Le démon, l’ennemi, l’adversaire, le diable…, tous ces mots désignent une seule et même entité.
Certains parlent aussi de Satan ou de Lucifer l’ange déchu, le fils préféré de Dieu qui a été le premier archange à chuter dans la matière. Nous pourrions beaucoup en dire à propos de Lucifer, le maître des enfers, l’esprit du mal. Il est d’ailleurs étonnant d’observer les extrêmes qui lui sont attachées. Il serait le chef des démons et des anges déchus. Tout cela du fait qu’il s’est rebellé contre Dieu car il voulait être Dieu. Par orgueil, il pensait être l’égal de Dieu et il est devenu un dieu déchu et n’est qu’un faux dieu secondaire.
La légende raconte que Lucifer aurait emmené avec lui d’autres anges et archanges dans sa chute. On retrouve trace de cela dans les évangiles ou plutôt dans la Bible
Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées,
les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ils choisirent.
Alors l’Eternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.
Les géants étaient sur la terre en ces temps-là, après que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes, et qu’elles leur eurent donné des enfants: ce sont ces héros qui furent fameux dans l’antiquité.
L’Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur cœur ne concevait que le mal.
Alors l’Eternel eut des regrets au sujet de l’homme qu’il avait fait sur la terre, il en eut le cœur affligé.
Dans ce passage très important de la Bible, on trouve la racine de nombreuses connaissances. Nous y reviendrons peut-être à une autre occasion car aujourd’hui, je souhaite aborder notre démon, pas Lucifer en soi, mais notre propre démon. Celui qui est lié à nous-même. Il est représenté dans les dessins animés par un petit diable situé sur l’épaule opposé à celle du petit ange qu nous accompagne aussi partout.
Ce démon, comment il opère ? Qui est-il ? Comment le reconnaitre ? Le décrypter ? et quoi en faire… si je peux me permettre de m’exprimer ainsi.
Alors, est-il bien utile de tourner autour du pot ou vaut-il mieux faire tomber les masques immédiatement ?
Je penche pour la seconde option. Il ma semble que nous n’avons pas de temps à perdre avec des enfantillages. Nous ne sommes pas entrain d’essayer de faire de l’audimat comme cela peut se pratiquer dans les reportages et les émissions télévisuelles.
Ce démon, cet ennemi, cet adversaire, ce diable… n’est autre que notre côté obscure; cette part sombre, inacceptée, non (re)connue, et peut-être même inacceptable de nous.
Le seul ennemi contre lequel nous avons à nous battre, c’est nous-même.
Respecte et remercie ton ennemi car c’est lui qui te permet de t’améliorer et t’amène à grandir.
Souvent, au cours des articles, j’ai parlé de l’effet miroir. Cet effet, est bien connu des coachs, des professionnels de l’accompagnement et de la psyché. C’est cet effet qui nous amène à réagir et/ou à détester quelqu’un car nous projetons sur lui une part de nous, que nous nions, que nous détester, que nous n’avons jamais voulu voir et/ou avec laquelle nous ne parvenons pas à être en paix.
Nous sommes alors en conflit car nous luttons contre cette partie de nous que nous voudrions voir disparaître de notre monde.
En séance, lorsque je mets le doigt sur ce point douloureux, la réponse est toujours la même :
– Ah moi ! Non ! Je ne fais pas ça ou je ne suis pas ça; ça n’existe pas chez moi ! – m’objecte-t-on
Or, si ça n’existait pas chez nous, nous n’aurions aucune idée de ce que ça peut être. L’humain ne peut définir que ce qu’il connait. En effet, nous interprétons le présent d’après ce que nous avons connu dans notre passé. Sans notre passé, nous ne saurions pas qu’une chaise est une chaise, ni que c’est un meuble, ou même qu’elle sert à s’asseoir !
Et, pour nous faciliter les choses, nous commençions par accepter que nous sommes imparfait et que cela est parfait ainsi.
Affronter ou non l’ennemi, notre démon… une grande question !
Il est important de connaître notre ennemi aussi bien qu’un ami pour ne pas le laisser mener le jeu. Ainsi, nous gagnons en capacités pour pouvoir le devancer stratégiquement.
En vérité, notre ennemi est l’ego. Or, l’ego utilise comme arme principale : la peur, la peur d’être rejeté(e), d’être abandonné(e), d’être mal-aimé(e)… Pourtant, sa plus grande faiblesse est sa peur de la mort. Mais pas la mort finale, juste la mort d’une partie de nous ou de notre vie. La peur du changement. L’ego, le mental est terrifié par le nouveau. Chaque changement est un risque incommensurable pour lui. Il est très difficile pour lui de passer à autre chose. c’est pour cela que chaque changement passe nécessairement par un deuil. C’est le temps nécessaire pour le mental et l’ego de reprendre des marques et retrouver une forme de stabilité.
Notre ego est rassuré quand les choses perdurent, qu’elles sont immuables. Qu’il ne craint pas de disparaître suite à un changement. Tout le reste pour lui est un risque. C’est le risque de mourir.
Ne serait-ce que si nous choisissons de vivre davantage en lien avec notre âme, il perdra du terrain, de l’influence, du pouvoir sur nous. Il nous contrôle par la peur, ou en nourrissant notre besoin de pouvoir, de possession, de supériorité…
Or, en s’empêchant de changer, de nous transformer, nous sommes déjà morts car nous nous empêchons de vivre en nous enfermant dans les routines de notre non-vie.
Notre ennemi est comme un hôte. Avez-vous lu « les âmes vagabondes » ? Si c’est le cas, nous pourrions voir cette histoire comme une métaphore de comment est constitué l’être humain incarné. Lego est finalement une petit part de nous-même. L’extérieur nous raconte qu’il faut le combattre car il a une image négative. C’est ce coté sombre que nous lui donnons qui fait que nous voulons renier cette part de nous. De part cette dualité ame/ego qui s’installe, nous nous sentons engagé(s) dans un combat invisible.
Mais, quelle est la nature du combat que nous avons à mener ?
Lutter contre notre ennemi revient à le nourrir et à le faire grandir.
S’engager vers la victoire est une toute autre chose. On nourrit alors la part victorieuse. Mais tout n’est pas fait.
Faire preuve de déni ne fait que déplacer le combat, le retarder, en laissant grandir notre peur de la mort. Ici, la mort est liée à la peur que notre vie change et que nous perdions une part de ce qui rend notre existence confortable puisque nous connaissons tout de ce qui la compose.
Se sentir victorieux avant d’avoir combattu est de l’orgueil et cela nourrit ce même ennemi qu’est notre ego. Car arrêtons de nous leurrer sur la nature de notre ennemi. Même lorsqu’il parait venir de l’extérieur, en réalité, la racine de la confrontation est à l’intérieur.
Le diable, notre démon n’est autre que notre ego
Le Diable (en latin : diabolus, du grec διάβολος / diábolos, issu du verbe διαβάλλω / diabállô, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ») est un nom propre général personnifiant l’esprit du mal (aussi appelé Lucifer ou Satan dans la Bible). – Selon Wikipedia
Le diable est Satan; c’est-à-dire, selon Wikipedia :
Satan (hébreu : שָׂטָןśāṭān, « ennemi » ; grec ancien : ΣατανᾶςSatanâs ; araméen :sāṭānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥšayṭān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l’islam.
Il incarne le mal et la tentation. Créature céleste, il est à l’origine l’« accusateur » ou l’« adversaire » avant de devenir un démon.
Il n’existe que pour que nous puissions évoluer, grandir, nous rapprocher de l’essence de nous-même
Alors, prenons quelques instants pour réfléchir à quelques questions :
- Avec qui sommes-nous en conflit ?
- Qu’est-ce qui nous divise à l’instant présent ?
- Qu’elle est le cause de ce conflit ou cette division ?
L’injustice ? la colère ? la mesquinerie ? la bêtise ? l’ignorance ? la recherche de contrôle ? de pouvoir ?…
Dans quelle(s) circonstance(s) est-ce que nous avons ou faisons preuve de la même chose ?
En quoi cela est un problème ?
Transformons cela chez nous, depuis notre intérieur et nous verrons que le problème se dissoudra à l’extérieur.
Mais tout ne sera pas terminé.
Un nouveau démon viendra à notre rencontre pour nous permettre de nous transformer encore et toujours pour tendre à être toujours une meilleure version de nous-même.
Lorsque nous ne parvenons pas à dépasser un adversaire plus complexe que les précédents, n’hésitons pas à vous faire accompagner par un coach ou un accompagnant spirituel.
Le combat perpétuel semble fatiguant ?
C’est pourtant le but même de notre vie. La fatigue n’est provoquée que par l’idée que nous nous faisons de ce même combat.
Nous pouvons chercher à nous ressourcer d’une manière qui nous conviennent pour avoir un regain d’énergie.
L’énergie pour lutter est toujours disponible, partout, constamment. La seule difficulté est de réussir à s’y relier. Parfois, dans certaines périodes de vie, c’est vraiment compliqué. Mais, nous pouvons nous faire aider. Bien sur, il existe les soins énergétiques mais ils ne sont qu’un mauvais palliatif. C’est d’ailleurs pour cela qu’il y a un moment déjà que J’ai décidé d’arrêter les soins énergétiques. Principalement parce que cela rend les individus dépendants, addicts et consommateur d’un shoot énergétique. Donc, ce n’est pas juste.
Il est important que nous apprenions à maîtriser notre énergie et à comprendre où et comment nous faisons, pour nous ressourcer. Pour cela, une accompagnement à l’apprentissage et l’initiation de l’observation dans ce domaine peut-être d’une grande aide. Ensuite, nous serons plus libre, autonomes et responsable dans la maîtrise de notre système énergétique. car oui, cela s’apprend comme s’habiller, se nourrir, parler…
Mais c’est un choix parmi tant d’autres. Le pire serait d’abandonner le combat en se disant qu’il n’en vaut pas la peine. Nous serions alors vaincu par notre inconstance, notre manque de persévérance, ou pire, par notre apathie.
Je vous souhaite une belle semaine
Bien à vous,
Lætitia
Si nous le souhaitons, il est possible d’être accompagné(e)s en ce sens. Mieux nous connaitre et apprendre à maitriser le fonctionnement de notre système énergétique. Il est unique et en lien avec l’ensemble de qui nous sommes. Pour cela, il nous est possible de requérir un rendez-vous en cabinet, en extérieur ou à distance par le biais de cette page.
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