L’inconfort comme confort inconfortable du nomade

Comme vous le savez peut-être, je me suis transformée en nomade jusqu’au mois de juillet.
L’inconfort de la sortie de ma zone de confort a été de faible durée en somme.
Une fois le ressenti de l’ego perdant ses repères dépassé.
Avec un peu de prévisions logistiques, opérationnelles et organisationnelles, tout s’est allégé et l’inconfort avait quasiment disparu.

L’inconfort d’être sans cabinet fixe

Après une semaine à gérer les rendez-vous et les consultations sans cabinet… je me retrouve encore plus nomade lol.
En effet, l’ancien ayant été quitté et le nouveau n’étant pas encore prêt, je continue de composer avec ce que la vie me donne.
Ce qui aurait pu être parfaitement inconfortable et dérangeant.
Mais qui n’en a rien été.

L’expérience transitoire s’est révélée vivante et challengeante en terme de créativité et de résilience.
Après, j’avoue que c’est tenable parce que c’est temporaire.

Ce temps pétillant s’est achevé alors que je décollais ce vendredi pour la Mongolie après un arrêt transitoire de 17h en Russie.

Nous sommes en pleine coupe de monde de foot et je suis précisément à Moscou, là où cela se déroule.
L’Univers a beaucoup d’humour… j’ai une Sainte horreur du foot !
Et on baigne factuellement dans l’Univers de la coupe du monde.

Bon, en vérité, cela me fait sourire mais c’est sans réel impact dans mon intériorité.

La vie est une constante voie d’apprentissage… d’autant plus au travers des moments d’inconfort

J’espère, une fois, encore, transformer ce périple en opportunité d’enseignements à partager avec vous.
Car tout, dans cette Vie, selon moi, n’est qu’expérimentations pour nous permettre de prendre davantage conscience de qui nous sommes quand nous sommes alignés au « JE SUIS ».

Être nomade, j’y avais goûté déjà l’an dernier durant le pèlerinage vers St Jacques de Compostelle.
Et cela avait été très confortable.

Le détachement matériel était à son paroxysme, alors que le corps était mis à rude épreuve.
La promiscuité des albergues, le confort rudimentaire, la nourriture dans la plus simple expression étaient finalement un effort peu cher payé en contre partie de l’émerveillement que m’a offert ce périple.
Et, à cela s’ajoute l’expérimentation de Vivre l’Abondance…
Expérience qui ne m’a pas quitté depuis.

Avoir le temps de contempler la Nature, écouter ses murmures et ses secrets, se ré-émerveiller de la magie du Divin en toute chose, passer des seuils de conscience, recevoir l’initiation de la Réalité de la La Vraie Vie… tout cela n’a juste pas de prix.

Cet inconfort, ne l’a finalement pas été car je n’en percevais les « aléas » qu’en surface.
Tous ces points n’avaient pas d’importance.
J’étais parfaitement alignée avec ce mode d’existence dépouillée et je n’avais rien d’autre à faire que bénir la beauté du Vivant.

Revenons aux circonstances du présent

Pour en revenir à l’expérience actuelle, les choses sont différentes.
Mon statut de « sans cabinet fixe » a été une bénédiction pour mes patients, et pour moi également.
Cela nous a donné l’opportunité de changer de cadre.
Moi, j’ai pu revoir le calibrage de ce dont j’ai vraiment besoin, en terme de matériel et de conditions pour œuvrer.
Les accompagnements réalisés hors cadres habituels ont été magiques !

Au moment où je vous écris, je viens de voyager près de 6 heures en semi-jeûne (moi qui tiens tellement à mes repas) car mon repas sans lactose n’était pas disponible.
Je précise qu’en Russie la gestion des allergies alimentaires est inexistante.
Et, en plus, je n’ai quasiment pas dormi dans l’avion…

En réalité, tout cela a peu d’importance.
Je n’ai presque pas mangé mais, je n’ai pas mal au ventre… moi.
Contrairement à ceux qui m’accompagnent.

J’ai peu dormi dans l’avion, mais cela m’a permis d’expérimenter les capsules de sommeil.
Et c’était une chouette expérience.

Le confort est finalement une notion très paradoxale…

Comme toutes choses, j’ai envie de dire.
Car cette capsule a été, pour moi, du plus grand confort… pendant 3 heures bénéfiques pour mon corps.

Après cela, j’ai même trouvé un temps et un petit coin pour pratiquer mon yoga matinal  (salutation au soleil revisitée), à l’abri des regards, derrière un kiosque de duty free.
Certes, je ne bénéficiais que de 5mx1m.
Ce qui aurait pu être parfaitement inconfortables au demeurant.
Mais avec un peu de créativité et d’adaptation, cela fut suffisant et répondit à mon besoin de stimulation corporelle, d’étirements, d’intimité et d’espace.

Je vous invite à vous poser cette question : en Vérité, c’est quoi pour vous le confort ?

et celle-ci juste après :

A quel niveau d’inconfort seriez-vous prêt(e) à vous confronter pour recevoir de merveilleux cadeaux de la Vie et des bénédictions ?

Partagez vos réponses en postant un commentaire 😉

J’essaierai, autant que faire se peut, de poster des articles et/ou des photos en temps réels.
Mais, il est peu probable que je trouve du Wifi dans la steppe mongole !

Je vous souhaite une belle semaine.

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