Dans l’incarnation, il est un malheur immense qui peut advenir sans crier gare. Et ce, sans que la personne concernée ne s’en rende compte. C’est la mise en sommeil de l’âme. De nos jours, cela peut arriver en douceur et en toute discrétion, l’air de rien… Bien plus vite que ce que nous pourrions croire.
Comment l’âme en arrive à se retrouver dans une situation de sommeil ?
Cela se fait au fil de l’eau. En réalité, ce n’est pas l’âme qui en arrive là. C’est son porteur ou sa porteuse qui l’amène à se retrouver dans cette situation.
L’âme s’exprime très subtilement. Il est nécessaire de tendre l’oreille et de lui prêter attention avec patience pour l’entendre. Mais cela ne suffit pas. Il faut être aligné(e), disponible, présent(e), à l’écoute de soi-même et à coeur ouvert dans un état de réceptivité spécifique pour pouvoir être en lien avec elle.
Il n’y a que dans cet état et cette posture que la communication et l’échange seront possibles avec elle. Et ainsi avoir la possibilité de recevoir ses messages, entendre et accueillir ses aspirations.
Pourquoi est-ce si complexe d’entendre son âme ?
La difficulté est, entre autres, que les aspirations de l’âme vont, la majorité du temps, en sens inverse des ambitions de l’ego.
Ainsi, tant que nous sommes entrain de répondre aux sollicitations et exigences très nombreuses et bruyantes de notre ego. Il nous est impossible de trouver le temps de nous poser avec la disponibilité et l’ouverture nécessaires pour être réceptif/ve(s) aux messages de notre âme.
Pour éviter la redite sur ce point, il est possible d’en savoir davantage et aller plus loin ici : Masterclass : Dépasser l’ ego pour danser avec son âme
A force de ne pas être entendue, l’âme se met en sommeil
L’âme avant cela va tenter plusieurs stratégies pour que nous puissions l’entendre : en choisissant des moments plus propices, ou par le biais de nos rêves, des flashs, des souvenirs,… Mais si malgré cela rien n’y fait, à un moment donné, faute de pouvoir être entendue et/ou nourrie, elle se met en sommeil par fatigue, par dépit. Et parce qu’elle est las de cette situation qui perdure sans qu’aucune voie de sauf-conduit ne se profile.
L’ego alors peut continuer à prendre toute la place, tout notre temps et être le centre de nos considérations et préoccupations. Il a le champ libre et nous amène à nous enfoncer un peu plus dans la densité de la 3D. Nous nous laissons engloutir par le quotidien. C’est ainsi que la 3D, finit par être la seule et unique réalité perçue.
Beaucoup de celles et ceux qui vivent cela pensent être heureux/ses grâce à ce qu’ils/elles font et/ou possèdent.
Mais en réalité, il s’agit d’un bonheur matériel creux, factice, périssable qui n’existe que sur la surface, car à l’intérieur de l’être, c’est le vide. Rien dans son intériorité véritable n’est nourri. Il n’y a qu’un néant, une vacuité infinie. Or, rien ne semble pouvoir à remplir se vide effrayant et inconfortable.
Or, pour dissimuler ce vide, la personne aura toujours de nouvelles envies, de nouvelles exigences, de nouveaux projets, de nouveaux chantiers ou challenges professionnels et/ou sportifs, des caprices… Et, elle multipliera les activités et occupations : sorties, fêtes, voyages, loisirs…
En faisant toujours bien attention à ne pas se retrouver seul(e) car la solitude se révèle alors être sa pire ennemie. Elle serait le révélateur incorruptible qui met en exergue ce vide si rebutant. Il n’y a alors plus d’option, nous sommes face à la vérité de notre intériorité emplie d’une vacuité infinie. Pour ne pas le percevoir, il ne reste que la possibilité d’user de déni. Il s’agit alors d’un choix risqué car ce sont les éléments contenus dans cet espace qui perdureront dans l’éternité. C’est ici que se trouve ce qui ne meurt pas ou ne mourra jamais.
En effet, c’est le contenu de notre intériorité qui restera au final lorsque tout ce qui est éphémère, tout se qui meurt et se désagrège aura disparu. Alors oui, dans ce cas la solitude fait peur. Être constamment entouré(e)s, avec d’autres ou perpétuellement en lien par le biais des réseaux sociaux par exemple. Ces réseaux que la personne abreuve de son temps en gaspillant sa vie deviennent une addiction irrésistible vers laquelle elle revient inexorablement comme si sa vie en dépendait.
Durant le sommeil de l’âme, notre vie n’est qu’une illusion
Être dans un état de sommeil de l’âme ne veut pas dire que nous n’avons pas de coeur ou que nous n’aimons pas. Car contrairement à ce que beaucoup pensent le coeur et l’âme sont deux éléments distincts.
Pour autant, il est vrai que nombreux sont ceux, qui par la même occasion se sont coupés de leur coeur pour éviter d’être blessé ou de souffrir. Cette stratégie malheureuse les coupent, par la même occasion du flux de la vie.
Lorsque nous existons dans une configuration de sommeil de l’âme, nous avons perdu de vue le but de notre incarnation. D’ailleurs, nous existons mais ne vivons pas. Et, dans la plupart des cas, nous sommes dans une vision de la vie qui se résume plus ou moins à naitre, grandir, étudier, travailler, réussir professionnellement et socialement ou pas, vieillir et mourir. Parfois s’y ajoute aimer, avoir des enfants, partager.
Mais alors, quel est le but de la vie ?
Nous l’avons tout simplement oublié en même temps que nous avons perdu de vue qui nous sommes et le lien avec notre essence, notre vibration originelle, notre note de naissance…
La difficulté majeure est que de nos jours, ce qui est à la mode va à l’encontre du réveil de l’âme.
La norme est à la nutrition, la croissance et le développement de l’ego.
C’est-à-dire l’importance que je donne à ma petite personne. Et, cela est entretenu par le développement personnel lorsqu’il est mal aspecté, le développement de la fausse spiritualité teintée d’ésotérisme et autres pratiques de parapsychologie pseudo magiques.
Ainsi, il est question de l’enfant intérieur, de l’estime de soi à tous les niveaux alors que souvent, il suffirait d’accepter de s’oublier, (entendez oublier l’ego) et d’arrêtre d’alimenter et entretenir le drame de notre vie pour être libre de danser avec notre âme avec joie et sérénité. Alors, certes, ce n’est pas évident. C’est un chemin de rédemption.
Les tendances actuelles du « tout psy » nous conduit à la suralimentation du mental.
Le mental, lui nous pousse inexorablement vers la sclérose. Cela couplé à une emphase créée par les réseaux sociaux où nous mettons en scène l’image d’une vie faussement « améliorée ». Nous nous retrouvons avec une vie factice idéalisée, synthétiquement sublimée par des filtres et autres stratagèmes. Qui nous amène à croire à la réalité d’une vie 3.0 qui serait la nôtre mais n’en est rien. Or cette Vie qui n’existe que sur la toile et qui est donc illusoire, nous la partageons avec d’autres. Ainsi, nous densifions et consolidons ce mensonge que nous leur offrons et que nous nous appliquons à nous-mêmes. Voici le processus qui enferme la plupart de nous dans un piège abscons qui nous mène systématiquement à un cul de sac.
Pour s’en rendre compte, il suffit pour regarder avec recul et honnêteté.
En s’autorisant à percevoir le fossé entre ce qui est posté et ce qu’il est réellement face à nous dans son entièreté alors nous pouvons noter les différences et les erreurs. Lorsque nous changeons d’angle de vue, que nous élargissons notre champ de vision et nous observons la réalité, la vérité. Alors nous pouvons percevoir ce qu’il reste comme traces de ce mensonge dans la vraie vie. C’est simple, il suffit de nous autoriser à être pleinement conscient(e)s de ce qui est réellement là.
Qu’est ce qu’il reste si j’arrête de chercher à idéaliser ma vie en abreuvant d’illusion mes followers ?
Honnêtement, si demain nous arrêtions totalement l’usage des réseaux sociaux pour vivre vraiment notre vie et si nous choisissions d’être présent(e)s pour nos proches, qu’est-ce que cela changerait ?
Ceci est une invitation à réaliser une réelle et profonde introspection. A l’issue, nous pourrons poser un choix en conscience en utilisant le plein pouvoir de notre libre arbitre.
Comment sortir du sommeil de l’âme ?
La majorité du temps, c’est un choc de la vie qui nous réveille (la mort d’un proche, un accident, un choc psychologique…). Cela peut aussi advenir suite à une rencontre qui réveille l’âme, une expérience spirituelle ou de transcendance.
Ou dans de rares cas, la personne prend conscience qu’elle s’est perdu, qu’il manque quelque chose dans sa vie. Elle ressent que malgré le fait qu’elle ait tout ce qu’elle peut désirer, quelque chose lui manque. Ou encore, elle ressent comme un gâchis existentiel avec la sensation qu’une part d’elle n’est pas nourrie comme il se doit.
Mais une fois cela advenu, comment aller plus loin ?
Cela va dépendre de chaque personne. Mais la base est de faire le point sur ce que nous avons mis en place pour dédier du temps et de l’espace à la rencontre avec âme et ce que nous mettons en oeuvre pour nourrir le lien et la relation.
Nous initions alors un chemin spirituel riche. Il est bien ici question de spiritualité et pas de religion ou de dogme. Plusieurs chemins s’offrent à nous. Il nous faut marcher sur celui qui est en résonance avec notre essence et notre originalité. Constamment, nous devrons être vigilant(e), dans la confiance et la foi en Dieu, mais sur nos gardes. L’ennemi est proche et cherche perpétuellement à nous piéger.
Un proverbe arabe dit :
J’ai foi en Dieu mais j’attache mon chameau.
Les chemins chemins spirituels sont dangereux. Beaucoup de pièges, de leurres et de miroirs aux alouettes y sont disséminés. Avoir un guide est une aide incontournable. Souvenons-nous que tout ce qui est issus de l’invisible n’est pas spirituel bien au contraire !
Or, lorsque nous n’avons ni l’expérience ni les yeux pour voir ni les oreilles pour entendre, il est vite fait de se perdre.
Pour autant, ne croyez pas que la clairvoyance ou la clairaudience permette de percevoir la vérité ou de belles choses. Bien au contraire, l’apprenti sans guide se fera inéluctablement leurrer.
Il y a aussi de faux maitres, des personnes qui pensent savoir mais qui sont perdues. Elles sont sincères (ou pas) dans leur proposition et le font avec le coeur (ou pas). Mais au lieu d’en aider d’autres à se réveiller et sauver leur âme. Elles les emportent dans leur chute.
Tout ce qui est lumineux n’est pas de l’or.
Entendez dans cette expression que tout ce qui ressemble à de la lumière n’est pas divin.
La fausse lumière brille de toute part. Et cette lumière nous aveugle au lieu de nous faire gagner en clarté et en discernement.
Quel est le risque me direz-vous ?
Le risque est de se perdre définitivement et de se retrouver à nouveau endormi(e) mais plus uniquement dans la 3D, dans la 4D aussi cette fois. En croyant que nous sommes en route et investi(e)s sur le chemin magique qui mène à l’éternité divine. Alors que nous sommes dans une voie de garage qui ne mène qu’à la perdition qui se présentera sous différentes formes.
Cheminer vers son âme après être sorti(e) du sommeil de l’âme
Si nous choisissons de cheminer seul(e), il est essentiel et très très fortement conseillé de demeurer sur des chemins perceptibles :
- développer notre créativité
- danser avec l’inspiration
- miser sur la charité véritable du coeur
- travailler la clarification conscience par le désintéressement et le discernement
- partir en quête de vérité avec rectitude
- pratiquer l’éclairage des zones d’ombre
- la sagesse, la tolérance, le détachement, l’acceptation, la dévotion, la soumission à Dieu…
- etc…
Chaque jour pourra nous offrir un enseignement. Si nous savons voir ce qui se présente à nous si nous savons voir. (Pour aller plus loin concernant ce point J’aimerais amener plus de spiritualité dans ma vie…)
Si nous souhaitons être accompagné(e)s, choisissons un(e) enseignant(e) dont nous ressentons la bienveillance, la présence stable. Et dont le coeur et l’âme nous mettent en confiance. Un être qui ne prendra pas pouvoir sur nous. Et qui saura vous accompagner selon votre originalité et votre note de naissance.
Pour celles et ceux qui aimeraient que je les accompagne, je le fais toujours avec plaisir. Pour ce faire, il vous suffit de réserver votre accompagnement ici : Accompagnement authentique de l’Être
Et, dans tous les cas, je vous aime
Je nous souhaite de nous réveiller chaque jour davantage. Et, de nous rapprocher de la Véritable lumière chaque jour davantage et ainsi gagner en clarté et en discernement.
Bien à vous,
Lætitia
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