L’audacieux passion-né de la vie et le feu de la réussite.

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On dit, très justement, que l’avenir appartient aux audacieux. Mais aussi que la réussite appartient à ceux qui se lèvent tôt. Alors, est-il possible de trouver un lien entre les deux ? Qu’ont-ils de particulier ces gens audacieux ? Qu’ont-ils de particulier ces passion-nés de la vie ? Ces gens qui réussissent ? Sont-ils simplement des passionnés comme les autres ? Ou sont-ils animés par autre chose ?

Il est assez facilement observable que les audacieux réussissent…

Quelle est la saveur qu’ils trouvent dans la vie que d’autres n’arrivent pas à goûter ? Aujourd’hui, je vous propose de parcourir ce sujet passionnant de la passion et de l’audace.

Etre audacieux, ce n’est pas jouer la sécurité. Mais pour autant, ce n’est pas être téméraire. C’est un mélange entre les deux. Si nous prenons le temps de véritablement percevoir ce qu’est l’audace, nous pouvons ressentir son caractère mesuré, équilibré, jaugé. Sur le curseur de la Vie, l’audace se trouve à un endroit entre l’utopie et le pragmatisme. Personnellement, moi, j’aime cela, l’utopie. A mon sens seule l’utopie peut changer le monde ou tout au moins le ré-enchanter dans certains cas. Comme dit l’adage,

Ils l’ont fait car personne ne leur avait dit que c’était impossible.

Pour ce qui me concerne l’impossible est une illusion. Alors…
N’arrêtes jamais de rêver.

Dans ma vie, j’ai eu cette chance de côtoyer des gens audacieux. J’espère d’ailleurs en faire partie 😉
Si j’observe, si je me souviens, si je regarde bien, avec Conscience et attention, qu’est-ce qu’ils ont de si particulier ? Qu’ont-ils de différent ?

Je tiens à préciser que mon intention n’est pas de modéliser leur comportement, leur attitude, leur vision ou quoi que ce soit d’autre.

Certains déjà ont cherché à le faire. Ils ont voulu modéliser ceux qui réussissent. Ils voulaient, ainsi trouver une méthode, une théorie, pour transformer les gens et les amener à réussir. Mais, ce qu’ils n’ont pas pris en compte, c’est tout un ensemble de facteurs qui font que chaque être est unique et que son essence, sa nature profonde ne peut pas et ne doit pas être modifiée. C’est ce que j’appelle son Unicité.

En voulant le changer l’humain, selon une méthode x ou y , on tente de les faire devenir qui ils ne sont pas. On les emmener à se transformer pour être autre chose que ce qu’ils sont réellement dans leur nature profonde. On les éloigne de leur Unicité. Et, maintenir cet éloignement est coûteux en énergie. Cela favorise la survenue de fatigue chronique, douleurs chroniques, maladies chroniques, etc… Il est donc urgent de rester fidèle à notre Unicité. C’est en accord avec cette vérité intérieure propre à chacun que nous pourrons révéler notre audace.

Cela ne veut évidemment pas dire que certains ont le droit de réussir et d’autres non.

Ce que je souhaite mettre en exergue ici, c’est que tout le monde ne réussira pas en prenant le même chemin. L’idée d’emprunter le chemin d’un autre, me semble d’ailleurs absurde déjà dans l’énoncé.

Cela revient à vouloir vivre la vie de quelqu’un d’autre. Donc à être qui nous ne sommes pas. Or, c’est ainsi qu’on se perd et que la maladie se fraye un chemin durable en nous. Car nous sommes alors empoisonnés par le poison du mensonge. Car nous mentons aux autres en prétendant être qui nous ne sommes pas. Et, avec le temps, nous commençons et/ou finissons en nous mentant à nous-mêmes.

Si, à force de nous mentir à nous-même nous finissons par oublier qui nous sommes, qui viendra nous sauver ? Qui pourra nous ramener à notre bon souvenir ? Il n’y a que peu de personnes pour cela : la maladie, l’accident de la vie, l’amour. Je souhaite à celui qui se perd d’être sauvé par l’Amour même si souvent cela se révèle finalement plus douloureux que les deux autres options.

La passion comme moteur de l’audacieux

Il n’existe pas de méthode pour pour être audacieux. Tout comme il n’y a pas de méthode dans la vie pour devenir passionné.

La passion ne se commande pas et on ne peut pas la feindre. Enfant, j’enviais la passion de ma soeur pour les chevaux. Elle n’avait pas à se poser la question de ce qu’elle allait faire de son temps libre ou de son énergie disponible. Elle nourrissait sa passion de tout ce qu’elle pouvait et sa passion la nourrissait en retour. Pour moi, c’était plus compliqué.

La passion, on l’a ou on ne l’a pas. On ne peut pas choisir d’être passionné. On est passionné ou on ne l’est pas. C’est une question de feu intérieur.

Par ailleurs, il n’est pas possible de choisir de quoi on veut être passionné. On peut s’intéresser vivement à quelque chose ou choisir de devenir expert de ceci ou cela. Mais pour autant, cela ne fera pas de nous un passionné. Et, c’est pareil pour l’audace.

Les audacieux sont-ils des passionnés ?

En vérité, les gens audacieux ont cette attitude, ce comportement particulier. Celui qui les amène finalement à assumer leurs différences. Ils ont cette nature particulière qui leur permet d’assumer, parfois non sans mal, de déranger.

D’ailleurs, si je regarde bien, la plupart des audacieux en jouent. Ils jouent de leurs différences, de leur côté hors norme ou inacceptable. Ils jouent avec le politiquement pas-tout-à-fait-correct. C’est cela aussi l’audace. Mais, ce n’est pas être impoli ni même être insolent. Ce n’est pas non plus vouloir déranger pour faire mal. Ce serait davantage accepter de déranger pour amener du nouveau, pour apporter de la nouveauté, de l’innovation, quelque chose de différent, apporter une fraicheur nouvelle dans la Vie de tous.

Nous pourrions voir cela comme une facilité naturelle à appliquer un marketing personnel de façon innée. Au lieu de percevoir notre différence comme un problème ou un défaut, l’audacieux la met en avant et elle devient sa marque de fabrique, son avantage individuel non copiable. Non copiable car personne ne pourra re-créer cette unicité puisqu’elle est unique. La seule chose qui pourrait advenir, c’est créer une pâle copie vide de sens et sans âme, une ressemblance illusoire, un mirage en somme. C’est pour cela que chercher à modéliser la réussite me semble absurde ou plutôt une voie sans issue si nous ne pouvons nous approprier ces éléments en les mettant en résonance avec notre unicité.

L’audacieux est né avec la passion comme moteur de vie

Ici, je pense plus particulièrement à une personne qui m’avait particulièrement marquée par sa manière d’être, son audace et un peu son côté insupportable. Cette personne, était portée à 300% par sa passion. Pour autant, cela ne faisait pas d’elle une personne qui n’était pas anxieuse. Bien loin de là !

Nous pourrions facilement être tentés, en l’observant de penser que l’audace est le fruit de sa confiance en elle. Mais, en réalité ce n’était pas ça. C’est simplement qu’elle était portée par un quelque chose de particulier. Quelque chose qui vivait en elle, à l’intérieur. Cela émane de son centre. Un quelque chose qu’il est impossible pour elle de laisser. Je vous parle ici de ce fameux feu intérieur, cette chose qui l’anime depuis ses profondeurs.

Je me souviens avoir eu l’occasion, à plusieurs reprises en vérité, de l’observer. J’ai pu observer extérieurement son apparence sereine, centrée, alignée, avec un aplomb qui semblait à toute épreuve. Mêlés à un ancrage auquel rien ne semble déroger. Et pourtant, si je la regarder avec plus d’attention, avec conscience, que je la rencontre dans sa Vérité. Elle était stressée. Elle trépignait. Tout son intérieur vibrait et brûlait de pouvoir crier sa vérité. Le feu de sa passion voulait s’exprimer avec encore plus de grandiosité.

L’audacieux est né passionné et sa passion brûle de s’exprimer et l’invite à l’incarner pleinement à chaque instant.

L’ambitieux peut sembler utopique mais, en vérité, il est pragmatique

Je me souviens d’un entretien que nous avions partagé avec un prospect. Lors de cette occasion particulière, l’indécision qu’elle percevait comme absurde et que témoignait par tout son être la personne qui se trouvait en face de nous, lui était insupportable. Cela transpirait pas tous les pores de sa peau.

Comment cette personne ne pouvait pas se rendre compte de l’opportunité qui était là, face à elle ? Et en même temps de l’absurdité de son raisonnement qui la poussait à douter de la proposition qui lui était faite ?

Il le savait, je le savais, mais peut-être que la seule personne à ne pas le savoir c’était bien cette personne en face de nous. Notre rôle d’ailleurs, notre but, notre objectif, durant cette réunion était bel et bien de la convaincre. Alors que cela aurait dû lui sauter aux yeux… mais non. Il semble que cela ne coulait pas comme de l’eau de roche. Nous étions conscients de tout ce qu’impliquait notre offre. La personne en face de nous n’avait pas la conscience que nous partagions.

Vous vous demandez peut-être comment cela a terminé. Et bien, nous étions face à une personne absurde avec un raisonnement absurde. Sa conscience a fait qu’elle n’avait pas été en mesure de voir avec pragmatisme et réalisme ce qui était là face à elle; simplement posé sur sa table. Rien n’aurait pu changer cela. Certains sont prêts à voir, d’autres pas.

L’incompréhension de celui qui n’a pas les yeux pour voir ni les oreilles pour entendre

C’est cela qui est le plus compliqué pour un passionné et d’autant plus pour l’audacieux.

Transmettre l’essence de sa passion est quelque chose de fort difficile, d’extrêmement complexe même. Comment comprendre que les autres ne soient pas aussi passionnés. Par quelque chose d’aussi merveilleux. Pourquoi n’arrivent-ils pas à toucher cet émerveillement ? Comment peut-il en être autrement ? Cette passion est si belle, si incontournable… Comment ne pas le voir, le percevoir, le ressentir ?

Pourtant, la réponse est simple. C’est encore ici une question de feu intérieur. Un passionné brûle pour le sujet de sa passion. Si sa passion s’échappe, il meurt de l’intérieur comme un feu auquel on n’aurait oublié de nourrir de bois.

Le passionné est animé par ce feu et c’est un autre type de feu qui anime l’audacieux. Ce qui ne veut absolument pas dire que le passionné est ou n’est pas audacieux, et inversement, entendons-nous bien.

L’audacieux est ainsi parce qu’il n’a rien à perdre. Il connaît sa vérité et il connaît le sens de sa passion et le pourquoi qui le fait mouvoir. En tout cas, une partie de lui pas toujours consciente 😉
Mais ne nous trompons pas, il s’agit d’une passion qui est ici intérieure et pas extérieure. C’est d’ailleurs ceci qui différencie le passionné et l’audacieux.

L’audacieux a pour moteur son feu intérieur

Et c’est bien là où réside sa force. Qu’il parvienne à convaincre ou non, qu’on reconnaisse qu’il a raison ou non, cela n’a pas d’importance. Parce que lui sait. Il reconnaît sa passion et sa vérité intérieures. Peu importe que l’extérieur le reconnaisse ou pas; de par son travail, de par le témoignage de qui il est dans sa vérité, il réussira à transmettre cela. Alors peut-être pas à tout le monde et probablement pas de façon claire et consciente bien sûr, mais il parviendra à transmettre quelque chose de précieux qui provient de son essence.

Or, sans même le savoir, en faisant cela, tout est fait. En transmettant, en rayonnant ce qui brûle depuis son centre, sans que lui ni les autres ne s’en rendent compte, tout est fait. Il a tout gagné. Il réalise sa mission de vie.
Celui qui cherche à réaliser sa mission de vie est certain d’échouer car il le fera mentalement. Et, par ce fait, il jouera à se faire croire qu’il fait cela. Mais tant qu’il s’adonne à faire, tout est faux. Ce n’est qu’une action qui émane du mental, c’est donc calculé et impur.
Il n’est pas entrain de vibrer, librement et sans intervention, sa propre essence dans la pureté de l’innocent. Or, celui-là, le véritable innocent est dans le coeur et ne fonctionne pas avec la tête. C’est d’ailleurs pour cela que les alchimistes insiste sur le fait qu’il faut en premier lieu se couper la tête.

Ce qui m’étonne le plus en vérité, c’est que le monde s’étonne de la réussite des audacieux

Au départ, on les prend pour des utopistes, des personnes dites légères d’esprit, des rêveurs,… des personnes à qui il manque d’avoir les pieds sur terre… Et après ça, 5 ans ou 10 ans après, on s’étonne qu’ils aient si bien réussi. On s’étonne au fur et à mesure du temps de voir qu’ils réussissent tout ce qu’ils entreprennent ou presque. Et on leur offre des j’ai toujours cru en toi ! J’ai toujours su que tu réussirais… et autres… Quelle hypocrisie !

Et, face à ce succès incroyable, tout le monde s’interroge mais comment est-ce possible ?

Pourquoi lui, pourquoi elle, a si bien réussi alors que les autres qui se donnent du mal à faire les choses comme il faut n’y arrivent pas ?

C’est bien là toute la question !

Lorsqu’on forme des commerciaux, on leur explique que le travail paye toujours, que chaque action commerciale menée donnera des fruits.

C’est vrai dans la plupart des cas. C’est la loi des chiffres. Mais cette loi des chiffres ne suffit pas.

Certains chiffrent bien et réussissent alors que d’autres pas.

Pourtant, au départ, ils font la même chose… extérieurement parlant quand on se limite à la définition et la réalisation des tâches.

Savez-vous quelle est la différence ? Peut-être le soupçonnez-vous ?

La différence se trouve à l’intérieur. C’est quelque chose de vibratoire. Cela à voir avec la loi de résonance dont je vous ai déjà parlé maintes et maintes fois.

L’un est aligné avec qui il est, centré, il sonne juste, il sonne vrai, il n’essaie pas d’être quelqu’un qu’il n’est pas. Ce n’est pas un violoncelle qui voudrait faire un son de piano. Alors la musique qui émane de lui plaît et il réussit.

Le second, lui, se force à essayer d’être autre chose que qu’il est. Il fait comme on lui a dit. Parce qu’on lui a dit que c’est comme ça qu’il fallait faire. Alors, bon élève, voulant être parfait, il se retrouve à jouer une partition destinée à une guitare électrique alors qu’il est un clavecin.

Tant qu’il continuera à vouloir jouer du rock ‘n’ roll, sans prendre en considération son instrument intérieur, il échouera. En s’entêtant à vouloir être ce qu’il n’est pas et à faire comme un tel sans être à l’écoute de sa propre nature, il ne pourra pas rencontrer son feu intérieur. Alors, ne parlons pas de le nourrir ou de le faire rayonner.

Cela ne lui est pas possible, tout simplement parce qu’il sera ailleurs que dans son centre. C’est là que se trouve l’un des principes de base de la réussite. Malheureusement, très peu ont cette Conscience, cette Connaissance.

Ceux qui prennent en compte la part spirituelle de l’humain sont conscients de cela. Je tiens d’ailleurs à rappeler que même si elle est niée par certains, elle n’a pas autant cessé d’exister en eux. Elle est juste non nourrit. C’est comme essayer de se faire croire que nous n’avons pas de cheveux. Ce n’est pas parce qu’on les nie qu’il ne sont plus là. Ils reçoivent juste moins de soin ne sont ni lavés, ni coupés, ni brossés. On parait juste beaucoup plus négligés et ça se sent.

Comme je dis régulièrement :

Ce n’est pas parce que nous ne croyons pas en quelque chose que cela n’existe pas.

À tous les initiés le savent : l’ingrédient essentiel, la graine essentielle, qui mène à la réussite est aussi ailleurs; est indispensable. On appelle cela avoir un haut idéal.

Une fois marié à l’agent magique, tout est possible.

Lorsqu’on parle de haut idéal, il s’agit d’un idéal qui va au-delà de la personne. Dans le sens où l’idéal va au-delà de l’orgueil, de l’égoïsme ou de la réussite personnelle. Si l’idéal se limite à cela, même en parvenant à réaliser cet idéal, il n’aura que peu de saveur. Ou, cette saveur disparaitra rapidement. Sa nature sera extrêmement éphémère.

Réussir est une chose et vivre durablement la réussite en est une autre.

Pour vivre réellement et durablement la réussite, il faut la partager. Mais, la partager avec des êtres conscients de ce que cette réussite représente, du travail réalisé, de l’énergie dépensée, du temps investit, de l’intention qui l’a nourrit.

Et, pour ceux qui rencontre la réussite, à chaque fois que nous goutons à la réussite, il est essentiel d’être vigilants à ne pas s’y arrêter. Car le risque est de se laisser endormir et amollir par le succès et le confort. C’est par ce piège que beaucoup se retrouvent à perdre le gout de tout, en même temps qu’ils perdent de vue leur haut idéal.

Comment identifier ce haut idéal me direz-vous ?

Chacun a sa réponse à l’intérieur de lui. Il est né avec. Nous ne pourrons faire preuve d’audace que lorsque nous aurons embrasser cette vérité intérieure de qui nous sommes. C’est grâce, avec et pour elle que nous respirons, nous nous mouvons, nous aimons… Bref, elle est ce pour quoi nous sommes en Vie.

Il est donc urgent de ne rien faire et de descendre explorer notre intériorité pour aller à la rencontre de notre feu intérieur. Cela ne peut se faire qu’à l’intérieur. Ensuite, nous pourrons redevenir des passion-nés et vivre avec audace. Ce que nous avons à réaliser, personne ne peut le faire à notre place.

Bien à vous,

Lætitia

3 réflexions au sujet de “L’audacieux passion-né de la vie et le feu de la réussite.”

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