Il est commun (et logique ?) de considérer que les contraires sont opposés. Pourtant, aujourd’hui, je nous propose d’envisager de concilier les contraires. Et même de les marier.
La journée d’aujourd’hui a été riche et bien chargée. Lors d’une consultation, le thème ou plutôt l’invitation était justement la conciliation des contraires.
Ok. Cela étant posé… cheminons ensemble au travers des opérations possibles.
Les contraires étant des opposés ne sont-ils pas aux antipodes les uns des autres ? Comment alors seraient-ils possible de les rapprocher ? Ne serait-ce pas, de fait, une contradiction non conciliable ? Est-ce que cela ne risque pas tout bonnement de créer et nourrir une dissonance cognitive ? Une quête inatteignable générant une frustration définitive ?
En tout cas, en général, arrivé à ce point, notre mental statue que nous sommes perdus car notre démarche est vaine. Nous allons donc rester bloqué.e.s dans cette incapacité à passer outre jusqu’à la fin de temps. Point final.
Allez… Salut… et Rideau.
Hé bien moi, je prétends qu’il se trompe.
Est-ce l’orgueil qui me fait prétendre cela ? Peut-être mais peut-être pas.
Nous allons voir cela ensemble.
Comment fait-on pour concilier les contraires ?
Revenons à notre cas d’illustration, et repositionnons-nous dans le cas de la consultation mentionnée plus haut.
Bienvenue dans mon espace de travail et découvrons la subtilité de mon Art.
Nous avons donc récolté l’indication ou l’inspiration de travail, l’axe ou l’objectif.
Après cela, nous co-créons ensemble en suivant le fil et les éléments vivants qui sont donnés dans l’instant présent.
C’est avec eux que nous allons composer pour transmuter les éléments.
Si tout cela est réalisé dans les règles de l’Art, nous allons faire la boucle = l’ensemble des opérations alchimiques à réaliser au moment présent seront naturellement abordées.
Évidemment, je ne peux pas partager ce qui s’est réellement joué dans les faits. Car, je travaille sous couvert d’une confidentialité stricte, et entière, la plus absolue possible.
Mais, je peux vous parler de processus.
Ce que je vais vous partager, ce sont des éléments d’alchimie et d’hermétisme qui ont été utilisés pour abonder et faire leur œuvre au sein de cette co-création.
Tout d’abord revenons à un point essentiel toute réalité (relative) à un contraire qui existe et qui est vraie dans une autre dimension de perception.
Ce qui est vrai dans une couche de la réalité, est faux dans celle au-dessus et celle au-dessous.
Si vous me suivez depuis un moment vous m’avez probablement souvent entendue dire que c’est vrai à un endroit et c’est faux… en même temps.
Cette vérité, elle, existe dans toute configuration.
Les opposés sont relatifs pour les réconcilier, il suffit de les relier.
Mais oui ! Quelle évidence n’est-ce pas ? C’est limpide et clair comme de l’eau de roche !
Oui, c’est une boutade.🙃
La journée a été longue, j’ai envie de légèreté, d’humour et de dérision.
Pour les réconcilier en les reliant, il suffit de comprendre sur quel axe se déplace le curseur.
Il suffit !?! Non mais ça suffit avec les « suffit », « y a qu’à » !
Je vais prendre un exemple, ce sera plus parlant. Cela rendra la chose évidente.
Nous aimons généralement nos qualités et nous méprisons nos défauts, leurs opposés
Ou dit autrement nous voulons développer nos parts lumineuses et éliminer nos parts sombres. Parfait !
Le vilain petit canard… dissonant par rapport au reste du groupe
Sauf que d’un autre point de vue, nos plus grandes qualités sont nos moindres défauts.
Ainsi, nos défauts peuvent se révéler être des qualités inestimables.
Si je me définis comme une personne adepte du rangement et que j’en suis fière.
Je considère cela comme une qualité et me définit comme une personne rangée.
(disclaimer : ce n’est pas du tout mon cas. Il s’agit d’un exemple à des fins d’illustrations uniquement.
Même si je me suis plusieurs fois retrouvée dans des lieux et contextes où indéniablement j’étais une personne très rangée…
Ah ! le cadre de référence ! C’est Magique 😉
Vous ne savez pas de quoi je parle ? Je vous explique juste en dessous.
Je peux faire cela parce que dans mon cadre de référence c’est bien.
Tiens ! Encore lui ! Il est ce que je connais et ma norme personnelle issue de mon expérience.
Je suis dans le bon, dans ce qu’il faut faire. Je fais bien comme il faut.
Dans ma sphère environnementale de constitution (familiale, sociale…) c’est ok.
C’est un avantage.
Claire au pays des paradoxes inavoués et l’impossibilités de concilier les contraires non vus et non reconnus
L’histoire est totalement inventée.
Un jour, Claire est embauchée dans une entreprise où la règle du jeu est d’être créatif et de travailler en collaboration avec une équipe de rêveurs.
Elle se sent plutôt bien dans l’ambiance, l’environnement et l’équipe est agréable.
Mais il y a de tout partout. Et le bazar la dérange. Alors elle fait ce qu’elle sais faire de mieux.
Elle leur offre sa plus grande qualité : elle range, trie, jette l’inutile, les bouts de truc… et les machins qui ne servent à rien.
Au bout de 2 semaines, elle est convoquée.
Son n+1 lui explique qu’il va falloir qu’elle se ressaisisse et qu’elle s’intègre plus harmonieusement dans l’équipe.
Elle ne comprend pas. Mais elle sourit. Elle ne veut pas perdre la face.
C’est son troisième emploi en deux ans.
Elle a quitté le dernier suite à du harcèlement et le précédent car elle avait un manager toxique.
Alors, elle s’engage à faire son maximum pour mieux s’intégrer.
Et ainsi va la vie, poursuivant dans la même lancée sans conciliation possible dans l’état actuel des choses
Après une semaine de plus, elle a une réunion d’équipe. Tous se plaignent d’elle.
Ils l’accusent de les oppresser et d’interférer avec leur créativité.
Elle se sens attaquée, humiliée, non reconnue mais elle ne dit rien. Clair choisit de subir et fait le gros dos.
Elle rentre chez elle déçue, triste, blessée à l’intérieur.
Au cours d’une soirée, Claire partage avec ses ami.e.s proches ce qui se passe au boulot. Eux non plus ne comprennent pas. Ils la connaissent bien, savent qu’elle fait de son mieux. Elle ne peut qu’être tombée une fois de plus dans une équipe de fous ou de pervers. C’est quant même dingue d’avoir autant de malchance pro quand on est une personne aussi bonne !
Alors, Claire choisit d’éviter ses collègues de ne plus rien faire à part ce qu’on lui demande et elle se fane de l’intérieur parce qu’elle a peur de ce qu’ils pensent d’elle et ce qu’ils se disent à propos d’elle. Dès lors, elle les perçoit comme noirs, sombres, nocifs.
A partir de là, on l’a félicité pour mon comportement même si on l’a reprochée d’être aigrie, dans son coin et pas très joviale. Mais comme elle est performante et qu’elle ne fait pas de vague on l’a gardée.
L’histoire pourrait durer longtemps jusqu’au burn out. Mais on va faire court.
Au lieu de rester dans le flou et l’incompréhension, il aurait fallu communiquer.
Dire qu’elle ne comprends pas de quoi on parle.
Mais comme elle voulait être aimée, elle n’a rien dit et elle a accepté en silence.
Car, elle ne voulait pas créer de vague et qu’elle est d’une nature évitante face au conflit.
Or, comme il n’y a pas communication, comme il n’y a pas de demande d’explication plus en profondeur.
Si elle avait pris le risque de demander des détails, elle aurait pu savoir que ce qu’on lui reprochait c’était de ranger les affaires de ses collègues car ce joyeux bazar était source de créativité pour eux.
Dans cette histoire Claire, n’est pas à sa place, elle se meurt.
Mais cela pourrait facilement changer.
Pour cela, amener un regard, une vision plus large et s’affairer à reconnaitre, nommer et concilier les contraires auraient facilement fait son oeuvre.
C’est dans ce but, notamment que j’interviens dans les entreprises; pour apprendre à Claire à oeuvrer autrement.
Je reçois aussi des Claires en accompagnement lorsque les entreprises ne font pas le premier pas.
S’il y a répétition, c’est qu’il y a matière à transformer.
Concilier les contraires fait partie de cela.
Conciliation, compromis, et même conflit sont des amis précieux.
Chacun dans certains contextes. Ils sont de grands révélateurs.
Il n’y a pas de fatalité.
Souvent, des chateaux de cartes se construisent sur des malentendus. Mais pour qu’il y ait des malentendus, c’est qu’il y a des malentendants. Mon travail est aussi un travail de traducteur-transmetteur.
La conciliation des contraires, une manne d’évolution de conscience et d’ouverture du coeur
Savez-vous ce qui est drôle ?
En même temps, je vais peut-être rire toute seul… C’est que j’ai initier la rédaction de cet article il y a plus de 3 mois.
Or, si je ne vous l’indique pas, il y a peu de chance que vous puissiez vous en rendre compte.
Et pourtant, c’est un élément très important car pendant que cet article est en suspend, je continue à travailler et faire évoluer mon rapport à ce processus en interne et en externe?
Hier, j’ai accompagné, entre autre, un homme sur ce point. Lui partageant la richesse ce ce qu’apporte à notre âme et notre esprit l’investissement d’oeuvre à concilier les contraires.
Cela peut sembler très paradoxal.
Comment pourrions-nous réaliser cela ? – dit notre mental
Hé oui, il est évident, qu’ici, lui est impuissant, il n’a pas sa place. Il est hors de sa zone de génie et même de pouvoir.
Dans les faits, cela fait partie de mon Art et de ce que sans m’en rendre compte.
Je tend à partager et enseigner aux personnes que j’ai la chance et le privilège d’accompagner.
Et qui ont la chance et le privilège que je les accompagne 😉
L’Art de concilier les contraires et l’Art de concilier l’inconciliable selon le Mental.
Avec la Conscience qui est la mienne, aujourd’hui, je peux vous affirmer que si nous portons en nous la capacité de relativiser.
Et d’identifier quel processus se déroule dans quelle sphère.
Ainsi que la résonance que cela implique et entraine et si nous savons concilier les contraires alors, tout est possible.
Car comme cela est inscris au plus profond de moi, l’impossible est une illusion.
Mais tout doit être réaliser avec la bonne intention, le bonne axe, avec la juste impulsion dans le bon espace.
Alors, il n’y a plus de limite pour l’alchimiste spirituel qui demeure en nous.
Et vous, que souhaitez-vous ou qu’avez-vous la nécessité de concilier pour pouvoir incarner pleinement qui vous êtes et incarner la Vie qui vous appelle ?
Si vous souhaitez être accompagné.e et/ou soutenu.e dans un travail de conciliation soyez libre de requérir un rendez-vous.
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