Pour quelle raison, ai-je choisi ce moment particulier pour aborder la gestion des émotions ?
Il est à noter que j’ai chamboulé tout le programme prévu des articles à publier et des tâches à réaliser pour cela.
Au moment où j’écris cet article, nous sommes, en plein tumulte dans l’énergie de la pleine lune qui continue de nous toucher.
La Lune fait face à Jupiter et se trouve carré Mars.
Cela nous rend dynamique mais impulsif ; Conquérant(e)s mais en difficulté pour garder le contrôle de soi.
L’atmosphère est donc propice à nous laisser emporter par la colère et l’intransigeance exacerbées par Mars.
Il me semble juste et nécessaire d’aborder, en résonance la fameuse question de la « gestion des émotions ».
« La gestion des émotions » j’ai une sainte horreur de ce terme.
Comme si l’émotion était une vague tâche à gérer.
Comme si on pouvait avoir un contrôle quelconque sur l’émotion ou les émotions.
Retour sur des décennies de mécompréhension des émotions
Depuis des décennies, on nous explique que les émotions sont dérangeantes.
Qu’il est inacceptable d’exposer des émotions à la vue et au su des autres.
A tel point, que nombreux d’entre nous évitent même de laisser entrevoir ce qui se vit en eux.
Ils vont jusqu’à chercher à maîtriser jusqu’à leur expression faciale.
Le but ultime étant de les dissimulant du mieux possible car rien ne doit transparaître émotionnellement.
Alors, certes, malgré tout, et même si on parvient à museler toutes nos expressions émotionnelles.
Cela aura nécessairement une incidence sur notre humeur, sur nos réactions et surtout sur notre météo intérieure.
C’est-à-dire sur notre état d’être.
Pourtant, museler ou dissimuler nos émotions se révèle être une option peu judicieuse dans la majorité des cas.
Choisir cette réponse stratégique face à l’émotion qui se présente à nous nous empêche d’avoir l’opportunité de bénéficier des bienfaits et vertus de notre intelligence émotionnelle.
Car, oui, développer une compétence émotionnelle est un avantage considérable. Après un certain travail de conscientisation certes.
Mais c’est ensuite une alliée de taille !
L’émotion est un messager qui a pour mission de nous transmettre une information essentielle à propos de nous.
Il ne s’agit pas que d’éléments d’ordre affectif ou de surface.
Au contraire, il s’agit d’informations extrêmement importantes qui émanent de notre intériorité et remontent vers nous depuis la profondeur de nos terres.– Lætitia TRILLEAU
Pleurer en public, se mettre en colère, exprimer du dégoût, s’effondrer face à nos peurs… est souvent considéré ou vécu comme politiquement incorrect alors que les émotions, c’est la Vie.
L’émotion est ce qui nous différentie de l’ordinateur ou du robot.
Et, au-delà de cela, l’émotion n’a rien de dangereux.
Contrairement à ce que nous susurrent nos craintes et nos peurs qui nous racontent qu’elles pourraient nous submerger et nous engloutir jusqu’à la mort.
Elle est là pour nous transmettre une information utile et importante sur nous-même.
Dont, il serait urgent de prendre conscience.
Certains nous parlent de nos émotions primaires ou d’émotions de base ou d’émotions fondamentales en opposition aux émotions secondaires.
Sauf que toutes les émotions sont des émotions humaines. Il n’est pas nécessaire de les catégoriser. C’est même totalement inutile.
Il me semble d’ailleurs peu judicieux de s’attribuer les émotions en verbalisant ma colère, ma tristesse… car alors, il devient plus complexe de s’en séparer. Elles deviennent alors comme des possessions intimes, des confidentes consciemment ou inconsciemment réconfortantes.
Lorsque cela se sédimente dans l’humain, s’en défaire devient de plus en plus complexe et requièrent un processus de deuil.
Mais ce n’est pas une fatalité, certains accompagnements sont possibles. Comme la libération psycho-corpo-émotionnelle qui n’est pas une méthode mais un processus de conscientisation qui s’est installé dans l’inspiration du moment présent au fil des années d’accompagnements que j’ai co-créés avec mes patients et consultants.
A propos des émotions positives et négatives
Le développement et la vulgarisation de la psychologie nous a amené(e)s à des travers.
Comme celui de définir des émotions positives ou des émotions négatives.
Or, cela est faux et aberrant.
Une émotion n’est ni positive ni négative.
Elle est juste l’expression d’une vérité qui se manifeste en nous en réaction à quelque chose de concret que nous vivons plus ou moins consciemment.
Or, en toute sincérité, lorsque l’émotion reste et nous plombe, nous la considérons alors comme négative.
Pourtant, la vérité est souvent que nous n’avons pas su l’accueillir, l’écouter ou l’accepter. Ou, tout simplement que nous ne la vivons pas consciemment.
Si nous prenons l’exemple de la tristesse, diriez-vous qu’elle une émotion positive ou négative ?
Et bien ça dépend comment nous la vivons.
Un enfant peut être triste de mettre fin à un moment de jeu.
Mais, on peut aussi ressentir de la tristesse parce qu’une personne que l’on appréciant nous a déçue ou blessé(e).
Nous pouvons ressentir de la tristesse en repensant à un moment joyeux que nous avons eu plaisir à Vivre pleinement en son temps mais qui fait partie de notre passé.
Est-ce pour autant vécu négativement ?
Et, si nous faisions le choix conscient d’accepter que l’émotion n’est ni bonne ni mauvaise à l’instar du chocolat, de l’argent, des larmes…
Savez-vous que de tous les processus, ceux qui passent par le corps sont les plus directs ?
Le ressenti c’est le langage du corps.
Or, l’émotion se manifeste sous forme de ressenti à l’intérieur avant d’être exprimée en mot, comportements… à l’extérieur.
Or, la réaction du corps devance de 30 secondes la réception de l’information par notre cerveau conscient.
Le réflexe, la réaction corporelle se fait avant que toute interprétation mentale puisse se faire.
Nous sommes alors au plus proche de la Vérité, de la réalité de ce que nous vivons dans nos terres.
Il y a quelques temps de cela, je vous parlais de l’utilité d’oser pleurer en séance.
Les larmes spontanées qui montent, on ne sait même pas pourquoi, sont un signe très fort de transmutation et de décristallisation.
Elles sont le témoignage qu’il s’est passé une modification profonde. Il serait mieux de la célébrer plutôt que de la cacher.
Pour quelle raison devriez-vous avoir honte de vos larmes ?
Cela prouve que vous n’êtes pas mort(e) !
Il n’y a que ce qui est mort qui ne pleurt pas.
Quelle est l’utilité de se montrer insensible ?
– Cela prouve que je suis fort(e).
Ainsi, les autres ne pourront pas profiter de mes faiblesses.– dixit une multitude de personnes accompagnées
Si vous saviez le nombre de fois où j’ai entendu cela !
Je ne vous parle pas du nombre de fois où je l’ai moi-même dit lorsque j’étais adolescente et jeune adulte.
Et, bien, aujourd’hui, je vous le dis d’expérience :
Cette stratégie est contre-productive !
Accepter de vivre les émotions m’a libérée de ce que je pensais être ma colère.
Cela a diminué la fréquence et le degré de mes éruptions d’eczéma.
Mon asthme a totalement disparu.
Mais, encore mieux que cela, cette démarche d’accueil m’a permis de me reconnecter à moi-même en arrêtant de créer une barrière m’empêchant de Vivre le moment présent.
Toutes mes stratégies mentales conscientes et inconscientes m’empêchaient de vivre dans le moment présent.
J’étais une boule d’anxiété craignant toujours davantage l’avenir de peur de vivre l’instant présent.
J’avais besoin de contrôler le moindre éléments et je luttais perpétuellement à contraindre l’Univers pour qu’il se plie à ma volonté.
Pour quelle raison mon approche, ma relation aux émotions a-t-elle transformer cela ?
Et bien, simplement parce que les émotions, nous ne pouvons pas les contourner en vivant dans le moment présent.
C’est dans l’instant présent qu’elles se manifestent et nous donnent parfois l’impression de nous envahir.
La peur des émotions est d’ailleurs la cause principale qui empêche l’humain de vivre dans le présent et d’être présent à lui-même et aux autres.
Pourtant, il y a peu de chance pour que ressentir des émotions génère un vrai danger.
Pour autant, nous pouvons craindre que cela advienne.
Mais, si c’est le cas, c’est souvent que nous avons trop fait la sourde oreille.
A propos de notre cerveau émotionnel
Notre cerveau limbique, celui qui régit les émotions a l’âge mental, le comportement, les réactions d’un enfant de 6 ans.
C’est pour cette raison qu’il est indomptable.
Notre enfant intérieur est le reflet de notre cerveau limbique.
Observez un enfant de cet âge et vous comprendrez certaines de vos réactions inconscientes.
Il est d’ailleurs à noter que les bébés, avant même de savoir parler, savent reconnaitre l’expression faciale de l’adulte.
Le bébé comprend en conséquence si ce qu’il a fait est bien ou pas.
Ou dit avec plus de justesse si ce qu’il a fait génère une réaction positive ou négative chez l’adulte.
Cela prouve à quel point nous sommes des êtres émotionnels.
Cela fait partie de notre humanité.
L’humain est touché d’émotion car cela est propre à la nature humaine.
Et oui, bien sûr que quand l’affectif est en jeu, l’émotionnel est exacerbé.
Le bébé apprend ou sait de façon innée que si ce qu’il fait plait à l’adulte, l’enfant reçoit de l’attention, de la tendresse, du réconfort… bref de l’Amour.
Et si ce n’est pas le cas, il n’en reçoit pas ou moins.
Tout se résume ici.
Chercher à museler cet enfant est une grave erreur.
C’est comme poser du lambris sur un mur couvert de moisissures dans une pièce humide.
Oui, certes, nous ne voyons plus le problème.
C’est plus esthétique.
Ca donne l’impression que les choses sont réglées.
Elles semblent effectivement l’être en surface.
Sauf que le problème est toujours là et il s’amplifie dramatiquement loin de notre regard.
Comme on dit, loin des yeux, loin du coeur.
Enfin là on pourrait dire loin des yeux, loin de nos préoccupations.
Pourtant, à un moment donné, le problème va ressortir.
Il suffit simplement que les conditions soient rassemblées ou qu’une brèche s’ouvre.
Nous serons alors obligé(e) de nous en occuper plus sérieusement.
Et, en prime, nous serons confrontés aux conséquences de ce déni temporaire.
Alors, que faire avec nos émotions ?
Pardon, je reformule correctement : Comment nous comporter face aux émotions qui viennent à notre rencontre ?
La première chose est de s’autoriser à nous relâcher intérieurement et extérieurement vis-à-vis de nos émotions.
Cela nous donnera la possibilité de pouvoir identifier les émotions qui me traversent.
Laisser libre court à l’expression des émotions est essentielle pour préserver notre santé mentale et corporelle.
Alors, certes, je suis parfaitement consciente que parfois, cela est extrêmement complexe.
Notamment pour les personnes dont les qualités d’empathie sont exacerbées.
Mais, ce n’est pas une fatalité. Ces personnes ont un quotient émotionnel très élevé.
A tel point qu’elles ne parviennent pas à reconnaitre quelles sont les émotions qui parlent d’elles, et celles qui sont vécues par les individus autour d’elles.
Et, d’expérience, je peux témoigner que c’est une véritable torture.
Or, ici, il se pose une question de pratique, d’apprentissage, de recherche, de maitrise de leurs compétences émotionnelles.
Et cela s’apprend. Il s’agit de triage et de discernement.
C’est un apprentissage dans lequel je peux vous accompagner, si vous le souhaitez.
Que faire lorsque nous ne savons pas ressentir ou que nous ne savons pas comment appréhender les émotions ?
Il existe de nombreuses possibilités qui s’offrent à nous.
Lors des accompagnements individuels ensemble, nous apprenons à apporter de la conscience pour révéler certains aspects, certains éléments qui sont restés dissimulé ou non reconnus. C’est un exemple parmi tant d’autres.
Nous pouvons évacuer un trop plein d’émotions accumulées au fil du temps pour pouvoir ensuite apprendre à les accueillir et les écouter sereinement…
Il y a tant de possibilités !
Nous co-créons ensemble selon votre intention.
La seule Vraie nécessité, c’est de prendre la décision de trouver une nouvelle approche de l’émotion
Cela nous permet en résonance d’oser faire face à la problématique pour la résoudre et se libérer des émotions trop longtemps retenues en otage à l’intérieur de nous. Et, c’est plus facile lorsque nous ne sommes pas seul(e) isolé(e) en nous-même.
Je parle bien de prise d’otage dont nous sommes l’auteur.
Car, oui, ne pas vouloir écouter cette émotion, ce sentiment, qui se manifeste auprès de nous se traduit par en faire notre otage. Et, c’est se trimballer à longueur de temps cet otage qui nous pèse et nous ralentit.
L’émotion, le sentiment, n’est présent que pour nous transmettre une information importante, que dire, essentielle à propos de nous. De notre mode de fonctionnement, de nos besoins, de notre Soi profond. Alors, rendons-sous service, relâchons cet otage qui ne souhaite que notre bien.
Besoin d’aide pour cela ?
Je suis à votre service.
Pas besoin de chercher à déterminer par vous-même quelle est la méthode qui sera le plus adaptée.
Nous le déterminerons ensemble lors de la consultation.
A cet effet, vous pouvez réserver votre rendez-vous ici
Si vous préférez participer à une journée d’immersion dédiée à la transmutation des émotions, vous pouvez participer à la journée – atelier Quintessence Eau : détail ici
Vous pouvez aussi choisir de travailler de votre coté, en individuel, à votre convenance à partir de l’enseignement du Web atelier « Comprendre et transcender les émotions » ici
L’atelier inclus deux moments méditatifs accompagnés de MetaMusic© pour accueillir et intégrer la connaissance transmise.
Ces ateliers se veulent pratiques et utiles.
Il ne s’agit pas juste d’en savoir plus mais d’apporter un sens pratique et un changement au-delà du mental.
J’envisage aussi de créer des groupes pour les personnes qui veulent parler et partager leur difficultés et leurs expériences.
Si cela vous intéresse, je vous invite à me transmettre un message pour témoigner de votre intérêt pour cette proposition.
Je vous souhaite une douce et chaleureuse semaine.
Soyez libre de transmettre une remarque, commentaire ou une question par le biais du module de commentaires.
Bien à vous,
Lætitia
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