Reconnaître les blessures de l’enfant intérieur est une étape incontournable pour le développement de l’être.
L’enfant que nous étions continue de vivre et de s’exprimer en nous et au travers des actes de notre quotidien.
Il influence nos choix et nos modes de fonctionnement à chaque instant sans même que nous nous en rendions compte.
Cet enfant, que la plupart des gens ont choisi d’ignorer et de tenir au silence est pourtant là.
Et il s’exprime perpétuellement au sein de notre inconscient.
Mais aussi dans nos comportements automatiques que nous n’arrivons ni à comprendre ni à exprimer.
Ce qui nous amènent à nous confronter à des émotions qui nous submergent, nous empêchent ou nous mettent à terre.
Cet enfant génère en nous des peurs inexplicables qui peuvent nous sembler absurdes et/ou sans fondement.
Pourtant, le fondement existe.
Mais semble hors de notre portée car il réside dans un espace qui relève de l’ancien et que nous avons quitté.
Il a pris racine dans notre enfance.
A un stade de développement durant lequel l’enfant avait besoin d’être protégé, encadré par un adulte car il n’était pas apte à, ou compétent pour
Or, aujourd’hui, l’adulte que nous sommes devenu (si tout s’est passé normalement) doit prendre conscience de ses peurs infantiles pour les reconnaître, les accueillir et s’en libérer si besoin.
Soigner les blessures de son enfant intérieur
Soigner les blessures de son enfant intérieur passe par plusieurs étapes :
- réussir à les identifier et faire le constat de leur existence
- les accepter et les accueillir pour ce quelles sont : un moyen de se protéger dans la très grande majorité des cas
- remercier ces peurs d’avoir cherché à nous protéger, leur offrir de la gratitude
- les inviter à reprendre leur liberté. Maintenant, en tant qu’adulte, nous sommes en capacité de nous protéger nous-même. Ou, tout au moins, nous adresser à quelqu’un qui est capable de nous en protéger (forces de l’ordre, ami, …).
Chaque être et son enfant intérieur étant unique, cela peut prendre des formes tout à fait différentes dans les faits.
En séance, il est courant d’être confronté.e.s à ce type de processus.
Alors qu’il est souvent complexe, difficile et parfois souffrant à réaliser seul(e).
Avec un accompagnant professionnel, un coach ou thérapeute, cette exploration dans nos profondeurs, nos terres intérieures se fait avec plus de douceur et fluidité dans un contexte plus sécurisé.
C’est toujours plus simple de se confronter à nos peurs les plus profondes lorsqu’on n’est pas seul.e !
Il est même possible de dénouer des « blocages émotionnels » en série, tout en douceur, sans même vraiment s’en rendre compte, tout en demeurant acteur/trice de cette transformation.
En accompagnement, il est courant qu’une problématique (maladie, affection, procrastination, colère apparemment infondée…) cache un frein inconscient.
Ce frein cache lui-même une peur. Cette peur cache un besoin infantile inassouvi ou blessure(s) non soignée(s) car non reconnues (indicibles, inavouables, intolérables…).
On avance alors étape par étape pour dénouer le problème.
Cela passe nécessairement par amener de la lumière sur ce qui demeure caché pour pouvoir s’en libérer. Eclairer les zones sombres et amener de la conscience sur nos angles morts.
Comme un oiseau enfermé dans une cage depuis trop longtemps qui n’attend que l’opportunité de prendre son envol en toute liberté.
Nos émotions ne souhaitent que reprendre le cours de leur propre existence.
Leur plus grand souhait est de pouvoir enfin nous quitter lorsque leur mission sera réalisée.
Durant ce processus, nous accueillons la source de l’émotion en présence (qui très souvent la peur) et cherchons une ressource pour combler le besoin resté latent.
Soigner l’enfant qu’ont été nos parents
Il est également courant que les blessures ou les peurs qui émergent au cours de la séance se révèlent être celles d’un de nos parents, grand-parents ou ancêtres.
Ainsi, des informations de vécues sont transmises de manière transgénérationnelle mais au-delà de l’ADN.
Ce point est démontré par des études cliniques en psycho-généalogie.
Pour autant, le facteur de transmission de ces informations n’a pas été clairement identifié.
Certains parlent d’ARN.
En ce qui me concerne, je perçois cela comme une information présente dans nos corps subtiles ou comme une petite voix « fantômes ».
Comme cela est immatériel, il risque d’être compliqué de les percer à jour 🤓
Lors des séances de constellations familiales, ces informations et petites voix se mettent en mouvement et prennent vie.
Certaines guérisons de l’enfant intérieur transcendent les générations
Il a été démontré qu’en soignant l’enfant intérieur de son [grand-père] (pour l’exemple) en soi, permet de soigner notre [grand-père] dans la réalité matérielle.
Ce qui implique que les informations ne sont pas transmises avant la naissance.
Sinon, l’impact de l’action du petit-enfant sur son grand-père ne pourrait pas avoir lieu.
Elles continuent à être partagées au cours de la vie et être constamment remises à jour.
Les études en psychogénéalogie statuent que pour le moment le vecteur de cette transmission est non-identifiable.
Pour autant, selon les préceptes des techniques de coaching, PNL, intelligence collective et autres pratiques, il est présumé que le vecteur serait l’intelligence du champ.
Cette intelligence est composée notamment de la résonance (psycho)morphique notamment.
Mais là, on est dans la théorie.
Dans la pratique de mon Art, le comment et pourquoi n’ont pas de nécessité à être invités.
Car en général, ils empêchent ou limitent le travail.
Le plus important ici et d’accueillir, sublimer et composer avec le vivant sans interférer avec la Vie.
Bert Hellinger parlait d’approche phénoménologie. Et de ce que je perçois de ce dont il parlait et mettait en oeuvre, cela est très approchant.
Mais nous nous éloignons de notre défi zen 😉
Il pourrait être dit de nombreuses autres choses à propos de l’enfant intérieur car aussi petite soit le place que nous lui donnons, il influence grandement notre vie.
Nous le retrouvons aussi dans les questions de croyances, culpabilités, interdits et autorisations inconscientes…
Aussi fou que cela puisse paraitre.
On le retrouve l’influence de l’enfant intérieur dans les décisions dissonantes, les actions dysfonctionnels, les autosabotages, les difficultés relationnelles ou entreprenariales de cadres, managers, dirigeants, parents…
Place à l’expérimentation : observer notre enfant intérieur
Je nous invite à observer le processus qui se déroule en nous dans les moments où nous ressentons de la souffrance, de la tristesse, de la colère…
Cela consiste simplement à observer, amener un regard sur, ce qui vit à l’intérieur de nous sans le réprimer.
Laissons simplement de la place à notre processus intérieur pour prendre conscience de ce qui s’y joue sans pour autant intervenir?
Pour certaines personnes, la majorité, il est difficile de percevoir ce qui se déroule dans notre monde intérieur.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité.
Selon moi, rien ne l’est.
Cela s’apprend.
Nous réalisons cet apprentissage ensemble.
La méditation pourra nous y aider.
Tout comme la contemplation ou d’autres pratiques.
Si vous souhaitez être accompagné.e autour de ces thèmes, vous pouvez réserver un accompagnement ici.
Ou, vous pouvez choisir, d’expérimenter une première rencontre autonome par le biais d’une Balade méditative guidée “Renouer avec son enfant intérieur”.
Je nous souhaite de douces expérimentations.
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