En quoi puis-je vous aider ?

Cela fait quelques jours déjà que cette invitation me trotte dans la tête. Car, finalement tout est là. Mon intervention, quelle qu’en soit sa nature, commence par cette question : en quoi puis-je vous aider ?

Cette question n’est pas une simple question, ni une question réthorique et c’est à mille lieux d’être une question de stratégie commerciale.

En quoi puis-je vous aider ? En fonction de l’intention que nous mettons avec cette question, celle-ci devient une véritable formule magique. Un sésame ouvre-toi qui étend le champ de tous les possibles jusqu’à l’infini.

Cela m’a été rappelé assez innocemment au travers d’une série. Une série que j’ai vue sur Netflix : New Amsterdam. En dehors de tout un tas d’autres choses, j’ai trouvé cette série inspirante grâce à son directeur pour qui rien n’est impossible. Du coup, tout est possible ou, tout au moins, il n’est pas fou de vouloir essayer. Car, comme je me plais à le dire, “on n’est pas à l’abri d’un coup de bol ! “

Personnellement, je suis toute à fait raccord avec Max (le directeur de l’hôpital): tout problème a une solution. La solution nait en simultanée avec le problème. C’est un précepte évident d’un point de vue hermétiste. Il suffit de partir en quête pour la trouver. Or, cette solution représente presque toujours une évolution positive pour tous. Ainsi, le problème n’est que le pivot qui permet de passer d’un état équilibré A à un nouvel état d’équilibre B. Ce dernier étant une évolution positive de l’état A.

Vivre avec une conscience élevée n’est pas si simple.

Alors, attention, je ne dis pas qu’il est facile de vivre avec cet état d’esprit ou cette conscience. Pour la majorité, un problème est un problème. C’est dramatique et il faut l’éradiquer. Le quotidien me le rappelle souvent.

Certains prennent les problèmes personnellement. Ils tiennent à leurs histoires, leurs difficultés,… pour eux, il est important que la vie rime avec difficultés, pénibilité ou fatalité.

Or, les problèmes ne nous appartiennent pas. Par contre, il nous appartient d’accepter qu’ils existent et qu’ils ne font pas partie de nous. Cela, ne serait-ce que pour pouvoir les laisser s’en aller. Et, ce point est souvent une étape périlleuse.

Certains aiment avoir un karma négatif. Ou en tout cas se le dire et le répéter au monde. La fatalité peut être confortable pour expliquer nos manquements, nos ratés, pour s’affliger ou rester dans un état de tristesse. Attention, je ne tiens à critiquer personne car souvent, cela est parfaitement inconscient.

Dans certains cas, il s’agit de conditionnements. Par exemple, un cas qui est souvent rencontré raconte ceci (si on sait lire entre les lignes et entendre au-delà des mots): Toute mon enfance, mes parents ont dit que je ratais tout mais ils m’aimaient. Alors, comme je veux qu’ils continuent à m’aimer, par fidélité, une partie de moi conspire à me faire tout rater. Si je réussissais, le risque serait de perdre leur amour.

Ceci est l’histoire que la personne se raconte inconsciemment. Il y a déjà parcourir un sacré bout de chemin pour toucher cela du doigt. Le chemin est encore long ensuite pour pouvoir l’entendre. Et ensuite, il y a tout un autre cheminement à parcourir pour l’accepter, le transforme et le dépasser.

La théorie, c’est bien. Mais, c’est plus complexe dans la pratique. Pour beaucoup d’humains, aborder un problème observé chez eux ou dans leur environnement quotidien revient à les attaquer personnellement. Et cela, est bien triste.

Il y a la théorie et la pratique… deux mondes distincts qui s’entre-choquent

En effet, il ne suffit pas de :
1- demander à un humain en quoi puis-je vous aider ?
2- lui offrir ce qu’il a demandé
3- magie magie tout est réglé. Loin de là !

Et pour cause, l’humain aime (consciemment ou inconsciemment) son problème. Il y tient, il le chérit, le nourrit en s’en plaignant… Du coup, même en lui montrant la porte qui lui permettra de sortir de la prison de son problème… et bien, contre toute attente, nous risquons de nous retrouver confronter à une autre difficulté : il ne veut pas emprunter cette porte.

Comment puis-je vous aider à ouvrir ou franchir cette porte ?

Bien sûr que j’ai la solution, il suffit d’aller vers la porte, d’appuyer sur la poignée, pousser la porte et faire un pas en avant. C’est simple non ?

Ben non ! 🤷🏻‍♀️ La personne pourra vous dire, je n’y arrive pas, je ne peux pas… pour un tas de raisons

Je ne vais pas ici refaire le tour d’horizon de tous les bénéfices secondaires qui peuvent exister ni, des propriétés et modes de fonctionnement de l’ego ou du mental.

Non, aujourd’hui, j’aimerais juste tendre une main et ouvrir le champ des possibles à tout être qui lit cet article. Imaginez que nous nous faisons face avec ouverture, présence et, avec beaucoup de bienveillance je vous demande en quoi puis-je vous aider ? Que me répondez-vous spontanément ?
Ne vous limitez pas à ce que vous pensez possible ou pas. Vers que idéal voulez-vous aller ?

Prenez un temps pour jauger. Est-ce bien vers cela que vous voulez tendre ?

Etes-vous prêt(e) à tout lâcher pour obtenir ce quelque chose ? Êtes-vous prêt(e) à quitter votre état de problème ou un peu de confort pour attendre cela ?

Soyez honnête avec vous-même. Cela se joue entre vous et vous-mêmes uniquement. Si votre peur est “mais qu’est-ce que les autres vont en penser, c’est que vous ne souhaitez pas atteindre cet idéal. Ce que les autres pensent de ceci ou cela les concerne et ne vous regarde pas.

Après, il est possible que vous préfériez nourrir et entretenir votre drame personnel. Mais, il est important d’être honnête avec vous-même et d’arrêter de vous mentir. La situation dans laquelle vous êtes vous convient même si vous vous en plaignez. Alors, prenez le temps de la chérir et arrêtez de vous faire croire et de faire croire au monde entier qu’elle ne vous convient pas.

Peut-être que votre mère ou une autre personne pense que votre situation n’est pas assez bien, assez ceci ou trop cela pour vous mais en quoi est-ce important ? Cela est sa vision selon son cadre de références. Or, sa vision ne parle que d’elle, de ses propres choix, ses échecs, ses envies, ses croyances… Voulez-vous vivre pour elle ou pour vous ? Ne devrait-elle pas s’appliquer ses choix à elle-même plutôt que de les dicter à d’autres ?

Nos choix parlent de nous. Faire un choix à coeur ouvert avec justesse est le plus grand, le plus beau et le plus puissant cadeau que nous puissions nous offrir.

Alors, en quoi puis-je vous aider ?

Peut-être puis-je vous aider en quelque chose ou peut-être que je ne le peux en rien.
Dans tous les cas, la réponse vous appartient. Cela se joue entre vous et vous.

Et, si vous souhaitez réellement que je puisse vous accompagner vers ce quelque chose en quoi je suis susceptible de vous aider, il vous suffit de réserver un rendez-vous 🙂

Il n’y a pas de limitation, alors autorisez-vous à ouvrir le champ des possibles sans chercher à vous censurer. Osez être audacieux.se 😉

Je vous souhaite une lumineuse journée.

Bien à vous,

Lætitia

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