Le contrôle nous coupe de la liberté

Nous vivons dans un monde de contrôle, de manipulation, de prise de pouvoir et d’illusion. Or, c’est de ce monde que sont issues l’éducation et la culture que nous recevons dès notre plus tendre enfance. Alors, qui pourrait blâmer ou jeter la première pierre à celle/celui qui utilise les mêmes procédés sur elle-même/lui-même et/ou ses proches ? Malheureusement, le contrôle nous coupe de la liberté.

Nous avons été conditionnés à reproduire cela, mais nous avons toujours la possibilité de choisir de faire autrement et de sortir de ce carcan limitant qui nous amène à souffrir psychologiquement et à faire souffrir nos proches en résonance.

Pourquoi est-ce que je vous parle de souffrance lorsque je vous parle de contrôle ?

L’action de contrôler amène une contrainte qui limite, réduit, contorsionne, enferme,… l’autre, mais aussi Soi. Ne perdons jamais de vue que l’autre est une extension et un reflet déformé de nous-même réfléchit dans le miroir de la relation qui nous lie ensemble.

Chercher à contrôler l’autre ou soi-même génère une dépense énergétique énorme. Pour plusieurs raisons : parce que nous nous éloignons de nous-même et parce que nous cherchons à retenir et contenir des courants, des processus qui ne demandent qu’à s’écouler paisiblement.

Mais, en cherchant à les contrôler, nous créons un barrage qui s’oppose à l’écoulement des énergies de la Vie. Et, au fur et à mesure du temps, la pression augmente et nous demande de plus en plus d’effort pour contenir et s’opposer à la pression, la contrainte que nous avons nous-même créée. En somme, nous sommes responsable de notre propre enfer existentiel car nous l’avons nous-même créé de toutes pièces et nous nous efforçons de le maintenir dans un équilibre délicat et ardu.

Vouloir contrôler nous coupe de notre liberté

L’action même de chercher à nous contrôler ou à contrôler quelqu’un d’autre nous coute en énergie, en vigilance, en temps, en charge mentale… et cela nous empêche d’être disponible pour nous connecter à tout autre chose qui aurait pu nous être plus bénéfique et nourrissante. Ainsi, nous ne pouvons plus être pleinement présent(e). Nous nous coupons de toute possibilité à être dans la joie, de gouter à la paix ou à la plénitude.

Ainsi, nous nous épuisons car dans ce processus, nous nous coupons et nous opposons à l’énergie de la Vie. Avec le temps, nous finissons par faner et nous flétrir. Tout la magie, le merveilleux, le beau de la Vie nous échappe, nous sommes devenu aveugle(s) et sourd(e)s à toute ce qui aurait pu nourrir notre partie joyeuse, divine et éveillée.

Or, c’est en étant relié(e) à cette partie de nous-même que nous pouvons être en toute liberté, création, magie… dans l’amour, et l’accueil du vivant.

Il est impossible de contrôler une personne si nous l’aimons véritablement

Les parents, compagnons ou compagnes,… cherchent à contrôler leur(s) enfant(s), partenaire, etc… sensément par amour. Je suis navrée de leur dire cela mais, vous vous trompez, il ne s’agit pas d’amour mais de peur. La peur et l’amour ne sont pas compatibles. Ils sont parfaitement opposés et constituent des sphères incompatibles

Soient vous vous agenouillez face au dieu de la Peur, soit vous chantez les louanges du Dieu de l’Amour. Mais, vous ne pouvez pas prétendre chanter le louange du second en ployant le genou et en vous soumettant à l’autre.

L’Amour implique la confiance pas le contrôle

Si je t’aime, je reconnais tes capacités et ta magnificence. J’ai confiance en ta capacité à utiliser tes ressources ou à en développer de nouvelles à bon enceint avec créativité.

Bien sûr, cela ne m’interdit pas d’être vigilant(e) et/ou disponible pour toi afin de t’aider, de t’épauler, de te soutenir si tu en exprimes le besoin ou si tu le souhaites. Mais, il est de ma responsabilité de ne pas prendre pouvoir sur toi en endossant un costume de sauveur.

Chaque fois qu’on essaie de surveiller quelqu’un d’autre – que ce soit pour se protéger ou pour obtenir ce qu’on veut – on ouvre la porte à des conséquences indésirables et inutiles.

Dès que l’on essaie de contrôler quelque chose ou quelqu’un, on est en même temps en train de fermer sa capacité d’écoute, de passer à coté de l’occasion d’apprendre des choses nouvelles sur les autres et de s’adapter à la vérité du moment présent.

Vouloir contrôler nous ferme aussi aux cadeaux de notre propre compassion, réduit nos réactions à notre intuition et à notre sagesse intérieure.

 – Don Miguel Ruiz  » Le secret de la liberté »

Parfois, nous voulons contrôler l’autre pour l’amener à changer

L’intention officielle est d’aider notre prochain à devenir meilleur(e). Nous pourrions nous poser la question du par rapport à qui, à quoi ou selon quels critères ou cadre de référence.

Mais en réalité, même sans se soucier de cela, l’action que nous tendons à mener s’appelle de la manipulation. Lorsque nous tentons de contrôler l’autre c’est parce que nous souhaitons le/la modeler pour qu’il/elle devienne conforme à l’image idéalisée ou fantasmée que nous avons de lui/elle et cela n’est pas juste.

C’est le témoignage de notre incapacité à reconnaitre et honorer l’intégrité, l’unicité, l’imperfection imparfaite de l’autre qui le/la rend unique et inégalable. Nous sommes incapable de l’accepter et de l’aimer tel/le qu’elle/il est.

Il s’agit d’un témoignage de prise de pouvoir sur l’autre.

En faisant cela, nous nous positionné(e) consciemment ou inconsciemment au-dessus de lui et nous cherchons à lui voler son pouvoir, son libre arbitre, sa capacité à exprimer qui elle/il est dans sa perfection imparfaite du moment présent. Vous exprimez alors votre incapacité à reconnaitre, honorer et respecter sa magnificence.

Prenons conscience que notre prise de pouvoir est mal placée. Nous ne pouvons changer personne à part nous même. Au lieu de chercher à changez l’autre, il serait plus utile de chercher à changer notre perception, notre comportement, notre vision… notre rapport à l’autre et à orienté notre pouvoir sur la seule chose qui est réellement sous notre pouvoir : nous.

Ne pas accepter l’autre est le témoignage que nous ne nous acceptons pas nous-même. Il serait alors opportun de retirer notre regard de sur l’autre pour mettre le projeteur sur notre intériorité. Pour cela, nous avons la possibilité de réaliser des introspections. Cela demande plus d’effort, que de juger l’autre ou soi, certes, mais, cela est juste.

Sortir du contrôle et reprendre notre liberté est souvent complexe

Cela revient à se réinventer, à inverser toutes nos anciennes stratégies et modes de fonctionnement. C’est complexe et en même temps c’est beau. Il s’agit de créer une vie nouvelle emprunte de liberté, d’amour, de joie, de création.

Au-delà de ce cadeau immense, la peur essaiera inévitablement de nous reprendre. Il est alors judicieux et aidant de se faire accompagner dans cette démarche transformationnelle. Etre soutenu(e) dans cette transformation peut vous aider à retrouver la confiance perdue, à gagner en constance

Toute transformation se fait par phase, certaines sont plus confortables que d’autres. Avoir un coup de pouce dans les moments de transition plus complexes que les autres est aidant.

Si vous souhaitez être accompagné(e) dans cette grande et magnifique transformation et que vous souhaitez que je sois cette accompagnante pour vous, il vous suffit de réserver votre rendez-vous.

Je vous souhaite une belle et pétillante semaine.

Lætitia

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