Le regard que nous portons au regard des autres
Le regard est un élément extrêmement important.
Bien plus essentiel que l’importance que nous voulons bien lui conférer.
Mais, ce regard dont je parle ici, ce n’est pas le regard des autres.
C’est surtout celui que chacun de nous porte lui-même sur lui, Soi, les autres et le monde.
Ne dit-on pas que le regard est le miroir de l’âme ?

A propos du regard des autres
Certes, il y a le regard des autres et nombreux sont les êtres qui vivent mal parce qu’ils portent le regard des autres sur eux.
C’est lourd à porter le regard des autres !
D’autant plus qu’ils sont nombreux. Ils sont une multitude !
Comment alors, vivre paisiblement et avec légèreté en ayant le poids du jugement du reste du monde sur soi ?
C’est très difficile, étouffant, écrasant, insoutenable.
Pourtant, en accueillant ce regard autrement, il pourrait bien se révéler nourrissant… ou pas.
J’explique un peu plus loin pourquoi et comment.
Pourquoi donner tant d’importance au jugement ou au regard des autres ?

En Vérité, il y a peu de raisons possibles.
Soit, c’est parce que nous-même jugeons durement les autres (intolérance, rigidité et/ou parfois, nous le faisons en pensant être tolérants et souples).
Soit parce que nous avons toujours l’impression de mal faire (ancrage négatif souvent dû à l’éducation reçue).
Ou encore si nous n’avons pas confiance en notre propre jugement (peur d’être en incapacité d’évaluation, sentiment de non-fiabilité, non-confiance/estime de soi).
Avoir peur du regard des autres et chercher à l’éviter
Ici, nous mettons en place tout un éventail de stratégies pour se cacher ou ne pas être vu(e)s.
Notre plus grand rêve serait d’obtenir une cape d’invisibilité.
Toute une partie de nous très bruyante (le mental/ego) nous raconte que nous avons besoin d’être invisible.
Car si quelqu’un venait à nous regarder.
Il pourrait percevoir nos défauts, notre noirceur, notre honte…
Tout ce qui est mauvais en nous et nous mourrions de honte et d’humiliation.
Comment quelqu’un pourrait accepter de nous aimer dans ses conditions ?
C’est-à-dire en voyant qui je suis vraiment au fond ?
Et pourtant… notre stratégie de recherche d’invisibilité ne mène-t-elle pas au même endroit ?
Ne se retrouve-t-on pas dans une configuration où nous empêchons qui que ce soit de nous aimer en étant invisible et inexistant(e) ?
Ne nous leurrons pas.
En vérité, au plus profond de nous, notre psyché espère qu’un jour un prince charmant ou une princesse magicienne réussira à voir notre préciosité derrière notre apparence de bête, de crapaud, de grenouille, de sorcière acariâtre….
Mais, si cela n’arrivait jamais ?
Comment allons-nous traverser notre existence ?
En continuant à nous couper de la vie ?

Si cette perspective ne vous convient ou ne vous enchante pas.
Osez demander un accompagnement pour changer la donne et laisser quelqu’un vous aimer comme vous êtes vraiment.
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Mais, il existe une autre facette concernant le regard des autres qui implique d’autres processus et stratégies.
Attirer le regard des autres
Ce besoin d’attraction sur Soi du regard des autres découle d’un autre processus qui se joue dans l’invisible.
Nous abordons ici ce qui concerne la partie nourrissante évoquée plus haut.

Très répandu dans le cas des enfants issus de familles nombreuses ou ayant des parents très occupés professionnellement ou encore désintéressés de leurs enfants…
Ces derniers deviennent des adultes qui ont du mal à trouver leur place et/ou ont besoin de la re-connaissance et/ou de la validation des autres.
Or, pour cela, il faut commencer par être vu(e)s, perçu(e)s, un minimum considéré(e)s.
Alors, chacun développe des stratégies improbables pour y arriver en même temps qu’une tendance envieuse, jalouse ou même une tendance à l’apitoiement.
Pourtant, tous ces processus peuvent-être dépassés en changeant de stratégie.
En amenant, par exemple, un regard nouveau et bienveillant sur nos propres actions, en sortant du principe de comparaison et de séparation, en prenant en compte nos faiblesses, nos difficultés, notre vulnérabilité, qui je le précise n’est pas une faiblesse mais une caractéristique intrinsèque à l’humain.
Cela peut aussi être prendre en compte nos ressentis, nos états d’être, nos états de fatigue, de stress, notre tempo personnel, nos caractéristiques individuelles et innées…
Pour pouvoir apprendre à composer avec dans l’acceptation plutôt que de s’épuiser à lutter contre inutilement.
Nous n’avons toujours pas abordé la facette nourrissante… mais nous y venons tout de suite.
Le regard nourrit le sujet/objet de l’attention qui le reçoit
Tout part du commencement.
Au commencement, il y avait le grand Tout.
Or, le Tout ne pouvait pas s’observer car il était tout dans l’unité universelle, divine, omniprésente et omnipotente.
Pour pouvoir se connaître et se re-connaître, il a fallu qu’il se divise pour amener de la conscience sur ce qu’il était.
Car, pour se connaitre, il faut pouvoir percevoir qui/ce que nous sommes.

Le regard porté sur quelque chose ou quelqu’un perpétue cela.
Il permet de percevoir et de mettre de la conscience sur ce quelque chose ou quelqu’un.
Et, pendant que la conscience est orientée sur un sujet, ce sujet reçoit de l’énergie, il est nourri par le regard.
C’est une processus énergétique.
Cette notion de regard qui nourrit est très très importante, essentielle même !
Elle régit de très nombreux processus et stratégiques inconscientes.
C’est ce processus qui est à la base de nombreux systèmes dans l’invisible.
Le regard nourrit.
L’attention que nous portons sur quelqu’un ou quelque chose le nourrit.
C’est pour cela que la nature à tout fait pour que les parents contemplent leurs bébés, leurs enfants pour les nourrir d’énergie (et d’Amour aussi mais par un autre processus).
Afin qu’ils grandissent bien et dans les meilleures conditions possibles.
Malheureusement, ce n’est pas infaillible pour tout un tas de raisons qu’il serait malvenu de juger.
La seule chose à prendre en compte c’est que si le parent en vient là, quelle que soit la perception que nous avons de la situation, est en grande souffrance.
Et cela aussi est parfois invisible ou non-perceptible.
La nature de cette souffrance peut-être très variée et multiple.
Porter un regard remplis d’Amour révèle et développe la Beauté
Lorsque nous aimons quelqu’un(e) ou quelque chose, nous le contemplons et il/elle devient encore plus beau/belle.
Et en retour, nous sommes touché(e)s est nourrit d’émerveillement.

C’est comme si l’Amour que nous lui offrons était une clé pour révéler sa vraie nature, sa beauté intérieure.
Au début, cette beauté peut n’être visible que de nous.
Mais si nous parvenons à lui en transmettre le reflet et qu’elle réussit à l’intégrer, le Monde entier pourra en contempler les effets.
Il s’agit-là d’un exemple concret de transmutation alchimique.
La révélation puis la densification permet de matérialiser un potentiel latent en réalité visible de tous.
Alors même qu’au départ, seul l’alchimiste pouvait entrevoir ce potentiel invisible.
Or, si nous regardons bien, si nous observons avec attention et conscience, qui sont ces personnes qui tournent mal ?
Des personnes qui souvent ont manqué d’attention.
Attention ! Il y a aussi des cas particuliers liés à des pathologies, des envoûtements ou autres empreintes/entraves posées dans l’invisible.
C’est parce que le regard nourrit que les jardiniers et cultivateurs ont des récoltes plus prolifiques lorsqu’ils passent du temps dans leur jardin, champ ou potager.
Parler aux plantes aussi nourrit les plantes énergétiquement.
Il existe de nombreux canaux et différents moyens de collecter de l’énergie lorsque nous ne savons pas la générer nous-même.
Pas besoin d’aller voir un énergéticien pour cela.
Nous pouvons fonctionner en parfaite autonomie… grâce à l’énergie du soleil par exemple… ou reprendre un nouveau souffle grâce à l’air.
Mais cela, c’est un autre sujet lié au ressourcement.
Le regard que nous nous portons
Un des plus grands biais de transformation de Soi passe par la maîtrise de notre propre regard.
Tout d’abord, par rapport au regard que nous nous portons.
Parce qu’avant même de parler des autres, tout part de nous.
Cela concerne notre regard intérieur, notre regard extérieur et la niveau d’attention et de vigilance bienveillantes que nous nous offrons par l’observation en Meta.

Comment est-ce que nous nous voyons ?
Si l’image que nous avons de nous-même nous convient, nous plaît et nous nourrit, c’est parfait ; continuons ainsi.
Nous pouvons être fier(e)s de nous-mêmes, être satisfait(e)s sans pour autant s’arrêtez-là car nous pouvons constamment nous améliorer.
Il est essentiel de ne jamais cesser de nous perfectionner.
Et d’être constamment vigilant(e)s à ne surtout pas devenir egoïste(s), egocentré(e) orgueilleux/se(s) ou imbu(e)s de nous-mêmes.
Tout part de nous mais nous ne sommes pas pour autant le nombril du monde.
L’autre c’est nous aussi… Pour rappel, nous sommes tous inter-connectés.
La satisfaction auto-suffisante génère une stagnation putréfiante.
Or, ce n’est pas ce que nous voulons pour nous-même.
Nous méritons le meilleur n’est-ce pas ?
Alors, soyons satisfait(e)s de la version de nous que nous incarnons, sans jamais se contenter de par une jubilation narcissique de celle-ci ou s’arrêtez-là.
Le perfectionnement est toujours possible. On peut toujours faire mieux.
Si nous avons l’impression que nous sommes parfaitement parfait(e)s, c’est que nous vivons dans le déni ou l’illusion.
C’est que notre ego a probablement pris le dessus sur notre âme.
Notre personnalité a tué notre individualité. Car, certes, nous sommes parfait(e)s dans notre imperfection. Mais, nous demeurons imparfait(e)s donc susceptibles d’amélioration.
Le regard de l’Absolu sur nous

Depuis que je suis petite, et aussi loin que je me souvienne avoir conscience que j’existe, j’ai toujours eu cette sensation d’être observée.
Toujours, tout le temps, partout…
C’était assez dérangeant même si je sentais que cette observance était bienveillante.
Alors certes, j’avais depuis toujours eu cette conscience des esprits de la nature qui m’accompagnaient quand j’étais à l’extérieur mais que dire des autres endroits ?
Quand je faisais une bêtise, je savais qu’on savait.
Quand je disais un mensonge, je savais qu’il le saurait…
Bref, quoi que je fasse, j’avais ce regard sur moi et pourtant, je le faisais quant même !
Je réalisais mon expérience.
Bon, l’avantage, c’est que cela m’obligeait à apporter de la conscience dans mes actes et mes pensées.
Le désavantage c’est que je pratiquais l’auto-jugement, l’auto-flagellation, l’auto-culpabilisation… l’auto…-tout. Mais ça, c’était avant.
Par chance, cela a pu être alchimisé.
Alors, oui, je peux en témoigner, le regard de l’Absolu (conscience divine) a un poids, une Véritable importance.
Car, à la fin de cette Vie, nous aurons à justifier de ce que nous avons vécu.
Comment nous l’avons fait et pourquoi nous avons pris telle ou telle décision.
Sauf, que nous ne pourrons pas mentir car On sait.
C’est un élément à prendre en compte.
Il est plus sage d’avouer une faute ou erreur, de demander pardon en conséquence, de rectifier cette faute et de se pardonner à soi-même.
Plutôt que de mentir, nier ou vivre dans le déni de notre responsabilité.
Dans ce cas, c’est de l’autre côté du voile que nous devrons répondre de cela.
Et définir un moyen de le corriger pour rétablir l’équilibre.
Or, je vous assure qu’il vaut mieux le faire ici car la rectification ne sera pas applicable pour l’éternité !

Pourquoi je vous dis cela ?
Ce n’est absolument pas pour vous culpabiliser.
C’est pour nous offrir l’opportunité d’apporter un autre regard sur notre existence et de remettre de l’ordre.
Ainsi, l’opportunité nous est donnée de régler ce qui doit l’être avant qu’il ne soit trop tard.
Car, il est préférable de connaître les règles du jeu avant de devoir passer à la caisse.
Sinon, la note risque d’être salée.
Avec tout mon amour.
Soyons généreux et offrons un regard bienveillant et un sourire radieux autour de nous.
Cela peut tout changer !
Lætitia
[…] pas de mon ressort de les en informer. Puisqu’ils doivent se réveiller, puis se reconnaître pour pouvoir accéder au […]
[…] angle-là vous gène, mais c’est pourtant cela. Etre timide, c’est craindre le poids du regard de l’autre sur soi et en même temps la difficulté à s’exposer par peur que l’autre nous […]
[…] Cela n’est qu’un jugement de valeurs. S’en rendre compte nous offre un autre regard sur la complexité de notre univers. Complexité issue des projections de notre mental sur des […]
[…] l’objet de notre regard. En effet, l’humain oriente de façon inée et naturelle, son regard, son attention sur l’extérieur. Et, cette injonction du connais-toi toi-même est alors […]
[…] Se confronter aux regards des autres, c’est avoir le reflet de nos propres défauts. L’autre agit comme un miroir qui nous renvoie et amplifie l’image de ces parts de nous-même que nous cherchons à nous dissimuler. Il nous renvoie d’ailleurs une image déformée de nous même qui est à notre ressemblance mais qui n’est pas nous. […]
[…] que nous donnons au matériel, nos besoins sont comblés par surcroit alors que notre regard est orientée vers ce qui est essentiel : […]
[…] bien ? Est-ce que cela vous plait de faire l’aumône à la reconnaissance, à l’amour, au regard… des autres ? Est-ce si confortable pour vous d’être un(e) mendiant(e) affectif ou […]
[…] quoi venant de n’importe où, et ils le digèrent mal, ça se voit : déjà seulement leur regard, l’expression de leur visage, révèlent qu’il y a quelques aliments qu’ils […]
[…] ! Comme c’est difficile d’élever un enfant différent et d’être confronté au regard, au jugement et aux dires de autres […]
[…] raison, à plaire à l’autre, en accord avec ce que nous pensons que l’autre aimerait voir ou connaître de nous, selon les stratégies relationnelles qui nous sont propres. Nous nous […]
[…] Il y a alors des choix à faire vis-à-vis de l’importance que nous donnons aux normes sociales et diktats judeo-chrétiens. Il est beau aussi de voir ces couples heureux et en harmonie qui ont fait le choix de laisser l’autre répondre à des besoins sexuels en dehors de ce que le ou la partenaire pouvait lui offrir. Ce n’est pas sain dites-vous ? Croyez-vous qu’il soit plus sain que l’un se force et que l’autre soit frustré ? Ou bien d’être obligés de se mentir. La trahison existe quand il y a un secret couvert par des mensonges qui entache la confiance et la conscience. Pour que cela soit juste, ils ont fait ce choix en conscience, avec transparence et respect sur le cadre commun qui est établi ensemble. Et le regard des autres ? ca, c’est à vous de décider ce qui est le plus important pour vous : être heureux ou heureuse ou donner de l’importance au regard des autres ? […]
[…] semblé particulièrement intéressante et sur laquelle j’aimerais que nous posions un regard plus approfondi est celle-ci […]
[…] dans les grandes choses car l’ego trouve son compte dans cet « investissement » d’attention. Les grandes choses ont souvent plus de valeur et notre investissement en est plus visible et […]
[…] oublie trop souvent qu’un regard, un sourire, un bonjour peut avoir un impact profond sur un inconnu. C’est voir et […]
[…] Être parfait(e) et sur la défensive (pour que rien ne puisse démontrer que nous ne le sommes pas car ce n’est qu’une illusion) pour Être. parfaitement imparfait(e) et en paix même si nous cherchons à nous améliorer constamment mais avec honnêteté. […]
[…] que je cherche à sauver l’autre ? Est-ce que je porte mon regard sur moi la majorité du temps ou est-ce les les actions, pensées, comportements de l’autre […]
[…] triage ou mettre en pratique un quotidien vécu davantage en conscience ou encore d’amener un regard nouveau sur l’importance des petites choses… ou pas. Tout cela dépend de nous et […]
[…] effet, l’humain oriente, de façon innée et naturelle, son regard, son attention sur l’extérieur. Or, cette injonction du connais-toi toi-même est alors […]
[…] Car, être personne, ce n’est pas confortable pour l’ego, pour le mental, pour les autres. Comment pouvoir me définir si je ne suis personne ? Comment réussir à me connaitre et me […]
[…] englués dans la routine, la tête dans le guidon. Ni lorsque nous avons tellement décaler notre regard de l’autre que nous ne le voyons plus dans sa préciosité mais uniquement dans ses défauts. […]
[…] trop diluées, nous en percevions difficilement les délimitations. Mais nous avons pu commencer à porter notre regard sur ces difficultés et à y être vigilant(e)s. En se condensant, grâce au mouvement de repli […]
[…] que soit l’épreuve qui se présente à vous, un regard, un baiser, une attention suffira à en alléger l’importance. Alors, que dire si vous vous […]
[…] vous nourrir de l’énergie de votre auditoire (cela s’appelle dans certains cas du vampirisme) en volant son […]
[…] plus le jugement du regard de l’autre qui donne l’interprétation du bon ou du mauvais… en dehors du risque de se blesser ou […]