S’il y a bien une question que je pose souvent, c’est celle-ci : Sinon, vous faites quoi pour vous ressourcer ?
Quelle est votre activité de ressourcement ?
Et, je suis souvent surprise de la réponse.
Dans la grande majorité des cas, les consultants ne comprennent pas la question et me répondent :
Je me repose.
– Ok, mais quelle est votre activité de ressourcement ?
– Heu… je ne sais pas.
– Est-ce qu’il y a une activité créative, récréative, sportive… que vous faites; pendant laquelle vous perdez la notion du temps ?
– Heu oui
– Et, vous vous sentez plus en forme après, même si elle vous demande de l’énergie, n’est-ce pas ?
Car c’est bien à cela qu’il est possible de reconnaître une activité ressourçante.
Elle nous fait, plus ou moins selon les cas, perdre la notion du temps.
Une fois l’activité achevée, nous sentons que nous sommes rempli(e) d’une nouvelle énergie.
On pense souvent en premier lieu à la méditation, au yoga, à la marche dans la nature…
Mais il n’y a pas que des activités « lentes » qui mènent au ressourcement.
Et j’ai envie de dire heureusement ! car en fonction de notre rythme habituel, il est bon de choisir un rythme différent pour faire de la discontinuité.
Si notre rythme habituel est yang, c’est à dire très actif avec une polarité masculine, une activité ressourçante yin (calme ou lente, à polarité féminine) est à privilégier et inversement.
L’activité de ressourcement idéale peut-être très différente d’une personne à une autre. Mais, dans tous les cas, elle a cela de particulier de se faire dans la fluidité.
La fluidité mère de ressourcement
Quand c’est fluide, ça coule, ça glisse, ça se déroule, de fait, en tout « confort« , sans résistance ni accro.
Nous prenons plaisir à faire cette activité et elle nous demande de la concentration dans le lâcher prise.
Drôle de notion n’est-ce pas ?
La concentration est alors nécessaire pour notre précision et le lâcher-prise pour accueillir l’inspiration.
Nous respirons autrement.
Ici, j’aurais également pu dire qu’elle nous demande un niveau de conscience élevée.
Nous sommes à fond dans le moment présent.
C’est-à-dire que sans même nous en rendre compte, nous sommes alors dans un état de conscience plein et entier.
Non, je ne parle pas de pleine conscience car le courant de la pleine conscience, ce n’est pas la même chose.
La pleine conscience est en lien avec le conscient en opposition avec l’inconscient.
Là je parle de conscience en lien avec la Conscience.
Ce qui n’a absolument rien à voir.
Un exemple d’activité de ressourcement ?
La fluidité, je l’atteins à des moments différents.
Par exemple, quand je pratique le snowboard.
Je suis alors portée par l’intuition de l’intelligence de mon corps.
C’est physique, sportif, mais fluide. Ca ondule. Le mouvement me porte.
Par contre, si je ne suis pas précise, c’est la chute assurée.
De même, le lâcher-prise est nécessaire car, de la même façon, si je commence à réfléchir… à passer donc dans le mental, la mauvaise prise de carre est au rendez-vous et c’est la chute.
Autre exemple, en lien avec la fluidité :
Quand je dois prendre parole en public. Avant, je suis prise d’un trac léger.
Mon système corporel se prépare à être performant en générant du cortisol et de l’adrénaline.
J’ai de l’appréhension car je souhaite donner le meilleur de moi et être juste dans mes propos. Et, cela dure, jusqu’au moment où je parviens à aligner plus de 3 mots. Après cela, je suis portée par le flux de mon inspiration et des mots qui me viennent. C’est fluide. Ca coule naturellement.
Dans les deux cas. Une fois l’activité terminée, je suis bien. La fatigue ne se fait pas sentir. Même quand je suis contrite de douleurs musculaires !
Dans les deux cas, je vous invite à noter que l’intuition, l’inspiration, le flux (noter le vocabulaire lié au registre de l’eau… qui nettoie), tout comme l’intelligence du corps sont de la partie.
Le ressourcement dans la créativité
Dans de très nombreux cas, les activités de ressourcement sont des activités créatives ou artistiques qui invitent à la spontanéité, à l’inspiration, à la fluidité, la rythmique, au lâcher-prise. Les activités qui y sont liées sont souvent la peinture, la musique, l’écriture, la danse, la poterie, la sculpture, la cuisine, le chant, l’artisanat d’art…
Mais ce peut aussi être autre chose. La notion d’art est vaste. Le massage corporel peut-être un art, tout comme le soin, la pâtisserie, la négociation, la magie, les arts martiaux …
Petite aparté spirituelle
L’inspiration vient de l’âme, de notre partie divine qui est liée au souffle.
Les activités de ressourcements sont intimement liées à notre part divine. En les réalisant, nous nous connectons davantage à notre âme. L’art est le langage de l’âme.
Pensez-y !
A quelle fréquence ?
La réponse est bien évidemment : le plus souvent possible mais avec mesure. (cf. Quand plus devient moins). Apprenons à nous écouter pour ressentir quelle est la fréquence qui nous convient.
Comme d’habitude, vous êtes libre de partager le lien vers cet article et poster un message en utilisant le module de commentaires
Envie de travailler sur l’équilibrage de vos rythmes et gestion de votre énergie ?
Demandez une consultation
Je nous souhaite une belle semaine.
Partager la publication "Quelle est votre activité de ressourcement ?"
4 commentaires sur “Quelle est votre activité de ressourcement ?”
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.
Article passionnant et enrichissant.. J’ai beaucoup aimé. Merci
Merci pour ton feedback.
Je te souhaite une belle semaine 🙂
Merci beaucoup pour cet article inspirant.
La fluidité dont vous parlez ressemble fortement au concept de « fluidité-bien être », en comparaison au concept de « fluidité-performance » que l’on rencontre très souvent chez les sportifs, notamment ceux qui atteignent des performances importantes.
Effectivement, cet état de « flow » permettent une grande impression de liberté et d’accomplissement. Un vrai ressourcement pour les personnes qui atteignent cet état. Et évidemment, c’est pas en se « reposant » affalé sur le canapé que l’on atteint cet état de bien être, de quasi-euphorie.
Pour ma part, je rencontre cet état quand je cours, avec la musique idoine dans les oreilles. Ou alors quand j’écris, toujours avec la musique servant de détonateur pour « relâcher » suffisant le mental.
Encore merci pour cet article.
Bonne semaine.
Merci de votre commentaire Guillaume.
Avec les années qui passent, ma vision du flow et de la fluidité évolue et s’affine.
C’est un moment de lâcher-prise durant lequel nous nous laissons porter par le flux de la Vie. Puis, nous pouvons accueillir différents aspects qui peuvent se manifester et nous laisser surfer sur et dans cette mouvance.
La musique, de part ce qu’elle porte en elle facilite souvent cet accès effectivement 😉
Je vous souhaite une merveilleuse semaine.