par Elle, Carpe Diem, Marie-claire, Soyons zen, Managers magazine… pour ne citer que ceux-là. Ils me proposaient une parution dans leur magazine… contre rémunération bien-sûr.
J’ai toujours refusé. Car, selon moi, la vraie Presse, valable et de qualité, ce n’est pas cela.
Ce n’est pas pour faire de la publicité. C’est pour informer en profondeur et avec justesse ses lecteurs.
Même les livres aujourd’hui sont de moins en moins fiables.
Combien de fois je m’insurge en lisant des inepties mises en avant comme des vérités par un auteur gonflé de notoriété. Donc « connu » à renfort de communiqués de Presse et plan média. Mais qui, en définitive, n’a aucune véritable expertise. Il n’est expert que pour les personnes qui n’y connaissent rien. Je trouve cela bien dommage. D’autant plus quand il finit par devenir une « référence ».
Commencer par soi pour être l’exemple
Bref. Tout cela pour dire : enlevez vos oeillères. Arrêter de croire tout ce qui sort de votre téléviseur, votre journal, votre magazine « grand public ». On vous vend du flan en vous faisant croire que c’est de l’or en barre.
Réfléchissez à ce que vous pourriez mettre en oeuvre pour améliorer votre quotidien, votre mode de Vie.
Comment allez-vous rendre votre contribution au Monde plus belle et remarquable ?
Surmonter la difficulté de la mise en place
Certaines choses sont faciles à mettre en place, d’autres sont plus complexes. Mais avec temps et persévérance tout est possible. Rome ne s’est pas faite en un jour !
Chaque petit geste compte. Observez-vous. Améliorez votre organisation, vos processus petit à petit, jour après jour.
Si vous avez un moment d’affaiblissement, ne renoncez pas.
Tout le monde à des moments de faiblesse.
L’important est de se refaire et de remonter en selle au plus vite.
Moi, par exemple, j’ai bien du mal à mettre en oeuvre ce projet « zéro déchet ». Entre les consultations, les travaux préparatoires, les Web-conférences, les articles du blog, l’étude et l’enseignement, mon couple, les enfants, la danse, l’intendance,… les tâches administratives et comptables ! Il faudrait que je me clone pour réussir à tout faire. Mais j’avance petit à petit, pas après pas. Je laisse mûrir. J’améliore. J’ajuste. J’étudie. J’observe. Je transforme…
Faites-vous votre propre opinion en vous inspirant des personnes qui ont réussi.
Pourquoi vouloir réinventer la poudre ? De nos jours, les blogs pullulent. Trouvez un blog qui témoigne du retour d’expérience d’une personne qui a réussi et inspirez-vous !
Pourquoi perdre du temps à refaire les même erreurs que celui ou celle qui est passée avant vous ?
Certaines choses vous rendent dubitatif ou dubitative ? Soyez un(e) bon(ne) sceptique.
Tentez le coup et dans ce cas précis faites vous votre propre idée par l’expérience (en prenant les protections nécessaires s’il y en a. Au cas-où ça foire).
Ecoutez votre intuition.
Pas besoin de se précipiter. Chaque chose vient en son temps. La Nature n’est pas pressée, pourtant tout est fait en temps et en heure.
Vous n’êtes pas dans une course. Il n’y a pas de compétition, alors pas besoin de courir. Ralentissez et faites les choses en conscience, cela vous aidera.
S’inspirer des anciens
Les anciens avaient moins de pouvoir d’achat, moins possibilités, moins de choix et ils polluaient aussi beaucoup moins et avaient bien moins de déchets que nous. Ils avaient une gestion raisonnée et raisonnable de l’eau. Il n’était alors pas question de gaspiller les ressources à leur portée.
Etudiez comment ils faisaient. Vous découvrirez qu’ils étaient extrêmement astucieux.
Posez des questions. Consultez des manuscrits techniques d’époque. Allez visiter des musées spécialisés si besoin…
Trouvez l’inspiration dans ce qui a déjà fonctionné en l’améliorant ou en l’adaptant éventuellement à votre configuration.
Cela n’a pas besoin d’être parfait
Mieux vaut faire un peu que pas du tout. Nous en sommes à un tel point de gaspillage des ressources qu’en août, nous avons, cette année encore dépasser notre crédit de ressources.
Depuis, nous vivons à crédit, c’est à dire que la planète ne peut pas renouveler les ressources que nous allons consommer entre août et janvier. Nous consommons à perte. Il n’y aura pas de renouvellement. Alors, j’imagine que vous comprenez que le moindre petit geste, le moindre investissement pour alléger la balance est bienvenu.
Bref, vous n’êtes pas ce que vous faites mais vous êtes responsable de ce que vous mettez en oeuvre.
Avoir de belles intentions et un bon premier pas. Mais devenir l’incarnation de ce que vous prônez, c’est se réaliser 🙂
C’est en veillant à tout régler aujourd’hui que vous pensez indirectement à demain.
Ne pensez donc pas au lendemain, pensez à aujourd’hui. Si tout est arrangé pour aujourd’hui, ce sera aussi arrangé pour demain, c’est automatique. Et comme tout s’inscrit, une fois que vous avez vécu une journée splendide, une journée de vie éternelle, elle est enregistrée, elle ne meurt pas, elle reste vivante et tâche d’entraîner toutes les autres journées à sa suite pour qu’elles lui ressemblent. Essayez au moins de bien vivre une seule journée, car c’est elle qui influencera les autres: elle va les inviter pour leur parler et les convaincre d’être comme elle, équilibrées, ordonnées, harmonieuses.
Omraam Mikhaël Aïvanhov – Vie et travail à l’école divine
Je vous laisse infuser et je vous souhaite une belle semaine.
Partager la publication "A nous de jouer ! Comment améliorer l’avenir en s’inspirant du passé"