Pour quelle raison sommes-nous sur Terre ?

Aujourd’hui, je souhaite aborder cette question essentielle que beaucoup de terriens se posent à un moment de leur Vie et qui restent souvent sans réponse. Pour quelle raison sommes-nous sur Terre ?
Pourtant la réponse, à mon sens est bien plus simple que ce qu’il y parait.
Je vous propose dans cet article un point de vue personnel quant à la réponse.

Pour quelle raison sommes-nous sur Terre ?

Historiquement, cette question, la très grande majorité des sages et philosophes ont cherché à y répondre. Beaucoup, se sont tournés vers la spiritualité pour pouvoir trouver des réponses.

Partir du postulat que nous naissons, grandissons, vivons, régressons puis mourrons, semble parfaitement vide de sens. Et laisse un goût amer et désagréable d’inutilité.
La spiritualité et la foi ont apporté une autre dimension à cette vision très (trop) déprimante.

Croyance 1 : L’humain existe pour distraire et adorer les dieux

Cette croyance a longtemps été alimentée dans de nombreuses cultures.
Ainsi, l’humain devait faire en sorte d’être agréable à ses dieux et à les couvrir d’or et de richesses par le biais d’offrandes.
Si l’humain venait à offenser et à déplaire ses dieux (les esprits ou autres), il souffrait de catastrophes, maladies, pandémies, pertes matérielles ou sentimentales… etc…

C’est ce que nous retrouvons dans toutes les religions polythéistes et primitives.
On y trouve une multitude de dieux majeurs et mineurs colériques, jaloux, incestueux, vengeurs…
Bref, rien de très glorieux ou de très divins.

C’est à ce type d’idéologie que les personnes qui pratiquent ou font appel au chamanisme entretiennent et alimentent consciemment ou inconsciemment.
Dans cette pratique médiumnique (le chaman est un intermédiaire), chaque problème de vie est considéré comme la résultante de l’insatisfaction ou la colère d’un esprit ou d’un dieu (de la forêt, de la montagne, des ancêtres…).
Mais aussi par les hommes-médecins et femmes-médecines qui sont une sorte de druides, herboristes, sorcier(e)s… Ceux-ci peuvent aussi bien être un biais de guérison ou de solution tout autant qu’ils peuvent condamner et anéantir. En tout cas, on retrouve cette peur dans de nombreuses cultures et plus particulièrement en afrique. Le marabout est craint et respecté.

Ces hommes et femmes médecine utilisent les connaissances qui leur ont été transmises par des esprits de différentes nature, des divinités, ou l’esprit des plantes elles-mêmes ainsi que les vertus des éléments qui ont pu leur être enseignées par leur(s) Maître(s).
Cela implique aussi le chant et/ou certaines incantations et beaucoup de mise en scène rituellique.

Croyance 2 : L’homme s’incarne pour prendre femme et la femme pour se marier…

… puis, créer une descendance.
Le mari étant le masculin qui travaille et ordonne et la femme, la figure du féminin soumis et accueillant…
Ce qui est, extrêmement réducteur et biaisé à mon sens.

Le but ultime étant de réussir à réaliser, ou pas, des choses remarquables pour laisser une trace de son passage sur terre dans l’histoire…
Une contribution individuelle durable au monde.
Personnellement, cela me semble être une vision parfaitement egotique.
Il s’agit-là de la voie de Vie cherchant à montrer que nous sommes, ou avons été plus remarquable, meilleur(e), plus grand(e) qu’une autre personne.
Mais, au final, nous restons “personne“. Car seule la valeur que les humains voudront bien nous accorder en fonction de ce qui lui semble être valorisable, d’après leur cadre de référence, conditionnera si on mérite ou pas de laisser une trace à la postérité.

Or, ne devrait-on pas plutôt s’occuper de ce qui ne meurt pas ?

Mais souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta jeunesse, avant que les jours mauvais arrivent et que les années s’approchent où tu diras: Je n’y prends point de plaisir;
avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages reviennent après la pluie, temps où les gardiens de la maison tremblent,
où les hommes forts se courbent, où celles qui moulent s’arrêtent parce qu’elles sont diminuées, où ceux qui regardent par les fenêtres sont obscurcis,
 où les deux battants de la porte se ferment sur la rue quand s’abaisse le bruit de la meule, où l’on se lève au chant de l’oiseau, où s’affaiblissent toutes les filles du chant,
où l’on redoute ce qui est élevé, où l’on a des terreurs en chemin, où l’amandier fleurit, où la sauterelle devient pesante, et où la câpre n’a plus d’effet, car l’homme s’en va vers sa demeure éternelle, et les pleureurs parcourent les rues;
avant que le cordon d’argent se détache, que le vase d’or se brise, que le seau se rompe sur la source, et que la roue se casse sur la citerne;
avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité.

– Ecclésiaste 12:1-8

Croyance 3 : La planète école Terre

D’un point de vue spirituel, il est dit que nous venons nous incarner sur Terre pour expérimenter les émotions. Et apprendre malgré tout à ouvrir notre coeur toujours davantage pour rayonner l’amour. Ainsi, nous pourrions guérir tout ce qui doit être guéri. Tout en apportant de la lumière à tout ce qui est sombre pour le transmuter et le libérer.
Les alchimistes donnent cette injonction :

Lege, lege relege, ora, labora et invenies”

ce qui signifie “Lis, lis, relis, prie, travailles et tu trouveras“…
On sait que la suite sous-entendue est la pierre cachée (la pierre alchimique).
C’est dans le LaborOratoire… l’alchimiste travaille, mais de la manière à laquelle on pense.
Il travaille à améliorer sa propre clarté, son discernement, à nettoyer les couches de son être, à se débarrasser des scories.
C‘est-à-dire de toutes les parties de lui qui ne relèvent pas de son Soi essentiel.

Une école difficile pour les courageux

La planète école Terre est une des plus difficiles.
Oui, je mets de côté l’idée étrange que nous puissions être la seule forme de vie dans l’Univers.
Ne serait-ce qu’en terme de probabilité mathématique, c’est inenvisageable.

La Terre est située dans une dimension très lourde et dense (vibratoirement parlant).
Mais ne donnons-nous pas le travail le plus difficile/complexe aux élèves les plus méritants ?
Des choses sombres y résident.
Les expériences peuvent y être souffrantes, la méchanceté y règne dans malheureusement trop de zones…

Nous nous incarnerions donc sur Terre pour faire l’expérience des lois spirituelles qui y opèrent, pour apprendre à les utiliser (ou orienter) dans le but d’alléger la Vibration terrestre.
L’élévation de la vibration personnelle de chacun tendant à aider la vibration globale et collective à s’élever par dispersion.
De la même façon qu’une source d’eau chaude aidera à réchauffer l’eau froide par propagation, l’amenant peu à peu à devenir plus tiède puis chaude. Alors imaginez si le nombre de sources d’eau chaude devient de plus en plus grand !

Elever la vibration toujours davantage

Ainsi, en allégeant la vibration qui règne sur Terre, les expériences qui s’y vivront deviendront de plus en plus légères, douces et élevées.
Théoriquement, cela tient la route.
Mais, cela doit passer par la prise de distance avec individualisme egocentrique... entre autres choses.
On va donc dans la direction opposée à celle proposée précédemment.
Même si l’élévation commence par soi, elle a pour but d’aider à élever l’ensemble.
A l’instar du colibri, nous avons chacun notre part à faire.

Tout cela peut sembler très New Age, même si cela ne l’est pas.

Des traditions très anciennes parlent de cela.
Beaucoup, nous rappelle que le but est de retrouver notre propre divinité.
Mais, pour cela, un vrai travail (de purification, nettoyage, tri…) en profondeur doit être fait (cf. la légende de Brahma et la divinité cachée de l’homme)

Proposition : Et si nous étions simplement incarner pour apprendre à être vraiment humain et à vivre ensemble.

Ceci sera ma dernière hypothèse.
Si mon hypothèse est juste, cela sous-entend que le but premier est de nous amener à apprendre à désapprendre tout ce que notre culture et notre éducation nous a appris.
Tout ce qui est transmis de façon erronée de génération en génération… renouvelant l’erreur originelle

Quoi ?  😳
Ce ne serait pas un péché originel dans l’Eden mais simplement une erreur !
[Cf. l’article : Offrir une nouvelle vision du péché originel dans le jardin d’Eden.]

Mais, être humain c’est quoi ? Est-ce qu’on ne naît pas humain ? Du coup, pourquoi chercher à être ce que nous sommes déjà ?

La sonorité de ce mot on “naît” est très intéressante.
Moi, j’y entends “ne-est”.
On n’est pas dans l’être.
Bref.
Il faudrait donc bien mourir pour pouvoir vivre ?

Oui, vous naissez avec ce potentiel.
Mais, ce n’est pas parce que nous avons un potentiel que nous l’incarnons.
Avant cela, il nous faudrait investiguer notre intériorité et découvrir notre quintessence.
Ce qui vous renvoie à la fameuse légende de Brahma : Brahma et la divinité de l’homme cachée
Je vous invite à prendre en considération cette question de réflexion que nous rencontrons parfois :

– Tu ne pourrais pas être un peu humain parfois ? 

Réfléchissez avec quoi ça résonne pour vous “être humain” dans cette question.

Ainsi, à mon sens, on apprend à être toujours plus humain. Mais, la fin en soi n’est pas que là.

L’objectif serait de reconnaître et incarner notre humanité pour ensuite la dépasser. C’est le même principe que pour les “dons” particuliers qui nous sont donnés à la naissance. Nous devons les identifier et le reconnaître avant de les dépasser.

Une fois notre humanité parfaitement et totalement expérimentée et incarnée, nous pourrons passer à l’apprentissage suivant : re-devenir divin ou être à la ressemblance de Dieu. Mais pas au sens où vous l’entendez probablement. Je l’entend dans le sens de faire émerger, de reconnaître et incarner notre divinité intérieure.

Il vous appartient d’aller plus loin librement

Le reste de la réflexion vous appartient.
Soyez libre de déposer vos questions, remarques, retours… dans le module de commentaire à votre service.
Vous pouvez, vous aussi me transmettre une demande pour que j’aborde une question en particulier dans un futur article.

Je vous invite à investiguer votre humanité cette semaine.
Par conséquent, je vous souhaite une douce semaine en lien avec vos profondeurs jusqu’au coeur de votre coeur.

Lætitia Trilleau

5 réflexions au sujet de “Pour quelle raison sommes-nous sur Terre ?”

  1. je trouve que cet article m’en apprend nettement plus sur vous que votre présentation.
    Comme notre expérience sur terre a un début et une fin, on peut se demander si ces cycles ne nous poussent pas à vouloir tout mettre dans des cases pour simplement nous rassurer. Comme les saisons, par exemple en ce moment nous avons un février très ensoleillé et bien plus chaud que les « normales » de saison, on ne peut s’empêcher d’imaginer que ce « plus » a un prix que l’on va payer plus tard. La croyance de payer ce prix est lié à la norme qui nous rassure.
    Pour celui qui vit il ne pourrait y avoir de vie sans but, je dirais même que pour avoir un but il faut savoir se connaitre soi-même ça sous-entend prendre du temps pour soi.
    J’aime bien ta métaphore de la « planète école » puisque nos interfaces sont destinées à accumuler l’expérience à travers nos individualités. Et recommencer encore et encore.
    Nous ne sommes pas tous égaux face à notre capacité d’apprentissage ; cela elle varie comme notre proximité avec les limites de notre perception matérialiste.
    J’aime bien expliquer aux gens que la vérité ne peut être vue, le simple fait de ne pouvoir observer l’air qu’on respire en est un bel exemple. La vérité se ressent.
    le monde est méchamment grand pour de si petites espèces telles que nous ^^

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    • Merci pour votre message John. Comme tu as pu le comprendre, j’ai du mal avec les étiquettes, ce qui rend toute présentation très limitative. D’autant plus que je suis parfaitement consciente qu’à chaque instant je suis une autre part de moi-même. Me ré-inventant à chaque instant en fonction d’une multitude d’éléments. Rien n’est immobile. Tout se modifie constamment et on ne déroge pas à la règle. Le prisme de “qui on est” est infini, alors comment le délimiter avec justesse ?
      C’est pour cela que je préfère cette présentation alternative 😉 : https://coach-ngo.com/il-etait-une-fois
      Il y a aussi ce vieil article qui pourrait te parler : https://coach-ngo.com/suis-vrai-histoire-detiquette-de-case/
      Je vous souhaite une belle et lumineuse journée.

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  2. Bonjour Laetitia,

    Si nous sommes sur terre pour retrouver notre divinité , pourquoi se donner tant de mal et rester où nous sommes ? Où tout à l’air déjà parfait.

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    • Bonjour,
      Merci de votre commentaire.
      En réalité, cela implique d’autres points. Comme un point crucial : Dans un espace, nous sommes un. Or des âmes sont coincées dans les perturbations, souffrances et agitations de la matrice. Elles y sont engagées et prisonnières.
      Il n’est donc pas possible de juste les abandonner pour rester dans notre “confort” éternel. Car ce confort, de fait, ne peux pas être confortable puisqu’une partie du tout que nous sommes souffre.
      Or pour sauver cette partie, d’une parties doivent être engagées pour ouvrir la voie et les accompagner vers la sortie… Sauf qu’entre deux l’âme oublie ce pour quoi elle est là, se laissant prendre dans la lourdeur et la densité de la matière.

      Il y a des nombreux mécanismes à l’oeuvre.
      Tout est simple et extrêmement complexe en même temps.

      J’espère que ce complément vous aide à y voir un peu plus clair.
      Mais pour résumer, il ne s’agit pas que de soi.

      Bien à vous,
      Lætitia

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