J’ai eu un coma idyllique

Vous vous demandez peut-être ce qu’est un coma idyllique. Je me poserai probablement la même question si je n’avais pas vécu cette expérience; et quelle expérience ! Elle m’a permis de réellement me reconnecter à la vie.

Je vous en parle aujourd’hui car je ressens que c’est le bon moment même si mon expérience remonte à il y a longtemps maintenant. Mais ce retour à la vie est désormais une richesse, un cadeau inestimable. Alors, pourquoi ne pas vous l’offrir ?

Passer de l’amour idyllique ou du rêve idyllique au coma idyllique

Peut-être avez-vous fait cette expérience d’un rêve idyllique. Le rêve était si doux, si enveloppant que vous ne vouliez plus en sortir. Ce rêve était idyllique.

Pour que nous puissions être un peut plus conscience de la nature d’une Idylle, voici la définition que nous pouvons trouver sur wikipedia :

Le terme d’« idylle » (du grec ancien εἰδύλλιον / eidúllion, littéralement « petit poème », de εἶδος / eĩdos, « forme ») s’applique à l’origine à un genre poétique de l’Antiquité grecque. Il s’agit de poèmes inspirés par la poésie pastorale de Théocrite, considéré comme le fondateur du genre. De forme courte et d’inspiration bucolique, proche de l’églogue, l’idylle porte sur la vie rustique ou les amours des bergers. Néanmoins, il peut également porter sur d’autres sujets : certaines Idylles de Théocrite sont ainsi des chants de louange en l’honneur de souverains. Le genre a été popularisé par les auteurs latins, qui lui ont donné son nom : AusoneCalpurniusVirgile ou encore Catulle.

Idylle, William Bouguereau, 1852.
Par extension, après l’Antiquité gréco-romaine, une idylle est une œuvre contemplative d’inspiration bucolique, que ce soit en littérature, en peinture ou en musique. Ainsi, les romans champêtres de George Sand (La Mare au diable ou Les Maîtres sonneurs, par exemple) sont des idylles, ainsi que les Idylles du roi d’Alfred Tennyson, composées au sujet du roi Arthur. La peinture des idylles s’est développée au xviiie siècle après le rococo.

Le terme est passé dans le langage courant, une idylle désignant un amour tendre et naïf vécu affectivement par deux êtres dans la fraîcheur d’un sentiment idéalisé.

Mais pour autant pourquoi parler d’un coma idyllique ?

Comme nous l’indique bien la définition proposée, lorsque nous sommes en lien avec le domaine de l’idyllique, nous sommes dans un cadre, romantique, doux, naïf, fleur bleue, léger, innocent… vibratoirement, cela sonne comme un rêve d’enfant devenu adulte.

C’est comme si cet amour ou ce rêve nous faisait vivre dans le nuage. Nous flottons, nous perdons pied,… C’est doux, c’est beau… comme dans un rêve mais un rêve éveillé.

Nous sommes alors prêts à tout lâcher, tout abandonner, renoncer à toute autre chose tant que nous restons dans cet état, dans cette mouvance, dans cette douceur de vivre. D’ailleurs, nous ne cherchons absolument pas à renouer avec la vie « normale ».

Nous avons généralement déjà expérimenter cela, plus jeune. Plus rien n’avait d’importance à part l’amour/le rêve partagé…. être avec notre autre, le/la voir, s’enlacer, partager, … Cela est souvent la passion des premiers temps, la phase que nous appelons la lune de miel.

Certaines sont plus vraies, plus intenses et plus longue que d’autres.

Dans le cas d’un coma idyllique, nous rentrons dans une autre mouvance.

Cela pourrait être en lien ou pas. De nos jours, il est bien complexe de pouvoir se trouver dans un environnement ou un contexte qui permet d’expérimenter un coma idyllique. Et, cela est bien dommage. Se donner les moyens de vivre un coma idyllique, cela se prépare.

C’est l’appellation « coma » qui m’a été soufflée car il s’agit d’un état motivé par l’amour que nous avons pour notre Soi qui n’est pas un rêve car il est vrai et, en même temps, il s’agit d’un état ou nous sommes coupé(e)s de notre état d’existence habituel. Durant un coma, nous avons accès à un autre état de conscience, un autre état d’être ou la mémoire et la conscience des nécessités matérielles n’ont pas leur place.

Pour pouvoir expérimenter un coma idyllique, il est nécessaire de tout lâcher, de tout laisser derrière soi sans s’en préoccuper. Cela demande une vraie qualité de lâcher-prise. Je suis parfaitement consciente que cela n’est pas donné à tous car nous sommes conditionnés autrement. Certains uniquement par culpabilité. Mais surtout parce qu’on nous a appris à avoir peur de rater : une info, une parole, un évènement, une rumeur, un appel, … Ah ! la peur d’être injoignable, comme si nous étions indispensables ! Quel orgueil !

Autorisez-vous à vous souvenir de comment nous faisions avant. Quand nous étions plus libres.

Quand j’étais jeune, nous n’avions ni téléphone portable, ni réseaux sociaux, ni internet et franchement nous n’étions pas plus malheureux…au contraire !… et pas plus indispensables qu’aujourd’hui. Et surtout, nous étions plus libres.

Libre de nos mouvements, de vivre chaque moment en en goutant sa pleine saveur. Car, nous étions là, présents uniquement disponibles pour ce que nous étions entrain de vivre sans risque ou possibilité d’être dérangé(e)s par un appel, une notification ou autre chose.

Et, nous étions davantage enclin à expérimenter ce qu’est l’intuition. Je me souviens même que je partais de chez moi sans montre et sans vraiment me soucier du temps. A un moment, je sentais qu’il était temps de rentrer. Alors, je le faisais.

C’est cela la vraie vie, vivre au rythme du temps, à notre rythme mais surtout être ici et maintenant. Alors, pourquoi ne pas retourner à cet essentiel.

Ce que je vous propose aujourd’hui c’est de partager l’expérience du coma idyllique

Et surtout, je vous incite à vous laisser succomber à la tentation d’y goûter. Car celle-ci est saine lorsqu’elle est bien préparée contrairement à beaucoup d’autres !

Peut-être que cela va vous coûter des efforts mais quelle expérience ! Quel cadeau !

Durant le confinement, nous avons appris à vivre coupé physiquement des autres et nous avons survécus n’est-ce pas ? Nous nous sommes adaptés. Et c’est heureux, car c’est le propre de l’humain de s’adapter.

Malheureusement, pour beaucoup, cela a été contre-balancé par une sur-consommation de réseaux sociaux, de visionnage de vidéos ou de discussions anxiogènes. Cela se ressent encore aujourd’hui. Beaucoup de personnes ne vivent que dans leur tête, dans leur mental qui a été sur-sollicité et qui continue à l’être par l’excès d’information.

Il est temps de s’offrir un sevrage bénéfique pour pouvoir sortir de cette vie synthétique. S’offrir cela, c’est basculer de l’existence à la vie. Faire ce choix c’est pour opter pour la Vraie Vie; la vie véritable.

Comment s’offrir un coma idyllique ?

Il n’est pas nécessaire d’aller loin où de faire de choses compliquées. C’est un retour à la simplicité, à la sobriété… qui n’est pour autant par si simple.

Cela commence par choisir un endroit qui appelle notre coeur. De préférence, un endroit de nature plutôt isolé de la « civilisation ». Mais ce n’est pas obligatoire si nous nous sentons capable de créer notre propre coupure par rapport au monde. C’est à nous de ressentir ce qui est juste pour nous.

Nous pouvons aussi choisir de cheminer pendant notre période de coma idyllique. Ce qui est important, c’est qu’il s’agisse d’un endroit vierge de tout souvenir par rapport à notre histoire personnelle. Mais, nous pourrions aussi bien le vivre de chez nous ce coma idyllique, si nous sommes suffisamment fort(e) pour nous couper de tout sans changer de lieu. Cela demande une très grande force. A nous de jauger si cela est dans nos capacités ou pas sans nous surestimer.

Notre objectif est de pouvoir nous couper de notre quotidien, nos habitudes, nos souvenirs, croyances innées ou héritées, penchants egotiques, modes de fonctionnement habituels. Oublier le temps, notre rythme de vie habituel, nos habitudes… Donc il va être nécessaire de prévoir de couper tout lien avec l’extérieur et l’ancien pour créer et expérimenter du nouveau.

Il nous est donné de choisir de réaliser ce coma idyllique seul(e) ou accompagné(e) mais sans personne qui pourrait être ou devenir une obligation. Donc, si nous choisissons d’être accompagné(e), la personne qui nous accompagnera aura au préalable accepté les « règles » de fonctionnement qui se base sur la liberté de choix, et le ressenti du moment présent exempt de toute obligation.

Pour pouvoir réaliser un coma idyllique, nous nous coupons de toute forme de lien avec l’actualité, les réseaux sociaux,…

… et cela n’est pas chose aisée de nos jours. Si nous ne devenons pas acteurs de ce choix. En effet, même au milieu de la steppe Mongole, alors que personne ne vit à des kilomètres, nous avons de la 4G. Il faut donc commencer par renoncer à notre smartphone et toute autre technologie que se soit la TV, l’ordinateur ou tout autre chose. Il est important de ne pas prévoir de livre. Les livres et autres écrits aussi alimentent le mental dont ils sont issus.

Rose-sauvageIl est important d’être prévoyant(e) en d’organiser notre déconnexion en conscience. Mettre en place des messages automatiques pour prévenir nos correspondants que nous ne serons pas joignables pendant x jours (au moins une semaine) est incontournable. Nous pouvons aussi prévoir de transférer automatiquement nos e-mail temporairement à une/des personne(s) de confiance.

Pour tout ce qui risque de nous soucier, prévoyons une personne de confiance à qui nous pourrons déléguer notre/nos obligations éventuelles et/ou à qui transférer nos e-mails.

Les questions à se poser pour vérifier que tout est en place pour pouvoir partir, sont : si nous nous retrouvions disparaitre un moment, qu’est-ce qui devrait être pris en charge ? Comment nous pourrions idéalement le faire prendre en charge au mieux ? Si tout a été prévu, alors, nous pourrons vivre notre expérience avec l’esprit libre.

Prévoir ce dont nous aurons besoin pour vivre notre coma idyllique

Dans nos affaires, il est important d’avoir de quoi aller marcher, nous étendre, trainer, nous affaler… dormir, nous réchauffer ou nous préserver de la chaleur et de l’excès de soleil…

Prévoyons le matériel dont nous pourrions avoir besoin pour réaliser des activités créatives, artistiques… mais ne prévoyons rien.

Si cela est possible, rassemblons les denrées alimentaires dont nous pourrions avoir besoin pour le temps de notre séjour. Faisons-nous aider de notre intuition, notre instinct, notre ressenti… et par les cadeaux que pourrons nous faire la nature au fil du temps.

Il n’y a pas d’obligation. Ce qui est essentiel est d’écouter notre coeur, notre ressenti, pas notre tête. Notre tête est invitée à partir en vacances et notre mental à être en pause.

Si toutefois, nous avons besoin d’autre chose durant notre coma idyllique, le jeu sera de se prévenir de tout lien ou de toute information concernant l’actualité. C’est un engagement que nous prenons envers nous même.

Vivre et profiter de notre coma idyllique

Une fois sur place, il ne nous reste qu’à nous laisser porter par le fil de l’eau, par nos ressentis, notre intuition, par la Vie. L’idée est de s’autoriser à ne rien faire, à tout changer, à danser, chanter…

Si nous nous réveillons à 4 ou 5h, c’est qu’il est l’heure de petit déjeuner, ou pas, en fonction de ce que nous raconte notre corps. Enfilons nos chaussures et partons marcher en suivant notre instinct et arrêtons-nous là où nous le sentons. Le lever du soleil sera alors un cadeau merveilleux offert par la nature !

Oublions tout ce que nous avions l’habitude de faire ou ce qui doit se faire et suivons notre inspiration, notre intuition du moment, notre spontanéité. Autorisons-nous, libérons-nous… dans le respect de Soi, des autres, de la nature, de la Vie.

Prenons le temps de remercier, de ressentir de la gratitude, d’être en lien avec la Vie, le Nature et le Tout en pratiquant la contemplation, la méditation silencieuse ou chantée, abandonnons-nous à la réceptivité sans attente, la prière ou simplement en étant là présent(e) à la beauté et à l’émerveillement de ce qui est.

Nous mangerons lorsque nous aurons faim, dormirons quand nous serons fatigués…Etc… la seule chose importante étant de se coucher tôt pour se relier au rythme naturel de la vie et se déconnecter du rythme de la vie synthétique.

Il est possible que nous traversions des moment de frustration

mais si nous nous donnons les moyens de faire l’expérience de cette pause de retour à la Vie, cela ne durera pas car les seules choses que nous risquons de manquer n’auront pas d’importance. Alors, autorisons-nous à lâcher aussi cela.

Rien n’est suffisamment urgent pour que cela ne puisse pas nous attendre une semaine. Mais, pour autant, cela ne veut pas dire nier ou passer sur nos responsabilités. Il s’agit d’anticiper nos besoins de délégation avec discernement. Le choix de la personne ou des personnes auprès de laquelle/lesquelles nous déléguons dont être réaliser en conscience.

A partir de là, tout est dans nos mains, il nous suffit de nous autoriser à vivre le moment présent et de goûter pleinement à la saveur douce et exquise de la Vie.

Puisse chacun d’entre nous volontaire pour cette expérience puisse se rencontrer pleinement dans son essence véritable hors de toute obligation et de tout « faire ». Cette expérience est de l’ordre de l’ « être » où nous vivons une idylle avec notre soi véritable.

Alors prêt(e) pour vivre l’expérience de la Vie ? Envie de partager un retour d’expérience…Etc… postez un commentaire en utilisant le module ci-dessous.

J’ai hâte de vous retrouver transformé(e)s par la richesse de cette expérience. Puisse-t-elle transformer durablement notre Vie grâce à notre prise de conscience expérientielle.

Recevez mon amour

Lætitia Trilleau

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