Cet article est la suite de Le Paradis ou l’Enfer sur terre ? Il est temps de choisir !
Avant, j’étais animée par la peur
Mais, j’en avais déjà marre de me fatiguer à me prendre la tête pour du Néant. Il était temps d’abandonner le Néant. J’ai commencé à observer ce qui m’animait. Pour quelle raison je faisais telle ou telle chose ? J’observais ce qui existait en moi. Et le reste du temps, j’observais la Vie, les autres humains, les parents et ma soeur en premier lieu, puis les proches, les autres et moi. Cela me prenait beaucoup de temps et d’énergie, mais c’était bon pour moi.
Il était beaucoup plus nourrissant de consommer mon énergie ainsi, plutôt que dans des choses inutiles.
J’ai toujours été étonnée par certaines choses. Comme le comportement de « faire la gueule » ou « être fâché(e) ». J’ai essayé de le faire, mais c’était beaucoup trop fatigant et non naturel. Alors, j’ai arrêté d’essayer de me concentrer pour ne pas oublier de continuer à être fâchée. Bref. Cet effort me semble encore aujourd’hui superflu et tellement vain.
Et la science valide mon constat personnel :
Computations
Mais que le nombre de computations que le cerveau humain puisse atteindre 10 suivi de 18 zéros ou 10 suivi de 27 zéros, cela importe moins que la façon dont nous utilisons le cerveau qui est actuellement le nôtre. […]
Peu importe le nombre réel de computations que notre cerveau peut accomplir, le fait est que la plupart des gens emploie la plus grande part de leurs capacités computationnelles à ressasser leurs tracas quotidiens.
Ce gaspillage cérébral laisse peu de pouvoir computationnel à l’innovation, à la résolution créative des problèmes et à l’illumination.– Neuroscience et chamanisme : Les voies de l’illumination par David Perlmutter et Alberto Villoldo
Avant, je faisais les choses pour faire plaisir aux autres et pour qu’on m’aime.
J’abordais cela dans l’article : Je suis la personne la plus grande égoïste qui soit.
Aujourd’hui, je sais une chose : si les gens m’aiment parce que je fais ceci ou cela, ce n’est pas de l’Amour. Il s’agit uniquement d’interêt personnel.
L’Amour, le vrai avec un grand A, est tout autre. Quand on aime quelqu’un d’Amour, qu’il fasse une chose, son contraire ou rien du tout, cela n’a pas d’incidence sur le degré de notre amour. Le véritable amour est inconditionnel.
Mais, cet Amour-là, il serait intéressant de commencer par se l’offrir déjà à Soi, puis de le répandre autour de Soi sans rien attendre en retour. Il s’agit alors d’un don, d’un cadeau véritable, d’un acte dont la valeur est inestimable.
Bref, mon ancienne logique de faire les choses, de « vivre » selon les désirs de(s) l’autre(s), pour qu’on m’aime était absurde.
Comme la plupart des stratégies que l’humain adopte.
Alors, j’ai préféré être moi pour reconnaître qui je suis, me découvrir vraiment et m’aimer au-delà de ce que je fais ou pas.
Grâce à cette décision, j’ai découvert mon essence, mon centre, de plus en plus. J’ai découvert la vastitude des ressources qui sont disponibles et à la portée de tout un chacun partout et en tout temps.
En résonance, j’ai eu encore plus confiance en moi et en la Vie.
J’ai conscientisé de plus en plus que quoi qu’il arrive :
– soit j’en mourrai (jamais au grand jamais par suicide) et je serai libérée du fardeau qui me pesait,
– soit je survivrai grandie de mon expérience.
Je n’avais qu’une chose à faire : me prendre en main et essayer.
Et, si je ratais ?
Hé bien, il me suffirait de recommencer !… en réajustant simplement certaines choses pour améliorer les choses et optimiser ma manière de Vivre.
Dans le pire des cas, si j’échouais, je retournerai à mon point de départ avec une expérience en plus et l’opportunité de faire mieux la fois suivante.
C’est exactement ce que j’avais appris il y a des années en Total Quality Management.
Il y a un problème ? Chouette ! On va pouvoir améliorer les choses, perfectionner nos processus !
En TQM (Total Quality Management), on ne tremble pas en redoutant qu’il y ait un problème. On observe avec attention et curiosité l’ensemble du/des processus pour l’identifier s’il se manifeste.
Bien sûr, fonctionner sur ce mode dans la vie courante, cela demande d’être raisonnable. Je vous rappelle que je prône la voie du milieu, celle de la mesure. Il ne s’agit pas de sauter d’un avion sans parachute en ce disant que tant qu’on ne s’est pas écrasé, ce n’est pas un problème… Bien que… lol. Non, c’est une boutade.
Même si l’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage !
Faire l’expérience de la Foi
La Vie m’a amenée à faire l’expérience de la Foi à plusieurs reprises. Et, l’avoue que j’y ai pris goût. Parce que dans la Foi, nous sommes libre. Mais, la Liberté, parfois, ça fait peur. Et pourtant…
Symboliquement, je n’ai pas sauté d’un avion mais d’une falaise en me disant que si je ne me trompais pas, la Vie abonderait pour moi et je serai sauvée. Alors, j’ai sauté sans parachute.
L’important, c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.
Or, des ailes ont poussé dans mon dos avant que j’atterrisse. La seule chose qui m’a sauvée, c’est ma foi en Dieu, la Vie, l’Univers, la Source,… choisissez l’appellation qui vous convient le mieux.
J’avais choisi d’arrêter d’avoir peur.
Oui, bien sûr qu’il nous est possible de vivre toute notre Vie en ayant peur. C’est un choix comme un autre. Mais, cela reste un choix… pas une obligation. Le libre-arbitre opère à cet endroit-là. Pourtant, il faut reconnaitre que ce choix pourrit la Vie.
C’est l’Enfer.
On se limite à presque tous les niveaux, on évite de respirer… on n’ose pas parce qu’on a peur de l’avenir. Mais l’Avenir n’existe pas encore. C’est nous qui le créons de par nos choix et en fonction de ce que nous pensons, de ce que nous vibrons, de ce qui émane de nous.
Il y a une pensée en particulier dont il faudrait te souvenir tout le long de la journée.
C’est une pensée de pure joie; une pensée de paix, une pensée de délivrance illimitée, illimitée parce que toutes choses sont libérées en elle. Tu penses avoir fait un lieu de sécurité pour toi-même. Tu penses avoir fait un pouvoir qui peut te sauver de toutes les choses apeurantes que tu vois en rêve. Il n’en est rien. Ta sécurité n’est pas là. Ce que tu abandonnes n’est que l’illusion de protéger des illusions. Or, c’est cela que tu crains, et seulement cela. Comme il est sot d’avoir peur de rien ! rien du tout ! Tes défenses ne marcheront pas, mais tu n’es pas en danger. Tu n’en a pas besoin. Reconnais cela et elles disparaitront. Et alors seulement tu accepteras ta réelle protection.
Comme le temps s’écoule simplement et facilement pour l’enseignant de Dieu qui a accepté Sa protection !
Tout ce qu’il faisait auparavant au nom de la sécurité ne l’intéresse plus. Car il est en sécurité, et il connait que c’est ainsi. Il a un Guide Qui n’échouera pas. Il n’a pas besoin de faire des distinctions entre les problèmes qu’il perçoit, car Celui vers Qui il se tourne avec eux tous ne reconnait aucun ordre de difficulté dans leur résolution. Il est autant en sécurité maintenant dans le présent qu’il l’était avant que les illusions n’aient été acceptées dans son esprit, et qu’il le sera quand il en aura lâché prise. Il n’y a pas de différence dans son état selon les moments et les lieux différents, parce qu’ils ne font qu’un pour Dieu. Voilà sa sécurité. Et il n’a besoin de rien de plus.
– Cours en miracles – manuel pour enseignants 16. 6-7
Le rêve est cette existence, ce film, que nous croyons vivre pour de Vrai. Mais cela n’est qu’un rêve car nous sommes endormis et nous croyons vivre l’illusion que Maya nous diffuse (cf. : Se défaire de l’illusion qui brouille votre vision).
Le seul endroit où nous sommes en sécurité durant les tempêtes de l’existence que nous traversons, c’est dans la barque.
Dans cette coque de noix où nous sommes avec Dieu et en Dieu. Cette barque est faite d’une fabrication simple et légère qui semble fragile.
L’illusion extérieure à la barque nous fait croire que nous risquons de tomber et de nous noyer dans les flots. Mais réfléchissons, que va-t-il se passer si nous sautons de la coque de noix par peur ?
Hé bien, nous provoquerons le réalisation de ce qui nous a tant apeuré. Nous risquons réellement de nous noyer.
Alors, dans ce contexte et avec cette conscience des choses, prenons pleinement conscience que c’est à nous de faire nos choix et d’utiliser notre libre arbitre à bon escient pour créer et être en lien avec la vie. Et cela plutôt que de stagner, se battre, chercher à résister, à lutter contre, à aller à contre courant de la vie pour maintenir quelque chose qui est déjà mort. Quant bien même cela représenterait un idéal ou une perfection que nous refusons de perdre, de libérer ou de laisser aller. Car, en faisant cela, nous nous nourrissons de mort et nous nous éteignons. Nous pourrissons de l’intérieur et ainsi coupé(e)s de la vie, sommes de plus en plus mort au fil du temps qui s’écoule.
La seule chose qui existe c’est le présent.
C’est dans le Présent en étant présent à Soi que nous créons notre avenir. C’est cela être Créateur de sa Vie. Et, c’est ainsi que nous pouvon créer notre Paradis.
Le Paradis, c’est ce que nous souhaitons. Ce n’est pas qu’un grand jardin situé dans le ciel auquel nous aimerions accéder quand nous serons mort(e)s. Il est dit, d’ailleurs que le paradis est pour les vivants. Et, je nous souhaite de gouter au Paradis de notre vivant et pourquoi pas durant cette incarnation. Le Paradis est aussi accessible maintenant. Il est l’Idéal que nous souhaitons créer pour nous, la Communauté, la Grande Fraternité Humaine. Le Paradis est accessible par le biais de notre contribution à la cette Grande Fraternité.
Si notre conception paradis est égoïste ou égotiste, nous créerons un Enfer
Tant que nous cherchons à posséder quelque chose, nous aurons peur de le perdre. C’est pour cela que les possessions matérielles créent notre enfer. (cf : Plaidoyer contre une vie de peur et de haine)
Quand nous réussissons à intégrer que rien ne nous appartient et que tout nous est prêté par Dieu, tant que nous sommes dans l’Amour et la Justesse, alors, nous vivrons au Paradis. Et, nous avons tout loisir de nous en délecter avec conscience, justesse et respect de ce qui nous est donné ou plutôt prêté.
Ce qui nous est donné, nous ne le possédons pas. Nous pouvons en jouir et prendre plaisir. Et, en même temps, nous pouvons librement choisir de donner, partager, offrir… à notre tour… sans rien attendre en retour. Si cela est juste et vibre juste ne nous. Nous vivons alors de plus en plus dans la Foi et L’Amour. C’est ainsi que nous accédons à l’Abondance, à la douceur de la Providence…
Le Paradis est de plus en plus palpable de plus en plus visible, jusqu’à devenir notre quotidien. Cela se réalise progressivement, s’inscrivant dans le temps et devenant votre normalité. Mais une normalité émerveillante, magiquement divine.
Personne ne peut nous reprendre ce que Dieu nous a donné; à part Dieu…
Mais, Dieu aime ses enfants infiniment, éperdument, inconditionnellement. Alors, pourquoi leur enlèverait-il ce qu’il leur à offert ?
Pour les mêmes raisons qui pourraient nous animer avec un enfant que nous aimons de tout notre coeur : pour son bien, pour qu’il comprenne quelque chose.
Peut-être, ne respecte-t-il pas ce don, ou en fait-il mauvais usage, il s’en sert pour faire du mal…
Mais, au-delà de ces cas spécifiques, dans la plupart des cas, c’est nous qui pouvons aussi consciemment ou inconsciemment renoncer aux cadeaux et dons que Dieu nous a donné… ou simplement nous empêcher d’en jouir. Cela dépend totalement de nous. C’est une question de choix. Ca se joue en nous et nous, soi et Soi.
Alors, qu’est-ce que nous souhaitons pour nous ?
Expérimenter la survie en Enfer ou Vivre le Paradis sur Terre ? Attention, merci de lire la suite s’en y coller d’interprétation religieuse.
Savons-nous ce qui met une âme en joie ?
C’est de voir un pêcheur sortir du tombeau de ses péchés. Car ainsi, il se libère lui-même. Ainsi, il triomphe de la mort (sa vie illusoire) et de l’enfer (le tombeau qu’il s’était lui-même créé). Ainsi, il est touché par la grâce.
C’est le jour de sa résurrection, il triomphe. Et, cela est la plus grande source de Joie pour une âme.
En ce jour où j’écris ce message, j’ai pris connaissance d’un e-mail de remerciement qui m’a été adressé par une patiente. Une âme qui s’infligeait l’un des enfers les plus terribles. Elle-même ne croyait plus pouvoir s’en sortir vivante. Elle était au plus bas et totalement désespérée.
Mais, aujourd’hui, dans son message, elle me remercie de l’avoir aider à ouvrir les yeux. Elle a pris conscience de son illusion et s’est repentie. Quel beau cadeau que ce message et ce témoignage !
Gloire au Dieu en elle qui a pu voir le jour. Elle va enfin pouvoir Vivre dans la lumière.
Il est toujours temps de renoncer à l’Enfer mais ne tardons pas 😉
Les portes du Paradis nous attendent
Cette semaine, je nous souhaite de goûter à la douceur et à la beauté de la Vie. Peut-être pourrions-nous expérimenter des moments de contemplation ?
Si vous ressentez qu’un accompagnement serait juste pour vous sur ce thème ou un autre, ou simplement au travers un moment de votre chemin de vie, il vous suffit de réservez un rendez-vous ici.
Souvenons-nous toujours que nous sommes aimé(e)s.
Lætitia
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