Avec quoi nourrissons-nous notre esprit ?
On parle de plus en plus de nourriture saine, d’activité physique régulière, de produits cosmétiques non toxiques pour nourrir bénéfiquement notre peau, de consommation responsable et écologique pour préserver la planète et la nature. Mais, avec quoi nourrissons-nous notre esprit ?
Oui, vous lisez bien.
De quoi nourrissons-nous notre esprit ?
Cette question peut paraitre étrange. Elle n’en demeure pas moins essentielle. Car oui, à chaque instant, sans même nous en rendre compte, nous nourrissons notre esprit. Et, malheureusement, la très grande majorité du temps nous le polluons et lui donnons de la nourriture lépreuse (au sens alchimique du terme).
Notre être a un corps à entretenir, à nourrir, à chouchouter, à ravitailler en énergie. Mais, au-delà de ce « simple » véhicule corporel, comment prenons-nous soin de nous-même ? Je veux dire, quelle attention donnons-nous à ce avec quoi nous nourrissons notre esprit ?
De la même façon que sous sommes fait de la nourriture que nous mangeons, notre esprit est fait de ce avec quoi nous le nourrissons. Et cela a un impact. direct sur notre paix intérieure, notre tranquillité d’esprit.
Lui donnons-nous des aliments chimiques, toxiques, industriels ? Ou, nourrissons-nous notre esprit avec des mets bio, bons et sains ?
C’est quoi un aliment chimique ou toxique pour l’esprit ?
Les aliments toxiques sont composés de pensées, d’images et d’expériences toxiques pour notre esprit. C’est-à-dire d’éléments qui lui font du mal, qui le plombe comme après un mauvais fast-food. Après les avoir ingurgités, nous sommes ballonné(e)s, inconfortables, pas dans notre assiette, perturbé(e)s dans notre équilibre.
Personnellement, j’assimile mal les chaînes d’infos en boucle. Elles m’intoxiques littéralement à cause du programme de lavage de cerveau par la diffusion d’infos négatives en boucle. Ces programmes sont toxiques, dans la mesure où, par la répartition, ils nous programment négativement.
Cette programmation nous pousse à percevoir le monde comme dangereux, débordant de crimes à tous les coins de rue. Cela génère en résonance, dans notre esprit des idées pessimistes, un état de déprime, de peur et parfois entretenir une forme de dépression.
Il n’est pas question de renier l’existence d’actes mauvais. Certes non ! Il n’est pas bénéfique pour nous de tendre à devenir naïfs. Cela n’aurait aucun sens. Ce serait du déni pur et simple. Mais pourquoi donner de l’ampleur aux faits négatifs et les mettre davantage en avant que ceux qui sont positifs ?… à part pour entretenir la peur ?
Les médias représentent un excellent vecteur pour manipuler les masses et induire des comportements souhaités aux populations; à l’instar de la publicité, du marketing et de la politique.
Ne soyez pas dupes !
Prenons le temps de répondre à ce questionnement : avec quoi nourrissons-nous notre esprit et observons ce qui change lorsque nous adoptons un autre régime informationnel.
Et un programme industriel… ça consiste en quoi ?
Ce programme industriel relayé par les média est en lien direct avec la question du choix d’avec quoi nourrissons-nous notre esprit J’apparenterai cela davantage à des séries ou des émissions débilitantes.
Depuis quelques décennies, la télévision nourrit les téléspectateurs à outrance avec cela. Émissions choc, sitcom, séries, télé réalité… nous sommes abrutis par ces programmes. Nous sommes poussé(e)s à gaspiller notre temps, notre vie, avec ces aliments indigestes et débilitants pour l’esprit.
Et, ne parlons pas des publicités ! Certaines sont drôles, originales, inspirantes, savoureuses… mais la plupart sont indigestes. Voici plusieurs année que je suis un régime sans télé. Or, le peu de fois où je me trouve dans un espace où la télé est en marche, elle m’agresse tout bonnement. Mais, la personne dont c’est le lieu de vie s’est habituée à cette agression permanente. Elle n’est plus consciente de ce qu’elle subit.
Alors, certes, nous pouvons trouver dans ces programme une sorte de lâcher-prise par lobotomisation par rapport à un quotidien trop lourd. Ou, y trouver une forme de présence… par le bruit, mais quelle présence !
Il existe pourtant, que nombreuses autres façons de se relâcher et se détendre. Car en vérité, tout cela nous tend plus que cela ne nous détend. Il suffit d’observer notre degré de crispation durant ce temps. La seule chose que nous y gagnons, c’est de l’apathie et de la difficulté à nous mettre en action par la suite.
Ne serait-il pas mieux de vivre notre vie plutôt que de la gaspiller à attendre avidement de découvrir les nouveaux malheurs, déconvenues et trahisons de nos acteurs favoris ?
Juste pour vous offrir une éventuelle prise de conscience de ce à quoi ressemble le programme dont je vous parle, voici un petit extrait :
Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente.
Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées.
Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma).
Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter.
Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.
Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux. (cf. le rôle de la drogue et du sexe dans le roman de Huxley)
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.
Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau.
Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.
Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels.
On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.
Nous parlons de télévision, mais cela fonctionne pour les canaux d’information
Télévision, radio, conversations, affichage, magazines, lettre d’information, vidéos, lecture (même de roman)… etc… Un des plus vicieux aliments toxiques est le programme de formation en ligne qui nous laisse penser qu’il changera notre vie. Souvent, il s’agit de développement personnel retranscris « à peu près » ou de fausse spiritualité. Ce type de programme incruste profondément dans notre cerveau des croyances, principalement erronées dont nous aurons bien du mal à nous débarrasser par la suite. La question à se poser en amont serait si nous achetons ce programme, est avec quoi nourrissons-nous notre esprit durant toute sa durée de l’imprégnation ? Qu’est-ce qui nous garantit la qualité et la véracité de ce contenu pré-enregistré en dehors de la stratégie marketing et les textes de 4 pieds de long ?
L’expérience m’a montré que de parfaits néophytes pouvaient être propulsés experts simplement parce qu’ils ont lu quelques livres ou suivi quelques formations. L’argument vendu par des pseudos coachs est que cela suffit à être plus expert que 90% de la population 😱 Et après on se demande pourquoi il y a tant de problèmes suite à des coaching de développement personnel qui n’en sont pas. 😤
Pour noyer le poisson, la stratégie est de multiplier les avis positifs grâce à 1- de faux avis et 2- des stratégies marketing du type « pour avoir un cadeau cliquez sur j’aime, postez un commentaire positif et partagez à tant de personnes ou tant de groupes. Et par la suite on prétend nous vendre des programmes allant de 5 000 à 10 000 euros !!! Le prix étant une clé qui fait penser que si c’est si cher, c’est que c’est qualitatif.
Soyons vigilants ! Méfions-nous de la poudre qu’on nous jette aux yeux !
Cela s’appelle de l’esbrouffe. Nombreux sont ceux qui se laissent cueillir malheureusement. Et, ils deviennent le vecteur de propagation de ce virus. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que cette technique est une technique de marketing viral ! Tout cela n’a pour seul objectif que de nous endormir. Dans le monde du développement personnel et de la fausse spiritualité, la bienveillance n’est pas toujours au rendez-vous.
Alors régulièrement posons-nous la question avec quoi nourrissons-nous notre esprit ces temps-ci ? Est-ce que ça nous fait réellement du bien et pas que illusoirement. Est-ce que cela nous ressource durablement ou est-ce que cela nous fatigue à petit feu ?
Un autre aliment particulièrement nocif pour notre esprit, nous pourrions même dire un des pires poisons est le commérage. Les cancans comme nous les appelons dans le Sud sont d’une toxicité extrême. D’autant plus qu’ils créent une émulations et sont souvent contagieux. Les médisances sont un venin pernicieux qui pourrait être assimilé à un virus. Même lorsque nous ne voulons pas nous y adonner nous nous faisons contaminer !
Alors, par pitié pour nous soyons attentifs à avoir une posture et une parole impeccables. Il en va de notre santé spirituelle.
Par contre, l’humour bien aspecté est une douce sucrerie à la saveur pétillante 😉
Qu’est-ce que des mets bio, bons ou sains pour l’esprit ?
La jeune génération est en partie bien plus saine que nous à ce niveau. De nombreux jeunes adultes n’ont plus de télévision chez eux. Ils sélectionnent drastiquement ce qu’ils regardent. Enfin une partie des jeunes… car l’autre partie est complètement addict droguée et embourbée dans ce compost informationnel. Elle essaie tant bien que mal de construire sa vie en vivant dans les poubelles et en se nourrissant de ce qu’elle parvient à y trouver.
Ceux qui savent être sélectif et faire du jeun ou du régime, utilisent leur temps autrement. Ils sortent à l’air libre, participent à des activités dans la nature. On les retrouve actifs et impliqués dans sphères artistiques, culturelles, amicales, collaboratives, associatives… Ils s’intéressent à la philosophie, à l’innovation, à la spiritualité,… et investissent le temps qui leur est donné à découvrir les beautés de la Vie, du monde et de la Nature.
L’autre part de la jeune génération vit à l’extrême inverse. Elle court et ne cesse de courir après un savoir ou une connaissance informative qui ne leur offrira qu’une indigestion informative. Alors qu’elle pense, à tord, que ce savoir lui donnera plus de valeur et parfois même, la sauvera. Or, l’accumulation d’information et de savoir est inutile. Elle est prodiguée par des informations somnifères (et des pseudos formations aussi d’ailleurs) générant et entretenant des croyances corrompues. Elles sont somnifères dans le sens où elles endorment l’esprit et sur-stimule le mental qui devient de plus en plus envahissant. Il en vient même à ne plus jamais se taire. Il n’y a alors plus de place pour la Paix car le silence en vient à faire peur et à être plus redouté que la peste.
Le silence peut pourtant être une excellente nourriture pour nourrir notre esprit de calme et de paix lorsque nous aurons appris à nous discipliner.
L’émerveillement, le vrai n’est pas à la télévision.
Il est là, juste sous notre nez.
Prenons le temps de le voir, de le percevoir.
Attention à ne pas tomber dans les extrêmes !
Je ne nous encourage pas à être moine, reclus, ou de vivre sourd, aveugle et muet, dans le déni.
Dans la vie, il y a du bon et du mauvais car oui, malgré tout, nous vivons dans la dualité. Je pourrai le reverbaliser ainsi : il y a du bon et du moins bon pour Soi. A nous de faire preuve de discernement. Tout n’est qu’une question d’interprétation et de mesure.
A nous de voir si nous préférons vivre heureux et joyeux ou triste et apeuré, ou ré-actif et en colère.
Soyons attentif à notre état et à ce que nous servons à notre esprit. Apportons un regard nouveau à ce que nous sélectionnons pour nourrir notre esprit.
La violence est rarement un met de choix.
Mais, pourtant, j’avoue être fan de Game of Thrones qui est, on ne peut le nier, violent. La série traitant des guerres de pouvoir, les jeux psychologiques, les vices et versations, la part du hasard imprévisible chanceux ou malchanceux. Pour autant, je vois cette série comme une sorte de friandise à s’offrir de temps en temps mais dont il ne faut pas abuser. En conscience en fonction de notre alignement intérieur et notre stabilité du moment.
Bref, une fois encore, la paix et la sagesse se cache dans la mesure. Alors avec quoi nourrissons-nous notre esprit ? Que faudrait-il transformer pour que son mode d’alimentation soit plus sain ? Choisissons le régime que nous souhaitons adopter, pour nous, en conscience. Mettons-le en oeuvre et observons notre propre changement.
Comme je le dis très régulièrement… tellement d’ailleurs que j’ai l’impression d’avoir des acouphènes, lol :
Tout est mauvais dans l’excès
mais tout peut-être bon avec mesure et parcimonie.
Une fois de plus, je conseille la voie du milieu 😉
Je vous souhaite une belle journée, en conscience.
Bien à vous,
Lætitia
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