Aujourd’hui, je souhaite lever le voile sur les termes « guérisseur » ou « guérisseuse ».
Pour différentes raisons :
1- Parce que non, on ne se prend pas pour des magiciens et on ne prétend pas faire de miracle…
Même si cela arrive après être passé chez la guérisseuse et nous nous en réjouissons. Nous sommes un outil, un moyen qui permet à notre patient de guérir. Mais c’est lui qui guérit. Ce n’est pas le guérisseur qui le guérit. Ce dernier met en oeuvre tous les moyens à sa disposition pour que ce soit possible.
2- Non, quand je dis « Je suis guérisseuse », je ne suis pas à l’aise
Mais j’y travaille. Et c’est de mieux en mieux. J’avoue que le mot génère en moi un certain inconfort, compte tenu du manque de justesse du terme. Mais, il n’existe pas d’autre option pour définir ma fonction alors j’apprends à l’assumer.
3- Non, je ne lis pas en vous comme dans un livre ouvert
Même si j’ai un certain nombre de facultés, quand je suis « en civile », je ne sais pas ce qui se passe dans la tête et le corps des gens qui me côtoient. Sauf dans de rares cas. Alors, détendez-vous !
C’est d’ailleurs bien mieux pour ma santé mentale personnelle et c’est aussi une façon de respecter l’autre.
Personnellement, j’ai horreur des thérapeutes qui scannent les autres sans la moindre retenue et sans mention préalable à la moindre occasion. Chacun a le droit à son jardin secret. D’ailleurs, même en soin, je n’accède, volontairement, qu’aux informations utiles et nécessaires pour amener l’abri personne vers sa guérison. Le reste ne me regarde pas. Je ne fais pas de voyeurisme.
4- Oui, je peux vous dire certaines choses qui ont des liens avec votre avenir
Si cela est bon, juste et utile. Souvent, cela a à voir avec vos apprentissages d’incarnation ou des étapes importantes de vos vies pour votre évolution. Mais ce sont les informations que me transmet votre âme, votre ange gardien, vos guides… je ne suis pas voyante.
Si vous en cherchez un ou une, je peux vous en conseiller qui sont très compétents.
Ma mission est d’écouter les messages de votre âme et ceux qui proviennent d’autres plans et des informations inscrites dans d’autres dimensions.
5- Oui, je suis canal et médium
Mais ce n’est pas une fin en soi.
Je ne suis pas que ça. Et, heureusement ! Sinon, j’aurais fini à l’asile depuis bien longtemps ! L’équilibre, la mesure, la droiture, le discernement, la discontinuité entre le monde matériel et le monde subtil tout comme entre l’instropection et l’expression dynamique, sont des éléments incontournables pour œuvrer durablement dans le temps, comme je suis amenée et appelée à le faire.
6- Non, je ne suis pas catholique, ni bouddhiste, ni musulmane,…
mais je m’intéresse énormément à la spiritualité car les livres antiques et les enseignements sacrés contiennent de grandes choses et beaucoup de savoirs et de connaissances utiles pour grandir.
Je suis une sorte de messager, d’intermédiaire, du divin universel, sans appartenance aucune.
7- Non, votre religion n’a pas d’impact
Que vous soyez adepte et/ou pratiquant d’une religion, que vous soyez athée, ou autre, que vous y croyez, ou pas, n’a aucune importance. Personnellement, je suis (certain trouveront cela étonnant) très pragmatique. J’ai d’ailleurs, à la base de formation scientifique. Mais j’ai expérimenté, je sais, je perçois des choses particulières. Ma réalité est différente de la vôtre.
8- Non, les messages et les clés ne viennent pas de moi.
Je ne suis qu’un messager, transmetteur, traducteur. C’est pourquoi, je ne suis pas responsable de ce qui est transmis.
Par contre, je suis responsable de la manière dont je vous retranscris le message.
Faut-il consulter votre guérisseuse en prévention ou en dernier recours ?
Trop souvent, le guérisseur est consulté en dernier recours. J’ai de nombreux patients qui viennent, car, après avoir fait le tour de tous les médecins possibles et imaginables, kiné, osteo, psy,… ils n’arrivent toujours pas à se soigner, guérir, ou tout au moins, avoir des réponses ou des informations sur ce qu’ils ont.
Même si la médecine ne trouve pas de cause, leur souffrance existe. Souvent, des mois, voir des années se sont écoulées. Cela leur a couté beaucoup d’argent, de temps et de stress.
Il serait intéressant de penser à consulter un guérisseur avant d’arriver au bout de la chaine.
C’est quand la confiance en la capacité du système médical traditionnel à les soigner perdue, qu’ils finissent par allez consulter un guérisseur. Il aurait pourtant été plus rapide et parfois d’une grande aide d’avoir consulter le guérisseur plus tôt.
Le guérisseur sait parfaitement venir en complément de la médecine traditionnelle… en tout cas, c’est mon cas.
Alors que la médecine traditionnelle s’attaque souvent aux symptômes. Dans ma fonction de guérisseuse, je rééquilibre et harmonise la circulation énergétique, dynamise et remets tout le système corporel en fonctionnement, allège les corps des mémoires obsolètes et formes-pensées limitantes,… et certaines choses bien plus techniques, spécifiques, qui demande concentration et dextérité et qui me mettent parfois en danger… à moitié ici, à moitié ailleurs.
Cela tout en collectant les informations sur la/les cause(s) et les moyens (clés) de régler le problème afin qu’il ne se représente plus et prévenir tout déplacement du symptôme.
Qu’est-ce qu’un Guérisseur, une guérisseuse ?
Selon les dictionnaires :
« Un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui guérit, ou prétend guérir, en-dehors de l’exercice légal scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l’aide de recettes personnelles. » (Wikipedia)
« Personne qui prétend obtenir la guérison de certaines maladies par des procédés secrets, incommunicables, sans vérification scientifique démontrable et qui agit ainsi en contravention avec les lois sur l’exercice de la médecine. » (Larousse)
« Personne qui fait profession de guérir sans avoir la qualité officielle de Médecin et par des moyens non reconnus par la Médecine » (Petit Robert)
Tout ceci n’est pas reluisant, n’est-ce pas ? Pourtant, pour être un guérisseur ou une guérisseuse efficace, il faut avoir un grand coeur et ne pas oeuvrer dans le but de faire fortune.
C’est vrai, un guérisseur n’est pas un médecin.
Pourtant, n’oublions pas qu’avant la création des écoles et facultés de médecine, c’est bien, le guérisseur, le druide, le radiesthésiste, le prêtre, l’exorciste… ou le rebouteux du village qui était consulté quand ce n’était pas la sorcière ermite du bois d’à côté ou la chamane.
Par ailleurs, il est bon de noter que le guérisseur ou la guérisseuse ne prétend pas faire de la médecine, il n’y a donc aucun exercice illégal. D’ailleurs, il ne délivre pas de médication.
Les procédés n’ont rien de secret. Simplement, les processus sont difficilement visibles de l’extérieur par une personne lambda. Dans mon cas, j’étudie la circulation énergétique, la bonne ouverture des chakras, les souffles du corps, les mémoires inscrites dans les corps subtils, la réponse réflexe des tissus,… et, je ressens les douleurs de mon patient par empathie.
D’après l’opinion publique, le guérisseur est l’homme de l’ultime recours
C’est celui qui a un don et qui peut exercer plusieurs spécialités telles que : magnétiseur, radiesthésiste, medium, rebouteux, exorciste…
Existant depuis la nuit des temps, tantôt considéré comme un sorcier, tantôt comme un être exceptionnel ou un voyant, souvent un peu tout cela à la fois, le guérisseur est :
« toute personne capable d’aider tout être vivant à se délivrer d’un mal physique, psychique, émotionnel, énergétique ou spirituel. Il peut avoir le don en naissant, le développer, l’acquérir s’il ne l’a pas ou le reconquérir s’il ne l’a plus« .- selon Jean-Claude Collard
La notion de don
La notion de don est aussi inconfortable pour moi. Nous naissons tous avec des prédispositions spécifiques pour telle ou telle chose. C’est ce que je nomme notre excellence.
Alors, certes, je suis née un peu différente, avec un système d’apprentissage atypique et une lecture de la réalité un peu particulière. Mais, c’est ma normalité.
Je ne sais pas comment vous percevez le monde. Enfin si, j’en ai une idée compte tenu des centaines d’êtres que j’ai eu à accompagner jusqu’ici. Mais cela reste une idée, je ne suis ni dans votre corps ni dans votre tête, même si la perception de vos rouages et équilibres de fonctionnement systémiques sont limpides.
Le « don » ou plutôt nos habilités de naissance sont amplifiés par plusieurs éléments : la foi, la confiance en soi, la volonté, la reconnaissance et l’acceptation de ce même don, l’amour inconditionnel, l’humilité. Et, surtout, il ne faut jamais oublier qu’un don n’est pas une fin en Soi. D’autant plus que parfois, la vie nous demande d’y renoncer pour passer à une étape supérieure.
Avoir un don est à la fois une bénédiction et une malédiction. L’acceptation de notre propre différence, la difficulté à comprendre et maîtriser ce don, le poids de ce qu’il révèle (souvenez-vous du mythe de Cassandre)… peut-être extrêmement compliqué. Tous en souffrent au départ alors, aucune raison d’être envieux ou de regretter de ne pas en avoir.
J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair. Vous pouvez réagir en postant un commentaire si vous le souhaitez. Si vous souhaitez une consultation en cabinet ou à distance avec une guérisseuse bienveillante, humaine et sympa, vous pouvez prendre rendez-vous ici
Je vous souhaite une lumineuse journée.
Bien à vous,
Lætitia TRILLEAU
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