Et si nous arrêtions de lutter contre ?

Aujourd’hui, j’aimerais faire une proposition qui va changer notre vie si nous décidons de l’appliquer. Cette proposition est : Et si nous arrêtions de lutter ?

La lutte revient à expliquer à tout notre organisme et notre psyché que nous sommes en temps de guerre. Or, que se passe-t-il lorsque c’est la guerre ? Notre corps génère de l’adrénaline, mais aussi du cortisol. Nous inondons donc notre corps de stress. C’est un véritable tsunami à répétition qui a des conséquences dans la durée pour le petit peuple de notre Royaume : nos cellules.

Cela a aussi une incidence sur notre comportement : nous sommes touchés colère chronique, nerveux/se, agité(e) intérieurement et/ou extérieurement, constamment sur la défensive. Cet état peut se voir de l’extérieur ou être intériorisé et se manifester par du mutisme, de l’insolence, du silence grinçant ou froid…. Mais dans tous les cas, nous sommes en sur-réactivité.

Cette guerre mentale doit être évacuée, le corps n’a qu’une option somatiser !

Malheureusement, si nous n’avons pas de vrai sujet de lutte dans notre vie et que cette lutte n’est que mentale, notre organisme va chercher à matérialiser cette lutte pour pouvoir l’évacuer de notre mental. Le résultat est alors sans appel : l’inflammation du corps devient chronique.

C’est le foie qui déguste en premier lieu puis surviennent les problèmes de peau, maladies auto-immunes (vitiligo, lupus érythémateux disséminé, sclérose en plaques, cirrhose biliaire primitive, polyarthrite rhumatoïde, et thyroïdite de Hashimoto…) pouvant entrainer un ulcère, acidité dans le système digestif, problèmes d’intestins… et aller jusqu’au cancer ou amener à la mort. En naturopathie, le fait est inscrit dans les annales. En médecine hermétique, on parle d’un excès de Mars ou de fer lépreux.

Nous avons créer mentalement notre propre prison corporelle.

Toutes ces manifestations corporelles sont la résultante de notre orientation mentales à la lutte. Elles peuvent se résoudre en changeant d’état d’esprit, d‘orientation mentale, d’angle de perception de la Vie. Nous pourrons alors guérir si nous acceptons de changer notre vision du monde.

Mais en dehors de cela, pourquoi nous devrions arrêter de lutter ?

Pourquoi lutter contre ne sert à rien ?

Il est intéressant d’observer cela sous l’angle de l’énergétique. Que se passe-t-il lorsque nous luttons contre quelque chose ?
Hé bien, nous nous connectons à cette chose et nous lui transmettons de l’énergie. Que se passe-t-il alors ? Nous la nourrissons avec notre énergie vitale.

Oui, c’est le même mode de fonctionnement que lorsque je dis : “N’imaginez pas un éléphant rose.” Nous passons alors tous par le même processus. D’abord, nous voyons l’éléphant rose et ensuite nous mettons une grosse croix rouge dessus ou nous essayons de l’effacer, de le faire disparaitre. Trop tard ! Nous avons perdu. Notre cerveau l’a perçu. Notre regard s’est posé sur cet éléphant. En énergétique cela se traduit par trop tard, nous nous y sommes connecté(e) et nous l’avons nourri et l’égregore qui y est lié nous remercie.

Lutter contre est une stratégie contre-productive

Ainsi, lutter contre quelque chose ou quelqu’un ne fait que le renforcer. C’est ce qui explique pourquoi les tyrans et guerriers destructeurs devenaient de plus en plus puissants au fil du temps. Plus on les craignait, plus on luttait contre eux et plus on les rendait forts et puissants en les nourrissant de l’énergie de l’ensemble des personnes qui luttaient contre eux !

Vous comprenez donc, j’imagine, l’utilité de changer de stratégie.
Mais alors, comment faire me direz-vous quand on veut éliminer quelque chose ou quelqu’un de notre vie ?

Hé bien , c’est comme quand un enfant fait un caprice…

– Je veux un chocolaaaaaaaatttttttt !
– Oh ! regarde les éléphants comme ils sont mignons !
– Waouh ! Ils sont trop mignons.
-Tu as envie qu’on les prennent une photo pour l’envoyer à papa/maman/tati/… ?

Il faut créer une distraction pour le mental. Le mental fonctionne comme un enfant. Or, la distraction dans ce cas-là, c’est de l’orienter vers quelque chose de plus productif.

Choisissons de nourrir ce vers quoi nous voulons tendre

C’est quoi “ce vers quoi nous voulons tendre” ? Ca ressemble à quoi ? Qu’est-ce qui s’y passe ? Comment savoir si nous y sommes parvenu(e) ?
Qu’est-ce qu’il y a de différent entre ici et là-bas ? Qu’est-ce que nous pouvons mettre en oeuvre pour nous en approcher et qui dépend de nous ?

Définissons cet idéal aussi précisément que possible selon, non pas ce qu’il n’est pas mais d’après, ce qu’il est. Et transformons les choses.

Je ne veux plus de stress devient Je suis serein(e)
Pas de cri devient le calme ou le silence
Ne plus être timide devient j’ai de l’aplomb
Je ne veux plus être en colère devient j’accueille mes émotions pour comprendre comment améliorer ma vie

Nourrissons notre idéal

Sois le changement que tu veux voir dans le monde

– Gandhi

Ce qui est le plus important, c’est d’entrer dans un cycle de transformation et de conciliation. Les contraires n’ont pas nécessairement à être opposés. C’est comme deux pays, ils n’ont pas nécessairement à être en guerre. Ils peuvent toujours trouver un terrain d’entente si chacun y met de la bonne volonté. Un accord gagnant-gagnant peut alors être trouvé.
Cela est aussi valable dans le monde de l’entreprise. Deux entreprises offrant des produits ou des services sur le même segment de marché ne sont pas nécessairement concurrents. Ils peuvent être confrères, se serrer les coudes, collaborer ensemble pour développer, soutenir, promouvoir leur secteur d’activité commun. Je peux même vous témoigner de la réalité de ce qui peut sembler une utopie car c’était mon métier : fédérer les entreprises apparemment concurrentes.

Bref, au-delà de tout cela, ce qui est important c’est que nous posions notre regard sur notre idéal, ou le potentiel que nous souhaitons manifester, pour le nourrir. C’est comme cela que nous pourrons l’aider à se manifester et à grandir.
Pour aller plus loin, voici un article connexe : Le regard que nous portons.

Je nous souhaite une lumineuse transformation conciliante 🙂

5 réflexions au sujet de “Et si nous arrêtions de lutter contre ?”

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Solverwp- WordPress Theme and Plugin