Voici une liste regroupant chaque terme spirituel majeur. Ces termes issus du domaine spirituel sont essentiels pour comprendre de quoi nous parlons. Ils sont présentés par ordre alphabétique.
L’approche a pour vocation de permettre à chacun.e de mieux comprendre les termes liés la spiritualité au-delà des concepts new age qui amènent une distorsion néfaste qui court-circuite la possibilité d’une véritable évolution/compréhension/conscience spirituelle. Et nous enferment dans une illusion de connaissance qui n’est que mentale et illusoire.
Il s’agit de ma vision et du témoignage de ma compréhension, la connaissance collectée aux fils des expériences et apprentissage en fonction de la Conscience dont je bénéficie.
L’intention est un partage. Je ne cherche à convaincre personne. Si vous avez des croyances différentes, vous n’avez pas à lutter contre quoique ce soit; Toute vérité est une demie-vérité. Et, en fonction de notre état de conscience et de notre angle de vue, cette vérité en sera une ou pas.
Donc, dans les deux cas, tout le monde à raison. Pas besoin de combattre ou de se disputer pour imposer notre vérité.
Le terme spirituel des Annales akashiques
Également connues sous le terme « Bibliothèque akashique », ces annales constituent une banque de données d’ordre vibratoire. Sa taille est incommensurable. Au cœur de celle-ci est rapporté et enregistré les moments clés des êtres dotés de conscience. On y trouve leurs paroles, leurs actes, leurs pensées, leurs émotions, leurs sensations, leurs connaissances selon différentes couches mémorielles. On y retrouve également tous les événements générés par ces mêmes êtres pendant leurs passages dans une forme physique.
Les Annales akashiques sont donc l’équivalent d’une fabuleuse base de données informatique dans laquelle figure, pour chaque être, l’enregistrement des évènements importants de son vécu depuis le commencement. C’est dans ces Annales que se trouvent ainsi les « livres de nos vies », ceux auxquels nous pouvons parfois avoir accès lors de certaines expériences transcendantes. C’est annales existent à différents niveaux. Il est important de savoir d’elles sont situées dans la Matrice et n’ont, rien de divin. Elles sont basées sur les mémoires que les âmes ont choisies de rapporter de leur voyage d’incarnation.
Le terme spirituel d’âme-soeur
Il existe, dans la culture new age une croyance qui nous raconte que :
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« L’âme n’est pas complète en elle-même car elle comporte une polarité masculine ou féminine. Chaque âme procède d’un esprit qui, quant à lui, est androgyne et exprime en ce sens la complétude et le parfait équilibre. Chaque esprit se manifeste dans le « flux cosmique de la Vie» à travers deux âmes, l’une masculine, l’autre féminine, toutes deux génératrices d’un ego. Ces deux âmes sont amenées à se réincarner de vie en vie afin de se parfaire jusqu’à ce que leur retour puis leur fusion dans l’esprit androgyne dont elles sont issues puisse s’opérer.
Notre désir récurrent de « former un couple » est la traduction inconsciente du souvenir de notre androgynat initial. En fait, nous ne cessons de chercher notre « âme jumelle », c’est-à-dire l’autre nous-même dans l’immensité des vies afin de retrouver notre complétude. »
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Or, cela est faux, faux, faux et archi-faux ! Une âme est une âme et elle est complète.
(pour aller plus loin, vous pouvez écouter le podcast « recouvrement d’âme«
La croyance New Age ci-dessus a creusé un sillon dans l’inconscient collectif qui est devenu un fleuve dangereux et tumultueux. Elle a ensuite été renforcée par une mauvaise interprétation de la Génèse tout en étant renforcé par l’énergie de la dualité.
Chaque âme a la possibilité de retrouver son androgynat initial. Mais, cela implique un travail d’intériorisation alchimique collosale. Il s’agit d’un engagement et d’un investissement que chaque âme peut investir de vie en vie.
Contrairement à une croyance répandue, il n’y a donc aucun intérêt particulier à trouver l’âme-sœur, l’âme jumelle ou la flamme jumelle (si toutefois vous feriez partie des très rares concernés) dans un couple. Il n’est d’ailleurs pas du destin de tous de vivre l’expérience d’un couple épanouit et complémentaire dans l’incarnation. Lors de certaines incarnations nous avons choisi de vivre la solitude, le célibat, ou d’autres configurations afin de stimuler certains apprentissages spécifiques.
Il ne faut pas confondre âme jumelle ou flamme jumelle avec celui d’âme-sœur.
Une âme sœur est une âme avec laquelle nous avons partagé de très nombreuses existences dans l’intimité et avec une profonde complicité de cœur. Ces âmes soeur font partie de notre famille d’âme. Nous avons de nombreuses âmes sœurs mais nous avons plus de points communs avec certaines. Notamment, celles qui occupent le même secteur ou la même position que nous dans notre famille d’âme et qui sont nommées « âmes jumelles« . Et, ce lien est encore proportionnellement plus fort en fonction du nombre d’incarnations qui ont été partagées dans des relations intimes.
Tout comme, généralement, nous avons très peu de vrais amis au cours d’une vie. Le nombre d’âmes jumelles est encore plus faible.
Le cas des flammes jumelles quant à lui est de l’ordre du très très exceptionnel et tout le monde n’est pas concerné. Malheureusement, la croyance new age précédemment attribuée aux âmes soeurs s’est vu migrer pour jeter son dévolu sur les Flammes Jumelles et c’est extrêmement regrettable.
Nous avons, par contre, un grand nombre d’âmes compagnes aussi nommées « compagnons de vie » ou « compagnes de vie ». Ce sont celles que nous croisons et recroisons dans des circonstances très variées au fil de notre évolution. Et avec qui nous partageons des liens affectifs extrêmement forts.
Contrairement à une croyance répandue, trouver l’âme-sœur dans un couple n’est pas le destin de tous. Il existe des incarnations où nous choisissons de vivre la solitude, le célibat, ou de ne pas nous incarner avec une âme-sœur afin de stimuler certains apprentissages spécifiques.
Le terme spirituel d’Ange
On peut, bien sûr, classer les Anges parmi les Êtres de lumière dans la mesure où leur vibration est bien plus subtile que la nôtre et que la structure de leur corps échappe à notre compréhension des lois de la vie.
Il faut cependant comprendre que les Anges, au sens réel du terme, n’appartiennent pas au même règne que l’humain. Il y a le même type d’écart entre eux et nous qu’entre nous et les animaux. D’un point de vue cosmogonique, on peut dire qu’ils sont apparus lors de Vague de Vie qui a précédé la nôtre, de la même façon que les Archanges sont apparus lors de la Vague de Vie antérieure à celle des Anges. Dans la prochaine Vague de Vie, qui remaniera l’ensemble de notre Cosmos, les plus évolués d’entre nous serons amenés à passer à un état de réalité de type angélique tandis que les plus affinés des animaux seront appelés à intégrer un état de conscience de type humain. Quant à l’Ange, il sera appelé à un avenir de type archangélique et ainsi de suite. On parle ici de niveau de conscience et non pas de similitudes corporelles. Chaque règne, que ce soit archangélique, angélique, humain, animal, etc., a une responsabilité vis-à-vis du règne qui lui succède, que ce soit individuellement ou collectivement, en fonction de son propre niveau de conscience.
Le terme spirituel de Destin et libre-arbitre
Les concepts de Destin et de libre-arbitre sont intrinsèquement liés et se complètent.
Le Destin est en quelque sorte le « plan », ou la « trame » de notre Mission de Vie. Il est constitué d’une sorte de programmation complexe intégrant une multitude d’événements, de rencontres et de situations. Un tel « plan » est évidemment le fruit d’un karma. Il est possible qu’en tant qu’âme nous ayons choisi, avant notre incarnation, d’explorer divers « thèmes » de croissance qui nous sont accessibles. En fonction de notre maturité d’âme, il se peut, par exemple, que nous choisissions certains parents et un certain corps afin de les intégrer à notre « trame ». Ainsi, certains évènements que nous avons souhaité privilégier seront en lien avec des thèmes ou capacités que nous voulons mieux intégrer. Une fois que nous serons incarnés, ces événements surviendront, qu’on le veuille ou non.
Au cœur de la Matière, nous manifestons notre libre-arbitre de différentes manières : par la façon dont nous allons agir et composer avec les évènements pré-décidés par notre âme et nos guides, par ce que nous allons en faire et ce que nous allons explorer pour croître. Autrement dit, notre libre-arbitre se situe dans le sens que nous attribuons à ces événements. Un événement peut donc être programmé… mais la façon dont nous allons le vivre et ce que nous allons en tirer ne l’est pas.
Notre capacité de libre-arbitre nous donne toujours le choix de vivre un événement ou une rencontre comme bon nous semble. Nous avons ainsi toujours la capacité d’accepter ou d’ignorer les opportunités d’apprentissage qui sont placées sur notre chemin de vie.
En ce sens, Destin et libre-arbitre fonctionnent main dans la main pour créer « des expériences d’âme ». En fonction de telles expériences, lorsqu’une âme a « fait le tour » d’un thème et qu’elle a effectué une multitude d’apprentissages qui lui ont permis de mieux découvrir qui elle est, elle abordera d’autres domaines de floraison, à la fois pour elle et pour l’expansion de la Vie.
Le terme spirituel d’ Entre-vies
Réduite à sa plus simple signification, « l’entre-vies » désigne l’espace où l’âme se projette lorsqu’elle n’est pas incarnée dans un corps physique. Souvent appelée « Au-delà, », « l’entre-vies » est un espace où nous nous rendons lorsque nous mourons et où nous existons au-delà de l’incarnation. Il existe différents endroits. Toutes les âmes ne vivent par dans un même entre-vies.
Cet espace peut aussi être l’un de ceux au sein duquel notre âme se rend pendant notre sommeil durant son voyage astral (cf. les activités de l’ame pendant le sommeil). Certaines personnes y accèdent également en méditation ou en transe dans des Etats Modifiés de Conscience (EMC) ou en Etat de Conscience Amplifiée (EAC).
Cet espace est amené potentiellement à évoluer après chacune de nos vies en fonction du développement plus ou moins harmonieux de notre conscience. Certains espaces d’entre-vies sont transitoires et que l’âme y est appelée pour faire le point sur elle-même, et faire des apprentissage on peut l’assimiler au «Purgatoire » de la tradition chrétienne ou encore au Kama Loka des Hindouistes.
« Il existe de nombreuses demeures dans la maison de mon père »
L’espace de l’entre-vies où nous demeurerons durablement est notre lieux de vie en tant qu’âme.
Il correspond au taux vibratoire de notre conscience. On y vit avec nos spécificités et nos talents mais aussi avec nos limitations. Il s’agit de la projection parfaite de qui nous sommes en fonction de là où nous en sommes à la fin de l’incarnation, en fonction de nos incarnations passées le tout amélioré en fonction de ce qui sera ressorti de notre passage transitoire à « l’espace de débriefing, d’apprentissage et d’enseignement « .
Il existe une multitude de dimensions et de plans vibratoires à un même endroit « de l’autre côté du rideau de la vie ». Notre âme rejoint donc inévitablement un espace qui est en syntonie totale avec elle.
Selon d’innombrables témoignages, il existe ainsi des plans vibratoires qui ressemblent à ce qu’on retrouve sur Terre mais magnifiés, exprimant à divers degrés l’état de lumière initial de tout ce qui est. Les plans vibratoires les plus élevés ne sont pas vraiment descriptibles compte tenu des limites de nos concepts terrestres.
Bien entendu, il existe des plans d’existence à bas taux vibratoires. Ce sont ceux où se projettent momentanément des âmes en souffrance. Il n’existe toutefois pas de plans dans lesquels les êtres « restent pris » à jamais. Seul le niveau de conscience ou de compréhension d’une âme la retient dans un tel « sas énergétique ». Certains Êtres de lumière ont d’ailleurs la tâche spécifique de visiter ces mondes. Ils incitent les âmes qui y séjournent à comprendre leur situation et le potentiel qui existe en elles afin d’accéder à des horizons plus lumineux.
Dans l’Au-delà, le temps et l’espace n’existent pas tels que nous les percevons. Une multitude de « lieux vibratoires » avec des fonctions spécifiques existent. Par exemple, des espaces de guérison et de régénération, des endroits d’apprentissage et d’étude ou encore de repos sont accessibles. Des zones consacrées au « passage en revue » de la vie que l’on vient de vivre ainsi qu’un lieu où se prennent les décisions par rapport à notre prochaine mission de vie font partie de ces lieux. Il faut savoir que certains espaces vibratoires sont communs à de nombreux êtres tandis que d’autres, comme des sanctum, sont des « bulles vibratoires » individuelles créées par les âmes elles-mêmes dans un but qui leur est propre. Dans de tels cas, en fonction des choix formulés par les âmes, la « visite » d’autres êtres peut néanmoins se réaliser.
Le terme spirituel d’ Esprit
On peut le concevoir comme un Principe directement issu de la Conscience divine dans son Mouvement créateur. De par son essence, il est androgyne et ne peut être souillé. C’est l’Atma des Hindouistes, cette Présence divine initiale qui vit dans le coeur de chaque être et qui témoigne de son origine.
Si, par analogie, on conçoit le Divin comme un soleil, on peut comparer chaque rayon que celui-ci émet à un esprit. En jaillissant du soleil, chaque rayon-esprit, encore proche de sa source, traduit à la perfection le Divin puisqu’il en a la mémoire vive. À travers le phénomène naturel de son éloignement, il perd cependant de son intensité et sa mémoire vive se voile. Son mouvement centrifuge ne lui fait pas perdre sa perfection fondamentale mais lui fait dès lors connaître le Principe de la Séparation. Par celui-ci, il se scinde inévitablement en deux flammes de polarités opposées mais complémentaires, l’une masculine, l’autre féminine. C’est le mouvement inévitable de la « Chute cosmique ».
Ces flammes de polarités inverses sont ce qu’on appelle les âmes. Celles-ci portent en elles le besoin fondamental de se ré-unir puisqu’elles vivent l’incomplétude. Elles gardent le souvenir confus du Divin en elles. Contrairement à l’esprit dont elles sont issues, les âmes, de par leur éloignement du soleil, ont la possibilité d’expérimenter la densité. C’est même une nécessité car il faut comprendre que l’esprit a besoin d’elles en tant qu’outils pour pouvoir, en « rebondissant sur la matérialité », faire le chemin inverse et réintégrer le soleil dont il est issu. Il s’agit bien sûr, répétons-le, d’analogies.
Le terme spirituel Être de lumière
Un Être de lumière est un être qui n’est pas incarné et dont la vibration d’évolution est manifestement supérieure à la nôtre. Plus un être ou une forme de vie consciente a atteint un niveau élevé de développement et de sagesse, plus sa fréquence vibratoire est élevée et plus il apparaît constitué d’une Lumière difficilement définissable en termes humains. Un Être de lumière peut jouer le rôle de guide spirituel tout au long d’une vie ou ponctuellement, que ce soit pour un individu précis ou pour un groupe plus ou moins important d’humains.
Des êtres chers décédés ou encore des compagnons d’âmes issus d’autres existences sont souvent confondus avec des Êtres de lumière en raison de leur apparence éthérée et lumineuse relativement à la nôtre. Ces êtres bienveillants peuvent également chercher à nous guider dans certaines circonstances mais ce serait commettre une erreur que de leur attribuer pour autant le même degré vibratoire que celui qui caractérise les véritables Êtres de lumière.
Le terme spirituel Famille d’âme
Une famille d’âme est une famille « céleste » qui n’a pas nécessairement de liens avec notre famille terrestre. C’est un regroupement d’âmes qui ont une fréquence vibratoire similaire et qui sont, par conséquent, sensiblement à un même niveau d’évolution. Elles effectuent des apprentissages similaires et s’incarnent parfois ensemble pour jouer différents rôles qui vont favoriser la création d’opportunités d’apprentissage et de développement pour toutes les parties.
Nous ressentons généralement une connexion forte et spontanée avec ceux qui constituent notre famille d’âme. Toutefois, il est possible de ressentir également un lien indéniable avec une personne avec laquelle nous nous incarnons pour la première fois. C’est souvent le cas lorsque nous avons décidé, en tant qu’âme, de nous incarner avec elle. Un tel accord établi avant notre incarnation fera en sorte que nous ressentirons envers elle une évidente attirance ou une proximité, une complicité.
Il est également courant de faire partie de différents groupes d’âmes, certains travaillant parfois sur différents aspects de la personnalité comme le pardon, la volonté, la compassion ou encore en développant des talents comme, par exemple, dans le domaine des thérapies.
Le terme spirituel Guide spirituel
Les Guides spirituels peuvent être incarnés ou non. S’ils ne le sont pas, ils se manifestent sous la forme de voix ou de Présences lumineuses. Que soit individuellement ou collectivement, ils ont pour fonction de nous aider et parfois de nous protéger.
Ils communiquent également avec nous sous forme d’intuitions et de ressentis au-delà de la conscience que nous pouvons généralement avoir de leur existence. Ceux qui nous sont personnels sont la plupart du temps appelés « anges gardiens ». Ce ne sont pas pour autant des Anges au sens premier du terme.
Chacun de nous a un Guide principal (une « âme-racine »), qui est globalement attentif à nos parcours de vie, ainsi que des guides secondaires. Le nombre de guides secondaires dépend des situations que nous vivons, de nos défis et des projets à travers lesquels nous évoluons. Ces « anges gardiens » ne sont pas nécessairement des Guides spirituels au sens premier du terme mais essentiellement des protecteurs.
Les véritables Guides spirituels sont des Êtres qui, dans la grande majorité des cas, ont participé à la définition de nos Missions de Vie dans la succession de nos incarnations. Un même Guide nous accompagne tout au long de nos incarnations mais peut toutefois « passer le relais » à un autre lorsque notre âme est prête à accéder à un niveau supérieur. Un tel Guide peut avoir, selon son propre degré d’évolution, beaucoup d’âmes à sa charge, qu’il doit escorter tout au long de leurs vies dans la Matière ainsi que dans ce que nous nommons l’Au-delà , cet espace qui sépare chaque vie.
Le terme spirituel Le karma
« Karma » est un mot sanscrit qui veut dire « action ». Le karma est la loi de l’action et de la réaction, la loi de cause à effet, bien résumée par le dicton qui affirme : « On récolte ce que l’on sème » ou« Celui qui sème le vent récolte la tempête » .
D’un point de vue spirituel, le karma est le cycle des causes et des conséquences tout au long du processus d’évolution de l’âme humaine, dans le but d’atteindre un niveau d’évolution sans cesse plus élevé. Les actions que nous générons ont toutes une réaction. L’énergie que nous répandons, en lumineux comme en « moins lumineux », engendre son propre retour afin d’installer un équilibre nécessaire à la progression de la vie en nous.
Le moteur du karma est axé sur notre évolution à tous les niveaux de la compréhension, de la conscience et de l’amour. Lors de chaque expérience difficile ou particulière, chacun devrait donc toujours se poser les questions suivantes : Que puis-je apprendre par le biais de cette expérience? Quelle est l’intention de la Vie (ou du Divin) en moi par l’entremise de cette expérience?
Le terme spirituel de Mission de vie et Contrat d’âme
Le contrat d’âme et la mission de vie sont synonymes. Avant de nous incarner sur Terre, avec l’aide de nos différents Guides, nous effectuons idéalement la planification de l’incarnation à venir. Et nous nous fixons certains objectifs de vie. Ces objectifs, liés à des thèmes particuliers, constituent ce que nous appelons notre mission de vie (ou contrat d’âme). Des décisions sont prises relativement à plusieurs égards : choix du corps, sélection des parents, choix de situations particulières, etc. Il faut bien comprendre que c’est le degré de maturité d’une âme qui lui permet d’accéder à de tels choix. Une âme immature est en effet analogue à celle d’un petit enfant qui ne peut faire preuve de discernement.
Les choix dont nous pouvons disposer correspondent à ce que nous devons idéalement accomplir, expérimenter et apprendre sur Terre dans une perspective d’évolution spirituelle et d’ouverture de conscience. Nous nous incarnons pour expérimenter diverses facettes de la Création, pour grandir, vivre des expériences transmutatrices, pour nous libérer de certaines peurs ou tendances néfastes et développer des qualités et des vertus. Le but de toute incarnation est donc de nous élever vers une conscience supérieure.
Connaître notre contrat d’âme, c’est donner un sens à notre vie, identifier le but global de notre existence. Cela nous permet de mieux cerner notre rôle dans la présente incarnation et de développer ainsi une meilleure compréhension de nous-même, de notre origine et de notre destination. Ce qui est « visé », c’est l’épanouissement de notre être tout entier.
Les événements de la vie nous envoient souvent un signal dès que notre âme a une leçon à apprendre. Ce signal se manifeste généralement par de la souffrance morale ou physique. En analysant les situations qui provoquent ces souffrances et en analysant nos comportements, il nous est possible de relever nos défis d’incarnation en nous transformant intérieurement. C’est en réalité ce qu’il nous est demandé de faire.
Le terme spirituel Le Moi physique
Le Moi Physique, pour sa part, peut être défini comme la combinaison de trois aspects qui sont intimement inter-reliés :
les croyances, les émotions, les pensées et les comportements
Les liens de causalité entre ces différentes facettes sont tout aussi importants que les niveaux eux-mêmes. Peu importe la situation à laquelle le Moi Physique est confronté. Celui-ci prend d’abord connaissance de la réalité qu’il observe à travers le filtre de ses croyances acquises ou héritées. Certaines de ces croyances concordent avec sa vraie nature. Alors que d’autres sont le fruit de conditionnements externes : parents, société, amis, etc. Ces croyances n’appartiennent pas au Moi Physique au sens propre du terme. Pour autant, celui-ci les adopte ou les accepte comme filtres. Jusqu’au moment où il est en mesure d’en prendre conscience.
Peu importe leurs origines, les croyances jouent un rôle primordial. Elles stimulent l’émotion, la réaction affective de l’individu. Les émotions ne peuvent pas surgir sans évènement, sans vécu. L’émotion est issue d’une interprétation de la réalité, sans que nous donnions un sens aux événements que nous observons. Cela se joue à un niveau conscient ou inconscient.
Il est important de prendre en compte qu’un point de vue extérieur ou purement objectif de la réalité n’a pas de « sens » en soi.
Il n’est ni positif, ni négatif. C’est la dualité qui lui donne une polarité.
L’humain interpréte la réalité selon un système de croyances. C’est cette interprétation qui engendre des émotions ou des ressentis. Ces derniers, à leur tour, engendrent des pensées et des comportements.
Nous pouvons donc résumer le tout comme suit. Le Moi Physique se manifeste dans le but d’autoriser l’âme à vivre certaines expériences. Et, celles-ci vont lui permettre d’évoluer ou de cheminer. Cette dimension offre à l’être un environnement basé sur les limitations et l’oubli. Elle est la seule qui nous permette de vivre certaines expériences. Nous ne pourrions pas être mis au défi de faire des choix, de surmonter nos croyances et nos patterns, de percevoir la réalité dans différentes perspectives dans un univers où nous n’oublions pas, temporairement et en majeure partie, qui nous sommes. L’oubli ou le voile que nous expérimentons joue donc un rôle fondamental. Il nous offre l’occasion d’avoir des expériences « à neuf », sans l’influence de savoirs préalables.
Le concept spirituel Le Moi Supérieur
Attention à ne pas confondre Le Moi supérieur, le Soi et la Conscience Supérieure. Le Moi Supérieur représente en quelque sorte notre « moi idéal » au sein d’une incarnation précise. Il est ce que nous désirons atteindre dans cette vie. C’est la combinaison de nos objectifs, des thèmes que nous sommes venus explorer. Et, du destin que nous avons prévu pour cette incarnation. Il est une sorte de Super moi. La manifestation de mon plus grand potentiel en terme de personnalité.
Le Moi Supérieur est la partie de nous qui a une vue d’ensemble, au sommet de la montagne. Il guide d’une certaine façon, le Moi Physique qui avance en bas, dans la vallée. Le Moi Supérieur connaît tout de notre plan de vie et a pour mission de nous assister à vivre certaines expériences de façon à nous faire évoluer, grandir et découvrir davantage de facettes de notre être. Il régule ainsi les raisons primaires de l’incarnation dans la vie physique.
Le terme spirituel de Réalité physique
La réalité physique telle qu’on l’expérimente n’est pas aussi « solide » et donc réelle que nous le croyons. En fait, la réalité physique est une « projection virtuelle » de notre âme pour nous donner accès à une expérience. La réalité en elle-même, telle que nous la définissons est une illusion (Maya). C’est ce que j’explique en séminaire de reconnexion à l’âme®.
Notre réalité illusoire est une sorte d’ « hologramme » collectif créée par notre niveau de conscience global pour nous permettre de vivre certaines expériences dans l’espace et le temps. Toutefois, même si la réalité est une illusion, notre expérience est réelle en son sein. C’est d’ailleurs ce qui constitue la valeur première de notre incarnation, le fait de vivre une multitude d’expériences pour nous aider à grandir. La réalité physique est ainsi un miroir qui nous renvoie toutes les expériences que nous avons besoin de vivre pour nous permettre de devenir davantage qui nous sommes. C’est une sorte de rêve, une co-création collective mais plus complexe car elle inclut les dimensions du temps et de l’espace qui lui procurent la texture qui lui est propre.
Ainsi, même si nous avons l’impression d’exister « DANS une réalité », il serait plus juste de dire que la réalité « est EN NOUS », que c’est une expérience de notre conscience.
Le terme spirituel de Réincarnation
La loi de réincarnation veut que chaque âme passe par une multitude d’existences et s’incarne par conséquent dans un grand nombre de corps, emprunte tout autant de personnalités et de facultés différentes dans le but de s’affiner.
[Attention toutefois, certaines âme de notre époque s’incarne pour la première fois sur Terre.]
Après la mort, une âme ne cesse donc pas d’exister. Elle renaît dans un nouveau corps (matériel ou pas. Il s’agit parfois d’un corps de lumière) après une période de repos afin de compléter les « leçons de vie » requises pour continuer à grandir spirituellement.
Ces étapes successives constituent le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Ce qui est aussi appelé roue de la vie-mort-vie. C’est le moteur de base de l’évolution des êtres.
Allan Kardec résume bien ce mécanisme tout en logique et en équité dans sa célèbre phrase : « Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse. Telle est la Loi ».
Le terme spirituel de Synchronicité
Chaque événement de notre vie, chaque geste, chaque choix influence notre cheminement, même si celui-ci nous semble tout-à-fait insignifiant sur le moment. Par ailleurs, certains événements qui peuvent nous paraître anodins sont très significatifs pour quelqu’un d’autre. En effet, la coïncidence de notre présence dans telle ou telle situation contribue à la création des facteurs nécessaires pour qu’une personne en retire un effet particulier.
Nous devons garder à l’esprit que les événements qui nous arrivent sont, en eux-mêmes, dénués de sens. Ils n’acquièrent leur signification que lorsque nous leur en attribuons une. Nous faisons cela en les interprétant à travers nos différents filtres physiques, émotionnels, mentaux et spirituels (ex.: nos paradigmes).
(cf. conférences intégrant le module de la perception consciente et inconsciente).
C’est là que se manifeste toute la portée de notre libre-arbitre et notre pouvoir créateur en tant qu’humain. Nous créons constamment en attribuant un sens aux événements. C’est le sens positif ou négatif que nous leur attribuons qui déterminera le type de synchronicité que l’on expérimentera.
Il est possible que certains événements aient été « programmés » ou organisés au préalable. Et cela par notre Moi Supérieur ou des Êtres de lumière avec l’intention d’attirer notre attention dans une direction. Ceci afin que nous y voyions une signification précise. Toutefois, les synchronicités sont généralement expérimentées une fois que l’âme est engagée sur son chemin et suit ce qui la fait vibrer.
Lorsque nous posons des actions en lien avec les objectifs que s’est fixée notre âme. Si nous choisissons de suivre notre passion. Ou si nous mettons de l’énergie. Ou plus justement du coeur dans ce qui nous fait vibrer, cela « attire » vers nous ce dont nous avons besoin.
Je mets « attire » entre guillemets car cette notion d’attraction est absolument fausse. La loi d’attraction n’existe pas. Il s’agit d’un mensonge New age. Un de plus ! En réalité, ce sont les êtres du monde invisibles qui travaillent durement, laborieusement et sans répit pour que nous puissions obtenir ce qui est bon et juste pour nous. Notre Conscience limitée nous fait croire qu’elles apparaissent. Et, évidement, il est bien confortable pour l’ego de croire qu’il y est pour quelque chose. Mais c’es faux.
Donc les travailleurs de l’invisibles travaillent durement et alors des situations et des hasards surgissent sous formes de ce qui peut nous sembler être des coïncidences. Mais qui sont le résultat d’un ensemble de facteurs : énergie, intention, qualité de coeur… que l’on a « généré » et investi.
Ajoutons que l’un des vecteurs permettant cela est la foi, la foi en nous et en la providence que nous offre l’univers lorsque nous sommes engagés sur le chemin de l’unification.
Si vous souhaitez un accompagnement dans votre cheminement spirituel, je suis à votre disposition.
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