Lætitia TRILLEAU

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 4 mois

    L'usage de notre temps L’usage que nous faisons de notre temps de vie est un point essentiel et incontournable. Il n’est pas possible de vivre sans se poser sur cette question, sans réaliser d’introspection en profondeur. C’est d’ailleurs ce que je vous invitais à faire ce matin. Sinon, nous ne vivons pas nous existons dans un mode pilote automatique assumer ou non, conscient ou non. Avant d’aller plus en avant, je tiens à poser un point :Cet article va nous amener à aborder un thème sérieux. Pas que les autres articles n’abordent pas des sujets sérieux, bien au contraire !Tous sont essentiels mais celui-ci peut-être plus engageant émotionnellement parlant. En choisissant de continuer sur le chemin de lecture-partage proposé, vous acceptez cette composante. L’usage de notre temps de vie Oui, vivre est dangereux. Il parait même que nous allons tous en mourir. Nous avons tous un temps de vie. Aucun de nous ne sait lorsque notre vie s’arrêtera. Même si certains d’entre nous en ont des prémonitions, des indices ou des suspicions.Cela peut (par chance ou pas) changer à tout moment. Nous ne sommes pas le Maitre du temps. Or, lui seul peut choisir d’allonger et de raccourcir notre temps. En fonction de nos avancées et de notre capacité à rencontrer ou non nos apprentissages. Ou à endosser le rôle que nous avons à jouer dans la vie d’autres (les contrats d’âme). Je n’aborderais pas ici la notion de mission de vie qui est très mal comprise et souvent mal expliquée. Qu’est-ce qui me permets d’affirmer cela ? Simplement, parce que je le vois, je l’observe, je l’étudie… depuis longtemps. Vous pensez que c’est un don ? une chance ? Détrompez-vous, pour moi, cela a quelques avantages, beaucoup d’inconvénients et de lourdes responsabilités. Pourquoi connaitre l’avenir et savoir ce qu’il va advenir en son temps est une malédiction ? Aimeriez-vous savoir quelle est la fin du film avant de l’avoir regarder et d’avoir pu vibrer à chaque rebondissement ? De connaitre la mort d’une relation, un projet, une expérience, avant d’avoir pu ressentir le bonheur d’être en vie, de ressentir les papillons dans votre ventre, l’adrénaline parcourir votre corps ?Souhaiteriez-vous savoir lorsque votre père, votre mère, votre amoureux/se, vous ami.e.s, frère.s soeur.s enfant.s va/vont mourir, être malades, avoir un accident ? Et, en connaissance de cause, mais en priant pour que le doute que vous souhaitez nourrir et porter se manifeste ou pas, est-ce que vous leur diriez ou est-ce que vous vivriez avec le poids de celui/celle qui sait ? Apprécieriez-vous de vivre par anticipation l’accident mortel d’un camarade de classe à 8 ans lors d’un rêve prémonitoire en croyant que c’était vous et que votre soeur allait mourir et dans ce contexte craindre le moment où cela devra arriver pendant 10 ans ? Pensez-vous que savoir lorsque et comment va se finir la relation avec votre nouveau crush (la personne qui a accroché votre coeur) est un avantage ? Je peux vous garantir que non. Car cela vous enlève tout le goût et toute la saveur de la vie. D’autant plus qu’aujourd’hui, je suis en mesure de vous le dire, l’important n’est pas comment ça va finir. Mais ce qui s’est joué et a été vécu tout le long du chemin qui mène à cette fin.La fin n’est que le passage à l’étape d’après parce que nous sommes prêt.e pour le prochain enseignement, le prochain apprentissage ou la prochain épreuve. L’usage que nous choisissons de faire de notre temps de vie est extrêmement important. Contrairement à ce que nous pensons ou la manière dont nous vivons, la vie passe vite. Très vite. Elle est le temps d’un clignement d’oeil à l’échelle de l’Univers.Alors il est urgent d’apprendre à en apprécier la saveur avant qu’il n’y en est plus. Comment croyez-vous que j’en suis arrivée à embrasser la douleur même physique ? Ce n’est pas du masochisme, je n’aime pas avoir mal. Mais j’ai appris en acceptant. Et c’est notamment parce que je sais que ça aussi, ça passera et que la fin est proche. Alors autant vivre pleinement le moment.Qu’il soit agréable ou désagréable, ainsi, il ne me fera pas fléchir. Et vous savez ce qui est triste ? C’est qu’à contrario, nous avons tendance à gaspiller notre temps et notre énergie à mettre en place et en oeuvre des choses et des stratégies futiles par peur de souffrir, de mourir. Pour cela, nous construire un château de carte avec des remparts en papier crépon pour nous sécuriser matériellement. Alors que cela ne sert à rien. Tout cela n’est qu’un jeu d’illusionniste, une distraction, une diversion qui nous empêche de réaliser et créer l’essentiel : ce qui ne meurt pas. Si nous devions mourir prochainement comment nous réajusterions l’usage de notre temps de vie ? Cette question de l’usage de notre temps de vie est critique. Je me la pose souvent. Pourtant, je porte cette crainte que ceux qui m’entourent ne le fasse pas. Une des choses les plus difficiles et souffrantes dans ma vie est de savoir quand quelqu’un va mourir prochainement. Car je ne sais pas faire le choix entre lui dire ou pas. Evidemment, ce choix lui appartient.Mais si je lui pose la question, c’est déjà en dire trop.C’est trop difficile. Trop engageant.Qui peut faire ce choix ? Crédit Julien Infante Dire ou se taire comment choisir ? Pourtant, si je lui dis, cela lui permettra de jouir pleinement en connaissance et en conscience du temps qui lui reste. Mais, cela lui retire tout espoir et toute espérance. Alors même que dans mon for intérieur je souhaite et je prie pour que ce temps soit rallongé. Parfois, je me retrouve à faire des choix douloureux pour offrir à la personne un répit. Si au contraire, je ne lui dis pas que je sais. Comment puis-je continuer à la fréquenter ? Comment pourrai-je accepter d’alimenter ses rêves d’espoirs et ses projets d’avenir alors que tout mon être porte que la fin est proche ? Comment alors pouvoir profiter ensemble du temps qu’il nous reste ensemble si je suis tenue au silence et donc à une forme de mensonge par omission ?Que de tergiversations vous dites-vous peut-être…Bienvenue dans ma tête. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la clairvoyance est une chose horrible. Personnellement, je n’en veux pas. Je préfère faire des choix à l’aveugle comme une personne lambda. Ceux qui s’y sont essayé le savent je fais mon maximum pour être aveugle et sourde pour ma propre survie et pour préserver mon intégrité. D’autant plus que j’ai le syndrome de Cassandre. Lorsque j’en parle à mes proches, ils ne me croient pas. Cela n’a donc même pas un avantage de préservation. Ce n’est qu’une double peine. Surtout, qu’en plus, souvent, en retour, je récolte de la colère. Alors certes, je ne la prends pas personnellement, mais bon… c’est lassant et fastidieux. L’usage de notre temps de Vie Je me suis fait une raison. Elle est de partager, autour de moi que le plus important n’est pas quand va s’arrêter notre temps de vie ni comment ni pourquoi mais comment nous faisons usage de notre temps de vie. Je parle bien de temps de vie et pas de la durée de notre existence. Car si nous gaspillons notre temps à exister plutôt qu’à vivre, cela n’a aucun sens. Or, la majorité des humains ne vivent pas. Ils existent tels des morts-vivants emprisonnés dans une routine sans fin et sans issue. Ils errent à travers leur existence pour faire et refaire les mêmes tâches et répondre aux mêmes obligations sans jamais être en vie. Je ne dis pas que ce n’est pas bien. Ce serait parfaitement louable et valorisable s’ils le réalisaient en mettant du coeur à l’ouvrage ou en apprenant à y trouver de la Joie.Et à côté de cela, ils consacrent leur temps libre à s’enivrer ou à cultiver l’apathie… ce qui revient à s’éloigner encore un peu plus loin de la vie. La vie ne consiste pas à s’éloigner de la Conscience ou du moment présent. De la même façon que l’apathie est une chute dans un processus de putréfaction qui nous fait glisser dans un état de mort par abandon et immobilité. Je ne peux pas vivre, je n’ai pas le choix de l’usage de mon temps de vie ! Le nombre de fois où j’entends cette phrase ! Si vous saviez ! Elle me sort par les oreilles. Et fait pleurer mon coeur. Je sais que les personnes qui la verbalisent en sont convaincues ou essaient désespérément de continuer à s’en convaincre. Pourtant, elles ont le choix. Nous avons toujours le choix MAIS nous ne sommes pas prêt.e.s à faire autrement et à Vivre réellement. Ce qui est triste ce n’est pas de vivre les choix qu’elles s’infligent mais de se les infliger par renoncement. C’est une forme de déni, un mensonge, que nous mettons en place car nous avons peur d’être rejeté.e.s, stigmatisé.e.s, montré.e.s du doigt, de ne plus être reconnu.e.s, … pire encore : de ne plus être aimé.e.s Ne prenez surtout pas ce que je pose là en lettre comme un critique ou un jugement car ce n’est pas cela. C’est une tentative pour créer une porte dans le mur de nos prisons mentales. Une autre réalité est possible si nous acceptons de traverser une période d’inconfort pour la créer. Je vois trop de personnes rester enfermées dans la pauvreté et la tristesse de leur existence car elles ne parviennent pas à entrevoir qu’une autre vie et possible et qu’elles peuvent y accéder. Alors certes, cela ne sera probablement pas du tout cuit. Mais vaut-il mieux une longue vie de tristesse dans l’inconfort de notre connu (notre zone de confort). Ou nous investir pleinement et en conscience dans un inconfort temporaire pour vivre et gouter à la vie que nous avons créée pour nous ? C’est ici que je souhaitais vous amener à cette question de comment souhaitez-vous user de votre temps de vie ? A le subir et le souffrir ? Dans le polissage d’un ego autocentrée qui souhaite se vautrer dans un confort triste et fade ?A vous affliger sur votre sort ?En investissant votre temps dans des livres et des formations pour vous dire que vous avez tout essayer mais que rien n’a changé ?Ou souhaitez-vous véritablement vous engager dans la création du changement qui est le vôtre sans compromis ni demie-mesure ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il n’y a que l’expérimentation du fruit de la conséquence de nos actes qui viendra en son temps. Je vous souhaite de réaliser et vivre la vie que aurez le courage, la force et surtout la détermination de créer. Puisse-t-elle être celle qui nourrirLire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 4 mois

    Comment avouer un mensonge et être pardonné.e ? Dans les précédents articles abordant le thème du mensonge, nous avons abordé ce qui se joue et comment la boucle infernale se met en oeuvre. Aujourd’hui, la que + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 5 mois

    La supervision de groupe : un espace d'authenticité, de justesse et d'alignement La supervision de groupe est une pratique professionnelle essentielle pour les coachs, les thérapeutes, les travailleurs sociaux, les éducateurs, les p + Lire la suite

  • Bonsoir Céleste, Je vous prie de m’excuser pour le temps de réponse. Il me semblait vous avoir répondu, mais que ma réponse n’a pas été prise en compte. Il est bien complexe de vous proposer une réponse en deu […]

  • Bonjour, C’est un plaisir. Dans le monde de l’énergétique, il est essentiel d’être vigilant.e et de faire preuve d’un très grand discernement. Il ne s’agit pas de processus anodin et sans conséquence. Même si l’ […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 5 mois

    Comment améliorer votre pratique grâce à la supervision coaching ? Comme vous le savez en tant que coach, le coaching est une pratique professionnelle qui permet d’accompagner une personne ou une équipe dans l’atteinte de ses + Lire la suite

  • Bonsoir, Merci de votre message. Je vous réponds par e-mail. Bon week-end

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 5 mois

    Entendre l'appel, avoir l'inspiration… Être Crédits : Lætitia Trilleau Entendre l’appel, avoir l’élan de… ou ressentir l’envie de… sans recevoir l’inspiration habituelle… Comment peut-on alors êt + Lire la suite

  • Merci. Rien de mieux qu’une tête bien coupée (:yes:) Tiens quand j’écris ça, cela fait écho avec la reine de coeur dans Alice au pays de merveille. Il va falloir que je regarde ça de plus près 😉

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 5 mois

    Qui suis-je ? La dichotomie de la définition de mon identité Qui suis-je ? En voilà une question ! Or, la définition de notre identité est pour beaucoup d’entre nous une question cruciale. Surtout lorsqu’il s’agit de re + Lire la suite

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 6 mois

    Quelle place donner à nos relations familiales ? De nos jours, beaucoup sont désormais prêts à se lancer dans un travail sur soi ou plutôt un cheminement vers Soi. Or, que ce soit dans le cadre de la thérapie, du développement personnel, de la spiritualité… Tout comme au travers de la voie royale qu’est le couple, ou la voie de la sueur pour l’entrepreneur entre-autres, le lien à la famille et la qualité ou la santé des relations familiales sera mis sur la table à un moment ou un autre. Mais au-delà de la vision limitée que peuvent donner certaines théories psy, qui lorsqu’elles sont retranscrites avec peu de subtilités pose dans l’esprit du patient que nos malheurs sont de la faute de papa ou de maman… Ce qui génère souvent beaucoup de colère, aide peu (et j’aurais même tendance à dire en rien) mais stigmatise profondément. Alors, que faire de nos liens et relations familiales ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse Chaque histoire étant unique. Il est bien difficile de pouvoir donner une réponse toute faite, toute propre et donc parfaitement théorique. Dans la pratique, il est essentiel de tout prendre en compte et surtout de considérer notre positionnement, nos possibilités intérieures et nos ressources mobilisables à l’instant t. Car, il n’y a que cela qui existe : nos conditions et le contexte présents. Ces éléments sont à prendre en compte dans la réponse que nous pourrons nous donner à nous-même. Pour atteindre ce qui ne sera qu’une demie-vérité mais la demie-vérité en résonance avec notre vécu actuel. “Tout est Double ; toute chose possède des pôles ; tout a deux extrêmes ; semblable et dissemblable ont la même signification ; les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents ; les extrêmes se touchent ; toutes les vérités ne sont que des demi-vérités ; tous les paradoxespeuvent être conciliés.”- LE KYBALION Il se pose aussi la question de la configuration de notre structure de vie quotidienne, nos valeurs et les croyances que nous chérissons. L’enfer c’est les autres… et ça inclut notre famille Ce titre est fait pour être déstabilisant. Mais pour autant, il est à la fois vrai et faux en même temps. En réalité, les autres sont le reflet de certaines parts de nous-mêmes que nous projetons sur eux, que nous le voulions ou non. C’est aussi la résonance de ce que nous avons vécu, appris et expérimenté précédemment.Cela part de nous et est révélé au regard de notre interprétation du monde. A travers ce prisme, qui nous est propre, nous entrons en relation avec l’autre en le/la décryptant avec notre grille de lecture de la réalité. Ce que les accompagnants nomment communément nos lunettes. Notre famille fait partie de nous tout comme nous faisons partie d’elle. Beaucoup de gens posent le souhait de couper tout contact avec leur famille pour de multiples raisons; Parfois viables, parfois moins, voire pas du tout utiles, ou inutiles. Là encore, devrait-on réellement chercher à poser un jugement pour savoir si c’est bien ou mal ?Je ne le pense pas Pour autant, il me semble essentiel de nous souvenir que quant bien même nous couperions tout contact, le lien qui nous relie dans l’invisible demeurera. Nous sommes et portons en nous, biologiquement parlant, pour moitié notre père et pour moitié notre mère. Cela se démontre par la génétique, par l’épigénétique mais aussi dans l’invisible, dans le champ. Même si ici, nous pouvons rencontrer de nombreux autres éléments. Pour continuer à dérouler mon propos à propos des relations familiales, je vais expliquer et illustrer cela en image (cf. photo ci-contre) La famille est comme un arbre, aussi tordue soit-elle. Ce n’est pas pour rien que nous parlons d’arbre généalogique. Mais l’arbre n’est pas aussi parfait que le dessin à travers lequel nous la représentons. Notre plus vieil ancêtre est le tronc. Et les derniers descendants sont les rameaux. Or, pour que les rameaux soient nourris, la sève doit au préalable passer par le tronc, les branches, puis à travers les différentes ramifications… avant d’arriver jusqu’aux extrémités. Il n’y a pas d’autre chemin possible. Comment alors nous nourrir de l’énergie de Vie (symbolisées par la sève) si nous n’avons plus de relation, de lien, de contact avec nos ascendants ? C’est tout bonnement impossible énergétiquement parlant. Structurellement parlant je dirai même; quant bien même si c’est le cas dans le concret, dans la matière, dans le fil du quotidien. Si c’était le cas, nous serions tout bonnement morts. Les relations familiales… des liens théoriques ou métaphoriques ? Il existe de nombreuses façons de considérer les liens et les relations familiales. Peut-être que mon image de l’arbre ne trouvera pas résonance en vous. Alors, voici un autre angle de vue : celui de la systémique. La famille est un système : le système familial. Ce système est constitué de sous-ensembles et d’éléments qui interagissent tous constamment et perpétuellement entre eux. Par exemple, dans mon système familial, il y a moi, mes parents et tous leurs ascendants, leurs compagnes et compagnons actuels et passés, leurs enfants plus leur.s compagne.s et compagnon.s présent.s et passé.s et leurs petits-enfants… Parfois, d’autres êtres s’y raccrochent dans la cadre d’un karma familial notamment. Un des sous-ensemble est la lignée issue de mon père. Un sous-sous-ensemble est le foyer qui m’est lié : moi, les pères respectifs de mes enfants et mes enfants. Dans un système familial, il y a des règles implicites, des loyautés quasi-invisibles à l’oeil nu qui se traduisent par des évènements, des limitations, des comportements et réactions, des difficultés, des modes de fonctionnements… Mais aussi des lois souvent inconscientes de ce qui se fait, ce qui ne se fait pas, de ce qui doit être ou ne pas être, les autorisations et interdictions. Et cela n’est pas toujours raccord avec la morale. Tout cela se retrouve à un niveau énergétique, mais s’identifie aussi au travers des constellations familiales, d’un point de vue karmique, ou numérique (astrologie, numérologie…) aussi parfois et à bien d’autres points de vue. Tous ces angles sont des grilles de lecture différentes d’une seule et même chose. Quand notre évolution personnelle rend nos relations familiales insupportables Lorsque nous suivons un chemin de transformation et/ou de conscience, il arrive un moment où nous nous retrouvons à observer les modes de fonctionnement dits limités ou dysfonctionnels de notre famille entre autres. Et cela peut générer d’intenses colères, rejets, réactions… Il est important de savoir que ce n’est qu’une étape. Inconfortable certes, mais qui passera lorsque nous aurons atteint l’étape d’après : l’acceptation. Or, atteindre cette acceptation nécessite souvent un travail qui passe par descendre à l’ intérieur en conscience. Comme je le dis souvent, ce n’est pas une fatalité. Ca aussi ça passera lorsque nous aurons réaliser les opérations alchimiques nécessaires pour sublimer la matière que nous portons à l’intérieur de nous. Or, dans le cas qui nous concerne ici, n’omettons pas de nous souvenir que cette matière, ce potentiel de sublimation, c’est justement notre arbre familial qui nous l’a transmis. Si cela n’avait pas été le cas, nous n’aurions aucun potentiel. Si demain, nous venons à nous épanouir et donc à nous révéler. Ce qui revient à fleurir. C’est que notre lignée et d’autres forces à l’oeuvre nous aurons transmis l’énergie de vie, les éléments et les aides nécessaires pour que cela soit possible. Croire que cela n’est dû qu’à nous-même est une énorme illusion, un manque de gratitude immense et un mensonge éhonté de l’ego ! A bon entendeur, salut ! Merveilleuse journée et à bientôt 😉 Lætitia ***** Si vous rencontrez des difficultés dans vos relations familiales ou si cela génère de la souffrance en vous, ce n’est pas une fatalité. Vous n’avez pas à être seul.e et faire le dos rond. Il est possible de transformer ce potentiel en quelque chose de plus doux. Autorisez-vous à requérir un aLire la suite

  • Merci à vous. C’est un plaisir.

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 6 mois

    Notre ouverture sur le monde Nous ne sommes pas tous égaux, face à notre degré d’ ouverture sur le monde. C’est un fait. Et pourtant, cela est faux à un endroit. Néanmoins, nous n’avons pas tous les mêmes possibilités, aptitudes… etc… Pour des raisons génétiques, hormonales, d’éducation, d’apprentissage, de culture, de croyances, de karma… Pour certains, un élément va être un mur; pour d’autres une fenêtre ouvrant sur des possibilités. Et pour d’autres encore, il sera juste un élément insignifiant ou sans intérêt. Il ne sera tout juste pas considéré. Là se joue notre perception, notre conscience, l’importance et la valeur que nous conférons à ceci, cela, untel ou une telle… et le degré de Conscience dont nous bénéficions pour le moment. Selon moi, notre ouverture sur le monde dépend de notre degré de conscience dans le sens où cela dépend de notre perception du monde et donc de notre grille de lecture qui dépend de ce que nous connaissons. Entendons cela dans le sens de ce que nous avons expérimenté. Connaitre quelque chose de nouveau crée une nouvelle ouverture sur le monde Lorsque je parle de connaitre, je parle de connaissance. Je ne parle pas de savoir, sous-entendu théorique. Il s’agit d’avoir rencontré cet élément/personne/vécu… et d’avoir réellement connecté avec. Je vais faire un aparté. Dans les livres sacrés, lorsqu’un promis ou une promise finit par se marier et aimer son/sa partenaire, cela est indiqué, par exemple, de la manière suivante : “Abraham connu Sarah”. Souvent dans le sens où : ils se sont rencontrés réellement, ils se sont connectés et ont eu une relation intime (jusqu’à leur centre). Il est indiqué par exemple dans la Bible : Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est Amour. – 1 Jean: 4.8 Savoir ne permet pas de transformer notre Vie Ainsi, notre ouverture sur le monde ne dépend pas de nos savoirs. Les savoirs ne sont que de la théorie, ce n’est pas de la pratique. On ne connait pas les savoirs théoriques ont ne fait que les savoir. Ce ne sont que des croyances, des concepts, des idées… C’est immatériel, non vivant, non rencontré. Les alchimistes vous diraient qu’à cet endroit, rien ne peut se réaliser car il n’y a pas de matière donc pas de potentiel. Aucun action, aucune transformation, aucune sublimation n’est possible car il manque l’essentiel : la matière première, le vivant, … Notre ouverture sur le monde dépend de notre présence dans le monde. Or, on n’est pas dans le monde lorsqu’on est sur Netflix, Amazon Prime, Disney Channel…, ni en lisant un livre, ni en regardant une MasterClass, une Webconférence, en scrollant sur Insta, FB, TikTok ou autre. Il s’agit de zones de non-vie qui semblent nous connecter aux vies des autres et au monde. Mais cela est faux et factice. C’est une illusion qui nous coupe de la vie mais nous fait croire autre chose. Être en lien, c’est être en contact, être ensemble, interagir… goûter, toucher, sentir,… se connecter réellement à l’autre, se relier… et donc connaître l’autre. Mais cela aussi, nous ne pouvons pas le faire en théorie. Notre ouverture sur le monde dépend de notre présence dans le monde. – Lætitia Trilleau Je propose ici une autre petite aparté totalement en lien avec le sujet Se connaître en privé… dans le couple Si vous saviez à quel point je constate, jour après jour, que les partenaires d’un couple ne se connaissent pas. Pourtant, ils vivent ensemble ou ont vécu ensemble depuis, 3, 5, 10, 15, 20, 35 ans ou plus. Je peux même en témoigner. J’ai vécu 17 ans avec un homme qui au bout de tout ce temps semblait ne pas avoir la moindre idée de qui j’étais réellement. Mais alors pas du tout. Il avait tout un tas d’idées sur ce qu’il se racontait à propos de moi qui n’étaient en rien en lien avec qui j’étais. A l’époque, je n’étais pas équipée, comme je peux l’être aujourd’hui, pour y remédier. Cela a été un des éléments qui a généré la rupture. Lorsque j’ai pris conscience qu’il ne me connaissait pas un minima après tout ce temps et les nombreuses épreuves que nous avions traversées ensemble, cela a été un choc insurmontable. Certes, il ne m’entendait pas (factuellement, c’était devenu un private joke avec nos amis) mais on en était même arrivés à en rire. Alors qu’au départ, et qu’en vérité c’était extrêmement pesant. Mais quand je me suis rendue compte qu’en prime il ne me voyait qu’en surface, c’en était trop. Les partenaires de nombreux couples pensent connaitre l’autre sur la base de séries d’interprétations. C’est d’ailleurs souvent en lien avec la croyance romantique erronée que porte l’autre. Mais le jeu relationnel fait que cela est implicitement accepté comme règle de fonctionnement. Cette croyance raconte que si on l’aime réellement une personne, on n’a pas besoin de demander quoi que ce soit. L’autre doit savoir. Quel piège de destruction massive ! Les interprétations que nous pouvons conclure ne sont que le reflet de la projection que chacun de nous fait de sa carte du monde. Cela est structurellement relié à notre passé, notre connu et donc à nos expériences personnelles. Notre capacité d’ouverture sur le monde dépend des possibilités que nous offre notre carte du monde actuelle et la grille de lecture qui en découle. L’interprétation c’est un peu : ce que je crois comprendre et connaitre du monde. C’est validé l’histoire que je me raconte à propos de la Vie, de la réalité, de moi, de l’autre, de la relation que j’ai avec moi-même et en conséquence, avec l’extérieur. C’est donc le reflet de l’ouverture sur le monde qui est la nôtre. Notre ouverture sur le monde dépend de comment nous vivons dans le monde Il s’agit donc de vivre, d’expérimenter, de rencontrer… Or, la plupart des humains ne vivent pas leur vie, ils la subissent, la fantasment, la projètent ou la traversent en regardant le rétroviseur.Notre réelle ouverture sur le monde implique de la présence et de l’accueil. Quelle est la voie vers l’ouverture alors ? Vivre, vivre au présent, vivre ensemble… en interdépendance avec le reste du monde… en restant connecté à Soi, à notre vérité intérieure, notre vérité essentielle, au-delà de l’histoire que je me raconte à propos de moi. Si je reste accroché(e) à l’histoire que je me raconte à propos de moi, l’ouverture sur le monde que je vais oser m’offrir restera limitée au champs que me permet l’histoire que je me raconte, que j’entretiens en m’y rattachant et ainsi en la nourrissant. Notre ouverture sur le monde est le reflet de ma relation à mon monde intérieur, à mes terres intérieures La Vie m’a montré et fait connaitre, à travers l’expérimentation que l’ouverture sur le monde qui a pu être la mienne et qui a évolué au fil du temps, dépendait du lien que j’entretenais avec moi-même. Plus j’ai appris à me connaître, et à accepter les différentes parts de moi-même, plus j’ai pu voir, connaitre, accueillir et aimer ces parts qui vivaient en l’autres. Et donc, m’ouvrir davantage au monde. Je ne prétends pas que cela a été facile, doux ou que ça n’a pas généré de résistance. Ce serait mentir. La photo ci-dessous est un témoignage de l’apogée d’une période souffrante de ma vie qui a ouvert sur un renouveau salvateur. Tout y est. Crédits : Lætitia Trilleau L’ouverture au monde, à l’autre, aux autres est en lien avec ma relation à l’Amour et à ma capacité d’aimer même ce que je ne comprends pas. Plus dur encore, c’est en lien avec aimer ce que je perçois et ressens lorsque la personne en face de moi vit dans le déni, la limitation, l’erreur, la souffrance… qu’elle s’inflige à elle-même. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une relation à fort impact affectif ou émotionnel. C’est difficile car, le premier réflexe, avant, aurait été de vouloir la sauver. Si j’ajoute à cela l’hyperempathie, cette souffrance étant mienne lorsque nous sommes en lien comment ne pas vouloir la faire disparaitre au plus vite ? Ce qui serait une très mauvaise option car notre relation deviendrait alors toxique. Mauvais choix, très mauvais choix. Aimer passe aussi par laisser à l’autre le pouvoir de son libre arbitre et respecter son choix aussi fou que cela puisse paraitre. Aimer c’est aussi faire confiance en ses capacités à changer, trouver des ressources, demander de l’aide… C’est la laisser libre de faire le choix de décider si la difficulté qu’il/elle rencontre sera un mur, une fenêtre, autre chose ou rien du tout. C’est aussi proposer notre écoute, présence, disponibilité… si cela est juste et si toutefois, elle venait à laisser son choix évoluer. Notre ouverture sur le monde est donc le reflet de notre ouverture du coeur. La question est donc à quel point nous aimons ? Chacun est libre d’y répondre pour lui-même. Je vous souhaite une belle introspection. Bien à vous,Lætitia ***** Pour aller plus loin sur le thème de l’ouverture au monde, à soi, à l’autre, aux autres, à l’Amour : Il est possible de requérir un accompagnement individuel, de couple, en équipe, en famille… Jeudi 9 mars à 19h30, je vous propose un live “Qu’est-ce que c’est l’Amour ?” sur Instagram @coupleenharmonie Pensez à le noter dans votre agenda et abonnez-vous à la page pour recevoir la notification de démarrage du live 😉 Trio de Web-ateliers : CheLire la suite

  • Bonjour, Je n’ai pas d’organisme ou de formation à recommander. Néanmoins, ce que je peux vous partager, c’est qu’il n’y a pas de formation “toute faite” en tant que telle. La formation doit se faire en 2 temps […]

  • Bonsoir Kakule, Nous en avons rarement une seule. Cette démarche n’a de sens que si vous avez une intention/nécessité spécifique. Cette expérience implique de nombreuses choses. Si vous souhaitez rentrer dans cett […]

  • Bonsoir Rizzuti,
    Merci de votre message. Oui, c’est tout à fait possible.
    Si vous souhaitez être accompagné en ce sens, je peux vous y aider dans la mesure où ce que vous recherchez c’est d’améliorer votre rela […]

  • Lætitia TRILLEAU a écrit un nouvel article il y a 1 an et 9 mois

    Abonnement au #calendrierdelaventducoeur Bonjour chère âme, Comme annoncé lors la dernière newsletter, le #caLire la suite

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