Défi 21 jours de gratitude 6- Accepter nos responsabilités

Prendre vos responsabilités

Accepter nos responsabilités pour pouvoir ressentir de la gratitude envers les autres.

Il est si simple de remettre les problèmes et les responsabilités sur le dos des autres !
Comment est-il possible d’accepter nos responsabilités ou au contraire d’éviter de les prendre ?

Un ami, un jour, m’a dit, en rigolant sans rire :
– Evidemment que c’est de ta faute !
– Ah bon… – répondais-je médusée – et en quel honneur ?
– Parce que ça ne peut pas être de la mienne.

Tout était dit.
Il n’était pas envisageable que le problème touche à sa responsabilité.
Or, lui comme moi savions bien qu’il n’était pas dupe mais que c’était la vérité qu’il avait choisi de vivre pour lui-même.
Et, évidemment, comme, j’ai les épaules larges, il savait que je passerai sur l’arrangement de conscience qu’il me proposait.

Alors, pas parce que c’est juste mais parce que je sais assumer les choses.
Mais aussi parce que pour moi, il n’est pas question de tergiverser sur à qui revient la faute.
A mon sens, il est bien plus intéressant et opportun d’observer comment faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

Nous sommes au sixième épisode du #defi21joursdegratitude.
Il est fortement conseillé de démarrer au premier épisode qui se trouve ici : Défi 21 jours de gratitude – jour 1

En quoi esquiver notre responsabilité est un problème ?

L’ inconvénient, c’est qu’en pratiquant la technique du « refiler le bébé » ou de « la patate chaude », nous finissons par ne plus être acteur de notre vie.
Nous nous mettons dans la position du simple spectateur, passif, victime de son sort, tête de turc du monde entier, souffre douleur du destin, affligé du karma…
Et, nous en venons à pratiquer l’apitoiement ou la victimisation.

Alors qu’accepter nos responsabilités nous offre la possibilité de sortir de ce système auto-créé par nous-mêmes.

En pratiquant l’apitoiement, nous mettons en place un cercle vicieux.
Nous sommes alors le créateur et la victime de notre propre création.
Dont nous demeurons, par ailleurs, responsable.
Ainsi, lorsqu’elle nous amène à être le sauveur-persécuteur des autres acteurs de notre système de vie, nous héritons d’une double responsabilité.

Pour ne pas avoir à nous remettre en question et à ne pas être/devenir responsable de nos actes, nous finissons par nous enfoncer dans la noirceur et dans la plainte. Cette plainte devenant récurrente, nous générons de l’insatisfaction constante et notre vie finit par sembler bien morne.

Notre cercle vicieux entretient alors notre mal-être. Ce mal-être créé pour ne pas avoir à accepter nos responsabilités ! Petit à petit, nous nous enfonçons littéralement dans la densité des énergies lourdes et sombres qui nous engloutissent, au fil du temps qui passe, un peu plus profondément dans les ténèbres.

Mais est-ce vraiment cela que nous voulions pour nous-même  ?

A ne pas vouloir prendre et accepter nos responsabilités, celles de nos actes, choix et décisions, nous finissons par être responsable de notre état que nous décrivons comme étant notre malheur / échec / mal-être / blocage /…
Bref médiocrité entretenue que nous voyons dans notre existence et qui nous pèse.

Accepter nos responsabilités… Un vaste sujet !

enfant couronné

Il me semble que cela peut démarrer bien tôt.
Je pense que tout démarre enfant.

 – J’ai pas mon survêt’ parce que maman a oublié de le préparer ! – annonce-t-on à son prof de sport

En quoi, sous quel prétexte, selon quelle croyance, maman doit-elle préparer mes affaires à ma place ?
Qu’est-ce qui fait que je ne m’en es pas occupé(e) moi-même ?

Qui suis-je pour croire que c’est aux autres de s’investir pro-activement dans la recherche de mon bien-être et ma satisfaction ?

Et, si, au lieu de cela, je prenais le temps de vois les choses telles qu’elles sont : j’ai beaucoup de chance d’avoir une maman qui prend le temps de préparer mes affaires.
Parce qu’elle le fait par choix.
Je peux alors ressentir de la gratitude et lui offrir cette gratitude.
Je peux alors m’offrir la possibilité de vivre des moment de contentement et de remerciement qui me font me sentir plus léger(e), stable, soutenu(e). A lieu de ne faire qu’expérimenter la frustration, le mécontentement, la colère et l’insatisfaction.
Choisir de vivre l’un ou l’autre dépend de la manière dont je souhaite utiliser mon libre arbitre.

Le poids de l’éducation dans notre capacité à accepter nos responsabilités.

Personnellement, (et là je ne vous cache pas que je suis consciente du risque que je prend à m’attirer les foudres de certains et certaines) je pense que c’est en partie un problème qui prend sa source dans l’éducation.

J’ai, à plusieurs reprises, écouté et accueilli les plaintes de mamans éplorées face à leur fils/fille de 30 ans passés qui ne se prend pas en main, qui s’appuie sur elle, qui ne prend toujours pas son envol.
Le/la jeune homme/femme tarde à prendre ses responsabilités.
Hum… C’est un problème récurrent, je l’avoue.
Mais pourquoi voudrait-il/elle le faire alors qu’on lui offre du tout cuit et du confort sur un plateau d’argent sans avoir à fournir le moindre effort ?

Souvenons-nous de Tanguy, incapable de quitter le cocon familial à coup de « Je t’aime maman » et de « Je t’aime papa ».
Il a tellement été couvé, protégé…  à un point tel qu’il s’angoisse à l’idée de quitter ce confort sécurisant.
Sauf qu’à la trentaine, les parents veulent reprendre leur liberté.

Materner un enfant cela semble naturel, materner un trentenaire l’est moins.
Mais qu’avons-nous fait pour que notre enfant apprenne à s’autonomiser, à s’occuper de lui et prendre ses responsabilités ?
A-t-on pris soit de lui confier des zones de responsabilité et donc de pouvoir ?
Ne serait-ce que la responsabilité de tenir sa chambre ?
De prendre soin de ses affaires ?
Est-ce qu’une ou des tâches de contribution au bon fonctionnement de la famille lui a été concédée ?

Tout cela participe a créer cette capacité à être responsable, à se responsabiliser.

La difficulté à prendre ses responsabilité est-elle un problème générationnel ?

Franchement, je suis convaincue que non.
Après, il est possible que je me trompe. L’erreur d’interprétation est humaine.
Néanmoins, voici mon interprétation du processus.

Maman a, tout au long de l’enfance de ce(tte) jeune homme/femme, cherché à être une maman parfaite. 
Elle a fait les courses, préparé les affaires de l’enfant, ranger sa chambre, ses vêtements, ses affaires… remplit les papiers pour son logement étudiant, sa bourse, préparé ses repas dans des boîtes étiquetées pour éviter qu’il ne mange de la mal-bouffe…

Etre une maman ou un papa poule est réconfortant pour notre enfant

Maman polue

Mais nous devons lui laisser de la place pour qu’il puisse faire ses expériences.
Les échecs sont formateurs si on apprend à notre enfant à les considérer comme des opportunités d’amélioration, d’apprentissages…
Et non comme une source de critiques et de reproches.

Le rôle du parent est aussi d’être un éducateur-pédagogue et non d’un dictateur autoritaire.
Ainsi, il est essentiel de féliciter l’enfant ou l’ado, de lui montrer que nous croyons en lui/elle, de l’aimer, de la/le chérir…
Mais aussi et surtout de le soutenir et de l’encourager à persister, à continuer ou à s’améliorer.
Sans pour autant vouloir lui imposer ce soutien et cette aide.
Simplement de pouvoir lui indiquer que si elle/il a besoin, nous pourrons nous rendre disponible pour lui offrir ce soutien, cette aide ou même une présence, une écoute…

Accepter nos responsabilités passe aussi par prendre conscience de ce qui découle de notre incapacité à laisser les autres prendre leurs propres responsabilités.
Il s’agit d’empowerment.
En français, cela se traduit très mal avec un sens incomplet par responsabilisation.
Malheureusement, la notion de pouvoir n’est pas retranscrite.
Or, quand je confie une responsabilité à quelqu’un, je lui offre une zone où il/elle va pouvoir exercer son pouvoir.
Mais pas n’importe quel pouvoir : son pouvoir de choix.
Elle/il va pouvoir jouir de la mise en oeuvre pratique de son libre arbitre.

Faire des choix et mener des actions à la place des autres est une prise de pouvoir injuste dont nous paierons inévitablement les conséquences.

C’est d’ailleurs exactement la même chose avec les adultes, dans une organisation lorsque nous sommes, cadre, manager ou dirigeant !

Attention toutefois à ne pas passer d’une extrême à l’autre !

Ne pas le/la couver n’est pas l’abandonner dans la nature…
Créer un cadre, des règles de sécurité/protection, suffisamment ample pour qu’il/elle fasse ses apprentissages.
Et, en même temps un espace suffisamment cadré pour le/la protéger des risques inconsidérés.

Comme je dis en boucle à mes fils : « La sécurité en priorité ».
Après, ceux qui me connaissent savent que pour autant, les sports extrêmes sont autorisés ;)… mais en observant certaines règles de sécurité…
On prend soin d’avoir l’équipement adaptés.

Le fun c’est bien.
Les sensations fortes sont grisantes.
Mais se mettre en danger au point de ne plus pouvoir pratiquer n’a aucun intérêt !

Chères mamans, chers papas, autonomisons nos enfants !

Licorne joyeuse - Coaching & accompagnement pour enfant & adolescent

Cela évitera qu’ils se laissent porter par la vague. Responsabilisons-les !

C’est une erreur de penser que ça les coupera de leur enfance.
Il n’est pas question de les traiter comme des adultes, mais…

A 3 ans, un bambin peut ramasser les miettes qu’il fait (attention ça ne sera pas parfait mais l’important est de participer), de ranger ses jouets, de mettre et enlever ses chaussures…

A 5 ans, notre enfant est capable de faire son lit, de choisir ses vêtements et de s’habiller.
Pensons tout de même à vérifier qu’il ne mette pas un short en plein hiver !

A chaque âge son apprentissage.
Le processus se met en place petit à petit au fil des ans.

N’oublions pas qu’un enfant est un homme ou une femme en devenir.

développer des stratégies

Croyons en lui/elle, en son potentiel immense qu’il/elle découvrira au fil du temps et des expériences.
Il/elle doit apprendre à développer ses propres stratégies de fonctionnement, de réussite, d’amélioration… Faisons-lui confiance !

Quand on n’a pas appris, on ne sait pas faire.

Notre enfant ne s’est jamais occupé de lui-même?
Il ne s’est jamais pris en charge ses responsabilités jusque là ?
Pourquoi le ferait-il maintenant ? …
D’autant plus s’il a une nature à tendance oisive…

Je connais trop d’hommes/femmes incapables de créer une relation saine car ils/elles cherchent une femme/homme qui en fait autant pour eux que leur maman/papa !
Certain(e)s finissent par se contenter de relations frivoles et ponctuelles car maman/papa s’occupe du reste !?
Non mais où va-t-on ?
Chers mamans, chers papas, est-ce cela que nous voulions comme vie pour notre enfant ?

Bref, je vous parle beaucoup des enfants car c’est une zone de grande responsabilité pour les parents et nous même sommes issus des choix qu’ont fait nos parents.
Mais pour celles et ceux qui voudraient travailler sur ces thèmes des accompagnements parents/ado/famille sont possibles.
La marche à suivre est de réaliser une première consultation où nous déterminons ensemble le fond et la forme de l’accompagnement.
Pour prendre rendez-vous c’est ici.

En tant qu’adulte, comment fait-on pour accepter nos responsabilités ?

La première étape est la prise de conscience.
Prendre conscience
que nous sommes au minimum co-acteur de tout ce que nous vivons.
Notre chef nous maltraite ?
Il nous a mis au placard ?
C’est de pire en pire?
C’est lui qui nous persécute ?
Nous sommes une victime ?
Mêmes nos collègues s’en rendent compte ?
Ils essaient de nous sauver des griffes de ce grand méchant ?
Cette situation est insoutenable ?…
Pour autant, nous participons à ce jeu relationnel et il est possible de le démonter pièce par pièce et d’en sortir.
Je peux vous accompagner dans ce sens.

Sortons du triangle dramatique ! Pour cela il est nécessaire d’ accepter nos responsabilités !

Le super héros qui sommeille en vous

Centrons-nous et laissons s’exprimer le/la super héros/héroïne qui sommeille en nous.
Allons parler à qui de droit avec respect et conviction comme le ferait notre héros/héroïne.

Nous sommes capable d’avoir une discussion d’adulte à adulte sans que ce soit le drame.
Crevons l’abcès !
Soyons factuel(le), juste et ouvert(e).
Prenons en compte le ressenti de l’autre même s’il ne nous plaît pas.
Il est aussi réel pour elle/lui que le nôtre l’est pour nous, alors, ne nous braquons pas !

La plupart du temps, les situations désagréables sont issues d’un manque de communication qui perdure.
Les deux acteurs du problème se mécomprennent.
C’est grâce à plus de communication que les choses bougent et pourront s’arranger.

Je développerai le thème du triangle dramatique dans un autre article car c’est un thème à part entière qui n’a pas de place dans cet article déjà bien long !

Ce qui est important dans un premier temps, c’est de rechercher le point sur lequel nous pouvons avoir une action pour changer les choses.
Car, dans le pire des cas, si nous ne pouvons avoir aucun impact apparent, nous avons toujours l’option de partir, d’arrêter, de passer à autre chose.

Si nous avons des résistances, c’est un autre problème lié à la difficulté de sortir de notre zone de confort, en d’autres mots : la résistance au changement.

Accepter nos responsabilités et soyons plein(e) de gratitude pour nous-même.

Acceptons que la situation est telle qu’elle est parce que nous avons laissé les choses se faire ou se dégrader est déjà une première grande étape.
Nous pouvoir nous offrir de la gratitude pour nos prise de conscience et remercier la Vie et lui offrir de la gratitude pour nous avoir offert les circonstances qui nous ont permis d’avoir cette prise de conscience.

Remercions-nous de nous engager dans ce changement qui améliorera notre vie.
Opérons le changement par petites étapes, pas à pas. Pour commencer, posons-nous cette question :
Quelle est la première action que nous pourrions réaliser pour nous engager vers notre changement souhaité ?

Voici une vidéo qui dessine bien le processus du « sortir de sa zone de confort » mais qui est malheureusement uniquement en anglais.
Voici aussi un tuto que j’ai élaboré expliquant comment obtenir des sous-titres ici.

Après ce long épisode, je vous dis à mardi pour le dernier article de ce défi 21 jours de gratitude qui promis sera plus court.

Bigli Migli
Crédit : Bigli Migli

Merci d’avoir lu ce long article jusqu’au bout.
Soyez libre de poster questions, commentaires, remarques et feedback dans le module de commentaires.

Je nous souhaite de belles journées illuminées par la gratitude 😉

Pour recevoir les prochains épisodes, abonnez-vous à la page Facebook, LinkedIn, Instagram ou Twitter

Did you like this content? Drop a Like!
 

Un commentaire sur “Défi 21 jours de gratitude 6- Accepter nos responsabilités

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.