Etre et incarner qui je suis

Etre, c’est une chose. Être soi, en est une toute autre chose; à l’instar d’ être heureux ou être en paix. Mais joindre être et incarner qui je suis, là, on commence à toucher des zones intéressantes.

Introduction : Rétrospective de mon état d’être au moment de mon intention de départ

Initialement, je voulais reprendre l’article « Etre, enfin ! » et le remettre au goût du jour (il date de janvier 2017). Mais, quand j’ai commencé à me pencher sur le sujet, je me suis rendue compte que la tâche n’était pas celle que j’avais projetée. Il semblait alors clair, une fois devant la réalité de l’article pré-existant que compte tenu de ce que je souhaitais exprimer, mon plan était inadapté. Et en vérité rénover l’existant se révélait inutile puisque je souhaitais aborder un tout autre angle de vue.

Alors, plutôt que de chercher à m’acharner en reprenant une base qui ne demandait pas à l’être, je préfère repartir de zéro. Il me semble d’ailleurs intéressant que vous puissiez suivre, si vous le souhaitez, l’évolution du cheminement qui a été le mien. Disons que l’ensemble des articles est une sorte de témoignage vivant de mon cheminement personnel et de mes émotions.

Être est donc bel et bien le point de départ.

C’est pour cela que je vous parle de mon état d’être au démarrage. Il ne faut jamais perdre de vue l’intention qui nous anime initialement au risque de se perdre dans des actes inadaptés ou inutiles. Etre nécessite de votre au présent en étant présent à soi et conscient(e) de ce qui nous anime.

Être incarné ne suffit pas.

En effet, il ne suffit pas de naître sur terre et d’ être incarné (e) pour être.
Naître (= « n’être ») est d’ailleurs, en langage des oiseaux la négation d’être. Quand on naît, on n’est pas, par définition.

Naître sur Terre dans un corps humain quel qu’il soit, cela, c’est s’incarner sur Terre en tant que terrien. Chaque naissance, selon le moment et le lieu où elle prend place donne le ton sur ce que nous aurons à expérimenter dans cette vie. C’est un peu recevoir nos conditions particulières ou conditions générales de vie qui vont s’imposer à nous. Cela ne révèle pas notre avenir mais cela donne le ton des grands challenges que nous auront à Vivre.

Il existe de nombreuses autres possibilités de s’incarner autrement ou ailleurs. Chaque ailleurs ayant ses propres règles du jeu.

S’incarner signifie prendre chair et par extension rentrer dans la matière.

Naître, s’incarner et Être, c’est autre chose. Pour être vivant, il faut mourir. Les soufis et les christiques (c’est un pléonasme car les soufis font partis de la branche christique ;)) disent qu’ il faut mourir pour pouvoir naître. C’est d’ailleurs ce qu’à rappelé de nombreuses fois Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov. Il faut mourir à notre nature inférieure avec laquelle on naît pour ressusciter et incarner notre Être : notre nature supérieure; c’est-à-dire notre part divine. [C’est un résumé simplifié]

Lorsque tu trouveras ta place véritable, tu te mettras à briller depuis le plus profond de ton être. Les autres ne sauront pas pour quelle raison mais ils seront bien en ta compagnie et ils la rechercheront. Car, ta présence seule les raviront jusqu’au plus profonds de leur âme.

– Lætitia TRILLEAU

Comment incarner qui je suis ?

Quelle vaste question que la question de l’incarnation ! Si vous lisez les articles du blog depuis quelques années, vous savez que j’ai déjà beaucoup abordé cette question. Mais, elle est si riche et si vaste qu’une vie ne suffirait pas à y répondre. Le concept même de qui je suis demande aussi de cheminer  si longtemps pour ne serait-ce que prétendre à le caresser alors l’atteindre !

Bref, cela demande un réel et véritable investissement.

Dans la question du comment incarner qui je suis, il y a deux parties :

  1. Comment s’incarner ? Qu’est-ce que l’incarnation ?
  2. Pouvoir déterminer « qui je suis »

Les questions relatives à l’incarnation sont nombreuses

Mais, avant de pouvoir les aborder, il est incontournable d’accepter que la réincarnation est la base. Sans l’acceptation inconditionnelle de ce présupposer, ce n’est même pas la peine de vouloir aller plus loin. Si on n’accepte pas la réalité du cycle des incarnations, on ne peut pas comprendre pourquoi nous sommes ici et pour quelle raison on expérimente ce que nous vivons.

La véritable réalité, ce n’est pas ce que nous vivons ici.
Ici, nous sommes comme dans un jeu vidéo partagé où plusieurs joueurs jouent en même temps dans la même réalité virtuelle.
Sauf, que les incidences et conséquences sont plus graves que dans un jeu vidéo classique car à la fin, il faut payer ses dettes en conséquence de nos actes, sentiments, désirs et pensées. Rien ne sera oublié ou laissé au hasard, mais la repentance et le pardon sont des « joker » au pouvoir ineffable.

Pourquoi s’incarne-t-on ?

Il y a de nombreuses réponses possibles à cette question. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas pour vivre une vie toute pourrie faites de souffrances inutiles avant de s’éteindre criblé (e) de dettes, fâché(e) avec la Vie, écrasé(e) par la/les maladie(s) qu’on aura récoltée(s) à cause des abus qu’on aura choisi de s’infliger toute notre vie ! Non, ça c’est la récolte de ce qu’on aura semé. Alors, certes, il est difficile de dire ou d’entendre qu’une souffrance est positive, mais entendez au moins qu’elle a une profonde raison d’être. Et, si vous ne la voyez pas maintenant, votre avenir vous la révèlera.

Nous nous incarnons principalement pour faire nos preuves et nous améliorer. Jusqu’à retrouver qui on est vraiment et embrasser notre pouvoir créateur. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment; comme certain(e)s tentent de nous faire croire à toutes les sauces.

A propos du moment où nous demandons ou acceptons de nous incarner…

Ce moment a lieu dans l’entre deux. Et oui, c’est nous qui demandons ou qui acceptons d’y retourner. Rien ni personne ne nous force.
Notre libre arbitre commence déjà là. Si nous acceptons de relever le challenge, c’est parce que nous souhaitons évoluer, passer au stade expérimental pour valider que oui, nous sommes capables de mettre en pratique les apprentissages que nous avons théorisés de l’autre coté dans le vrai Réel. C’est là que ce joue la mission de Vie. Pas besoin de théories fumeuses ou de trouver des buts et missions compliquées. Beaucoup veulent être l’élu, pourtant rares sont ceux qui font les efforts intrinsèquement liés à cette aspiration. Ne serait-ce que dépasser l’ego est une tache extrêmement rude que peu de gens comprennent.
Il y a beaucoup d’appelés mais très peu sont ceux qui mettent en oeuvre le nécessaire dans la matière.

Passer de la théorie mentalement simple à la pratique dans le dur, c’est totalement différent. Cela demande un investissement de vie et de poser des actes à contre-courant perpétuellement.

Choisir l’incarnation, c’est aussi un biais pour améliorer notre condition dans la véritable réalité.

Certains s’incarnent pour aider les autres âmes, c’est vrai, mais pour eux aussi, le challenge se joue. D’ailleurs, nous nous aidons tous les uns, les autres. Nous endossons tous des rôles sans le savoir. Même ceux et celles qui pourraient prétendre ne s’incarner que pour aider les autres prennent un risque. Car, s’ils se plantent, ils paieront aussi les pots cassés. La théorie des scénario élaborés semblent toujours atteignables et parfaits. Et ils le sont car le plan et le tempo de Dieu sont toujours parfaits.
Sauf qu’après avoir perdu la mémoire, les choses ne sont plus visibles du même angle. On le vit pour de faux mais comme pour de vrai avec le poids des émotions en plus ! Dans ces conditions, il n’est pas toujours évident de discerner ce qui est bon et juste de ce qui ne l’est pas.

Les données numériques (décodables avec votre date et lieu de naissance en astrologie, numérologie…), les héritages de l’ADN et les mémoires d’âme avec lesquelles nous nous s’incarnons dans la matrice (le jeu ou l’expérience de simulation) sont des éléments à double tranchant. D’autant plus que la Matrice est un jeu dangereux dans lequel on peut se perdre au moindre faux pas, à tout moment.

Nous faisons des plans avant de nous incarner, un peu comme on prépare le scénario d’un jeu de rôles.

Mais, il s’agit d’un jeu de rôles très sérieux. Où les choses revêtent une importance beaucoup plus grave. Et, les dés sont remplacés par votre libre arbitre… et les hasards issus des lois divines universelles (cf. Kybalion sous les principes : de Mentalisme, de Correspondance, de Vibration, de Polarité , de Rythme de Cause et d’Effet, de Genre) se manifeste sous des chances et malchances.

Qu’est-ce que le refus d’incarnation ?

Parfois, sur le papier, le plan semble parfait même si on sait que la tâche sera rude et les conditions de vie initiale difficile. Et, pendant la grossesse durant la phase où l’âme de l’enfant annoncé apprend à comprendre sa famille, durant le processus de densification, elle prend conscience à nouveau, de façon plus concrète plus palpable, de la complexité de l’incarnation terrestre.

Elle se connecte alors au système de croyance humaine, aux émotions, à la lourdeur de notre densité terrestre. Et, elle veut jeter l’éponge.
Parfois c’est possible et cela se traduit par une fausse couche (il y a d’autres raisons à la fausse couche) ou bien, une autre âme est volontaire pour prendre le relai.
D’autres fois, c’est inenvisageable car l’âme a écourté ses jours lors de sa précédente incarnation et elle doit du temps. Les débiteurs temporels doivent nécessairement régulariser leur situation. Alors, elle ne peut pas reculer. Elle doit s’incarner et aller régler sa dette. Or, dans ces cas précis, l’incarnation qui s’annonce sera dure car il faut rattraper tout ce qui a été mal semé, mal appris ou non intégré lors de cette fameuse incarnation écourtée. Sauf que revenir cela rend les choses plus difficile car les expériences sont amplifiées par l’écho de celles de même nature qui n’ont pas été réalisées et qui restent souffrantes.

Il y a aussi le cas d’âmes qui s’incarnent pour la première fois sur terre.

Elles n’ont pas idée de ce que cela implique réellement. Parfois, lors de la phase de densification, elles refusent de s’alourdir davantage car c’est très inconfortable. Alors, leurs corps subtils ne descendent pas complètement dans leur corps physique. Cela génère de grands désordres : maladie, perte de conscience, fatigue chronique, mal-être, déséquilibre, fragilité physique et psychique…

Ou encore, il y a le cas d’enfants, donc d’âmes déjà en cours d’incarnation qui suite à un choc, un abus, des actes violence, un traumatisme ou autre stoppent la descente de leur corps subtils en réaction à ce qui s’est déroulé. Il est à noter que les corps subtiles continuent de se densifier après la naissance durant tout le stade du bébé, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte.

L’enfant peut aussi stopper la descente de ses corps subtils à cause de ses « dons » qu’il identifie comme inappropriés ou gênants. Ou encore quand la sensation qu’il ressent dans le corps humain le gêne. Quand il trouve que ce corps est lourd, dense, sale, limité… et qu’il refuse de se lier à lui.

Dans tous ces cas, il est possible de mettre en oeuvre un accompagnement spécifique.

Le but du jeu étant de réussir à incarner qui je suis.

En démarrant le jeu, nous oublions qui nous sommes. Cela se fait progressivement à partir du jour où l’esprit (la flamme) fait le choix de s’incarner à nouveau. Elle doit alors faire des choix au-delà du scenario : la planète, le pays, la famille dans laquelle elle va s’incarner. Mais aussi, les attributs du corps et de la personnalité. Il y a des restrictions dans ses choix, elle ne peut pas tout choisir comme elle la veux car cela dépend de ce qui est possible en fonction de ses incarnations précédentes inscrite dans son âme. C’est un peu comme les attributs de votre personnage : stade dévolution, dextérité, force… et le contenu de votre bourse de bonnes actions. Moins vous avez de credit et moins vous avez de choix. Il faut se contenter de ce à quoi vous avez droit.

Si je réussi à identifier, à être et incarner qui je suis, c’est gagné !

Mais attention, la notion de qui je suis évolue au fil de votre évolution même si rien ne change. Et, il ne suffit pas de le conceptualiser ou de le vivre mentalement, il faut l’incarner sous tous les plans… et ça, c’est pas une mince affaire ! C’est pour cela que très très rares sont ceux qui y parviennent.

Un ami disait :

Il ne sert à rien de se précipiter. La vie, c’est comme monter un escalator qui descend. Plus vous essayez de grimper vite et plus il descend rapidement. Et, au final, la seule chose que vous trouverez en haut de celui-ci, c’est vous !

Vous souhaitez aller plus loin dans cette quête d’être et incarner qui je suis ?

Il vous est possible d’initier un accompagnement de l’être authentique en individuel ou en groupe selon les moments et les possibilités offertes. Pour cela, il vous suffit de réserver un rendez-vous en cabinet, en extérieur ou à distance ici ou à vous inscrire à une des activités de groupe de votre choix qui sont présentées ici

La semaine prochaine, j’aborderai le sujet brulant et épineux de la fausse spiritualité et du mensonge qu’on vous sert à toutes les sauces dans le monde du bien-être et du développement personnel. Ca promet de remuer, alors si vous ne voulez pas accéder à une autre vérité que je présenterai toute nue, cachez-vous les yeux et bouchez-vous les oreilles ! Mais, dans tous les cas, je ne me tairai pas. Et, elle sera bien différente de celle qu’on vous sert à toutes les sauces depuis un moment déjà !

Je vous souhaite une lumineuse et douce semaine.

Bien à vous,
Je vous aime.
Lætitia

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