Si vous deviez choisir, préféreriez-vous vivre dans la joie ou vous préserver de toute souffrance ?
La question peut vous sembler étrange, pourtant le rapport entre joie et souffrance est intimement lié.
Alors, si vous deviez faire un choix, lequel feriez-vous ?
La joie c’est quoi ?
La joie est une émotion ou un sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, qui emplit la totalité de la conscience.
Elle se rapproche de ce qui forme le bonheur.
Elle se distingue des satisfactions liées au corps, qui n’affectent qu’une partie de la conscience.
– Source : Wikipedia
Comme je l’indiquai dans l’article de Noël l’an dernier, la joie est l’émotion la plus positive, forte, englobante et merveilleuse qui soit. Après elle vient la surprise. Les autres sont bien moins agréables !
Mais la Joie n’est pas qu’une émotion.
Elle est aussi à qui sait l’accueillir, la nourrir et la cultiver devenir un état d’être stable. Qui nous amène à être en Joie perpétuellement car nous jouissons de la Vie et de ce qu’elle nous offre.
Cela, je l’ai compris bien après l’écriture initiale de cet article. 5 ans après.
Ainsi, un des souhaits les plus bienveillants qui soit pourrait-être :
Aimez-vous inconditionnellement les uns, les autres et vivez dans la joie et la lumière.
Pourtant, pour vivre dans la joie, certaines conditions sont à remplir.
La première est évidemment de vivre l’instant présent.
Car dans le passé et dans l’avenir, il n’y a pas de joie pure, véritable, réelle, vivante.
Il y a d’un coté les souvenirs et les regrets et de l’autre coté les fantasmes, peurs et anxiétés.
Pour vivre dans la joie, il est nécessaire d’être disponible psychologiquement.
Cela peut sembler sans importance.
Pourtant, c’est l’essence même du problème.
Si nous ne sommes pas disponible ici et maintenant, nous traversons notre vie sans la vivre.
Vous ne pouvez donc pas ressentir de joie ni exprimer de gratitude.
Quel rapport entre la joie et la souffrance ?
Pour comprendre ce rapport, il est essentiel de parler de la souffrance.
L’humain a tendance, en toute logique apparente, à faire tout ce qui est en son pouvoir pour se préserver de la souffrance.
Où, en tout cas, il essaie de se convaincre qu’il est possible de le faire.
Il essaie alors de mobiliser des ressources et de mettre en oeuvre des moyens en ce sens.
Cela se manifeste par la peur.
La peur d’avoir mal, froid, faim, le coeur brisé, d’être pauvre, d’être rejeté, abandonné, non aimé…
J’entends les « Oui, mais c’est logique quand même ! «
Oui, j’avoue, moi aussi j’essaie de me préserver d’avoir mal.
Mais, je le fais en conscience, en usant d’une vigilance sereine et éclairée.
C’est ma conduite et la rectitude qui ne préserve du mal… mais pas des épreuves.
Souffrir nous fait évoluer
Si nous observons notre vie, nous pourrons nous rendre compte que c’est dans les conditions de souffrances que l’humain avance, se transforme le plus vite et le plus efficacement.
C’est dans la douleur que nous intégrons nos plus grandes leçons de vie.
Mais ce n’est pas le sujet.
Là où je souhaite en venir c’est qu’à trop vouloir se protéger de la souffrance, nous nous coupons de la Vie. Par peur, nous évitons les nouvelles expériences qui sont des opportunités merveilleuses parfois déguisées sous de sombres apparences.
Un exemple :
Georges a mis plusieurs années à se remettre d’une rupture sentimentale.
Cette épreuve de vie a été pour lui très douloureuse.
Ainsi, pour se préserver, son inconscient l’amène à rendre toute relation impossible.
Dans tous les cas, quelle que soit le binôme dans son couple, il trouve quelque chose qui ne va pas.
Et s’il rencontrait la femme parfaite pour lui, il en serait de même.
Il prendrait grand soin à rendre une relation impossible.Il n’a jamais la possibilité d’expérimenter la joie d’être en couple et de partager des expériences joyeuses à deux. La demoiselle est trop envahissante ou trop absente, trop matérialiste ou trop détachée, trop extravagante ou pas assez, trop créative ou trop conventionnelle, trop carrée ou pas assez fiable, en plus elle a un chien…
Bref ! A chaque nouvelle rencontre ça ne fonctionne pas.
Résultat des courses, Georges vit la frustration, la solitude et il se plaint de la situation.
Evidemment, le problème ne vient pas de lui mais de l’autre qui n’est jamais comme il faut.
Pourtant à bien y regarder, son inconscient a développer une stratégie de protection par peur de souffrir.
Mais à trop se protéger, cette stratégie est devenue un rempart à la joie.
Vouloir préserver l’autre de la souffrance
Quand je pense à cela, je me connecte à ma plus grande peur.
Chez moi, ce n’est pas de souffrir.
Je sais que je m’en relèverai quoi qu’il advienne.
Ma plus grande peur est que mes enfants souffrent physiquement.
En tant que mère, je pourrais alors mettre en place tout un tas de stratagèmes pour les en préserver.
Mais, s’il y a bien une chose que je sais.
C’est que si nous devons expérimenter une expérience dans notre chemin de vie.
Nous l’expérimenterons quoi qu’il advienne et malgré toutes les préventions qui existent.
Car l’intelligence vitale est bien plus créative que l’esprit étriqué de l’humain.
J’ai choisi un autre chemin : les responsabiliser, leur faire expérimenter le lien entre cause et conséquence, les autonomiser, leur apprendre à développer des ressources et leur montrer par l’exemple que tout épreuve est surmontable et que nous pouvons en tirer de grandes richesses et de merveilleux enseignements.
Bref, les amener à se préparer à vivre pleinement en faisant des expériences de faible intensité pour qu’ils puissent développer leurs propres stratégies. Et constater par l’expérience qu’ils sont capables, que rien n’est acquis et que toute situation à une issue.
J’espère que tout coeur leur avoir transmis que la Vie est généreuse à qui sait avoir les yeux pour vois ses mannes et cadeaux..
Pour autant, parfois, je m’inquiète.
Mais ce qui m’inquiéterait davantage c’est d’avoir donné du poisson toute ma vie à mes enfants et ne pas leur avoir appris à pécher.
Et, le jour où je ne serai pas là.
Plutôt que de mourir de faim si personne n’intervient.
Ils pourront pêcher à leur tour.
Comment retourner vers l’expérience de la joie ?
Pour vivre dans la joie, il faut savoir prendre des risques.
A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. – Le Cid (1636), II, 2, le comte de Pierre Corneille
Or, la peur est l’antithèse de la joie.
Si vous avez peur, vous ne pouvez pas vivre dans la joie.
Et, à vous prémunir de la souffrance, par peur de l’expérimenter, vous vous préservez de pouvoir vivre la joie.
Alors, c’est à vous de choisir.
Le libre arbitre existe pour cela. Prenez la responsabilité de vos choix. Souvenez-vous que dans toute chose, il existe des nuances, tout est dans le dosage.
Il y a le blanc, le noir et une infinité de nuances de gris.
Pour reprendre, l’exemple précédent, pas besoin de devenir soumis.e et dépendant.e d’une personne pour pouvoir expérimenter la joie de partager du bon temps avec elle.
Tout est une question de degré d’échange, de partage et d’implication.
Mais si notre priorité est d’éviter à tout prix toute souffrance, nous nous retrouverons cloîtré.e.s chez nous à avoir peur de notre ombre.
Et jamais au grand jamais nous ne pourrons nous préserver de tous les risques qui existent.
Vivre est un risque. Saurez-vous relever le défi d’y survivre dans la joie et la gratitude ?
« On entend souvent des personnes raconter que c’est grâce à un accident, une grave maladie ou un grand malheur qu’elles sont arrivées à trouver leur véritable vocation, ou même leur salut.
– Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pourtant, elles avaient commencé par croire que tout était perdu et elles s’étaient désespérées, révoltées.
Bien sûr, certaines épreuves sont terribles et on ne peut pas ne pas souffrir.
Mais pourquoi ne pas penser tout de suite qu’un jour, plus tard, on trouvera au bout de ces épreuves le bonheur qui nous attend ?
Pourquoi perdre tellement de temps dans le désespoir et la révolte ? »
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2 commentaires sur “Mieux vaut-il avoir de la joie ou pas de souffrance ?”
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Yeah, un très bel article merci!
Merci Melvina.