S’il y a bien une chose qui m’a fait souvent défaut dans ma vie, c’est bien la patience. On pourrait d’ailleurs même dire que ce qui m’a longtemps définie, c’est l’impatience.
Ne serait-ce que rester assise sur une chaise pour écouter un cours, plus de 20 minutes, était pour moi une véritable torture. Je gigotais, dessinais, rêvassais… j’ai même fini par faire des centaines de bracelets brésiliens, de scoubidou, dessiner sur toute surface à la portée de ma main, créer des mandalas géants dessinés et coloriés au stylo plume…
Oui, car même si le ciel ne m’a pas donné la patience, de façon innée, il m’a donné application et ténacité. Et, croyez-moi, c’est une chance. Surtout lorsque vous êtes atteint(e) d’impatience et qu’en prime, vous avez été livrée précoce (comme on disait à l’époque), c’est grandement bienvenu !
J’ai toujours été hyper-active avec un léger trouble de l’attention (c’est moins marqué chez les zèbrettes que chez les zébrions). Et, même si cela ne saute pas aux yeux lorsqu’on vient me rencontrer en consultation, l’hyperactivité est encore bien présente. Même si le trouble de l’attention est bien compensé par de l’hyperfocalisation et une stabilité profonde qui s’est installée au fil du temps et des expériences que m’a offert la vie.
Dieu a inventé l’humour
C’est pourquoi, dans la plupart de mes épreuves de vie, mes guides et enseignants me rabâchent la même chose :
– Sois patiente !
Et, après, que je me sois un peu pris les pieds dans le tapis, parce que j’ai, quant même, voulu me précipiter (consciemment ou inconsciemment). Ils me disaient invariablement :
– Nous t’avions pourtant prévenue qu’il te fallait être patiente !
Alors, même si je suis dure de la feuille et têtue comme une mule, avec la répétition, j’ai appris à devenir un tantinet plus patiente… par chance… par bonheur… ou par la force des choses… Dieu seul le sait 😉
Comment faire pour devenir plus patient ou patiente ?
Faire preuve de patience, pour un hyper actif, tout comme pour bien d’autres personnes d’ailleurs (sortons des étiquettes), c’est très complexe. Et c’est peu de le dire ! Alors, je vais vous proposer quelques pistes :
1- Les fleurs de Bach
Pour vous aider, vous avez la possibilité de prendre « impatient » en fleur de Bach. cela ne change pas la face du globe. mais, ça aide. Même si ça ne fait pas tout. Disons que c’est un palliatif intéressant. A prendre temporairement : 24 gouttes dans une bouteille d’au moins un litre à boire tout au long de la journée pendant 21 jours.
2- La méditation favorise la patience
On ne le dira jamais assez, la méditation offre de nombreuses vertus et toutes ne peuvent pas être reconnues mentalement. Le summum étant la méditation d’introspection ou de contemplation.
3- Il y a aussi la distraction… ou, la diversion…
Amener l’esprit à se focaliser sur autre chose : d’autres chats à fouetter par exemple, fonctionne plutôt bien.
Mais, prenez garde ! Votre mental vous enverra des boucles mentales de rappel. A vous, d’apprendre à le domestiquer, ou tout au moins à ne pas vous laisser emporté(e) dans sa boucle qui vous mènera à coup sûr dans un processus de putréfaction.
Observez vos pensées pour mieux vous en extraire lorsqu’elles ne sont pas bénéfiques à votre bien-être.
Attention toutefois à ne pas rentrer pour autant dans le déni de vos émotions. Chaque émotion doit être exprimée ou écoutée pour être libérée.
Si une émotion revient régulièrement et vous encombre, je suis à votre disposition pour vous aider à la libérer si tel est votre souhait.
4- La clé de la patience, c’est arrêter d’attendre.
Oui, car en définitive, lorsque vous attendez, dans l’inaction, c’est très inconfortable. Cela apporte de la frustration et de l’inertie.
Vous stoppez tout et vous vous immobilisez. Il n’y a alors plus de mouvement. Donc, il n’y a plus de Vie car
le mouvement, c’est la Vie.
Et la Vie est un mouvement, en changement, une transformation perpétuelle et sans fin.
En vous stoppant, vous tombez dans le cycle de l’involution, de la stagnation… Vous vous décomposez. Vous tombez en poussière.
Cela vous semble exagéré ? Observez-vous ! Observez le processus de votre mental, de votre corps, de votre énergie. Et, vous pourrez vous faire votre propre idée. Moi, je fais cela à plein temps, observer des processus, des stratégies, des modes de fonctionnements, conscients et inconscients. C’est mon métier, mon expertise, mon Art.
Or, en Vérité, je vous le dis, la patience, ce n’est pas attendre.
La patience est la vertu de supporter, de persévérer, de continuer à Vivre…
en étant en Paix.
A partir du moment où j’ai compris cela, tout a changé.
Ce qui me posait problème dans la patience, c’est l’immobilisme.
D’ailleurs, je l’exprimais parfaitement quand j’observais la différence entre « être patiente », « être appliquée », ‘être persévérante » et « être tenace ».
La seule chose qui me posait problème c’était la stagnation. Tant que les choses évoluaient, ne seraient-ce que de façon minime, cela ne posait aucun problème.
Par contre, si rien ne bougeait, l’impatience m’envahissait. Je trépignais. Je râlais. Cela m’agaçait.
Je déployais alors, à ma grande habitude, tout ce qui m’habitait pour faire en sorte de faire plier l’Univers à ma Volonté et amener les choses avancer selon mes plans. Et ça fonctionnait !… parfois… pour un temps… Heureusement, depuis, j’ai arrêté ! Et, je m’en porte bien mieux. Même si l’élan revient parfois. Ne dit-on pas chassez le naturel et il revient au galop ? Mais, en réalité, il ne s’agit pas de naturel, mais d’une habitude, d’une inclinaison par automatisme.
L’intérêt de la patience selon un homme saint de Moyen Age
La pratique de la patience consiste à :
- 1. à recevoir tous les maux de la main de Dieu ;
2. à tout souffrir avec résignation ;
3. à ne jamais murmurer dans les contradictions ;
4. à croire qu’ayant mérité l’enfer, on ne peut nous faire ni tort ni injustice ;
5. à ne nous plaindre que de nous-mêmes;
6. à ne rien dire le cœur ému ;
7. à remercier Dieu des maux comme des biens enfin à dire souvent avec Job : le Seigneur me l’avait donné, il me l’a ôté, que son saint nom soit béni.Voilà quelle doit être la pratique de la patience qui est si nécessaire au salut de tous les chrétiens, et cependant si rare dans le monde chrétien ; car il n’est personne qui ne souffre beaucoup, et très peu de personnes qui souffrent bien.
La patience longue et constante dans les maux est une pénitence très efficace pour effacer les péchés que Dieu ne punit pas deux fois ; et Dieu les punissant en cette vie, il nous marque par-là qu’il ne les punira pas dans l’autre.
– L’imitation de Jésus-Christ – Livre III chapitre XIX – Gonnelieu 1846
L’observation de mon manque de patience m’a aidé
Maintenant, j’observe ce qui est. Je reconnais ce qui est là, factuellement. Puis, je détermine ce que je souhaite voir se réaliser, se concrétiser ou se transformer.
J’évalue ce qui dépends de moi. Si quelque chose dépend de moi, je mets en oeuvre de mon mieux ce qui est possible.
Ensuite, j’observe ce qui a changé. Je regarde à nouveau si quelque chose dépend de moi. Puis je réalise au mieux ce qui m’est possible. Une fois cette action accomplie, je recommence le processus.
Si je n’ai d’impact sur aucun élément, je laisse les rênes à l’Univers, à la Nature. Et je lâche prise avec Foi et bon coeur et je m’occupe d’autre chose.
Parfois, je me mets un rappel. Notamment, si je sais qu’il y a un délai à observer entre maintenant et une nouvelle action à mener. Puis, je m’attèle à autre chose.
Ma patience s’est alliée à ma persévérance et c’est bien plus confortable.
« Par la patience, la feuille de mûrier devient soie », dit un ancien proverbe populaire, en nous rappelant, avec une efficacité simple, comme… outre l’activité du ver à soie… le temps est nécessaire pour que ce processus naturel puisse se réaliser.
De manière analogue, l’« âme » de la patience [de la racine latine « pati » qui signifie « supporter »] est justement la capacité d’être constant dans ses propres engagements et intentions, en supportant les « poids » qui sont constitués soit par les efforts qu’il faut soutenir… soit par le temps qu’il faut attendre afin que les résultats souhaités puissent arriver à maturation.
C’est justement ainsi : pour réaliser la « soie » de ses propres objectifs existentiels, on ne peut se passer de la patience qui, en plus, est aussi une « collaboratrice » précieuse de la prudence, c’est-à-dire de la capacité à vivre de manière sensée… en discernant son propre bien et en se tenant loin des risques inutiles qui pourraient lui nuire… ce qui est une vertu spirituelle si « actuelle » dans les circonstances particulières que nous sommes en train de traverser.– Ramia Massimo – 1-03-20
Besoin d’un peu d’aide ?
Ici, je vous donne quelques pistes, pour que vous puissiez vous observer et trouver votre propre solution. Mais, si cela ne suffit pas, je suis à votre service pour vous aider à transformer ce qui doit l’être.
Nous co-créerons ensemble, en séance ce qui vous conviendra le mieux. Si la proposition vous séduit, il vous suffit de prendre rendez-vous.
Si vous préférez, vous avez aussi la possibilité de découvrir le Web-atelier : La Patience, cette vertu parfois compliquée.
Je vous souhaite une délicieuse semaine.
Bien à vous,
Lætitia
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2 commentaires sur “Dieu est patient parce qu’il est éternel. Pas moi ! Je manque de patience”
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merci de ce message c est la decouverte que je suis entrain de comprendre c est dure de prendre conscience j aimerais vous poser une question cela peut il etre du a nos traumas d enfant l hypnose generative est basee sur quoi
excusez moi mais je suis mal car je n assume pas un trauma de mon enfance j ai 72 ans ….
merci
belle journee
francoise
Bonjour Françoise,
Beaucoup de nos comportements, de nos processus et nos stratégies de fonctionnement sont issus de notre enfance puis ajuster au fur et à mesure des années.
L’hypnose générative© permet de générer un changement dans ce qui est lié à l’inconscient. On utilise l’intelligence de l’inconscient pour qu’il vous amène lui-même à dénouer ces éléments du la séance. Cette séance ressemble à un rêve éveillé. C’est confortable et ressourçant dans la très grande majorité des cas.
L’avantage, en cas de trauma, c’est qu’il n’est pas nécessaire de les revivre pour pouvoir les transformer. La transformation permet de dissoudre la blocage pour créer quelque chose de plus bénéfique pour vous.
Et, rassurez-vous, on peut le transformer à tout age.
Vous pouvez trouver davantage de renseignement sur l’hypnose générative ici : http://hypnosegenerative.fr
Je vous souhaite une belle journée.
Bien à vous,
Lætitia