Beaucoup se chamaillent pour savoir s’il faut être pour ou contre, qui a tord ou raison et si telle chose est vraie ou fausse. Bref, cela crée des affrontements, des polémiques, des séparations. Ainsi, le diviser pour mieux régner s’installe tranquillement et en toute impunité au milieu de tout cela pour alimenter les guerres de pouvoir et de chapelles. Merci au dualité !
Et, au milieu de tout cela, il est un aspect de la vie auquel beaucoup n’ont pas goûter. Il s’agit de la magie de l’acceptation.
Choisir d’être pour ou contre ?
Comme je vous l’indiquais il n’y a pas si longtemps, l’humain est muni d’un immense pouvoir capable de transformer toute son existence. Mais, il est souvent parfaitement inconscient de la puissance que lui confère ce pouvoir qu’il minimise constamment. Il s’agit de sa liberté de choix : son libre arbitre (cf. Notre libre arbitre se situe dans nos choix). Le libre arbitre est le seul pouvoir réellement spirituel dont l’humain jouit intrinsèquement.
Or, ce pouvoir, nous nous en servons constamment à toutes heures du jour et de la nuit, à chaque instant de notre existence.
Ce libre arbitre, nous pouvons le situer dans les sphères de la dualité en cherchant à nous positionner pour ou contre ceci et pour ou contre cela. Mais à cet endroit, nous limitons notre choix à un choix dualiste qui n’est pas créateur mais enfermant. Nous nous rangeons dans le camps (la case) des uns ou des autres. Attention, loin de moi l’idée de dire que je suis pour ou contre ce mode de fonctionnement ni qu’il est bien ou mal de faire ainsi.
Ma seule intention est une fois encore de vous accompagner, si vous le souhaitez vers une ouverture ou un élargissement de conscience que vous êtes libre de d’accepter ou de refuser. Ici, aussi, c’est à vous d’user de votre libre arbitre.
Pour ou contre le port du masque « geste barrière » anti-covid
Mais, avant d’aller plus loin, je vous propose de découvrir une vidéo que j’ai enregistrée pour vous ce matin. D’avance, je vous prie de m’excuserez pour ma mine fatiguée… je suis à mon dernier mois de grossesse et les nuits sont fortement entrecoupées. Pour autant, mon esprit est clair (enfin presque ou en tout cas à certains moments de la journée lol).
Pour ou contre être muselé ?
Pour revenir sur l’idée que le masque nous est imposer pour symboliquement nous museler dans la matière. Si cela est une idée que vous partagez, réfléchissez un instant à cette question : en quoi est-ce que cela créé une résonance en vous le fait qu’on cherche à vous museler ou à vous soumettre ?
Parce que sincèrement, si cela a une importance pour nous c’est qu’il y a nécessairement une résonance. Sinon, cela serait insignifiant. La signification d’un fait lambda et la symbolique que nous voulons bien lui conférer dépendant de notre vision de la réalité et de notre carte du monde.
Du coup, qu’est-ce qui nous fait penser qu’on essaie de nous museler ? Qui est ce « on ». En quoi serait-ce utile ? Qu’est-ce qui me fait penser qu’un masque couvrant ma bouche et mon nez est suffisant pour me museler ? Pour quelle raison est-ce que je choisis de donner ce pouvoir à un simple masque en papier et en tissus ? Sérieusement ?
Personnellement, je peux vous garantir, qu’il faudrait bien plus que cela pour me faire taire surtout si j’ai décidé de parler ! (cf. Un être spirituel n’est pas un chamallow mou et amorphe). Alors, pour quelle raison notre capacité d’expression devrait s’arrêter à cela ? Sommes-nous si faible dans notre expression qu’un simple bout de tissus ou de papier nous tienne au silence !
Pour ce qui me concerne, il va falloir faire mieux que cela !
Pour ou contre ? Choisissons l’acceptation créative et créatrice
Et si nous décalions notre questionnement pour faire le deuil du pour ou contre ? Mais alors, que nous reste-t-il ?
Nous rentrons alors dans la zone magique de l’Acceptation. Oui magique, magnifique, splendide, extraordinaire… de l’acceptation. Il est clair que nous minimisons le caractère magique que revêt l’acceptation. Peut-être parce que notre mental a du mal à l’appréhender. L’acceptation est un thème que j’ai déjà abordé à plusieurs reprises notamment dans les articles :
- Passer du renoncement à l’acceptation
- Vers l’acceptation des dons… ou pas
- L’acceptation de Soi est le début de la Vie vraie
- Les 7 étapes du deuil pour accepter le changement
- Oser demander de l’aide et accepter une proposition d’aide
- Accepter de s’ouvrir à l’autre pour vivre une union d’amour ?
- et dans bien d’autres…
L’acceptation est un processus on ne peut plus magique ou alchimique
A partir du moment où, nous franchissons l’étape de l’acceptation, à partir de là, nous pouvons sublimer, transformer, transmuter, les éléments à notre portée. Nous nous offrons alors la possibilité de les combiner, d’en changer la nature, l’orientation… Nous nous extirpons d’un processus de causes et d’effets dont nous souhaitons nous absoudre. Et, par là même choisir un autre chemin, une autre orientation et oeuvrer autrement en faisant preuve de créativité pour créer quelque chose de nouveau, sur-mesure, adapté à qui nous sommes, nos envies et aspirations d’âme. Oui, parce que cela pourrait marcher aussi avec les envies de notre ego, mais pour cela, il faudrait qu’il ait accepté, en amont, de lâcher ses anciennes envies avant cela. Sauf que sa nature-même fait qu’il a tendance à rester braqué sur ce qu’il veut mais qui n’est pas possible, pas disponible ou les deux en même temps.
L’Acceptation implique donc un lâcher prise egotique.
En premier lieu parce que si nous ne lâchons pas notre petit (ou gros) ego, nous ne pouvons pas nous libérer du pour ou contre. Nous restons donc enfermer dans cette dualité à nous battre contre des moulins à vent : nos géants illusoires. En recouvrant la vue, et en acceptant ce qui est devant nous, nous percevons et prenons conscience que ce ne sont pas des géants contre lesquels nous devons nous battre mais bien des moulins à vents !
Or, à partir de là, nous pouvons cesser le combat et choisir de moudre du grain, d’en faire de la farine et de fabrique des petits pains que nous pourrons multiplier autant que nous le souhaitons pour le bonheur de tous les volontaires à cette expérience.
Ok mais dans la pratique ça nous amène où ? de ne lus être pour ou contre mais d’avoir accepté ce qui est ?
Cela nous amène à l’étape où, une fois que nous avons fait l’inventaire de ce qui est présent et disponible, nous pouvons choisir ce que nous voulons en faire.
En gros, c’est comme mettre tous les matériaux et outils à notre disposition dans notre laboratoire d’alchimie et de recevoir l’inspiration pour les combiner. Ainsi, au lieu de savoir si je veux lutter contre ou pour le port du masque, je peux choisir d’en faire un accessoire de mode ou le personnaliser pour témoigner de mon originalité. Ou encore, j’ai du mal à respirer avec ceux qui sont vendus dans le commerce, ou ils me grattent, et je choisi de m’en fabriquer ou de demander à une personne ressource de m’en fabriquer avec de matériaux, options et/ou accessoires qui me conviennent (attaches ajustables ou avec une valve qui facilite la respiration…).
Cela peut-être aussi la possibilité de ce faire un challenge 24h couture pour fabriquer le plus de masques possibles dans la cadre du financement d’une association… etc… il n’y a pas pas de limite sur les possibilités en dehors de ce qui est connu comme non disponible, pas possible ou non autorisé.
Alors, pourquoi choisir de rester focaliser sur ces trois derniers éléments ?
Et bien, soit vous voulez vous auto-emprisonner. Soit, vous aimez vous sentir contrait(e). Ou bien avez-vous besoin de laisser votre nature rebelle se manifester. Mais, dans ce dernier contexte, il y a probablement des circonstances ou contextes dans lesquels vous pourriez pas nourrir tout en la rendant bien plus utile. Car, clairement, ronchonner auprès de qui veut bien l’entendre que porter un masque c’est ceci ou cela ou que ça alimente ceci ou cela… cela ne sert tout bonnement à rien à part user votre auditoire et éventuellement vous nourrir de l’énergie de votre auditoire (cela s’appelle dans certains cas du vampirisme) en volant son attention.
Alors, et si nous démarrions une série d’introspection autour des thèmes et sujets pour lesquels nous sommes pour ou contre ?
Ainsi, nous pourrions nous offrir un élargissement de conscience et par la suite ré-attribuer certains besoins, ré-allouer nos capacités, ressources et notre énergie pour alimenter la demande de projets plus utiles, opportun et/ou nourrissants pour notre être.
Qu’en pensez-vous ?
Je vous souhaite de belles intropsections et une douce journée.
Bien à vous,
Lætitia
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