Passer du renoncement à l’acceptation

Oui, je sais que la frontière entre le renoncement et l’acceptation est mince. Pour certains, elle peut même sembler symbolique. J’entends d’ici ceux qui disent : « Non mais, tu en as pas marre de pinailler sur les mots ? » Mais le Verbe, la Parole est d’une importance essentielle.

La différence entre les deux change, du tout au tout, ce que cela peut générer en conséquence. Tout ce qui existe est information et vibration. Or, chaque mot, chaque terme, porte son information spécifique et génère sa propre vibration.

Et, dans la Vie, l’important, ce n’est pas les composantes de l’expérience, c’est ce qui en découle. De la même façon qu’au poker, l’important, ce ne sont pas les cartes mais ce que nous en faisons.

Pour commencer, posons nous sur la signification de ces termes.

Le renoncement, c’est quoi ?

Fait de renoncer à quelque chose. Synon. abandon, désistement, renonciation.

1. Vieilli. Fait d’accepter que quelque chose ne se fasse pas, d’abandonner un projet.
2. Fait de cesser de revendiquer un droit, un avantage, de ne plus défendre ce à quoi l’on tient, de cesser volontairement de poursuivre un effort:
3. Fait de sacrifier ce à quoi l’on tient.

Le renoncement, a une belle intention, parfois, quand elle permet d’abandonner la lutte et parfois la guerre.
« Arrête de vouloir faire plier l’Univers à ta Volonté« . Cette phrase, je l’ai entendue un certain nombre de fois dans la passé. Mais cela, c’était avant. Avant de modifier ce comportement et cette attitude qui étaient ceux que j’avais choisi d’adopter. Peu importe pourquoi et comment. Ce qui est certains c’est qu’ils étaient devenus obsolètes.

Quand le renoncement ressemble à de la négation de Soi et résonne avec lâcheté

Mais, le renoncement à une autre facette. Celle où on renonce à jouir de ce qui nous revient de droit ou que nous aurions pu/dû obtenir. C’est comme abandonner la partie sans la jouer. On choisi de ne même pas tenter notre chance davantage et on botte en touche. C’est un peu comme se rendre ou jeter l’éponge. On se laisse glisser dans la défaite avec plus ou moins d’amertume et une éventuelle culpabilité.

Selon moi, dans cette vibration, le renoncement vibre avec l’abandon et l’échec. Sachant que pour moi, l’échec, c’est quand on arrête d’essayer. Quand on s’abandonne à la défaite.
Beaucoup trop ont, par exemple, renoncer à vivre le rêve de leur vie, leur rêve d’enfant, leur idéal, l’aspiration de leur âme. Simplement parce qu’ils n’ont pas osé essayer. Ils ont renoncé avant même de commencer. Et, c’est fort regrettable.

Le renoncement spirituel

Le renoncement, c’est aussi autre chose. La définition va plus loin que ce que j’ai indiqué précédemment et introduit une autre notion bien plus intéressante, spirituellement parlant.
− Domaine mor. et relig.: Renoncement aux biens de ce monde, au monde. Depuis que j’existe, je rêve les grandeurs du renoncement aux faux biens de ce monde et la conquête des biens immatériels (SandLélia, 1839, p. 379).
B. − Absol. : Attitude vertueuse qui pousse à sacrifier les satisfactions personnelles en vue d’une plus grande perfection morale. Synon. : dépouillement, détachement sacrifice.Vivre dans le renoncement.

Quand le renoncement est synonyme de détachement

Lorsqu’on regarde cette autre aspect de la signification, on entre dans le désintéressement des biens et richesses matérielles pour se focaliser sur les biens et richesses invisibles, celles qui perdurent après la disparition du temps et de la matière. C’est ce que j’avais expérimenté l’an dernier durant mon pèlerinage sur les chemins de Compostelle qui avait rendu mon retour si difficile.
Mais, y-a-t-il réellement un renoncement à avoir pour les choses matérielles pour pouvoir se connecter et bénéficier de l’abondance et la providence divine ? Je vous garantis que non.
Il est certes plus complexe de vivre dans le monde en ayant l’intention de s’élever, que de renoncer au monde et avoir la même démarche car on rentre dans un cadre facilitant.

Le renoncement pour cause de vocation spirituelle

C’est notamment le choix des moines, nonnes et autres ecclésiastiques. Car, avoir les mêmes aspirations spirituelles et/ou ésotériques qu’eux, en ayant des enfants, un(e) compagnon/compagne, un travail… c’est bien plus complexe que lorsqu’on n’a pas à se préoccuper du matériel et d’avoir à abonder pour les demandes et obligations des uns et des autres. Le défi est alors bien différent.
Je l’ai toujours dit, d’ailleurs : « Si un jour j’échoue, je rentrerai dans les ordres ». C’est mon plan de la dernière chance pour survivre.
Par bonheur, la Providence a toujours été ma compagne. Il faut croire qu’il était déjà entendu que je serai bien plus utile ailleurs ! Puisqu’en effet, il y a bien plus à apporter en étant dans le monde… ne serait-ce qu’en souriant à un inconnu, en offrant une oreille attentive, du temps de qualité, un geste de gentillesse désintéressée ou un bon repas. Plutôt que des sermons et de belles paroles. Incarner ce que l’on prône, dans les même conditions d’existence que ceux à qui on le promulgue me semble bien plus méritoire. Mais ici, comme pour le reste, c’est mon avis personnel et cela n’engage que moi.

Et, l’Acceptation dans tout cela ?

L’acceptation passe par notre approbation. On donne alors du crédit à ce qui est. Et, on s’engage à vivre dans l’accueil de ce qui est et dans la fluidité de ce qui nous est offert d’expérimenter en faisant parfois contre fortune, bon coeur.

acceptation n.f. : Action d’accepter, de recevoir, d’agréer ; consentement, accord.

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