L’insurmontable est un mot très lourd de sens. La situation vécue, ou la vision de l’avenir, qui s’offre à nous nous semble parfois insurmontable. C’est-à-dire que nous avons l’impression que nous ne pourrons pas la surmonter car nous ne savons pas par quel bout prendre le problème… comment l’aborder.
De deux choses l’une, soit vous avez un problème et vous souhaitez le dépasser. Soit, vous avez un objectif et vous souhaitez l’atteindre. Pourtant, dans les deux cas, vous êtes dans une situation x ou y et vous souhaitez en changer pour arriver à une autre situation plus bénéfique pour vous (selon votre point de vue), à un nouvel équilibre.
Dans les deux cas, la problématique s’aborde de la même façon.
Gagner en clarté
Souvenez-vous de Don Quichotte luttant contre des moulins à vent qu’il prenait pour des géants. Pourtant, son écuyer l’avait averti qu’il n’y avait point de géant. Mais sa vision était altérée, distordue. Il manquait de clarté et de discernement.
Il en est parfois de même pour nous. Nous avons l’impression de lutter contre un ennemi invisible d’une puissance insurmontable constitué de nos problèmes, de nos peurs, de nos projections imaginées.
Nous refusons de laisser tomber le combat. Nous luttons frénétiquement… écoutant notre mental, notre ego… créant un stress immense généré par notre résistance au lâcher-prise. Nous nous retrouvons à tirer une corde de toutes nos forces pour retenir un poids que nous ne pouvons percevoir, aveuglés par le marasme des problèmes qui constituent notre quotidien. Nous sommes alors comme Don Quichotte en proie à des hallucinations. Mais, tout cela n’est qu’illusion. Et le reflet de ce mirage crée nos impressions.
Mais, si nous parvenons à prendre du recul, nous gagnons en clarté. L’évidence nous sauterait alors aux yeux, cet ennemi est loin d’être aussi insurmontable !
Nous nous apercevrons alors que cette corde que nous retenions avec force, volonté et persévérance, est, en réalité, fixée à un mur. Et, si nous acceptons de la lâcher, il n’y aura aucune conséquence à part que la corde tombera sur le sol. Le mur tenant droit tout seul sans nécessité la moindre intervention.
Analyser un problème avec un esprit sain
Pour avoir une juste vision des choses, il est intéressant de se poser avec un esprit clair et sain.
Posez votre problème factuellement en mettant de côté vos émotions et vos sentiments. Observez-le comme s’il s’agissait d’un problème scientifique en y retirant toute implication personnelle. L’idée ici est de sortir des interprétations de l’ego qui déforme la réalité des choses. Prenez garde à bien faire la différence entre votre besoin et la manière que vous choisissez pour y répondre.
Si vous vous en tenez à ce qui peut être observé de l’extérieur par une personne lambda, que se passe-t-il ?
puis, étudiez la problématique
1- Quelle est la problématique ?
Définissez-la factuellement
2- Qu’est-ce qui dépend de vous ?
– Quelque chose ? En quoi cela dépend-il de vous ? Quelle(s) action(s) pouvez-vous mener ? Alors définissez la ou les action(s) à mener et menez-la/les du mieux que vous pouvez, avec tout votre coeur. Puis, recommencer le questionnement. Qu’est-ce qui a changé? Et maintenant, qu’est-ce qui dépend de vous ?
– Rien. Alors, laissez faire les choses. Ayez foi en la Vie. L’homéostasie qui est son premier principe tend toujours au retour à l’équilibre
Quand rien ne dépend de vous, il n’y a qu’à laisser les choses se régler d’elles-mêmes, toutes seules. Vous n’avez rien à faire. Juste à être. Arrêtez de vous préoccuper pour rien. Ce qui doit être sera que vous luttiez contre ou que vous l’acceptiez.
Souffrir par projection anticipative c’est s’influger l’insurmotable…qui n’existe pas!
Un sage disait :
Si un malheur s’annonce et risque d’advenir, il ne sert à rien de t’angoisser. S’il n’arrive pas, tu te seras fait souffrir pour rien et tu regretteras.
Et, s’il arrive, tu auras souffert trois fois. Une fois par anticipation. Une fois en le vivant. Une fois en y repensant.
Ainsi, si un malheur s’annonce et que tu ne peux rien y faire. Au lieu de l’attendre en tremblant, occupe-toi en aimant et à faire de ton mieux ailleurs en attendant. Tu peux anticiper pour en minimiser les conséquences, mettre en oeuvres de actions pour en diminuer l’impact ou prépare des solutions pour rétablir les choses plus vite après son passage.
En général, nous souffrons car nous avons peur de vivre une douleur. Et, du coup, nous anticipons cette souffrance. Et nous la vivons par anticipation alors que nous la fantasmons. Elle n’existe pas… dans la réalité. Il a été prouvé scientifiquement que ce dont nous avons peur et pour lequel nous nous angoissons arrive réellement dans notre vie entre 3 à 7% selon les études. Ce qui revient à dire que nous avons peur toute notre vie, nous nous empêchons de vivre dans le bonheur et la légèreté pour des choses qui n’arrivent jamais dans plus de 93% des cas !
Réveillons-nous ! C’est que qui fait le fond de commerce des assureurs, laboratoire pharmaceutiques…
L’importance que vous donnez à cela
La notion de gravité est importante (cliquez pour lire l’article dédié).
A quel point cet insurmontable est grave ?
En quoi a-t-il tellement d’importance ?
Et si cela devait arriver ?
Comment pourriez-vous surmonter cela ?
Et ensuite ? mais après ?
Puis, qu’est-ce que vous pourriez envisager ensuite ?
Et si cela n’arrivait jamais, quel en aura été l’impact ?
Alors, que souhaitez-vous faire de tout cela ?
Cette partie est souvent complexe à aborder seul(e). Un accompagnement est parfois nécessaire. Si vous en ressentez le besoin, soyez libre de réserver une consultation ici.
Ne vous laissez pas prendre dans le cercle vicieux de vos fantasmes négatifs. Prenez de la hauteur et changez d’angle de vue.
A propos du manque d’énergie ou de ressources.
Parfois, les choses nous semblent insurmontables car nous sommes à bout. L’énergie vient à manquer ou l’accumulation nous amènerait même à nous noyer dans un verre d’eau.
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Je vous souhaite une belle semaine.
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