La vie n’est pas une ligne droite, ni une pulsation régulière qui se répète à l’identique… à l’infini.
Bien au contraire !
Elle est faite de cycles, de flux et de reflux, de saisons intérieures qui se succèdent comme celles de la nature.
A travers cet article, nous arborons une voie pour accueillir ses cycles et écouter ses besoins afin d’honorer son propre rythme.
Chaque journée propose son propre rythme à honorer
Chaque journée offre sa saison intérieure éphémère spécifique.
Il y a des matins où l’on se sent vaste comme un ciel d’été et où l’on savoure un café seul.e, en silence, face à l’immensité de l’univers. Presque comme si le temps s’étirait pour nous offrir un instant suspendu.
Et il y a d’autres jours où l’on avance avec la lenteur d’un hiver feutré, heureux/se de partager une boisson chaude avec des amis autour d’une cheminée, d’un poêle ou d’un brasero, laissant les conversations se mêler au crépitement du feu.
Il serait fou de croire que la non-linéarité des envies et des besoins soit contradictoire.
Ces contrastes ne sont pas des incohérences, mais la preuve que nous vivons en résonance avec le mouvement naturel de notre être. Cet être en lien direct avec la nature qui se meut et vibre en fonction des saisons de la vie et des influences cosmiques de cycle de la nature.
Accepter notre énergie du moment et honorer son propre rythme
Nous avons parfois tendance à croire qu’il faudrait maintenir le même élan, le même enthousiasme, la même productivité, tout au long de notre vie.
Comme si notre valeur dépendait de cela et nécessitait une constance inébranlable.
Or, cela est utopique.
Il est important d’accepter que notre énergie, tout comme notre rythme, ne soit pas constante.
Pourtant, vouloir se forcer à rester dans un seul état immuable et permanent, c’est comme imposer à l’océan de rester toujours haut ou toujours bas.
Cela est irrationnel, irréaliste, absurde… Et finirait par nous étouffer.
Nos rythmes intérieurs sont faits pour changer, pour laisser alterner les phases d’expansion et de repli. C’est le propre de la Vie !
On retrouve cette alternance de mouvements dans toute chose, les vagues de la mer, la croissance avant le déclin, l’alternance entre le jour et la nuit… mais aussi dans le mouvement de notre corps pour respirer, danser, faire l’amour…
Honorer son propre rythme, c’est reconnaitre que nous avons tendance à être plus rapide ou plus lent.e parfois. Et le contraire à d’autres moments, dans d’autres situations ou d’autres contextes.
L’inspiration cosmique abreuve l’astre humain que nous sommes
C’est là que la métaphore inspirée de Bruno prend tout son sens :
Il est dans l’ordre de la nature et de la raison que l’infini, pour demeurer véritablement infini, soit poursuivi sans fin. Non par un mouvement physique, mais par un élan d’un autre ordre : un mouvement métaphysique, qui ne procède pas de l’imparfait vers le parfait, mais chemine en cercle à travers les degrés de la perfection.
Ainsi s’avance-t-il vers ce centre infini qui n’est ni une forme donnée, ni la forme qui donne, mais le principe même où toute forme s’abolit.Quant au mouvement dans l’espace, il a pour raison profonde la rénovation et la renaissance continuelle des corps.
Nul corps, dans une même disposition, ne peut demeurer perpétuel : comme les êtres qui, ne pouvant durer éternellement dans leur singularité, se perpétuent par leur espèce, ainsi les substances qui ne peuvent se maintenir sous le même aspect se renouvellent sans cesse.
La cause du mouvement dans l’espace, pour le tout comme pour chacune de ses parties, réside dans la nécessité de la vicissitude : non seulement pour que tout soit présent en tout lieu, mais aussi pour que, par ce moyen, tout accède à toutes les dispositions et à toutes les formes.
C’est pourquoi, à juste titre, le mouvement dans l’espace est le principe de toute autre transformation et de toute forme ; car, si on l’abolissait, plus aucune autre mutation ne pourrait advenir.
Ce qui nous intéresse dans ce passage, traduit de l’italien, c’est que chaque être humain est comme un astre en mouvement.
Nous tournons sur nous-mêmes tout en gravitant autour de nos soleils intérieurs.
Il y a des phases pleines où nous rayonnons, où nous partageons notre lumière et notre chaleur. Et des phases plus creuse, cachées, où nous nous retirons pour nous régénérer, à l’abri des regards. A l’instar du bal du soleil et de la lune vis-à-vis de notre regard.
Dans ce ballet cosmique, la lumière et l’ombre se répondent, et chacune a sa place dans notre équilibre.
Honorer son rythme, c’est reconnaître la légitimité de chacune de ces phases
et accepter que leur alternance soit nécessaire à notre vitalité.
Honorer son rythme passe aussi par respecter et honorer le rythme de l’autre
Vous admettrez qu’il serait fou de vouloir imposer au soleil, à la lune ou à la terre de changer de rythme pour s’accorder au nôtre. Il n’est pas en notre pouvoir de leur imposer notre volonté pour les pousser à changer de rythme. Toute lutte ici serait vaine et inutile.
Il en est de même pour chaque être humain. Chacun.e a son propre rythme qu’il convient d’honorer.
Je tiens toutefois à souligner que bien évidemment, en société ou dans le cadre de la vie en collectivité, le contexte impose de se caler sur un rythme commun. Tout au moins lors des moments partagés. Et, avouons que cela est loin d’être toujours évident.
Il s’agit d’ailleurs d’un sujet qui revient régulièrement lors des accompagnements.
Dans ce contexte, il convient de trouver des règles de fonctionnement pour une relation interpersonnelle harmonieuse.
Cela implique souvent d’accepter de ralentir le rythme des plus rapide ou de leur accorder des moments de retrait.
Le rythme et la régularité dépend de chacun.e, de chaque configuration, de la situation, des caractéristiques de chaque personne partie prenante au sein du groupe.
Pour définir le bon tempo, il est nécessaire de regarder la situation et ses composantes avec discernement pour trouver la bonne formule.
Se libérer des étiquettes qui figent notre identité
Ecouter nos besoins, identifier notre propre rythme et l’honorer est un pilier pour avoir une vie saine et dynamique tout en restant en santé. Mais il y a un obstacle à cela : les étiquettes.
Il y a les étiquettes qu’on nous a collées dès l’enfance, souvent sans malveillance et sans s’en rendre compte et toutes celles qui se sont invitées par la suite.
Mais sans crier gare ni chercher à être perverses, elles ont bel et bien fini par devenir des murs invisibles.
Bravard.e, timide, trop lent.e, toujours en retard, hyperactif/ve, pas assez motivé.e, rêveur/se, sérieux/se, colérique, introverti.e ou extraverti.e, …
Ces mots figent notre image, comme si nous étions condamnés à incarner une seule version de nous-mêmes. Ils ne tiennent pas compte de nos cycles, ni de notre capacité à changer.
Cela revient à prendre perpète pour jouer toute notre vie le même rôle sans possibilité de nuance. Nous enfermant et nous limitant à n’investiguer qu’une seule et unique facette du prisme des multiples faces que nous sommes. Car en réalité, nous pouvons être tout et son contraire en fonction des moments, des situations et des contextes… Nous pouvons être l’un, l’autre et son contraire en même temps.
Se libérer de ces étiquettes, c’est retrouver le droit d’être multiple.
C’est aussi accepter qu’un même être puisse avoir besoin d’agir avec fougue un jour et de ralentir le lendemain. Qu’on puisse avoir soif de rencontres et d’échanges après une longue période de solitude, ou au contraire ressentir l’élan de se retirer après avoir été très exposé.e.
Écouter la respiration de ses besoins
Nos besoins sont les signaux les plus précieux pour ajuster notre rythme.
Parfois, notre corps réclame le mouvement, la lumière, le contact social, l’effervescence.
D’autres fois, il implore le repos, la douceur, l’intimité, le repli dans notre grotte personnelle.
Écouter cette respiration intérieure, c’est arrêter de se demander si l’on est cohérent.e, et commencer à se demander si l’on est vrai.e à cet instant précis.
Car lorsque nous respectons ce qui vit en nous, tout devient plus fluide. Les décisions s’éclaircissent, l’énergie circule plus librement, et la joie reprend naturellement sa place.
Honorer son propre rythme, c’est en réalité honorer la vie qui nous traverse.
Honorer notre rythme c’est arrêter de croire que notre valeur dépend de notre constance immuable. C’est aussi le chemin pour accepter que notre richesse réside aussi dans nos variations.
Et si vous vous autorisiez enfin à écouter votre rythme, dans toutes ses nuances ?
Apprendre à s’écouter et à s’aimer dans ses cycles est un chemin qui transforme profondément la relation que l’on entretient avec soi-même… et avec les autres.
Être accompagné.e dans ce processus, c’est se donner la chance de dépasser les automatismes hérités, de lever les blocages qui nous coupent de nous, et de retrouver l’élan d’une vie pleinement accordée à notre rythme naturel.
Si vous souhaitez arpenter cette voie pour mieux vous connaitre, vous rencontre, vous respecter et vous aimer, je suis à votre service.
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