Le thème abordé dans cet article est « Etre efficace versus être performant selon Timothy Ferris« . Le sujet résonne parfaitement avec le travail de planification stratégique dans lequel nous nous sommes investis aujourd’hui mon équipe et moi.
Et, ce thème est également le doux rappel de « l’agile playground » auquel j’ai participé hier au soir et dont le jeu éducatif, de l’atelier que j’ai choisi, traitait.
Néanmoins, je vais vous présenter une citation issue de « La semaine de 4 heures : Travaillez moins, gagnez plus et vivez mieux ! » le livre que je lis actuellement. Et j’ai vraiment un grand plaisir à le lire.
Ça peut paraître rare et en même temps, c’est récurrent que 3 expériences se recoupent au même moment, m’apportant une leçon particulière.
Avant de rentrer dans le thème, tout d’abord, je tenais à dire merci à toutes celles et ceux qui me témoignent leur intérêt pour les contenus que je diffuse. Je note toutefois que vous avez, pour le plupart, une facette de timidité qui vous pousse à me le témoigner en catimini plutôt que sur le blog. Mais dans les deux cas, c’est ok et ça me touche sincèrement.
Mais revenons à nos moutons.
Ce qui me plaît chez Timothy Ferris, c’est son côté rebelle, stratégique et créatif mais également sa capacité d’autodérision que j’adore.
Dès les premières pages, j’ai su que je serai fan du reste. Pourtant, je peux vous garantir qu’être fan, c’est pas mon genre.
J’adore son esprit et cette capacité à faire le contraire de ce qui est habituel, de prendre le processus à contre sens et à en faire un vecteur de performance et d’innovation par la créativité.
Ça nourrit mon propre côté rebelle. Sincèrement, je le trouve génial !
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A l’instant, mon compagnon me coupe pour savoir pourquoi je souris comme une quiche. Et j’ai envie de le partager avec vous…
C’est parce que je kiffe écrire sur mon blog pour parler d’un livre que je kiffe. Bref, que du bonheur !
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Mais revenons-en à la citation sur laquelle je souhaitais rebondir.
Le début du paragraphe parle du brassage de vide dont nous sommes pour nombre d’entre-nous, spécialistes.
Puis, il embraye :
« A un certain niveau pervers [le brassage du vide], c’est performant mais en aucun cas efficace. Voici deux truismes à ne pas oublier :
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Bien faire une chose sans importance ne la rend pas importante;
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Ce n’est pas parce qu’une tache exige beaucoup de temps qu’elle est importante.
Dorénavant, rappelez-vous ceci : ce que vous faites est infiniment plus important que comment vous le faites. La performance est inutile si on ne l’applique pas aux bonnes choses.«
Histoire de gestion du temps et des tâches… le flow
De même, hier, j’ai expérimenté en action le flow (aussi appelé fluidité) ou comment répondre plus efficacement à vos clients.
Ainsi, morceler les tâches pour les réaliser efficacement sans clôturer pour autant un projet est anti-performant. Vous surchargez votre flow, vous tirez sur votre trésorerie, vous traiter l’immédiat et aucun un projet n’est pour autant abouti…
Ce qui ne permet pas au client d’être satisfait puisqu’il est toujours en attente.
Votre entreprise n’est pas profitable (vous ne pouvez pas facturer compte tenu que le projet n’est pas terminé).
Vos équipes sont oppressées (visuellement et réellement, elles multiplient le tas de dossiers à traiter).
Concrètement, tout le monde perd du temps et de l’énergie ; vous, votre équipe, et vos clients.
Bref, tout le monde est insatisfait alors que la politique de base était de ne pas faire attendre le client.
Mais ne pas faire attendre le client sur une tâche ne permet pas de le livrer entièrement pour autant, et, est consommateur de temps et créé l’insatisfaction de vos équipes.
L’humain aime ce qui est traité, clôturé et qui disparaît de l’environnement en acquérant la satisfaction de tous.
Hors, le traitement dans l’urgence est anti-productive.
A chaque changement de dossier ou de tache, il y a un temps de mise en place, de centrage, de prise en charge de la nouvelle tâche à traiter.
Ainsi, il semble plus intéressant à standardiser et automatiser un maximum de tâche comme le propose un certain nombre de méthodes tout comme celle de Timothy Ferris.
Je sais que certaines personnes ont une sainte horreur de la routine et du standard (en même temps, j’en fait partie). Ainsi, je vous conseillerais, en parallèle de votre équipe de standardisation (composée des personnes qui sont rassurées en traitant de l’habituel), de créer une équipe « tout risque » dont l’objectif est de gérer les urgences, les galères insolubles et l’inhabituelles.
Allez, je vous laisse. Bon week-end et sincèrement, passez à la lecture et éteignez la télé… vous y gagnerez !
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