Notre libre arbitre se situe dans nos choix

Le tri, le choix… c’est une seule et même chose, c’est le seul véritable pouvoir de l’humain : le libre arbitre

Cet article est la suite de l’article : La pratique du tri ou triage : aller à l’Essentiel

Dans l’article précédent, nous avons abordé le tri comme pratique nécessaire pour préserver notre santé physique, mentale et spirituelle. Aujourd’hui, je vous propose d’aborder un autre facette en lien avec le thème du tri : son rapport avec notre libre arbitre.

Il a coulé beaucoup d’encre au sujet du libre arbitre.

J’ai d’ailleurs moi-même souvent abordé ce thème en surface car relié avec un autre thème. Pourtant, jusqu’ici je n’ai jamais eu l’élan de l’aborder en thème principal et de sonder les différentes dimensions pour y entrer en profondeur. Même si l’essentiel y est. Aucun des articles écrits jusqu’aujourd’hui n’avait eu pour vocation d’exposer ou d’arborer pour thème central le libre arbitre. Car, le libre arbitre contient beaucoup de nuances et beaucoup se trompent sur ce qu’il est et ce qu’il n’est pas. Mais aussi sur ce qui est en lien avec lui et ce qu’il implique. Nous pourrions vouer notre Vie à explorer, étudier, sonder… pour toucher l’essence du libre arbitre, ses aspects, subtilités… Ce n’est vraiment pas une mince affaire d’autant plus lorsque nous faisons rentrer les notions de destin, d’avenir, de destinée, de chemin de vie, d’apprentissage, de mission d’âme…

J’ai commencé à aborder le thème du choix et du libre arbitre notamment dans l’article  : Je nous souhaite le meilleur que je vous invite à lire avant d’aller plus loin.

Oui, je suis consciente que ces temps-ci, je vous renvoie vers un nombre conséquent de contenus ou précédents articles. Et que ce n’est pas toujours évident à gérer. Mais, soyez libre de l’étudier ces contenus en plusieurs fois selon votre ressenti et votre inspiration. Pour ne pas les perdre, vous pouvez les ajouter à vos favoris en utilisant l’étoile en haut à droite de votre barre d’adresse.

Si je vous propose ce contenu clairement dense, c’est parce que tout est lié.

En abordant précédemment le thème du tri et aujourd’hui en complétant avec celui du libre arbitre nous abordons des notions essentielles et centrales.

Le tri, ça n’a l’air de rien. On en fait régulièrement, dans nos vêtements, nos affaires, nos papiers, la nourriture qui nous est proposée… Pourtant, il nous faut reconnaitre son importance capitale.

Faire le tri implique des choix.

Ces choix impliquent eux-mêmes notre responsabilité. Celle du choix que nous faisons pour nous et nos proches. Car ces choix conditionneront notre avenir.

Le Principe de Cause et d’Effet

« Toute Cause a son Effet ; tout Effet a sa Cause ; tout arrive conformément à la Loi ; la Chance n’est qu’un nom donné à la Loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la Loi, »

– Le Kybalion

Chacun de nos choix (cause) génère des conséquences heureuses ou malheureuses (effets). C’est en cela que nos choix constituent notre libre arbitre.

Alors certes, certains choix comme la tenue que nous allons porter aujourd’hui ou demain semblent anodins, mais, ils ne le sont pas tant que cela. Même le choix de la couleur et du motif d’une cravate à son importance. Car, en résonance, cette couleur, ce motif ou cette cravate toute entière ont un impact. Ils transportent des éléments qui influencent tout ce qui les entourent.

Cet impact dépend d’un nombre conséquent de facteurs et d’éléments : énergie, vibration, histoire de l’objet, origine et caractéristique des pigments, fabrication artisanale ou industrielle, condition de transport, intentions accumulées lors de sa création, de ses utilisations, l’imprégnation que lui a transmise ses fabricants, vendeurs, propriétaires, caractéristiques des évènements vécus, soin et attention apportée,…

Il n’est pas nécessaire de connaitre toute l’histoire de l’objet. Ce qui est essentiel, c’est de faire des choix, en conscience. C’est-à-dire en nous connectant à notre ressenti avec confiance en nos intuitions et inspirations. Dans d’autres circonstance ou contexte, ce qui est important, c’est de faire un choix éclairé. Pourquoi éclairé ? Parce nous le réalisons en apportant le plus de clarté et de discernement à notre choix.

Pour cela, il suffit souvent de se retirer un moment du tumulte du monde pour se recentrer, s’aligner et rentrer en introspection.
Je suis consciente que pour beaucoup, cela ne sont que des mots et qu’ils se demandent comment peut-on faire cela ? En réalité, il faut faire peu de chose.

Se retirer du tumulte du monde peut se faire n’importe où dans n’importe quelle condition. Pas besoin d’aller s’isoler pendant des jours dans une grotte ou en haut d’une montagne. Cela peut aider les personnes qui on besoin de se conditionner extérieurement. Mais, cela n’est pas nécessaire.

Par contre, j’avoue que les êtres qui ont l’habitude de la pratique de la méditation, de la contemplation ou de la prière y parviennent plus facilement et rapidement. Car, ils connaissent le chemin vers le calme et le silence en Soi.

Alors, comment y parvenir dans cet espace de Paix intérieure ?

  1. Nous nous immobilisons intérieurement car nous pourrions le faire en marchant, en dansant, en escaladant…
  2. Ensuite, il est temps de couper nos perceptions extérieures comme un circuit électrique que nous pourrions éteindre avec un interrupteur.
  3. Puis, nous rentrons à l’intérieur de Soi. Notre regard, notre attention est amenée uniquement à l’intérieur de Soi vers les profondeurs ou vers le haut selon les inclinaison de chacun(e)
  4. Enfin, nous nous ouvrons à la réceptivité.
  5. Il n’y a rien à faire. Il y a juste à être là où nous sommes ouvert(e) et disponible, connecté(e) à Soi.

C’est alors que nous pouvons prendre conscience ou recevoir l’inspiration.

Dans cet état d’ouverture et de réceptivité, il est plus « facile » de faire des choix éclairés. Ces choix qui auront une incidence notre avenir à la mesure de leur importance ou tout au moins de ce que nous y avons investi en terme de conscience.

Ce sont ces choix que nous faisons qui constituent notre libre arbitre.
Et, c’est la maitrise de notre libre arbitre qui nous permet de nous ré-approprier notre pouvoir de créateur.

C’est cela notre libre arbitre : faire des choix.

Notre libre arbitre commence déjà à l’endroit où nous choisissons ou pas de faire un choix. Cela est déjà une choix en soit et en Soi. Et, faire un non-choix est un choix que nous réalisons en usant de notre libre arbitre. Tout comme celui de remettre à plus tard notre choix, ou de procrastiner consciemment ou même inconsciemment. Choisir d’être dans la déni, mentir, rester dans l’inconscience…

Or, souvenons-nous que le libre arbitre est le pouvoir que le divin à donné à l’humain et personne, pas Dieu lui-même ne peut transpasser le libre arbitre de l’Homme.

Il n’est pas toujours évident de saisir à quel point l’amplitude de nos choix peut être grande.

Dans certains domaines comme celui de la psychologie, nous perdons de vue cette capacité qui nous est donnée de faire nos choix.
Je m’explique : ce n’est pas parce que nous avons grandit avec un père comme ceci et une mère comme cela qui nous ont conditionnés (par ce qu’ils étaient et leurs conditionnements, comportements, stratégies…) à revêtir un certain comportement que cela justifie le fait que nous sommes obligés de rester sur cette lancée.
Loin de là !
Nous avons la capacité de faire un choix, celui d’arrêter d’être loyal(e) à notre lignée et ses casseroles ou à une stratégie comportementale dictée par notre éducation. Nous pouvons choisir de renoncer à nos loyautés familiales et choisir de nous réinventer.

Je ne dis pas que c’est simple. Parce que cela l’est rarement et parce que cela peut prendre du temps. Mais, en même temps c’est simple. Cela dépend du choix que nous faisons, que nous posons, et vers lequel nous persistons à aller avec constance.
Si nous sommes courageux/se, déterminé(e) et que nous nous donnons la force de la constance dans notre choix contre vents et marées s’il le faut. C’est cet engagement qui est l’essentiel.

Le reste n’est qu’une histoire de temps, de patience et parfois de faire la preuve de notre détermination. J’ai bien dit de patience et non d’attente. Et, durant ce temps d’alchimisation dans le creuset de notre être, nécessaire pour ce changement extérieur (qui n’est que le témoignage de notre transformation intérieure) puisse avoir lieu, il nous est demandé d’être tolérant(e) avec nous mêmes. Comme disait Maitre Philippe de Lyon :

Certaines choses ne peuvent guérir que par le temps et la prière.

Le domaine dans lequel il est urgent de faire le tri, c’est celui des pensées, des idées, des sentiments,… de toutes ces informations extérieures que nous faisons ingurgiter à notre mental.

L’humain a la curieuse idée que les idées, émotions, pensées, comportements, attitudes… sont ses idées, ses émotions, ses pensées… sa maladie. Or, en s’appropriant ces éléments qui ne sont pas à lui, qui ne sont pas de lui et qui ne sont pas lui, il s’alourdit et s’immobilise dans une situation fâcheuse. Il s’ancre dans ces choses et cela lui pèse. Il se sent alors prisonnier, coincé et ne sait plus comment s’en sortir. Et, dans l’immobilité, tout cela se densifie et l’amène à se putréfier.

Alors, comment s’en sortir ?

La première étape est de remettre les choses à leur place.

Les idées sont des entités de l’invisible. Elles nous visitent en fonction de ce que nous vibrons.
Pour autant, elles ne sont pas nous, ne sont pas de nous et ne nous appartiennent pas.
Elles se présentent à nous, nous font la cour, essaient de nous séduire pour que nous choisissions de les adopter et de les faire grandir ou de nous marier avec elles.

Mais, nous pouvons choisir de collaborer avec elles pour co-créer ou construire quelque chose en lien avec elles dans la matière. Il s’agit bel et bien d’une forme de partenariat à plus ou moins long terme.

C’est en cela que nous pouvons interagir avec elles. Mais, si une idée ne nous plait pas ou ne nous convient pas, il nous suffit de faire le choix de détourner notre regard d’elle. De la même façon que dans la matière nous exprimons à un colporteur que son produit ou son service ne nous intéresse pas.

Oui, je vous assure que c’est aussi simple que cela. Sauf, si vous avez commencé à vous engagé(e) auprès d’elle.
Dans ce cas, c’est comme si vous deviez expliquer  à un partenaire votre décision de ne pas aller plus loin avec elle/lui. Cela peut être plus ou moins bien accepté. Dans ce contexte, ce sont votre positionnement, votre rectitude et votre fermeté qui feront la différence.

Pour les pensées, c’est la même chose. Si une pensée, qui est une graine, ne nous convient pas, nous ne sommes pas obligé(e)s de la planter dans la terre plus ou moins fertile de notre esprit, ni de lui donner de l’engrais, ni de lui offrir les conditions pour qu’elle germe. La encore, à nous de faire le choix. Est-ce que je veux cultiver cette pensée ou pas. Si c’est non, je l’exprime intérieurement ou extérieurement. Non, cela ne m’intéresse pas. Et, j’oriente mon esprit vers une pensée, un projet qui me tient à coeur.

Ce tri doit être réalisé au moment opportun

Cette notion du moment opportun pour le tri est expliquée entre-autres choses dans la parabole du bon grain et de l’ivraie :

Le moment idéal pour le tri est avant les semailles, c’est ce que nous avons abordé plus haut. Car, seul ce qui est semé pourra germer si la terre est fertile et les conditions favorables. La sélection initiale, le tri et le choix de départ est donc une des clés.
Voici donc la parabole :

Il [Jésus] leur proposa une autre parabole : « Le royaume des cieux ressemble à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ.
Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la mauvaise herbe parmi le blé et s’en alla.
Lorsque le blé eut poussé et donné du fruit, la mauvaise herbe apparut aussi.
Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire :
– Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? Comment se fait-il donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ?
Il leur répondit :
– C’est un ennemi qui a fait cela.
Les serviteurs lui dirent :
– Veux-tu que nous allions l’arracher ?
– Non, dit-il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe vous ne déraciniez en même temps le blé.
Laissez l’un et l’autre pousser ensemble jusqu’à la moisson et, au moment de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier.»
Dans l’interprétation qui nous concerne, merci de substituer « Le royaume des cieux » par « L’espace fertile et créateur de notre esprit » et noter que dans ce contexte, le Seigneur et le propriétaire de cet espace, c’est-à-dire notre Soi.
L’ennemi est évidemment les informations extérieures de basses vibrations : peur, crainte, désir, envie, gourmandise, convoitise,…

Cette pratique du tri a sa place à tous les niveaux et dans tous les domaines de votre vie.

Commencez à le réaliser dans des choses simples. S’il est plus simple de commencer en triant vos placards, c’est un début. Mais faites-le en conscience. Est-ce que je garde cela parce que cet objet m’est utile ? est-ce parce qu’il représente le souvenir de quelqu’un ou quelque chose ? ou est-ce que c’est parce que je l’aime sincèrement et qu’il me met en joie ? Et, choisissez est-ce que je le garde ou pas ?

La part que prennent les émotions dans ces choix est un domaine à explorer qui est souvent riche de sens.
Pour ce qui concerne les émotions, si vous souhaitez en savoir plus et comprendre leur fonctionnement et leur impact le Web atelier  Comprendre & Transcender les émotions est fait pour vous.

Vous pouvez aussi expérimenter en observant, sondant et étudiant quelques idées, pensées, croyances. Est-ce que c’est bon pour moi d’entretenir cette idée, pensée, croyance, sentiment ? En fonction, je reste avec elle ou je choisi de la libérer. C’est ainsi que vous pourrez profiter des conditions propices actuelles pour évacuer l’ancien et créer le nouveau. Vous noterez que l’émotion ici n’a pas sa place car elle correspond à un autre processus.

Chacun de nous à sa place et sa responsabilité dans la création du nouveau monde et de la nouvelle humanité. Et, cela commence par le tri et donc les choix que nous ferons pour nous et qui aura un impact, en résonance sur l’ensemble.

Nous sommes tous dans la même barque. Alors, pourquoi ne pas faire notre part ensemble et chacun à son niveau pour éviter que nous coulions tous ? Bien sur que nous pouvons chercher à nous persuader que l’illusion d’être seul(e) ou uniquement avec nos proches dans cette barque est la réalité. Ou encore nous pouvons faire nôtre l’illusion que nous traversons une tempête alors que la mer est d’huile et inversement. Or, dans les deux cas, c’est un choix que nous pouvons faire ou ne pas faire dans la conscience de notre libre arbitre 😇.

Je vous souhaite une belle expérimentation du tri et l’apprentissage de l’utilisation consciente de votre libre arbitre.

Si vous rencontrez des difficultés ou si vous avez besoin d’un accompagnement, je suis à votre service. Il vous suffit de réserver votre consultation ici

Soyez aussi libre de poster un commentaire ou un retour d’expérience ci-après.

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